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Citations de Marguerite Abouet (182)


Gervais, je compte sur vous : soyez ferme, car comme dit le sage : les oreilles ont beau pousser, elles ne dépasseront jamais la tête.
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Comme dit notre président Houphouêt : pas besoin d’eau potable pour éteindre l’incendie.
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Comme le dit le proverbe : si pressée que soit la mouche, elle attend que l'excrément soit sorti.
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- Je connais 2 filles, Bintou et Adjoua, elles sont dans ton quartier.
- Ce sont mes copines. C'est donc toi le fameux Moussa !
- Elles t'ont parlé de moi, hein ? Je sais, elles font toutes ça.
- Je vois, tu es tellement irrésistible.
- C'est drôle qu'elles ne m'aient pas parlé de toi.
- C'est parce que je ne veux pas qu'elles parlent de moi à n'importe qui.
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"Arrête de m'embrouiller avec ton français !
Tu crois quoi ? que c'est toi seule qui as la cervelle de tout le quartier pour parler gros français compliqué ? "
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- C'est avec Bintou qui est nulle comme toi que tu vas aller faire des exercices ?
- De quoi je me mêle ?
- Dis plutôt que tu vas chercher les garçons.
- Tais-toi, avec ta grosse bouche on dirait cul de vache.
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" - Mais chauffeur, toi aussi t'es pressé pour aller où comme ça ?!! Tu vas nous tuer !
- Vieille mère, t'inquiète pas Dieu est avec nous.
- C'est sûr qu'à cette vitesse on va vite le retrouver..."
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- Monsieur Sissoko, dans les circonstances extraordinaires, il faut savoir employer des moyens extraordinaires.
- Et qu'est-ce que tu vas faire d'extraordinaire, là ?
- Nous allons surprendre en encerclant le village.
- À trois ? Ce serait en effet très extraordinaire, Binda.
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Regardez-moi ces fesses plates, on dirait une raie !
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- Je veux être médecin.
- ?!?
- Quel cin ?
- Tu as bien entendu Papa, médecin.
- Mais pour quoi faire ?
- Pour soigner les gens, Papa.
- Va d'abord jusqu'au bac, après on verra.
- Et si après le bac, je veux continuer ?
- Ah, tu me fatigues, Aya, les longues études sont faites pour les hommes.
- Tu trouveras un mari riche qui s'occupera de toi. D'ailleurs, on est invités chez mon patron, et je veux que tu voies son fils.
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- Koro, dans chaque homme il y a quelque chose de bon.
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Chez nous, si tu choisis de faire des études de psychologue, de psychiatre, de pédopsychiatre ou de tout ce qui va avec des «psy», c'est que tu n'as pas envie de travailler après tes études ou bien tu veux simplement perdre ton temps sur les bancs de l'école à user ton pantalon ou ta jupe. Parce que lorsque tu sors de là avec ton diplôme, tu ne trouves pas de patients. Pour la simple et bonne raison que les africains pensent que si on va voir ce genre de médecins, c'est que l'on a un début de folie. Or la folie pour les Africains est la pire des maladies sur terre, sauf peut-être ne plus manger de kédjénou de poulet, ni de sauce arachide, ni de poisson braisé...
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(...) l'argent est bon , mais la santé est meilleure.
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Le lendemain, nous nous retrouvions chez Bintou, pour une de nos discussions interminables...
- Ton vieux n'a même pas vu que tu étais sortie ?
- Non, comme il était saoul, tu vois quoi !
- Il nous surveille trop. Il est pire qu'un policier.
- Oui, il abuse, il est trop sévère...
- Au moins, le policier, il reste à son poste, alors que ton père, il est toujours dehors à faire la fête.
- Et votre soirée, hier, c'était bien ?
- Trop chic !
- Oui... et le génito de Bintou a assuré : on pouvait manger et boire à gogo.
- Aya, t'as raté quelque chose.
- Je sais, mais j'avais trop de devoirs !
- Eh, Aya ! C'est toujours toi qui as des devoirs.
- Oui. Tu fais comme si tu pouvais aller loin dans les études.
- Oui kêh ! Je ne veux pas finir en série "C", moi.
- C'est quoi "séries C", même ?
- Coiffure, couture et chasse au mari.
- Ah ! Ah ! Ah !
- Eh Aya ! Tu fais rire dêh. En tout cas, moi j'aime les séries C. Je me vois déjà dans mon grand salon de coiffure acheté par mon mari...
- Et moi donc, dans mon magasin de couture, où toutes les plus grandes femmes d'Abidjan viendront se faire coudre leurs habits... (pp. 17-18)
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Mes amies, l'un de mes secrets (parmi d'autres) pour faire rentrer mon mari plus vite du bureau, et surtout le garder à la maison, c'est ma fameuse SAUCE ARACHIDE, appelée aussi "aller-retour" : tu goûtes une fois, tu en redemandes.
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Le soir, les jeunes de Yopougon se retrouvaient discrètement sur la place du marché, appelée aussi "l'hôtel aux milles étoiles".
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La poule ne se lave pas et cependant son oeuf est blanc. (p64)
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[...] un bout de bois, même resté longtemps dans l'eau ne sera jamais un caïman.
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La réussite d'un homme est dans son travail [...].
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- Maman, comment tu as pu épouser un ininstruit comme papa, même ?
- Bintou, le bouc pue mais les chèvres ne le repoussent pas. Tu sais que chez nous, la femme doit accepter de garder son mari malgré tout.
- En tout cas, c'est votre génération. Nous on les gère. (p. 65)
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