AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Marc-Alain Ouaknin (116)


Chacun sait qu'en Belgique, il y a les Flamands et les Wallons.
À l'armée cela donne ceci :
- Soldat Vandenput, Flamand ou Wallon ?
- Flamand, mon capitaine.
- Soldat Durand, Flamand ou Wallon ?
- Wallon, mon capitaine.
- Soldat Rubinstein, Flamand ou Wallon ?
- Belge, mon capitaine.

(page 322)
Commenter  J’apprécie          427
Dans un restaurant cacher de New York, Shimon commande son repas à un serveur chinois qui, à sa grande stupéfaction, parle le yiddish à la perfection.
Il va trouver le maître d'hôtel :
- Comment avez-vous fait pour dénicher un Chinois qui parle le yiddish ?
- Chut ! Il croit qu'il apprend l'anglais !

(page 255).
Commenter  J’apprécie          387
On vient de proposer à Aaron une jeune fille dont on lui dit le plus grand bien : elle est belle, intelligente et riche. Il envoie le chadh'an mener sa petite enquête. À son retour, le chadh'an déclare :
- Cette jeune fille, ça ressemble fichtrement à l'affaire Dreyfus !
- Comment ça ?
- Eh bien, elle prétend être innocente, mais les officiers du mess pensent tous le contraire !

(page 177)
Commenter  J’apprécie          384
Quels sont les juifs qui ont le plus influencé l'histoire de l'humanité ?
- Moïse, en énonçant : "Tout réside dans la Loi."
- Jésus, en disant : "Tout réside dans l'amour."
- Marx, en affirmant : "Tout réside dans l'argent."
- Freud, en découvrant : "Tout réside dans le sexe."
- Bergson, en déclarant : "Tout réside dans le rire."
- Enfin Einstein, en concluant : "Tout est relatif."

(page 148).
Commenter  J’apprécie          350
Rachel, jeune épouse désespérée, rend visite à son médecin.
- Ah, docteur, je n'en peux plus, malgré tout ce que je fais, mon mari ne daigne même pas me regarder. Il n'arrête pas de parler de sa mère, sa mère, sa mère ! Et moi, je n'existe pas pour lui !
- Vous avez essayé de lui cuisiner de bons petits plats ?
- J'ai tout essayé, docteur, croyez-moi, rien ne marche, je suis vraiment découragée.
- Ecoutez, j'ai une idée : il y a un domaine où votre belle-mère ne peut pas rivaliser avec vous, c'est le lit. Pour ce soir, vous allez mettre des sous-vêtements noirs très excitants, avec un porte-jaretelles noir. Vous allez vous maquiller avec beaucoup de soin, une ombre à paupières sombre, de longs faux cils interminables, un rouge à lèvres noir. Vous allez changer les draps de votre lit, mettez-en des noirs. Parfumez-vous avec son parfum préféré et mettez des roses noires dans un vase. Dans cette ambiance, il ne pourra plus vous résister.
Rachel suit scrupuleusement tout le programme : le maquillage, la mise en scène, le décor, elle n'oublie rien, elle n'a jamais été aussi voluptueuse et excitante.
Son mari arrive, et devant ces surprises inattendues, son étonnement va croissant. A la fin, il ne peut plus se contenir, et s'écrie :
- Rachel, tout ce noir !Il est arrivé quelque chose à ma mère ?
Commenter  J’apprécie          350
Devinette :

Quelle est la différence entre un goï, un Juif ashkénaze et un Juif sépharade ?

Le goï a une femme et une maîtresse, et il aime sa maîtresse ; le Juif ashkénaze a une femme et une maîtresse, et il aime sa femme, tandis que le Juif sépharade a une femme et une maîtresse, et il aime sa mère !
Commenter  J’apprécie          342
" Au commencement, Dieu créa l'alphabet ! Alors furent créés le ciel et la Terre. "

(page 11)
Commenter  J’apprécie          310
M. Touitou vérifie les connaissances de son fils Samuel, 8 ans.
- Qui était la mère de Moïse ?
- La fille du pharaon.
- C'est ça qu'on t'apprend à l'école ? C'est plutôt elle qui l'a sauvé des eaux...
- Oh, ça, c'est ce qu'elle a raconté !

(page 229).
Commenter  J’apprécie          302
Klein, Juif d'origine allemande, réserve une place de train :
- Je voudrais une place près de la fenêtre, dit-il.
- Bien sûr Monsieur.
- Et dans le sens de la marche du train, ajoute-t-il.
- D'accord Monsieur.
- Près de la fenêtre insiste-t-il encore.
- Oui Monsieur, répond l'employé, patient.
Quelques heures plus tard, Klein revient chez l'employé :
- Vous m'avez finalement donné une place épouvantable, se plaint-il ; elle n'était pas près de la fenêtre et de plus, elle était dans le sens contraire de la marche du train. Une vraie horreur!
- Oh monsieur, je suis tout à fait désolé, j'avais vraiment l'intention de vous donner ce que vous demandiez, j'ai fait une lamentable erreur, mais n'auriez-vous pas pu changer de place avec une autre personne ?
- Non, je ne pouvais pas.
- Et pourquoi donc Monsieur ?
- Parce que j'étais le seul dans le wagon …..
Commenter  J’apprécie          291
Un espion du KGB tombe à Gorki Park sur un Juif en train d'étudier un livre de grammaire hébraïque. Il explose de mépris et de haine et lui demande :
- Hé, Juif ! Pourquoi perds-tu ton temps à apprendre cette langue ? Tu sais bien qu'on ne vous laissera jamais sortir d'ici pour aller en Israël !
- Oui, je sais, rétorque le Juif.
- Alors pourquoi t'obstines-tu ?
- C'est au cas où on parlerait hébreu au paradis ; quand j'y arriverai, je veux connaître la langue qu'on y parle.
- Et comment es-tu si sûr d'arriver au paradis ?
- Peut-être que je n'irai pas, mais dans ce cas je connais déjà le russe !

(page 331).
Commenter  J’apprécie          262
Page 14 - La "Quoibilité" contre la destinalité

- Rabbi, je veux mourir!
- Mourir n'est pas une solution…
- Vivre ! Il me faut donc vivre ?
- Vivre n'est pas une solution …
- Alors Rabbi, quelle est la solution ?
- Mais qui t'a dit qu'il y avait une solution ?

Page 19 - Woody Allen

"La réponse est oui !
Mais quelle est la question ?"
Commenter  J’apprécie          265
Depuis longtemps, Moïchélé, le vieux tailleur polonais du quartier juif de Londres, avait fait sa demande de nationalité anglaise, depuis si longtemps qu'il avait fini par oublier. Un beau jour cependant, il la reçut.
Ses amis lui dirent alors : Moïchélé, tu es anglais, maintenant, tu dois bien t'habiller ! Il prit un soin particulier à sa toilette : rasage minutieux, vêtements irréprochables, plis impeccables, monocle. À la fin, s'inspectant devant le miroir, il dit à mi-voix :
"Vraiment, quel dommage que nous ayons perdu les Indes ! "

(page 319).
Commenter  J’apprécie          232
Je porte un Nom, signifie dès lors : je porte la capacité infinie de ma renaissance. (...)
Le "Nom", c'est ce "ne pas finir de naître", cette initiale et inaugurale lueur de l'être, le pouvoir même de la liberté.
Le "Nom" en tant que "mémorial d'enfance" est l'obstination du entrain de naître de l'être, obstination que Louis-René des forêts a nommée Ostinato, titre dans lequel il écrit ce qui est pour nous une des plus belles définitions du "Nom" :
"Que jamais la voix de l'enfant en lui ne se taise, qu'elle tombe comme un don du ciel offrant aux mots desséchés l'éclat de son rire, le sel de ses larmes, sa toute puissance sauvagerie."
Commenter  J’apprécie          230
À propos de la façon de conduire :
" Il vaut mieux être en retard dans ce monde qu'en avance dans l'autre. "

(page 169).
Commenter  J’apprécie          225
La méditation est ce moment privilégié où l'homme s'arrache à l'image de lui-même, lorsqu'il refuse de s'enfermer dans le maintenant de la représentation.

http://wp.me/p5DYAB-VO
Commenter  J’apprécie          210
La kabbale est un art de l'écoute des voix qui viennent d'ailleurs, de la grande symphonie des sphères célestes à l'humble prière des herbes mouillées et des arbres du chemin, en passant par le rythme des coeurs, discrètes sonates de la tendresse et de l'amour.
(...) La kabbale, c'est la merveille de sentir la vibration continue du monde, de sentir que toute chose a un sens, qu'il n'y a pas de "zone d'indifférence", qu'il n'y a pas de "temps mort".
C'est la joie de vivre et l'enthousiasme de réaliser...
Commenter  J’apprécie          210
Un jour

Un jour
tu émergeras ruisselante
habillée d'un enfant
dont le cri ensangloté
ouvrira pour la première fois
les portes du destin.
Commenter  J’apprécie          200
Haïm, nouvellement arrivé à New York, aperçoit dans le métro un Noir qui lit un journal en yiddish. Très intrigué, il se penche vers lui et demande :
- Excusez-moi, vous êtes juif ?
Le Noir, agacé :
- Ah, non ! Il me manquerait plus que ça !

(page 357).
Commenter  J’apprécie          190
Quand la Gestapo vint arrêter Tristan Bernard et sa femme, elle se mit à pleurer. Son mari lui dit :
"Pourquoi pleures-tu ? Jusqu'à présent, nous avons vécu dans la peur, à partir de maintenant nous allons vivre dans l'espoir !"

(page 357).
Commenter  J’apprécie          187
Shimon agonise. Il appelle son fils :
- Jacob, qu'est-ce que cette délicieuse odeur de strudel ? Va dire à ta mère de m'en donner un morceau avant que je meure.
Jacob part à la cuisine et revient aussitôt :
- Maman dit qu'elle ne peut pas t'en donner, c'est pour après l'enterrement !
Commenter  J’apprécie          180



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marc-Alain Ouaknin (444)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
157 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..