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Citations de Marguerite Abouet (183)


- Oui, tu fais comme si tu pouvais aller loin dans les études.
- Oui, kêh ! je ne veux pas finir en séries "c", moi !
- C'est quoi "séries C", même ?
- Coiffure, couture, et chasse au mari.
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[ les deux personnages sont à l'hôpital, au chevet de la mère de l'un d'eux qui est très malade ]

- Elle est si pâle et si méconnaissable.
- Seb, est-ce que maladie connaît beauté ?
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- Mais Aya, ca a sonné, qu'est-ce que tu fais là ?
- Ca ne se voit pas ? Si tu es venue pour m'insulter aussi ...
- Mais non, Aya. Tu pleures ? Ca ne va pas ?
- Comme si tu n'étais pas au courant des commérages sur moi.
- Ah ! Aya, regarde-les en "ca ne fait rien". C'est ta vie, après tout.
- Justement non, Affoué. Ma vie n'est pas de coucher avec les mes profs. C'est des anangoplans (des mensonges), tout ça !
Mais tu n'as pas l'air de me croire, Affoué.
- Ecoute, Aya, les études, là, chacun se débrouille comme il peut.
- J'ai comme l'impression que tu me caches des choses, Affoué.
- Aya, c'est pas tout on peut dire dans ce campus, ô !
- Il t'a fait aussi le coup de travailler le soir avec lui, c'est ça ?
- Je ne vois pas de quoi tu parles, Aya.
- Mais oui, je suis bête ! il a dû le faire à toutes les étudiantes. Affoué, tu ne lui as pas cédé, j'espère ?
- Et puis après ? où est ton problème là-dedans ?
- Mais Affoué, à plusieurs, on peut mieux combattre ce pervers.
- Ouvre tes yeux, Aya. Qui on va croire ? Lui ou nous ?
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Quiconque ne veut pas manger , ne veut pas aller à selle. En d'autres termes, mon fils récolte ce qu'il a semé
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- Mais! c'est la vaginocratie ici, ma parole !
- Non Fortuné c'est la démocratie.
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- Mais qu'est-ce que vous faites chez moi ? Mamadou, tu as fait quoi encore ?
- Votre broussard de fils a enceinté ma fille !
- Ce sont de fausses wouya, papa.
- Adjoua, montre-lui le bébé.
- Oh Seigneur Jésus !
- Mais c'est ta photocopie, Mamadou !
- En couleurs, en plus !
- Bon. Mon ami. Il faut qu'on discute tous.
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Quand tu auras quatre-vingt ans, là, tu n'auras plus assez de dents pour croquer la vie, dêh!
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Un cercueil m’aurait coûté moins cher que tes soins, espèce de ténia…
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Moussa, les fesses ont beau grossir, elles n'étouffent pas l'anus. (p52)
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[...] on est en France, quand y a la foudre, là, chacun attrape sa tête !
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- Non non Monsieur le policier ! Qu'est-ce que je vous ai fait, hein ?
- Ca fait au moins trois heures qu'on fait la queue !
- Ca ne suffit pas apparemment. Revenez encore plus tôt demain.
- Hé pourquoi moi ? Y a quelqu'un là haut qui ne m'aime pas, dêh !
- Oui, l'administration française, Inno.
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Ils se proclament du jour au lendemain pasteur, prophète, évangéliste, révérend, apôtre, berger et j'en passe... Ils prêchent souvent l'évangile de la prospérité. Ils promettent l'argent facile et les guérisons miraculeuses. Mais comme rien ne se fait sans rien, les fidèles doivent semer pour récolter, c'est à dire donner toutes leurs économies pour recevoir. (p. 113)
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Non seulement tu es vilain, mais en plus, tu trouves le moyen de te reproduire.
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- Mon propre cousin m'a chassé de chez lui, alors que c'est lui-même qui m'a invité.
- Dans ce pays ici-là [la France], on connaît plus frère, dêh! C'est la neige là qui gâte leur tête ô!
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Eh Aya, c'est comme chercher une machette dans un champ de manioc.
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- Hervé, regarde ça ! Les affaires courent, là !
- Mamadou ! Tu as volé voitures ?
- Mais non. On a de nouveaux clients. Y en a même qui ont trois voitures. Tu es content, non ?
- Mamadou, au nom de Dieu je te respecte. Tu es trop fort.
- Et tu as gagné tout ça juste en frappant aux portes des gens ?
- Hervé, on ne sait jamais d'où vient sa chance.
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- J'ai compris ô. Eh ! Déjà que je suis noir, si je travaille au noir, là, c'est pas bon.
- C'est pas ca, Inno. Il doit te faire une promesse d'embauche. Avec ça tu vas à la préfecture demander une carte de séjour.
- Eh Seb, si je vais à la préfecture, ils vont me rapatrier ô.
- Si tu restes comme ça sans papiers, aussi !
Ton visa est périmé depuis longtemps, Innocent.
- Eh, l'étranger est mal accepté, dêh !
- Mais il a des droits, Inno. Ton patron, s'il tient à toi, te fera cette promesse d'embauche.
- Seb, je lui fais à moi seul tout son bénéfice. Je vais le voir de ce pas.
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En 1978, la Côte d'Ivoire, mon beau pays, connut sa première campagne publicitaire télévisée. Elle vantait les mérites de la Solibra, notre bière reconnue dans toute l'Afrique de l'Ouest. Dago, un comédien à la mode, en buvait une gorgée, ce qui lui donnait la force de dépasser les bus à vélo.
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- Moussa, tu sais qu'à Paris, la valeur d'un homme ce n'est pas d'être joli, mais c'est d'avoir un peu d'argent, même lorsqu'il est laid !
- Mais, grand frère, c'est que je peux vivre facilement là-bas.
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Tu me fatigues, Aya, les longues études sont faites pour les hommes. (p.30)
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