Citations de Marc Levy (4777)
Le moment n'est plus de rêver à demain. À ton âge, demain c'est aujourd'hui ; et, au mien, comme tu as pu le constater, aujourd'hui est devenu hier.
- Tu sais, avec ce prix que j'ai gagné, je vais pouvoir retourner en Éthiopie. Je suis venue te le dire, parce que, si tu voulais me rendre visite, je serai dans la vallée de l'Omo. Pas besoin de t'indiquer le chemin, de là où tu es, je suis sûre que tu le trouveras. Viens dans le vent, ne souffle pas trop fort, mais viens, je t'en prie.
Penché à la portière, son interlocuteur l'invita à ouvrir la boîte à gants.
- Si la fatigue devenait trop pesante, vous trouverez quelques CD. Ils appartiennent à ma fille, elle a seize ans et je vous promets que la musique qu'elle écoute réveillerait un mort.
L'amour c'est une parcelle d'espoir, le renouvellement perpétuel du monde, le chemin de la terre promise. J'ai créé la différence pour que l'humanité cultive l'intelligence : un monde homogène aurait été triste à mourir ! Et puis la mort n'est qu'un moment de la vie pour celui ou celle qui a su aimer et être aimé.
Demain est un mystère, pour tout le monde, et ce mystère doit provoquer le rire et l’envie, pas la peur ou le refus.
Elle se disait que le mieux serait peut-être de ne plus jamais aimer. Pouvoir tout effacer, oublier les promesses, recracher ce poison au goût de trahison. Combien de jours faudrait-il, cette fois encore, pour cicatriser ? Surtout, ne pas penser maintenant aux week-ends à venir.
Réapprendre à contrôler les battements de son cœur quand on croit voir l'autre au détour d'un carrefour. Ne pas baisser les yeux parce qu'un couple s'embrasse sur un banc devant vous. Et ne plus jamais, jamais attendre que le téléphone sonne. S'empêcher d'imaginer la vie de celui qu'on a aimé. Par pitié, ne pas le voir lorsqu'on ferme les yeux, ne pas penser à ses journées. Hurler que l'on est en colère, qu'on vous a trompée. Que sera devenu le temps de la tendresse, des mains qui se croisaient quand on marchait ensemble ?
C'était quand même la première fois que son père lui mentait. Juste avant de s'endormir, Émily ajouta dans la marge que c'était la deuxième... Après le coup du père Noël.
- Nous sommes parfois impuissants face à nos désirs, à nos envies ou à nos impulsions, et cela provoque un tourment souvent insoutenable.
J'étais employé par une paroisse. Le problème, c'est que j'ai cessé de croire en Dieu, alors au moment de toucher ma paye, j'étais mal à l'aise. Reconnaissez qu'escroquer le seigneur, c'est tout de même assez risqué.
Ses traits ont changé, mais ses yeux débordent d'une tendresse qui ne vieillit pas. Vos parents vieillissent jusqu'à un certain âge, où leur image se fige en votre mémoire. Il suffit de fermer les yeux et de penser à eux pour les voir à jamais tels qu'ils étaient, comme si l'amour qu'on leur porte avait le pouvoir d'arrêter le temps.
"On avance péniblement dans la vie quand on ne sait pas d'où l'on vient ." Page 105.
On ne partage pas sa vie avec quelqu'un parce qu'il est gentil, mais parce qu'il vous fait vibrer, rire, parce qu'il vous emporte sans vous retenir, parce qu'il vous manque même lorsqu'il est dans la pièce à côté, parce ses silences vous parlent autant que ses conversations, parce qu'il aime vos défauts autant que vos qualités.
Affirme toi, Tomas, arrête de passer ta vie à fuir les gens que tu aimes au lieu de les affronter. Moi la première. Dis-moi par exemple que je t'emmerde avec ma conversation.
Je crois que j'ai gâché pas mal de chose et je crois aussi que j'ai gâché le reste de mon existence à faire semblant de ne pas y penser.
On ne peut pas reprocher à la force de la gravité que les gens tombent amoureux, je te l'accorde.
Et pour vous, c'est quoi la définition du bonheur ?
Aimer et être aimée..
L’océan, que voulez vous que je regarde d’autre. C’est parce qu’il est immense qu’il nous fait peur. Il nous rappelle combien nous sommes petits. Même le type le plus important du monde est minuscule face à l’océan.
Les autres passagers n’étaient là que par nécessité, pour se rendre d’un port à l’autre, alors que pour Jérémy le voyage comptait plus que la destination, même si celle-ci faisait aussi partie du rêve.
Pourquoi les héros de roman auraient-ils plus de courage que nous ? — Parce qu’ils n’ont pas réellement de lendemains, ils n’existent que le temps d’une histoire. — Justement, c’est parce que leur existence est limitée qu’ils n’ont pas peur. L’écrivain a conscience que leur temps est compté ; nous aussi, notre existence est limitée, mais nous nous comportons comme si ce n’était pas le cas.
Mais la plus belle des choses que la terre nous a données, ce qui fait de nous des êtres humains, c’est le bonheur de partager. Celui qui ne sait pas partager est infirme de ses émotions.