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Citations de Marc-Alain Ouaknin (116)


Marc-Alain Ouaknin

Je suis descendu au plus profond
de ton sourire
et je t’ai offert
une parole de feu
poumons du temps
souffrance et jeux…

Je
suis
descendu
au
plus profond

J’ai ramassé…

six plumes pour le souvenir
six grains de blé pour l’espoir du vent
six lettres bleues pour chanter le parfum du soir

Ange marin
Agne gardien des mots secrets
Je suis le marin de ton désir…
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En hébreu, le mot “essence” de dit mahout. Or ce mot vient de la racine ma, qui signifie « quoi ? ». Nous revenons encore à la « quoibilité », ce mot que j’ai inventé pour signifier que l’homme est question, pour lui-même et pour les autres, qu’il est ouvert à tous les possibles et tous les futurs, donc foncièrement (et paradoxalement) enraciné dans l’instabilité, prochain instable que nulle définition ne peut circonscrire ou décrire par avance et une fois pour toutes.
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L’habitude, c’est le chemin où le pied me conduit sans que la tête ait besoin de lui dire où aller.
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Il faut de temps en temps effacer ce que nous voyons par habitude, rendre invisible ce qui est visible, pour retrouver la fraîcheur des matins du monde, la surprise au retour d’un long voyage, l’émerveillement d’un enfant devant la lumière d’un sourire maternel. Il faut fermer les yeux devant la lumière pour que la lumière devienne nouvelle.
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En créant, en innovant, l’homme se construit et fait échec au danger des pensées préfabriquées. Comme la nouvelle interprétation est son interprétation, il prend conscience non seulement de sa place propre et unique, mais aussi de sa responsabilité propre et unique, du chemin personnel qu’il doit emprunter, de l’édifice particulier qu’il doit construire.
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L’homme ne cesse de se construire par l’interprétation qui défait le sens existant et crée de nouveaux sens : lire et « dé-lire » du texte. Ou encore, celui qui lit « délie », enlève les chaînes du texte... Cette lecture créatrice fait naître le lecteur à lui-même après sa naissance biologique et son entrée dans les institutions sociales. Il naît en tant qu’individu différencié, unique et différent de tous les autres.
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Être libre, ce n’est pas faire ce qu’on veut, mais exprimer au maximum ses possibilités pour apporter au monde ce que chacun d’entre nous est seul à pouvoir lui apporter. Voilà ce qui donne sens à notre existence !
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L’idolâtrie commence avec l’impatience. L’impatience est idolâtrie. Elle veut « savoir », saisir, avoir sous la main de suite la figure de son Dieu. Vouloir « tout tout de suite » aboutit à tout figer : Dieu tout de suite, Dieu pétrifié, Dieu mort, veau d’or ! L’impatience : refus de donner la possibilité au temps d’être temps. De laisser à l’autre l’espace dont il a besoin pour vivre, pour être. Volonté de supprimer ou impossibilité de faire place à l’autre, au neuf.
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L’imperfection appelle le désir et la possibilité du dépassement, de la transcendance. La coupure de la circoncision symbolise ce manque créateur.
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Dans l’interprétation, on « lit aux éclats » : il n’existe pas de sens unique, pas d’interprétation « vraie »du texte écrit. Lire c’est dénouer, délier, ouvrir à des sens nouveaux et multiples, appréhender les dynamiques inédites que le texte contient.
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Réduction iconique et augmentation sémantique.
Paradoxe iconique qui souligne mieux le double mouvement inversé, l’intrication croisée de l’image et du sens, du signifiant et du signifié.
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ce qui fait la dignité de chacun n’est pas ce qu’il a reçu, mais ce qu’il en a fait
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L'éclatement de la référence, qui consiste à poser une référence scripturaire pour indiquer qu'elle n'est pas la référence, que celle-ci est ailleurs, est le fondement de la "différence herméneutique". L'éclatement de la référence fait obstacle à tout fondement du savoir sur une référence qui fasse autorité. Dans le droit occidental, la question "d'où" (unde en latin), minayin en hébreu talmudique, est "la question absolue qui est en même temps la question mythologique par excellence, parce qu'elle assigne à la problématique du vrai d'être une problématique du lieu". (P. Legendre, L'empire de la vérité, p. 52)
La logique du droit classique fonctionne dans l'institution d'un rapport de vérité entre deux propositions, entre une notion et sa référence écrite:

"Ce qui donne aux propositions rapportables à la compilation justinienne leur force, c'est la façon dont les commentateurs ont travaillé la question de unde? en liant le vrai à l'écrit sur le mode d'un discours extraordinaire, c'est-à-dire d'après le trucage peu ordinaire où nous allons apprendre à reconnaître l'étrange logique dogmaticienne. j'avancerai d'un pas en disant: le vrai a pour équivalent un "c'est écrit"." (Ibid, p. 53, cf. aussi des pages très importantes pp. 66 à 68)

La pensée talmudique et midrachique s'oppose raticalement à la logique dogmaticienne qui fonde le vrai dans le "c'est écrit". La loi orale ne vient pas répéter ou expliciter l'écriture, mais, au contraire, l'éclater. La vérité talmudique n'est pas dans le Mektoub mais dans son échec.
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Bonjour, actuellement étudiante en conservation-restauration des oeuvres d'art j'ai pour mon diplôme une oeuvre de chrtistian Lacroix. C'est un moulage une main, avec les des signes inscrits aprés des recherches cette main est celle de la première de couverture des mystères de la kabbale .

Que signifient-elles ? Besoin d'aide
merci
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Les anges (..)
ne sont que des silences
de pauvres silences de gardiens.
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Sculpte le monde avec des mots.
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