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Critiques de Malorie Blackman (1085)
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Entre chiens et loups, tome 1

Je croisais ce livre partout. Médiathèque, CDI, magasin, blogosphère (avec des avis plus que positifs !). Pourtant, ni le titre ni la couverture ne me disait trop rien, alors il s'en est écoulé du temps avant que je me décide de le lire ! Eh bien je regrette de ne pas l'avoir fait avant ! Ce livre est un véritable coup de cœur.



Callum est blanc, Sephy est noire. Ils se connaissent depuis qu'ils sont petits, et leur amitié grandit jusqu'à se transformer en amour dans un monde où les Noirs sont au pouvoir et les Blancs sont méprisés.



L'intrigue est poignante. Nous rentrons directement dans le vif du sujet et nous devenons vite accro, impatient de connaître la suite ! L'histoire s'étale sur plusieurs années, nous suivons Callum et Sephy, ils passent de l'enfance à l'adolescence pour devenir de jeunes adultes.



Malorie Blackman nous envoûte dans un monde comme le notre, au temps de la ségrégation, sauf que les tendances sont inversés. Nous pouvons très bien nous dire que ça pourrait se passer dans quelques années, qui sait... Ce roman nous fait passer un très bon moment, quoi que certains passages sont un peu durs, voir très éprouvant. Ce livre m'a tordu les boyaux à plusieurs reprises et il nous fait réfléchir. Nous nous rendons compte à quel point la bêtise de l'homme peut faire des dégâts.



J'ai été impressionée par la facilité que l'auteure a à parler de sujets difficiles : racisme, terrorisme, inégalité, corruption judiciaire... Elle nous donne une leçon de tolérance à couper le souffle !



Le lecteur poursuit sa lecture dans une ambiance où la haine à le pouvoir sur les deux camps. Tout est écrit avec une justesse incroyable, ce n'est pas cliché avec d'un côté les gentils, et de l'autre les méchants. Certes, les Primas (les Noirs) usent et abusent de leur pouvoir, ils mênent la vie dure aux Nihils (les Blancs), mais ceux-ci ne font aussi aucun effort pour communiquer, pour apaiser les tentions et calmer le jeu. Ils multiplient des actions incitants à la haine, alors que ce n'est pas de cette façon que l'égalité sera établie.



Quant à la fin, je n'ai pas de mots pour la décrire... Elle est absolument bouleversante, et j'admire Malorie Blackman d'avoir « osé ». C'est un dénouement très dur pour un lecteur plein de rêves et d'espoirs pour le monde Sephy et Callum, et cette fin m'a arraché des larmes.



Les deux personnages principaux sont très attachants, bien qu'ils aient deux caractère très forts qui vont évoluer au fil du temps même s'ils tentent à tout prix de préserver les sentiments qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Le fait de les suivre durant environ cinq ans est vraiment très intéressant. Nous suivons leur évolution, et en plus de ça le point de vue alterne entre eux deux, ce qui est très enrichissant. Nous avons accès à leurs pensées les plus profondes, à leurs rêves et leurs craintes.



Sephy m'a vraiment bouleversé. Elle est très courageuse, et elle n'hésite pas à défendre son opinion et ses idées, et se fiche royalement des conséquences. Elle croit en son amour avec Callum et elle est prête à tout pour le vivre. Elle est tellement naïve, pleine d'innocence que j'ai parfois eu envie de la secouer pour qu'elle se rende compte que le monde n'est pas aussi beau qu'elle le croit. Durant son adolescence, nous verrons la manière dont elle évolue et que ses rêves ne se résument qu'à un seul mot : paix.



Callum, quant à lui, m'a déçu de part ses actes et ses pensées parfois vraiment très durs. Contrairement à Sephy, il se rend compte très rapidement que le monde dans lequel il vit est monstrueux. Bien qu'il soit amoureux de Sephy, il va se détacher d'elle petit à petit pour éviter de souffrir. Il est aussi très courageux, mais plus distant et froid, plus en colère contre toutes les personnes qui l'entourent, y compris Sephy. Il souhaite combattre la haine par la haine quitte à faire du mal à tout le monde, et ça m'a assez déplu le concernant, surtout certains passages où son comportement m'a choqué.



Nous les suivons dans leur univers respectifs et leur famille, et on se rend compte que d'un côté comme de l'autre, leur vie n'est pas facile et leur entourage fond preuve d'une ouverture d'esprit très minime.



L'écriture de Malorie Blackman est poignante, addictive et pleine de sensibilité. Sa plume est magnifique, fluide, directe, sans informations inutiles et descriptions barbantes ! C'est efficace, simple et beau. Le roman découpé en partie assez longue, qui représente des étapes dans la vie des deux héros est une très bonne idée.



Bien entendu, elle ne cède pas à la facilité d'un happy-end et nous sert sur un plateau un final très éprouvant. Les cent dernières pages sont très dures, même les moins sensibles seront forcément touchés et émus.



En bref, ce premier tome me donne très envie de me plonger dans le second, mais je pense lire plusieurs lectures légères avant pour ne pas être à nouveau trop vite chamboulée.

Il est impossible d'être indifférent et insensible à la sublime histoire de Callum et Sephy. « Entre chiens et loups » est un livre à lire quelque soit notre âge, à mettre entre toutes les mains !
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Entre chiens et loups, tome 1

Un très beau résumé qui promettait un roman poignant, prenant, original. Pour une fois, je n’ai vraiment rien à redire ; tout est parfait. Ce livre… Wahou… Un pur régal ! C’est un énorme coup de cœur : ce livre m’a submergée d’émotions du début à la fin. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été autant séduite par une histoire.



Malorie Blackman nous offre vraiment un roman accompli, d’une force et d’une justesse incroyables. Un thème vieux comme le monde : le racisme. Mais pas une histoire comme les autres ! Inversez les tendances, imaginez un monde où les Primas, les Noirs ont le pouvoir et la richesse et où les Nihils, les Blancs vivent dans la misère, opprimés. Où les écoles pour Noirs sont interdites aux Blancs. Où les Blancs ne côtoient pas les Noirs, si ce n’est pour conduire leur voiture, servir leur nourriture et laver leur maison. Une dystopie sur le racisme qui sonne étrangement familier, et malheureusement bien trop réaliste. On découvre le racisme sous un jour nouveau, alors qu’il est le même que celui que l’on a sous nos yeux.



Dans ce monde d’intolérance, de sauvagerie et d’inégalités, Callum et Sephy s’aiment, mais leur amour est impossible. Un Roméo et une Juliette, dans un monde impitoyable, où les hommes, Blancs ou Noirs, sont prêts à tout. On découvre la noirceur de la nature humaine, ce que la haine peut engendrer. Ici pas de raccourcis faciles, de happy end ou de solutions miracles. Ce livre soulève bon nombre de questions et on se rend compte que justement tout n’est pas noir ou blanc, que chacun est capable du pire comme du meilleur.



Callum et Sephy se partagent le roman pour nous raconter leur vision du monde, l’amour qu’ils se portent, les difficultés de la vie, leurs peurs et leurs espoirs. On les rencontre quand ils sont encore tout jeunes et on les voit évoluer, devenir des adultes, faire des choix, se séparer, puis se retrouver. J’aime beaucoup ce genre de narration, j’ai eu l’impression de faire partie de l’histoire. À un petit moment, j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs, mais avec le recul, je crois que chaque page est importante pour comprendre l’évolution des personnages. Ils ne prennent pas les chemins que l’on aurait aimé qu’ils prennent et ils ne deviennent pas nécessairement les héros que l’on attendait. Ils ont des défauts, parfois on les déteste, et ils nous surprennent tout au long du récit.



Pour moi, ça a été une vraie bouffée d’émotions. C’est beau, triste, émouvant, dur, poignant. Vraiment, lisez-le.
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Entre chiens et loups, tome 1

Il est des lectures qui vous marquent, qui vous bouleversent, celle-ci en est une. Le monde imaginé dans ce roman est plausible tellement plausible qu'il en est terrifiant.

Cela s'est déjà produit, ce racisme qui a fait tant de victimes. Ce racisme encore latent. Ici, la situation est inversée si l'on compare à ce qu'a connu l'Histoire. Dominent les noirs, subissent les blancs. Mais finalement, l'ordre des couleurs n'a pas d'importance. Le regard porté sur cette société, qui est un écho tellement juste à la nôtre, est vibrant de vérité. Mépris, discrimination, violence... simplement à cause d'une couleur de peau.

Sephy et Callum sont au-delà de cela. Ils sont amis d'enfance, ont grandi ensemble. Ils ne comprennent pas ce monde qu'on leur impose. Ils ne comprennent pas ces règles qui ne doivent rien à la raison, à la justice. Ils ne comprennent pas ce monde d'adultes. Mais ils ne vont pas avoir le choix. La société est une machine qui broie tout sur son passage. Sephy doit apprendre cette leçon, elle ne pourra pas manger avec Callum à la cantine. Pour le protéger lui. Pour se protéger elle. Ils tentent tant bien que mal de préserver ce qui les unit, mais ce monde est d'une cruauté qui dévore tout sur son passage.

Les mots sont âpres et vont plus loin que ce qu'ils disent. La langue est simple de prime abord. Et puis très rapidement, récit et langage ne font plus qu'un. Ils ont la brutalité des situations, décrites sans fioritures, avec la force d'un vocabulaire qui fait mine de taire alors qu'il révèle tout. L'histoire se revêt de violence : violence des situations, violence des actes, violences des mots. Ces mots qui vous brisent. Rien n'est jamais gratuit. 

Et il y a ces moments de bonheur intense, ceux où la pression se relâche, cette bulle de coton qui enveloppe Sephy et Callum. Ils sont si précieux...



Ce n'est pas qu'un simple roman "Young Adult" devant lequel on passerait sans même un regard. C'est bien plus que cela. C'est une prise de conscience, ouvrir les yeux, et voir. Voir que tout n'est pas fini et que cela peut se produire de nouveau.
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Boys don't cry

Petit roman sympathique sur un sujet traité avec originalité. Mais je dois avouer qu'aucune magie n'a opéré, le sujet est mignon mais je me suis parfois ennuyée. Je n'ai pas réussi à imaginer les personnages, à leur donner un physique comme j'aime à le faire d'habitude.



Une note positive est ce jeune homme qui se retrouve propulsé père d'un coup à 17 ans et qui assume malgré quelques premiers moments d'hésitations.

Donc un peu déçue par cette lecture.

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Entre chiens et loups, tome 1

Sans le challenge BBC, je ne pense pas qu'un jour je me serais lancée dans cette lecture, tout simplement car je ne connaissais absolument pas cette auteure ni son oeuvre et en particulier sa tétralogie « Entre chiens et loups «

J'avoue avoir commencé ma lecture sans aucun à priori et état d'âme… Au début, j'ai surtout vu une charmante bluette car ce livre est classé littérature jeunesse, mais au fur et à mesure des pages, j'ai compris qu'il s'agissait de bien plus que cela.

En effet, si l'amitié entre Sephy et Callum semble mignonne quand ils sont petits, leurs sentiments vont évoluer quand ils grandissent mais aussi leur vision et perception du monde qui les entoure…Et c'est bien cela le problème, car leur monde est loin de ressembler à ce que nous connaissons…

Imaginez que la classe dominante, les primas, soit exclusivement composée de noirs et que les blancs, les Nihils sont quant à eux la classe opprimée… Il faut un peu de temps pour rentrer dans ce postulat, tout simplement je pense car nous sommes forgées par nos représentations à nous..

L'idée qu'a eue l'auteure de piper les cartes des couleurs est vraiment bonne car elle oblige le lecteur à encore plus rentrer dans l'histoire pour se l'approprier …

Donc une sorte d'Afrique du sud mais inversée…beaucoup d'oppression, de brimades, de ségrégation raciale et bien sûr de racisme dans ce livre… On ne parle pas d'apartheid mais c'est tout comme puisque il y a encore beaucoup d'ostracisme comme par exemple la difficulté pour les jeunes blancs d'intégrer un lycée…Je reconnais que par moments je pensais aux Etats-Unis et l'époque du militantisme contre les injustices sociales, pour les droits civiques menés par les noirs…

Une histoire qui s'achève par un brutal coup de théâtre auquel je ne m'attendais pas du tout et j'avoue être contente d'avoir les deux prochains volumes de cette série dans ma Pal. Oui, je me suis attachée aux deux personnages principaux et j'ai hâte de connaitre la suite…





Challenge Séries 2020

Challenge BBC

Challenge Mauvais Genres 2020

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Entre chiens et loups, tome 1

Dans un monde où les noirs sont au pouvoir (les primas) et les blancs dominés( les nihils) , Sephy ,une prima et Callum ,un nihil sont amis. Une amitié qu'il va être de plus en plus difficile à tenir car la société essaie de les séparer alors que leur sentiment grandit.

Au début je pensais à une histoire un peu gentillette mais ce livre 'est révélé très riche et certaines scènes sont assez dures et révoltantes . Le fait que les noirs soient riches et puissants est plutôt original ,on a tellement l'habitude du contraire,dans les livres ou dans l'histoire de l'humanité qu'il faut parfois faire un effort pour se rappeler que Séphy la privilégiée est noire et que Callum ,qui vit dans des conditions assez précaires est blanc.

En tout cas le lecteur n'est pas épargné ,la fin est vraiment poignante et les différences et les humiliations vécues par les blancs sont insupportables.

Un excellent premier tome ! J'ai hâte maintenant de lire la suite en espérant qu'elle sera aussi bonne.
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Entre chiens et loups, tome 1

Enorme déception que ce roman !



Après avoir lu un petit roman très prometteur, « Contact », du même auteur j'ai eu envie approfondir ma connaissance de son oeuvre. Le titre et la couverture de ce premier tome m'ont attiré. Une dystopie sur le racisme, cela semblait pas mal.



Au final, un style basique au possible, des dialogues médiocres, une intrigue tout juste ébauchée et un univers inexistant !! Je m'explique : l'idée de départ est intéressante avec la ségrégation raciale à l'envers, c'est-à-dire les Noirs riches et au pouvoir et les Blancs dominés et pauvres. Seulement le monde s'arrête là : rien n'est vraiment décrit, il semblerait qu'on soit dans notre monde et les choses sont simplement inversées, mais aucune autre race n'apparaît pourtant. Ne serait-ce pas un peu limitateur ? La maison de Callum par exemple se résume à une table et un petit canapé, aucune autre description pour la faire exister. Du coup le monde du roman n'existe pas vraiment, manque terriblement de crédibilité !

On est beaucoup dans les pensées des deux personnages principaux, à tour de rôle, on lit leurs doutes, leurs réflexions. Ils s'aiment, perdent confiance l'un envers l'autre d'une page à l'autre, se retrouvent. Et on recommence. C'est un peu lassant car on a l'impression de tourner en rond, de faire du surplace. Il n'y a aucun approfondissement psychologique.

On flirte avec les pires clichés : alcoolisme, père riche absent, compétences de l'avocat qui se mesurent à l'allure de son bureau… Tout est cousu de fil blanc, 100% téléphoné. On a même l'impression de lire un remake raté de très bons romans sur la ségrégation raciale (« Sweet sixteen » ou « des mensonges dans nos têtes »).

Le récit est d'une simplicité désarmante. Le filon du départ n'est absolument pas exploité et c'est dommage.



Il est certain que je m'arrête à la fin de ce premier tome et que je ne lirai pas les 3 suivants !

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Entre chiens et loups, tome 2 : La couleur ..

Quel livre ! Moi qui avait plus qu'adoré le premier tome de cette saga, j'avais peur d'être un peu déçue, peur que ce second volet ne soit pas à la hauteur du précédent.



L'enfant née de l'amour entre Callum et Sephy est métisse, ce qui ne plait pas à tout le monde. En effet, les Primas dominent toujours le monde où les Nihils sont méprisés. Bien que Callum ne soit pas présent, l'intrigue tourne principalement autour de lui. Nous avons accès aux points de vue de tous les personnages importants et ce point là m'a bien plu.



Sephy change radicalement. Dans le premier tome, elle était naïve et persuadée de vivre dans un monde où tout le monde est beau et gentil. Le fait d'avoir un enfant si jeune l'a fait grandir et prendre de l'assurance. Bien qu'elle m'ai agacé durant certains passages, je me mets à sa place et je ne peux que la comprendre. De la première à la dernière page, Sephy souffre et j'ai souffert avec elle. Elle n'agit jamais dans son propre intérêt, et elle a su me toucher. Le fait qu'elle n'hésite pas à prendre la défense des blancs comme si elle était comme eux m'a plu.



Jude, le frère de Callum souhaite à tout prix le venger en faisant du mal à Sephy. Je n'ai pas plus apprécié ce personnage que dans le premier tome, il est tout aussi détestable, voir même encore plus. Son discours de paix ne tient absolument pas la route, je n'adhère toujours pas à sa façon de combattre la haine par la haine, mais Malorie Blackman réussit à nous faire ressentir de la pitié et de la peur pour lui.



Meggie, la mère de Callum et Jude m'a ému. Cette bonne femme en détresse sait passer au dessus des préjugés de son côté. Ce qu'elle endure dans ce tome n'est pas moins terrible que ce qu'elle a déjà subit dans le premier.



Jasmine, la mère de Sephy n'est pas très présente, mais avoir son point de vue est très intéressant. Cela donne des précisions sur certains détails qu'on ne peut oublier.



Minerva, la sœur de Sephy m'a agacé au plus au point ! Hypocrite, méprisable et égoïste, elle m'a déçu, et m'a semblé agir seulement pour son travail et son petit confort, en oubliant complètement sa famille.



La plume de Malorie Blackman est toujours aussi addictive et poignante ! Certes, ce second tome ne m'a pas autant touché que le premier, mais c'est sans doute car les émotions que j'ai pu ressentir n'étaient pas les mêmes. Nous passons de l'amour à la haine radicalement, et il vaut mieux ranger sa sensibilité dans un coin pour lire cette saga.



Quant à la fin... Horriblement émouvante. Comment ne pas avoir envie de se jeter sur le troisième tome ? Néanmoins, je pense faire des lectures plus faciles et moins éprouvantes avant d'enchaîner. Malorie Blackman a crée LA dystopie à lire absolument. C'est une leçon de tolérance et un livre à placer entre toutes les mains.

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Boys don't cry

J'avais beaucoup apprécié la série Entre chiens et loups de Malorie Blackman, donc c'est sans réelle grande surprise que j'ai également beaucoup apprécié Boys don't cry.







J'ai beaucoup aimé voir que la simplicité apparente de l'histoire n'était en fait que factice. Du coup, j'ai été assez étonnée de voir le thème de l'homosexualité abordée dans ce bouquin. Mais bon, c'est une agréable surprise bien que l'histoire prenne un tournant assez différent au fil des pages que ce que laisserait deviner son résumé. Il y a comme deux histoires à suivre en fait dans Boys don't cry : celle de Dante et Emma et celle d'Adam.







Personnellement, c'est celle d'Adam et son combat contre l'homophobie qui m'a le plus touchée. D'autant plus avec le climat actuel sur la question du mariage pour tous et le lynchage des gays. Du coup, l'histoire du jeune homme renvoie directement à ce qui se passe en ce moment chez nous et je trouve que ça ne rend l'histoire que plus crédible encore.

Bien sur, j'ai également été émue par l'histoire de Dante et d'Emma, mais elle m'a semblé moins injuste en quelque sorte : d'accord, il n'a pas fait exprès, mais c'est une conséquence d'un de ses actes... J'ai trouvé très crédible la façon dont est abordé son histoire : le fait qu'il ne veuille pas au départ d'Emma puis qu'au fur et à mesure il en vient à l'aimer vraiment. J'ai apprécié la façon dont toute sa vie est remise en question : je crois que l'on ne se rend jamais vraiment compte de tout ce que signifie avoir un enfant.







L'écriture de Malorie Blackman m'a encore une fois beaucoup plu. J'ai trouvé qu'elle avait trouvé le parfait milieu entre l'humour et le pathos. Boys don't cry est vraiment un livre émouvant : que ce soit en larmes, mais aussi en rire !

Un roman à découvrir !
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Entre chiens et loups, tome 3 : Le choix d'..

« Le choix d’aimer » est le troisième tome de la série « Entre chiens et loups » de Malorie Blakman. Série qui compte quatre tomes.

Si le deuxième tome , « La couleur de la haine » annonçait bien , heuh, la couleur ( pas pu résister ), le tome trois quant à lui, a un titre qui ne semble pas vraiment en adéquation avec le contenu.

En effet, nous retrouvons Sephy des années après les évènements des tomes précédents, mais elle n’est plus le personnage principal. Cette fois ci, il s’agit de sa fille, Callie Rose, qui est devenue une adolescente pleine de rancœur et de ressentiments envers sa mère…

Donc ce livre, nous verrons évoluer et grandir Callie Rose, petite fille plein d’idéaux vers une adolescente qui en veut au monde entier et en particulier à sa mère.

Sephy quant à elle, s’est endurcie, par la force des choses. Elle peine à faire certains choix de vie par peur de s’impliquer à nouveau…

Une fois de plus, la plume fluide de l’auteure a fait son travail et j’ai dévoré ce livre en voulant savoir ce qui allait advenir des différents protagonistes.

Cette histoire, en mettant en scène une société dominatrice, les Primas , ne peut que faire s’interroger le lecteur, surtout en ces temps d’incertitudes marqués par les mouvements antiracistes.



Une histoire donc pleine de non-dits, de rancœurs, et dans laquelle, on ne sait pas trop vers quoi vont évoluer les personnages, même si certaines pistes apparaissent vers la fin du livre. Ce qui ne donne d’ailleurs qu’une seule envie : lire la suite qui est d’ailleurs le dernier de cette série qui se lit très vite.



Challenge Séries 2020

Challenge Mauvais Genres 2020

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Entre chiens et loups, tome 2 : La couleur ..

Voici donc la suite de « Entre chiens et loups » de Mallory Blackman, que j’ai lu, il y a quelques temps déjà et que j’avais beaucoup aimé.

J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Sephy, ou si vous préférez Perséphone Hadley. Elle a 18ans, son petit ami qui était un Nihil vient d’être pendu, elle est enceinte et n’a aucune idée de l’avenir qui l’attend.

La venue de la petite Callie Rose va être un moteur pour lui permettre d’avancer dans la vie car elle ne se sent plus chez elle nulle part. Elle est une paria chez les siens car elle a osé avoir un enfant avec un Nihil…Mais ces derniers ne l’acceptent pas non plus car après tout elle représente l’ennemi, l’oppresseur…

Car même si elle est hébergée par la mère de Callum, le frère de ce dernier a quant à lui toujours une seule chose en tête : se venger et tuer Sephy.

On suit d’ailleurs Jude et son personnage est glaçant : à force de ne plus vouloir éprouver autre chose que de la haine, il va en devenir la vivante incarnation, même si un moment, j’avais bon espoir pour son évolution….

Quant à Sephy, avec tous les obstacles qui se dressent sur la route, comment lutter contre l’endurcissement de son cœur ?

Une très belle histoire, qui ne peut trouver qu’un écho , surtout actuellement, quand on entend parler de toutes les manifestations liées au racisme ….

Un très bon deuxième tome, et je n’ai qu’une hâte après avoir lu la fin : lire la suite…





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Boys don't cry

Dante, 17 ans, apprend qu'il est le père de la petite Emma, la même journée qu'elle lui est larguée. du jour au lendemain. Débrouille-toi mon grand, la mère s'enfuit, disparait. Cette prémisse, c'est celle du roman Boys don't cry, qui nous entraine dans le quotidien difficile d'un nouveau papa qui, à l'approche de la rentrée universitaire, ne rêvait que de liberté. Il est vraiment crédible, Dante, en jeune homme qui voit ses rêves se briser, qui ne sait pas trop comment s'occuper d'un bébé, qui n'en a pas vraiment envie non plus, mais qui fera de son mieux. En effet, passé le choc et le déni, il s'attachera à sa fille jusqu'à y tenir grave, même à se battre quand les services sociaux se mêleront de ses affaires. L'évolution de Dante est intéressante et agréable à suivre.



La plume de Malorie Blackman, que beaucoup ont apprécié dans sa série Entre chiens et loups, est égale à elle-même. L'autrice a bien su se mettre dans la peau d'un jeune homme, de faire vivre ses émotions, crues, vives et contradictoires. J'y ai beaucoup cru, à Dante et à ses tourments intérieurs. Et, heureusement qu'elles étaient au rendez-vous, ces émotions, parce que, côté descriptions, on nage un peu dans le vide. Je n'ai jamais réussi à visualiser physiquement les personnages et leurs décors, j'ai dû les inventer de toutes pièces dans ma tête.



Autour de Dante gravitent deux autres personnages : son frère cadet Adam, homosexuel maltraité par des jeunes de son école, puis leur père veuf. Chacun traine son boulet. Trop, c'est comme pas assez… Ça, c'est un des éléments qui m'ont déplu : ne pouvait-on rester concentré sur un seul sujet? Les problèmes d'Adam prennent de l'importance dans la deuxième partie du roman jusqu'à occulter la paternité de Dante. Ce que je voulais lire, ce que la quatrième de couverture me promettait, n'était pas une histoire sur l'intimidation et les mauvais traitements subis par Adam. de plus, pourquoi l'homosexualité est-elle si souvent dépeinte de manière négative, par le harcèlement et la violence? Pour l'effet dramatique?



L'autre éléments qui m'a déplu, c'est le message véhiculé par le roman : la venue prématurés d'un bébé ruine une vie. Je suis conscient que le message à envoyer aux jeunes est de se protéger et d'éviter les grossesses adolescentes et que, si ça devait arriver, un bébé n'est pas une partie de plaisir, loin de là. Mais est-ce que ça doit gâcher une vie pour autant? Dans Boys don't cry, Adam a foiré, il a eu une relation non protégée (apparemment, une seule fois), il en a résulté un enfant, et automatiquement sa vie est foirée, il doit abandonner l'idée d'aller à l'université pour s'occuper de son enfant. Vraiment? Au XXIe siècle, c'est encore le cas? Je comprends qu'il soit difficile de concilier études et paternité monoparentale mais à ce point? Son père était fier de lui, ce fils brillant, accepté à l'université dans un programme prestigieux et qu'un grand avenir attendait. le lendemain, ce même père informe son fils qu'il doit abandonner l'université et ses rêves pour s'occuper de sa fille. Hein? Au Royaume-Uni, il n'existe aucune aide pour les jeunes comme lui? Ils sont voués à la médiocrité? Leurs pères si fiers la veille ne sont pas disposés à les aider?
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La révolte ou la paix

Dans un futur lointain, une communauté humaine vit dans un vaisseau spatial. Mikela aime écrire des histoires de guerre, pratiquer des arts martiaux mais dans cette société, la violence est interdite sous quelques formes que ce soit. Un jour, le vaisseau spatial est abordé par un autre qui lui déclare la guerre à laquelle la mère de Mikela, le commandant du vaisseau, refuse...

Un petit livre adapté aux dyslexiques avec une histoire écrite par Malorie Blackman, j'avais déjà lu dans la même collection, Contact, simple et efficace. J'appréhendais un peu celui-ci avec la couverture avec un face-à- face, semblant puissant. Encore très bien racontée, on y retrouve les valeurs fortes et comment les mettre en avant, sans la puissance de la violence.

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Boys don't cry

Après la célèbre série « Entre chiens et loups », très singulière dans le thème et l’écriture, Malorie Blackman revient avec un nouveau roman « Boys don’t cry ».

La première de couverture nous présente l’arrière d’un jean masculin avec un biberon qui sort d’une poche et une sucette de nouveau-né de l’autre…on s’attend donc à une histoire sur la paternité…

Dante, 17 ans, vit avec son père et son frère. Sa mère est décédée quelques années auparavant. Aujourd’hui est un jour spécial : il attend les résultats de ses examens qui lui permettront de rentrer à l’université…Un avenir brillant se profile à l’horizon…mais c’est sans compter un véritable coup de massue qui lui tombe dessus : son ex Mélanie vient de faire son apparition…et elle n’est pas seule…elle est accompagnée d’un bébé prénommé Emma qui n’est autre que la fille de Dante ! Prétextant une courte absence, Mélanie s’enfuit et lui laisse le bébé dans les bras.

Que faire ? Assumer sa paternité et sacrifier ses études ou bien se défausser de toute responsabilité ?

De son côté, Adam, le frère de Dante, doit composer avec les difficultés d’assumer son homosexualité…et l’arrivée de cette petite nièce va peut-être bouleverser à lui aussi son existence !

Malorie Blackman garde dans ce roman son écriture toute particulière qui a fait son succès : un style particulièrement direct et vif dans une histoire qui mêle émotions, amour et humour. Les personnages doivent faire face à leurs responsabilités dans un monde qui ne leur fait aucun cadeau.

C’est un roman touchant et bouleversant qui nous oblige à nous demander quels seraient nos propres actes si de telles situations nous arrivaient. Là est l’art de Malorie Blackman : nous faire rentrer au cœur de l’histoire aux côtés des personnages et ressentir les mêmes angoisses et les mêmes émotions qu’eux.

Voici un roman que vous ne pourrez plus oublier en tournant sa dernière page ! Un véritable coup de cœur !

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Entre chiens et loups, tome 4 : Le retour d..

J’avais découvert Malorie Blackman grâce à sa série « Entre chiens et loups ». Apres avoir lu et apprécié les trois premiers tomes, j’ai cru un bon moment qu’il s ‘agissait d’une trilogie, mais en fait, il y a bien un quatrième tome…que je viens enfin de lire…

Disons le tout de suite, cette fois-ci, contrairement aux tomes précédents, la mayonnaise n’a pas pris… Cette lecture, même si je ne peux quand même pas parler de déception ne m’a pas apporté grand-chose par rapport aux trois premiers tomes et clairement, je n’ai pas eu plus de plaisir que cela à lire cette histoire qui ne m’a pas transportée…

Une des principales raisons de ce sentiment d’inachevé, c’est que les deux personnages clefs du dernier tome, Callie Rose et sa mère Sephy, ne sont pas très présente dans cet épisode. D’ailleurs Sephy est vraiment trop peu présente à mon gout alors que j’aurais bien aimé poursuivre et connaitre son histoire…. Le héros, et donc le personnage principal est Tobey… Tobey, me direz-vous ? C’est qui celui-là ? Le voisin, vous vous souvenez ? Le voisin et amoureux transi de Callie….Car c’est surtout lui qui va prendre a parole et on va avoir droit à ses atermoiements tout au long du livre… Cette fois-ci, nous sommes loin du thème principal de la série, on s’en éloigne même beaucoup et on reste dans une bluette adolescente sur fond de guerre de gangs….

Mouaif…





Challenge Séries 2021

Challenge Mauvais Genres 2021

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Contact

Dans un futur, tout contact entre humains est interdit. La transmission des maladies, la pollution ont rendu les hommes craintives. Même dans les familles, pas de contact sans une tenue adéquate avec le casque. L'heure du repas est elle-même assez étonnante !

Les parties du football sont différentes de celles actuelles et Cal aime y jouer avec ses amis mais il se méfie de Jacob qui se mêle toujours de tout... Une histoire adaptée aux enfants dys sur un monde dystopique. Bien aimé, je regrette seulement que le fonctionnement de ce monde ne soit pas plus développé, ce que je comprends tout à fait si cette lecture doit être assez simple à lire puisque destinée à des enfants dys. En tout cas, il interpelle bien sur nos rapports sociaux de plus en plus virtuels et le besoin d'un réel contact.

J'avais aimé La couleur de la peur et Boys don't cry, je lirai bien sa série Entre chiens et loups.

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Boys don't cry

Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas été touché à ce point par un roman. Boys don’t cry est un vrai roman chargé d’émotions. Bien qu’il s’agisse d’une fiction, il est très réaliste aussi bien sur le plan des sentiments, des dialogues que dans les faits. Dante n’est préparé ni sur le plan psychologique ni matériel à accueillir un enfant. On découvre au fil des pages comment se construit leur quotidien, leur attachement et leur futur. L’idée de voir un très jeune père célibataire se débattre avec ses nouvelles responsabilités est aussi audacieuse que touchante.



Les mots sonnent juste, c’est d’ailleurs ce qui fait qu’il est si intense. L’auteure à très bien mis en avant les conséquences de certains actes (ici le fait d’avoir des rapports non protégés). D’une certaine manière Boys don’t cry touche aussi bien les adultes (je me suis bien retrouvée dans certaines situations à l’arrivée du premier enfant) que les adolescents qui trouveront de nombreux sujets proches de leurs préoccupations. Le personnage principal n’a que 17 ans et doit s’imposer dans un rôle de père qu’il n’a ni choisi ni attendu. On le découvre au tout début choqué, déboussolé et même très égoïste (est-ce si étonnant pour un adolescent bourré d’ambitions ?) puis il évolue et s’adapte.



La quatrième de couverture n’offre qu’un résumé partiel du roman. En réalité il s’agit de deux intrigues : celle de Dante et également celle de son jeune frère Adam, qui connait lui aussi un quotidien difficile. Je ne préfère pas trop évoquer ce dernier et vous laisser le découvrir par vous-même. Je souhaite juste préciser que le personnage d’Adam comme tous les autres qui gravitent autour de Dante, est tout aussi important (Adam est d’ailleurs pour moi le plus sympathique et très poignant). Ils ont tous un rôle déterminant dans le récit et forme une jolie famille brisée-soudée qui est très attachante.



L’écriture de Malorie Blackman est agréable, on entre très rapidement dans le vif du sujet et l’alternance des points de vue entre les deux frères apporte une autre dimension au texte. Le lecteur a la possibilité de connaitre un peu mieux cette famille, d’aborder autre chose que l’a paternité de Dante et de soulever d’autres problématiques, notamment liées à Adam. J'aime d'illeurs bien le choix (non anodins) de ces deux prénoms, en référence à l’enfer et au paradis.



La richesse du récit quant aux sujets traités est incroyable : responsabilité, paternité, sexualité, homophobie, tolérance, rapports familiaux, mort… le tout dans un roman qui tient la route et qui se lit très vite, mêlant sensibilité et violence. C’est un excellent roman que, vous l’aurez compris, j’ai adoré !

J'aurais tout de même aimé connaître d'avantage l'avenir des personnages et savoir notamment si Mélanie, la mère, décidait de revenir retrouver son enfant. Alors à quand la suite ?


Lien : http://stef93330plaisirdelir..
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Entre chiens et loups, tome 2 : La couleur ..

Un deuxième tome aussi prenant et intense que le premier !

Il porte bien son titre puisque la haine guide Jude et les conséquences de ces actes vont très loin ,jusqu'à cette dernière scène terrible !

Est-ce que Séphy ,après tous les derniers événements va un jour retrouver la paix ? C'est le dernier tome qui nous le dira . Pour l'instant l'avenir s'annonce sombre ...

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Entre chiens et loups, tome 1

Un coup de cœur inattendu!

Un roman jeunesse parfait pour expliquer le racisme, la ségrégation raciale à nos pré-ados.

Un roman digne d'un Roméo et Juliette.

L'amour impossible entre une jeune femme noire riche et un jeune homme blanc pauvre. Je ne sais pas dans quel pays nous sommes mais ici tout est inversé par rapport à une époque pas très lointaine. L'homme noir a le pouvoir, l'argent, la beauté. L'homme blanc est mis à sa disposition. Avec cette saga coup de poing, Malorie Blackman nous offre un coup de maitre majestueux où il est impossible de prendre position pour un clan. En effet l'auteur ne prend pas parti. Elle inverse simplement les situations sans donner le bon rôle aux primas. Bien au contraire, ils prennent les mêmes mauvaises décisions qu'à une époque où il y avait l'esclavage. Qu'importe l'époque, la mixité est un crime. L'amour entre Callum et Stephy est interdit. Tout est corrompu. L'argent, l'instruction n'est réservé qu'aux primas. L'homme blanc est traité comme un néant, un sauvage, un impure. Cela ne vous rappelle rien? Qu'on soit noir ou blanc, les mauvaises décisions sont les mêmes. La Guerre est la même. La cruauté est la même. Personne n'écoute l'amour merveilleux entre Callum et Stephy. Tout le monde est cloitré dans sa haine, vengeance, pouvoir, machination, corruption. Qu'on soit chien ou loup quelle est la différence? Malorie Blackman nous prouve que l'un ne valle pas l'autre. Un roman jeunesse qui appelle à la tolérance? Non un roman qui ouvre les yeux. Un roman qui se termine avec une fin ouverte qui n"annonce pas un avenir radieux.

Un gros coup de cœur. Et savoir qu'il fait parti des 100 romans plébiscité par la BBC est une belle preuve d'ouverture d'esprit.

Affaire à suivre avec Callie Rose....

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Entre chiens et loups, tome 1

Je ne serai pas aussi élogieuse dans mon propos que la majorité des lecteurs pour qui "Entre chiens et loups" fut un coup de cœur.



Dystopie axée sur le racisme : les Noirs dominent, les Blancs sont oppressés. Rien à dire sur l'originalité du thème. Quoi de mieux, en effet, pour faire prendre conscience de toute la laideur du racisme que d'inverser les rôles ?



Une histoire d'amour aussi passionnée qu'impossible entre deux adolescents, ou "Roméo et Juliette" partiellement revisité avec des codes young adult. J'aurais complètement adhéré si les propos et les pensées de ces deux prépubères n'avaient pas sonné aussi mélo à mes oreilles, le tout aggravé par des dialogues trop nombreux et sans grand intérêt.



Une action menée tambours battants... à partir du dernier quart du roman ! Autant dire que j'ai failli mourir d'ennui jusqu'à la page 300. A partir de là, le rythme s'emballe avec la furie de ma 2CV en 4ème grâce à des ellipses bien pratiques. Et du décorticage millimétré des sentiments adolescents on passe à des grandes lignes résumées en deux paragraphes.



Sur la forme, le passage incessant d'un narrateur à l'autre (nos ci-devant adolescents gorgés d'hormones et assoiffés de justice sociale, bref deux ados) a commencé par me séduire avant de me donner le tournis. Côté style, c'est cohérent si le lectorat ciblé est bien l'ado et le jeune adulte, mais c'est limite pour un lectorat plus exigeant.



Je ne peux pas vraiment dire que j'ai passé un mauvais moment à la lecture d'"Entre chiens et loups" même si j'ai du mal à comprendre l'engouement pour ce best-seller. Je le redis, le thème est louable mais le récit présente le défaut de pousser à fond le manichéisme (mais vraiment à fond, y en a plus sous le pied, là, même en passant Dodoche en 5ème). C'est bien le cas de le dire, dans ce roman, tout est blanc ou noir, zéro nuance de gris. Hors nos deux protagonistes qui semblent déchirés entre les deux mondes - mais qui sont réaimantés par leur sphère respective - c'est les méchants d'un côté et les gentils de l'autre. Hélas, la question de la ségrégation raciale est plus complexe que cela et changer les comportements durablement ne pourra pas se faire par le matraquage de stéréotypes, aussi gentillets et émouvants soient-ils.



Donc, malgré le très bon cliffhanger final, personnellement, j'en resterai là.





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