Citations de Marc Levy (4780)
- Parce que ce qui fait le plus souffrir, c'est l'espoir.
- Andouille, c'est de ne plus en avoir qui rend malheureux.
- Mon père me disait, quand tu ne peux pas envisager une situation dans sa globalité, aborde-la étape par étape. Chacune te paraîtra envisageable et l'addition de petits succès te conduira jusqu'au but que tu t'es fixé.
La montagne n'a pas d'amis, elle ne connaît que des intrus; lorsqu'elle vous ferme ses portes, il faut lui obéir, sans réserve.
Serais-tu capable sept ans durant de t'offrir à quelqu'un sans réserve, de tout donner, sans retenue, sans appréhension, ni doute, sachant que cette personne que tu aimes plus que tout au monde oubliera presque tout de ce que vous avez vécu ensemble ? Accepterais-tu que tes attentions, tes gestes d'amour, s'effacent de sa mémoire et que la nature qui a horreur du vide comble un jour cette amnésie par des reproches et des regrets. Sachant ceci inévitable, trouverais-tu quand même la force de te lever au milieu de la nuit quand l'être aimé a soif, ou simplement fait un cauchemar ?
Aurais-tu l'envie chaque matin de préparer son petit déjeuner, de veiller à occuper ses journées, à la divertir, à lui lire des histoires quand elle s'ennuie, lui chanter des chansons, à sortir parce qu'il lui faut prendre l'air, même quand le froid se fait glacial ; et puis, le soir venu, ignorerais-tu ta fatigue, viendrais-tu t'asseoir au pied de son lit pour rassurer ses peurs, lui parler d'un avenir qu'elle vivra forcément loin de toi ? Si ta réponse à chacune de ces question est oui, alors pardonne moi de t'avoir méjugée, tu sais vraiment ce qu'est de d'aimer.
- C'est de maman que tu parles ?
- Non, ma chérie, c'est de toi. Cet amour que je viens de décrire, c'est celui d'un père, ou d'une mère à l'égard de ses enfants. Combien de jours et de nuits passées à vous veiller, à guetter le moindre danger qui vous menacerait, à vous regarder, vous aider à grandir, à sécher vos larmes, à vous faire rire, combien de parcs en hiver et de plages en été, de kilomètres parcourus, de mots répétés, de temps qui vous est consacré. Et pourtant, pourtant... à quel âge remontent vos premiers souvenirs d'enfance ?
Je vous souhaite une belle journée auprès de Vladimir. J'aurai aimé être en vos deux compagnies.
Assis sur son tabouret , certains de ses gestes lui semblaient presque familiers.
Un homme d'une beauté rare. D'ailleurs ce n'est pas le bon mot, disons qu'il avait de l'allure, de l'élégance dans chacun de ses gestes, il était l'incarnation de la masculinité et le contraire d'un machiste. Eux, ils doutent de leur virilité, c'est pour cela qu'ils roulent des mécaniques. Lui, sa prestance était si naturelle qu'il n'avait besoin d'endosser aucun rôle.(p.113)
"Si tu croises la route de quelqu'un qui souffre, ne passe pas ton chemin, si tu rencontres quelqu'un qui a faim dans la rue, c'est à toi qu'il incombe de mettre un terme à cette abomination, si tu vois un homme se faire malmener parce que sa peau est d'une autre couleur que la tienne, deviens caméléon, quant à ceux qui te diront qu'il n'existe de Dieu que le leur, rappelle-leur que c'est Lui qui a créé le monde en couleurs et l'a paré de tant de diversité."
Certains récits n'appartiennent qu'aux victimes et la pudeur de ceux leur ont porté secours en protège les secrets.
Je n'imaginais pas l'importance que peut soudain prendre dans une vie le simple rire d'un enfant
Pourquoi donner plus d'importance à ce qui ne va pas au lieu d'aimer tout ce qui va?
Saviez-vous que la mémoire olfactive est la seule qui ne se délite jamais?
--Je reconnais que ce raki m’est un peu monté à la tête. C’est que j’étais à jeun lorsque nous sommes entrés, et j’avais terriblement soif.
--Apprenez donc à vous désaltérer à l’eau, suggéra Alice.
--Vous êtes folle, vous voulez que je rouille?
--Votre sœur aime les femmes?
--Oui, et n’en déplaise à la morale des esprits étroits, c’est bien plus honorable que de n’aimer personne.
--Et tous ces patients qui attendant?
--Ce hall ne désemplit pas de malades, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, chaque jour que Dieu fait, et Dieu m’a donné un estomac que je dois nourrir de temps à autre si je veux être en état de les soigner. Allons déjeuner.
Ce voyage est l'aboutissement de ma vie, je l'ai rêvé chaque nuit depuis tant d'années. Je te propose que nous le fassions ensemble, je t'offre de rencontrer des gens que tu ne connaîtras jamais sans cela, des gens qui changeront peut-être ta destinée. Tu n'as jamais cru au destin ?
Ici on jouait aux cartes, on riait et chantait, trinquait à l'amitié, à la santé d'un proche, à la journée passée, à la promesse d'un lendemain où les affaires seraient plus profitables, on trinquait à l'hiver, particulièrement doux cette année, au Bosphore qui faisait battre le coeur de la ville depuis des siècles, on râlait contre les vapeurs qui restaient trop longtemps à quai, contre le coût de la vie qui ne cessait d'augmenter [...] Puis on trainquait à nouveau, à la fraternité, au grand bazar que les touristes revenaient fréquenter.
Pourquoi les personnages de romans auraient plus de courage que nous.
Tu es mon voleur d'ombres, où que tu sois, je penserai toujours à toi.
On va tous y passer, la vie est une maladie mortelle dans cent pour cent des cas.