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Critiques de Maria Adolfsson (44)
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Commencé, il y a quelques mois en suédois, puis mis de côté temporairement à la naissance de mon fils, j’ai eu envie de reprendre et finir ce roman à l’occasion de sa sortie française. Et je me suis régalée avec ce premier tome, au point qu’il me tarde de lire la suite des aventures de Karen. Le second tome est déjà paru en VO et un troisième est prévu pour 2020. Je serai forcément au rendez-vous puisque Maria Adolfsson a su me séduire avec son écriture.



On fait donc la connaissance de Karen qui vit sur un archipel d’îles nommé Doggerland au milieu de la mer du nord. Elle est flic et après une soirée bien arrosée, elle se réveille dans une chambre d’hôtel, au lit avec son patron. Quelques heures après, c’est l’ex-femme de ce même homme qui est assassinée et Karen se retrouve à la tête de l’enquête.



J’ai beaucoup aimé l’intrigue et l’enquête est vraiment bien menée. Le dénouement est complétement inattendue et ça a été une vraie surprise pour moi car je n’avais absolument rien vu venir. Le décor imaginaire est vraiment très bien décrit (peut-être un peu trop parfois !) mais ça ne gâche en rien la lecture.



Karen m’a paru froide au début du livre mais quand on en apprend un peu plus sur elle, elle devient très attachante. Elle a en effet une histoire personnelle plutôt difficile mais surtout de par son travail, elle évolue dans un milieu d’homme où la misogynie est monnaie courante.



Au final, c’est un premier tome très prometteur et une belle rencontre avec Maria Adolfsson qu’il me tarde de retrouver.
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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

Ne cherchez pas l’archipel de Doggerland sur une carte, il n’existe pas.

Pourtant l’auteur a créé un lieu riche et intrigant, où on découvre des villes, des traditions et une population cosmopolite.

Ce second opus peut se lire seul, l’enquête y est totalement indépendante du premier roman, même si on y retrouve les mêmes policiers et qu’on va suivre leur parcours personnel pas toujours simple.

C’est le matin de Noël qu’un cadavre est retrouvé sur une île de Doggerland et que l’inspectrice Karen Eiken va devoir abandonner ses invités pour aller mener l’enquête, alors qu’elle est officiellement en arrêt maladie, mais la grippe semble avoir atteint tout le poste de police.

Elle va d’ailleurs profiter de cette occasion pour renouer avec une partie de sa famille, originaire du coin, et qu’elle n’a pas vu depuis longtemps.

J’ai beaucoup aimé l’écriture et l’ambiance de ce roman, il m’a tout autant happé que le premier, on ressent bien le froid, les relations tendues entre Karen et ses proches, on comprend la fatigue de son collègue, jeune papa débordé, la terreur quotidienne que vit une des amies de Karen à cause d’un mari violent, et surtout, on est totalement immergé dans l’atmosphère de la distillerie de whisky locale, endroit qui semble lié à toute cette affaire.

Un roman qui se dévore car l’ambiance décrite est palpitante, angoissante, un peu mystérieuse et terriblement addictive.

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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Connaissez-vous l’île de Doggerland ? Et sa célèbre fête de l’Oïstra ?

Située entre le Royaume-Uni, les Pays-Bas et le Danemark, cette île à la population cosmopolite est très difficile d’accès, car elle n’existe pas.

L’auteur nous emmène donc sur une terre imaginaire pour y vivre une enquête policière des plus classiques...ou presque.

Une femme a été assassinée chez elle, le hic c’est que le policier normalement chargé de l’affaire est l’ex-mari de la victime et qu’il vient de passer une nuit agitée avec une de ses collègues.

Les débuts de cette affaire vont donc être compliqués, entre lendemains de fêtes arrosés, honte, dégout de soi et conflit d’intérêt…

Le style de l’écriture et le récit empreint de mystères m’ont happé dès le début.

J’ai adoré découvrir cette île où l’été va rapidement faire place à l’automne, où les vieux secrets sembleront tout aussi importants à décrypter que les mobiles et alibis les plus récents des uns ou des autres.

Un roman haletant avec des personnages aux personnalités complexes.

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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Le livre mesure 510 pages et pourtant, je ne m’en suis pas vraiment aperçue, tant le récit m’a semblé limpide, sans péripéties inutiles. Même les retours dans le passé restent mesurés, et ne parasitent pas l’enquête présente. Il faut dire que l’inspectrice qui semble « au bout de sa vie » est particulièrement attachante, parce que particulièrement humaine, cabossée dans sa vie privée, menant une carrière qui pourrait être meilleure si… eh bien, si elle n’était pas une femme. Pour Karen, l’enquête ne commence pas très bien, puisqu’elle a passé la nuit avec son chef – flûte. La victime n’est autre que l’ex-femme de son chef, qu’elle a vu, le matin même, alors qu’elle rentrait chez elle – être la dernière personne à voir la victime en vie, mis à part le meurtrier, c’est une chose, servir d’alibi à son chef, s’en est une autre.

Il faut dire que l’ambiance, dans les îles du Doggerland, est plus que spéciale. Mais, comme partout, déterrer les secrets du passé est toujours risqué pour celles et ceux qui le font, même quand ceux qui le font sont officiers de police et agissent ainsi dans le cadre de leur enquête.

Un roman qui a été agréable à lire, bien que les thèmes abordés soient très lourds.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Voici un polar oublié dans mon dernier billet, et qui mérite bien une petite chronique à lui tout seul.

Imaginez tout d'abord le décor, l'archipel de Doggerland, entre Écosse et Danemark. Vous ne connaissez pas ? Normal, ces îles n'existent pas, ou plutôt ont disparu depuis dix-huit mille ans, ne laissant qu'un plateau sous l'océan. Sorte d'Atlantide du nord, elles ont inspiré à une auteure suédoise une série de polars, dont voici le premier. le faux pas du titre arrive dès les premières pages lorsque Karen, inspecteur d'une petite cinquantaine d'années, se réveille aux côtés de Jounas, son chef, après un lendemain de fête. Ils ne sont pourtant pas vraiment en bons termes, et elle aimerait que cette soirée n'aie jamais eu lieu. D'autant que le jour-même, une femme est trouvée morte dans le petit village portuaire de Langevik, et qu'il s'agit de l'ex-femme de Jounas. L'enquête confiée à Karen démarre lentement, les indices manquent, et les mobiles également.



Dans un environnement de travail sexiste et peu ouvert, Karen a bien du mal à se faire une place, et pourtant là, elle se retrouve à diriger une enquête pour meurtre, avec son chef de service parmi les suspects, et peu de soutien de la part du reste de sa hiérarchie. de plus, Karen n'est pas forcément une personne aimable et souriante, et on apprend petit à petit les raison de ses traits de caractère peu amènes.

Je me suis immergée facilement dans ce polar qui n'avait pourtant pas l'atout de faire partie d'une série déjà connue. Les descriptions de paysages permettent de bien s'imaginer les lieux, les personnages ne manquent pas d'intérêt, les retours en arrière sont bien menés pour expliciter les motifs qui les animent.

Les pistes à exploiter se ferment les unes après les autres pour laisser Karen dans l'impasse, jusqu'au moment où tout semble s'éclairer, mais en même temps la mettre en grand danger. La fin est donc plus spectaculaire et haletante.

J'ai eu la satisfaction de découvrir un polar du nord aussi solide par son intrigue qu'original par son décor, et je ne manquerai pas de lire la deuxième enquête, pas encore traduite.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

On se retrouve aujourd’hui avec la chronique d’un polar suédois paru en 2019 aux éditions Denoël et que j’ai eu l’occasion de lire grâce au site BePolar. Faux pas, de Maria Adolfsson, se déroule à Heimö, l’île principale du Doggerland, un archipel imaginaire situé au nord des Pays-Bas et à l’ouest du Danemark. On y suit l’inspectrice Karen Eiken Hornby, dans une atmosphère îlienne très réussie.



Première surprise, ce thriller très réaliste prend place en un lieu qui n’existe pas ! Le Doggerland est le nom donné par les géologues à un vaste plateau immergé depuis des milliers d’années dans la Mer du Nord, et d’où les pêcheurs remontent régulièrement des vestiges d’un territoire englouti. Un Atlantide dont Maria Adolfsson s’est inspirée pour y planter son décor et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est très réussi. Il y fait froid, brumeux, il y pleut sans arrêt et les îliens sont fidèles à leur réputation, à savoir méfiants et pas hyper accueillants.



C’est la première chose que j’ai appréciée dans ce roman. La deuxième, c’est son héroïne. Karen est flic, elle est compétente, plutôt douée dans son métier, mais elle est malheureusement entourée d’hommes qui rivalisent de remarques sexistes et refusent de lui laisser sa chance. Alors, lorsque son chef est mis à l’écart d’une enquête pour meurtre, car potentiellement suspect, elle saisit la chance qui lui est donnée d’enfin faire ses preuves. C’est une femme qui frise la cinquantaine, abîmée par la vie et en même temps déterminée à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Elle m’a bien plu !



Quant à l’intrigue, j’ai lu que certains l’avaient trouvée longuette, mais moi pas du tout. Elle prend racine dans le passé de la victime et j’avoue m’être laissée surprendre par un dénouement que je n’ai vraiment pas vu venir. Avec le recul, j’ai sans doute été bien naïve sur ce coup-là car il n’est, tout compte fait, pas si inattendu, mais ça signifie aussi que je me suis laissée emporter par le récit, et c’était, ma foi, plutôt sympathique. L’intrigue est bien construite, sans trop de facilités ni de révélations qui tombent de nulle part, et c’est important dans les thrillers qui se veulent aussi réalistes que celui-ci.



Au final, j’ai passé un bon moment au Doggerland. Maria Adolfsson s’y connaît pour planter un décor original et camper une héroïne attachante. Les bases de l’intrigue sont solides, elle est bien menée et réserve quelques retournements de situation inattendus. Un premier roman très prometteur qui m’a donné grande envie de découvrir la suite, La part de l’ange, où l’on retrouve Karen aux prises avec une nouvelle enquête. Un grand merci à BePolar et aux éditions Denoël.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Ne cherchez pas le Dogger Land sur les cartes. Il n'existe plus depuis la fin de la dernière glaciation. A la place le Dogger Bank. Dans le monde du livre, cet archipel de trois îles principales est une république indépendante qui a subi l'influence des trois grandes puissances maritimes voisines : Suède, Pays Bas et Angleterre. Dans la pratique, il semble tout de même que l'élément scandinave soit prédominant. Et on regrette que l'auteur ne nous en dise pas plus sur le pays, son histoire, ses institutions, sa culture, sa langue. Nous sommes réduits aux conjectures à partir d'éléments epars, livrés au fil du récit.

Ainsi nous savons que la pêche, autrefois première activité économique du pays, a considérablement décliné et que l'exportation d'électricité produite à partir d'éoliennes joue un rôle important. Le pays semble plus pauvre et moins avancé socialement que les pays scandinaves. Il y a quelques éléments britanniques, tels que les pubs.

Sur le fond, nous avons un bon "police procédural", avec une intrigue crédible, la dose de suspense qu'il faut, et surtout des personnages très attachants, à commencer par l'enquêtrice, et avec une mention spéciale pour Sigrid (d'ailleurs tous les personnages féminins sont attachants - à une exception près)

Un bon point quant à la crédibilité : au Dogger Land, le nombre de meurtres est compatible avec ce que l'on peut attendre dans un petit pays nordique ( d'après la carte, la superficie du DL est à peu près celle de la Bretagne) au contraire par exemple du Fjalbacka de Lakberg ou du Reykjavik d'Indridalsson où les cadavres tombent comme des mouches)

Le livre reste malgré tout pour l'ambiance un" polar scandinave" mais très original et d'une qualité exceptionnelle.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas



Les amateurs de polar nordiques connaissent beaucoup d'îles: Gotland, Oland, Sandhamn, Aland et le Svalbard, pour ne citer que les plus connues comme cadres de crimes et d'enquêtes. Maria Adolfsson a choisi elle, un archipel imaginaire: le Doggerland, à mi chemin du Danemark et de l'Angleterre. Le Doggerland est à la croisée des cultures scandinaves, anglaises et néerlandaises. Mais Jaap Kloes un de piliers du pub anglais rappelle: ‘Vous connaissez le proverbe: On a beau pimenter avec des Bretons, des Frisons et des Flamands, la soupe doggerlandaise pue toujours autant le Scandinave'.





Susanne Smeed est tuée chez elle. C'est l'ex femme du chef de le brigade criminelle du Doggerland. Karen, inspectrice de la brigade enquête. Pas de témoins. Pas d'indices déterminants. L'enquête n'avance pas. Est-ce l'ex mari le coupable? Est-ce un cambriolage qui a mal tourné? Susanne, de par son caractère s'était fait beaucoup d ‘ennemis, est-ce l'un d'entre eux? Ou faut-il chercher dans un passé très lointain, quand la mère de Susanne a vécu dans une communauté hippie?





Ces hippies sont venus de différents pays voisins pour vivre au Doggerland en communauté en 1970. Ils sont arrivés avec enthousiasme pour aborder une vie nouvelle et cultiver la terre. Ils voulaient se libérer des conventions bourgeoises. Mais ça n'a pas duré longtemps, un an pour être précis. Des dissensions au sein de la communauté d'abord et puis ensuite la difficulté de vivre hors de la civilisation, de faire un accouchement difficile sans avoir recours à un hôpital, par exemple. Chacun est reparti vivre de son côté, rejoignant cette civilisation qu'ils voulaient fuir.





Le roman vaut d'abord pour ses 50 dernières pages intelligentes, époustouflantes, bourrées de suspense, de rebondissements et d'émotions. Toutes les longueurs du milieu du récit ne font en fait que préparer cette fin, ce bouquet final devrais-je dire. Mais le roman vaut aussi par sa galerie de personnages au caractère complexe, dépeints avec beaucoup de talent. Karen l'inspectrice, écrasée par son passé douloureux, qui essaye d'être à la hauteur de sa tâche avec opiniâtreté et qui va tendre la main à plusieurs personnes en difficulté. Jounas Smeed, son chef, un salopard, a dit de lui son ex-femme, détesté de sa fille, en conflit ouvert avec Karen, bien qu'il ait couché avec elle. Karl Bjorken, le collègue le plus proche de Karen, qui se sent trahi quand il comprend qu'elle lui a menti, mais qui reste toujours là pour elle. Evald Johanissen, autre collègue, à la santé fragile, qui entretient une relation conflictuelle avec Karen, mais qui a du flair et sait agir avec diligence quand la situation l'impose et que Karen est en difficulté. Sigrid, la fille du chef, qui vient de rompre avec son petit ami, qui vit seule de son métier de barmaid, qui est en révolte contre la société, mais peut accepter de l'aide quand elle est au fond du trou et rebondir, et revivre une relation d'amitié. Leo Friis, clochard sympathique, qui a fait partie d'un groupe de rock, que l'on voit apparaitre à des moments importants du roman. Bref, un roman d'une qualité rare, une grande réussite.

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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

Retour sur l’archipel du Doggerland avec le second volet des aventures de l’inspectrice Karen Eiken dans La part de l’ange, de Maria Adolfsson. J’avais été séduite par Faux pas, notamment l’atmosphère qui se dégageait de ces îles imaginaires créées par l’autrice, un lieu assez intrigant de part son décor, son climat et ses traditions nordiques. J’avais donc hâte de découvrir la suite.



Comme souvent avec les polars où l’on suit un enquêteur le temps de plusieurs romans, celui-ci peut être lu de manière indépendante du premier, même si j’aime autant commencer par le commencement. On retrouve Karen alors qu’elle se remet des événements passés et fête Noël avec ses proches. Si l’idée paraît séduisante, notre héroïne aspire pourtant à retrouver sa sacro-sainte solitude et un coup de fil de son supérieur va l’y aider. Un accident à eu lieu au nord de l’archipel, on l’envoie s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un meurtre. Ou au contraire, s’assurer que c’en est un !



Si j’ai plutôt bien aimé ce qui se passe dans ce roman, j’avoue avoir été moins prise, moins happée par les événements que dans le précédent opus, et ce pour la simple et bonne raison que l’enquête n’est pas totalement au cœur de l’intrigue. Non qu’elle ne soit pas plaisante à découvrir, loin de là, mais elle nous dévie d’un sujet qui aurait pu s’avérer passionnant. Car notre héroïne est originaire de la région où se déroulent les faits. Une partie de sa famille paternelle y vit encore, et semble en savoir bien plus qu’elle ne veut le reconnaître. Pourtant, au lieu d’explorer à fond cette piste, l’autrice s’intéresse aux problèmes conjugaux de l’une des meilleures amies de Karen.



Pas inintéressant, mais pas non plus ce pour quoi j’étais là ! Malgré cela, l’atmosphère est toujours aussi bien décrite, glaciale. On perçoit la neige qui tombe à gros flocons comme si on y était, les relations un peu tendues entre Karen et la police locale, ce besoin toujours si pressant de solitude, lié à son passé, malgré son amour ou son amitié pour ses proches. Les différents personnages sont bien campés et on ressent très vite de l’empathie pour plusieurs d’entre eux. Et bien qu’elle passe parfois au second plan, l’intrigue est plutôt bien fichue et assez addictive.



Un roman qui se lit vite, à l’atmosphère très réussie. Des personnages attachants et une intrigue bien ficelée en font un thriller efficace. On pourra regretter que l’autrice se disperse un peu mais cela reste plaisant à lire, et j’ai passé un moment sympathique. Pas de regret !
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Fan de policiers scandinaves, me voilà servie ! Que dire, si ce n’est une bonne intrigue, située sur une île imaginaire, bien menée, avec des personnages attachants. On ne sent pas passer les 500 pages, tant l’écriture est fluide , en partie grâce à une traduction dynamique. Les chapitres sont courts, ce qui donne du rythme au récit . Cette enquêtrice va devoir résoudre d’autres affaires, à n’en pas douter, car ce premier opus est plutôt une réussite !
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Polar très agréable à lire avec une bonne intrigue et une héroïne solitaire, pendant féminin de John Rébus (Ian Rankin) ou d’Erlendur (Arnaldur Indridasson). J’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman et me suis attachée aux personnages, leurs défauts et qualités les rendant très réalistes. On retrouve aussi (comme dans les livres d’Indridasson) un effet d’aller-retour temporel où la conclusion de l’enquête est liée à des faits survenus longtemps dans le passé. On ne retrouve cependant pas la maîtrise documentaire et la finesse de l’islandais.

L’intrigue se passe au Doggerland, île Danoise imaginaire de la mer du Nord (l’auteur m’a bien eu en dessinant la carte car je me suis dit qu’il fallait que je révise ma géographie…), dont l’auteur nous apprend les coutumes, la géographie, la culture… ce qui est très amusant. On retrouve ensuite un roman à énigme classique et on se laisse porter par l’intrigue, les fausses pistes, les chausse-trappes et le difficile équilibre vie privée / vie professionnelle de tous les protagonistes.

En conclusion, je lirai avec plaisir la suite de la série et je suis heureuse d’avoir découvert une nouvelle auteure scandinave dont l’univers n’est pas trop sombre et les intrigues intéressantes.

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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

J'ai dit tout le bien que je pense de la série du Dogger Land dans le tome précédent ( Faux pas). On espère d'ailleurs que la série se poursuivra au-delà du présent volume.

Mais un conseil : ne lisez pas ce livre avant le précédent. J'ai manqué commettre cette erreur, et l'ai corrigé au bout d'une vingtaine de pages. Je me suis rendu compte qu'il me manquait des éléments importants pour la compréhension des personnages.

Je dirai cependant que l'intrigue est une réussite, à une réserve près, que je préciserai plus loin.

J'ai continué ma tentative d'analyse et d'interprétation de la société doggerlandaire. C'est très amusant et pas si éloigné d'un travail d'historien où l'on essaie de reconstituer une réalité historique à partir d'indices épars dans des texte textes lacunaires,

Ainsi on peut penser que le pays a d'abord connu une période d'intégration à un royaume scandinave, peut-être le Danemark, qui a laissé un substrat majoritaire, suivi d'une période de domination anglaise, avec ou sans intégration au Royaume-Uni, qui a laissé des traces plus anecdotiques : distilleries de whisky, pubs,,,Les relations entre les deux pays subsistent à un niveau élevé (dans l'Angleterre réelle, il y a eu des liens assez forts avec le Danemark, pour lequel le R.U. Était un pays d’émigration). Au point de vue de la culture, less Doggerlandais parlent une langue scandinave (l'ancien nom du pays est d'ailleurs d'origine danoise ; le nom actuel, lui, peut être d'origine anglaise) ; la structure des noms de famille est également scandinave La religion pourrait être luthérienne.Il existe des rivalités entre les îles, des variations de coutumes et d'accent ; globalement il s'agit d'un pays pauvre, où une aristocratie foncière et industrielle continue à jouer un rôle important.

Paradoxalement on trouve dans l'île nord une culture de hillbillies quasi-appalachienne et un gang de bikers contrôlant le trafic de drogue. Cette influence états-unienne est un peu surprenante dans ce qui est quand même un pays d'Europe.

Mais toujours un livre bien intéressant.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Découverte d'un premier roman ...

Découverte d'îles qui n'existent pas ...

Découverte d'une ville qui n'existe pas ...

Dunker qui "respecte la même recette infaillible de ségrégation sociale que le reste des villes européennes" ... une ville qui s'est construite autour du port puis qui s'étend en cercles concentriques ayant chacun leurs spécificités ... au début les maisons en grès ou en pierre ... puis celles en briques ... puis des maisons mitoyennes ... puis des immeubles de trois étages ... puis des immeubles de huit étages.

Je vous laisse imaginer les populations de chaque cercle ... pas trop difficile !

Je vous laisse imaginer les commerces, les espaces verts et les services qui existent dans chaque cercle ... pas trop difficile !

Je vous laisse imaginer où les ventes d'héroïne et d'amphétamines s'y effectuent ... pas trop difficile !

Une fois le décor planté, rentrons dans le cœur de l'action.

Allumer les essuie-glaces ! J'ignorais cette option disponible sur certains véhicules.

Remonter le temps, retrouver les ancêtres qui ont marqués l'histoire de la famille, ici comme ailleurs "des gens qui un jour, ont été aimés, et qui pourtant seront pour la plupart oubliés en quelques générations".

Une belle lecture qui nous réserve des surprises jusqu'au dernier chapitre, qui nous permet de découvrir avec beaucoup de délicatesse des blessures profondes qui marquent un individu pour la vie.

C'était un premier roman ... je souhaite beaucoup de succès à l'auteure pour qu'elle puisse nous raconter d'autres histoires se passant dans ces îles imaginaires mais qui ressemblent tant à nos lieux de vie.
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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

Je trouve que Maria Adolfsson n'a pas la place qu'elle mérite au firmament des auteurs de polars nordiques et qu'elle est bien meilleure que certains. Dans La part de l'ange nous retrouvons l'enquêtrice Karen Eiken qui est contrainte de se rendre pour sa nouvelle enquête dans le coin le plus reculé de l'archipel du Doggerland d'où son père est originaire. Un crime est commis à la veille de Noël. le corps d'un professeur de faculté à la retraite est retrouvé près de l'ancienne mine de charbon maintenant fermée. Et très vite un second crime est commis. L'inspectrice Karen Eiken, déjà cabossée par la vie va devoir se replonger dans ses souvenirs d'enfance car elle retrouve dans cette région ses oncles tantes et cousins du côté de son père. L'auteur nous fait également pénétrer dans une distillerie de whisky. Le temps est bien sûr glacial, la neige tombe à gros flocons, bref l'ambiance est là pour que le lecteur n'ait pas envie de lâcher ce livre. Donc si vous êtes adeptes des polars nordiques et que vous n'ayez pas encore ouvert un livre de Maria Adolfsson, n'hésitez pas ce livre est pour vous. Je conseille, même si çe n'est pas indispensable à la bonne compréhension de l'histoire, de commencer par Faux pas, vous aurez une vision plus globale de l'univers de l'inspectrice.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Faux pas, Felsteg dans la version originale parue en 2018, a été publié en 2019 par les éditions Denoël en 2019, puis en avril 2021 par les éditions J'ai Lu pour la version poche. Le style de Paria Adolfsson est soigné jusque dans les détails: "Elle se tourne, dos au soleil, et contemple la plage. Une bande de mouettes rieuses s'affaire en hurlant autour de quelques sacs-poubelles mal noués qui n'ont pas trouvé de place dans les bacs à ordures installés pour l'occasion. Un peu plus loin elle aperçoit un autre gros sac." (Page 17).

Construction: tout est raconté au présent, y compris les flash-backs, du point de vue de Karen qui nous livre ses investigations, sa vie privée, ses ressentis, ses pensées.

Le film se déroule au fil des mots qui tissent la toile de l'intrigue minutieusement, détail après détail, comme une caméra qui filmerait très lentement: "La porte de la chambre 507 émet un petit claquement en se refermant. Karen longe le couloir, foulant de ses pieds nus la moelleuse moquette rouge. Arrivée dans l'ascenseur, elle enfonce le bouton rez-de-chaussée. Les temps battantes, elle enfile péniblement ses baskets, son index faisant office de chausse-pied. A peine a-t-elle terminé qu'un tintement annonce l'ouverture de la porte." (Page 15)...



Septembre. Lendemain de la fête de l'huître. Karen se réveille dans une chambre d'hôtel avec une gueule de bois carabinée, aux côtés de.....Jounas Smeed, son chef détesté!!! Aucune idée de comment elle est arrivée ici, ni dans quelles circonstances. Finalement, elle se dit qu'elle préfère ne pas savoir.

A peine a-t-elle le temps d'émerger des brumes alcoolisées que le commissaire général Viggo Haugen lui confie l'enquête sur l'assassinat de Suzanne Smeed, l'ex-épouse de Jounas, celui-ci ne pouvant évidemment ni la diriger, ni rester chef du service pendant la durée des investigations.

D'après les premières constatations, il a été établi que le crime s'est produit entre huit heures, moment où Karen l'a aperçue en rentrant chez elle, et midi. Harald Steen, un voisin, a donné l'alerte après avoir vu Suzanne allongée dans sa cuisine. Qui a bien pu entrer chez Suzanne et la tuer sans se faire repérer par les voisins? Tout le monde n'était quand même pas couché à cuver son vin...

Circonstances troublantes: le fourneau était allumé au point de risquer de mettre le feu à la maison. Cambriolage qui a mal tourné? Dans ce cas, pourquoi n'avoir pas pris l'argent qui se trouvait dans une boîte à thé et s'être contenté de prendre ce qui se trouvait dans son portefeuille? 

Evidemment, l'ex-mari est le premier suspect...Sans que personne ne se doute que Karen constitue son alibi, au moins jusqu'à sept heures vingt. Mais qu'a-t-il fait après le départ de sa collègue? Et pourquoi retrouve-t-on ses empreintes partout dans la maison de Suzanne si, comme il l'affirme, ils ne s'entendaient pas et se voyaient rarement?

Convaincue que la clef de l'énigme repose sur la personnalité et la vie de la victime, Karen fouille dans son passé, écoute les divers témoignages de ceux qui la connaissaient, remonte la piste loin dans le passé, jusqu'à l'histoire de ses parents et de la communauté hippie qu'ils ont fondée à Langevik en 1970. Le crime aurait-il un lien avec les événements qui s'y sont déroulés quarante ans plus tôt? 

Je trouve astucieux cette façon de construire une intrigue la plus réaliste possible, concernant les procédures d'investigation criminelle, ancrée dans un environnement culturel familier à l'auteur, avec des personnages et des lieux fictifs. Le côté romanesque étant préservé tout en assurant un réalisme très crédible, quasi indispensable si l'on veut inventer une histoire policière qui tienne la route( par exemple en précisant l'organisation de la police nationale de la République du Doggerland). 

Le +: une intrigue pas si simple qu'elle pourrait le paraître au début, plongeant bientôt dans un passé lointain que l'inspectrice, sûre d'avoir raison, devra reconstituer, malgré le scepticisme de sa hiérarchie. 

Un roman policier bien construit, original avec ce postulat de départ: le fait que Karen se réveille dans une chambre d'hôtel avec une gueule de bois carabinée, aux côtés de.....Jounas Smeed, son chef détesté, tandis que son ex-femme Suzanne est assassinée, l'écartant d'emblée des investigations. Le côté psychologique n'échappant pas à Karen qui doit marcher sur des œufs si elle veut boucler son enquête et démasquer le criminel. 



Pour en savoir plus sur les personnages, les lieux, etc...Cliquez sur le lien ci-dessous
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Alors qu'elle vient de fêter dignement la fête d'Oïstra, c'est-à-dire en couchant avec son chef sexiste et borné, et en se bourrant la gueule, l'inspectrice Karen Eiken est appelé sur les lieux d'un crime. On vient de découvrir une femme le crâne défoncé et il s'agit de l'ex de son chef... Karen devra mener une enquête délicate pour faire toute la lumière sur cette affaire.



Ne cherchez pas le Doggerland, vous aurez du mal à le trouver. L'auteure a en effet choisi de situer son histoire sur une île imaginaire, qui a pourtant existée il y a fort longtemps, et qui se situe entre le Royaume-Uni, la Scandinavie et le Danemark. Fort de ces différentes cultures, le Doggerland est une île à part où Karen a choisi de revenir vivre. Après avoir vécue et travaillée à Londres, elle se retrouve à la brigade de Dunker, la capitale. Entre les petits larcins et des collègues masculins franchement misogynes et odieux, elle essaye de faire son métier correctement.

Étant donné les liens étroits entre son chef et la victime, Karen se retrouve en charge de l'affaire et devra résoudre celle-ci avec sagacité et précision pour faire taire les mauvaises langues.

Faux-pas est le premier tome d'uns série policière consacrée à Karen Eiken et j'avoue que c'est une bonne nouvelle car j'ai beaucoup aimé ce thriller et je serai ravie de la retrouver dans de nouvelles aventures. Maria Adolfsson arrive parfaitement à nous faire vivre sur Heïmo (l'île principale) et à nous faire ressentir ce climat îlien si spécifique. Au fil des pages, on apprend à connaître Karen, qui peut passer pour quelqu'un de froid mais qui saura se rendre attachante. J'ai aimé la plupart des personnages (Sigrid, Leo, Kore, Karl, Marike...) mais beaucoup moins les deux machos de service de la brigade. Un thriller nordique dépaysant, une enquête vraiment intéressante, une belle écriture et une fin angoissante !
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

Ce polar se passe sur une île imaginaire au Nord de l'Angleterre rattachée à la Suède. On se laisse prendre par l'ambiance très réaliste de la vie d'îlien. L'enquête policière est intéressante et l'héroïne et ses collègues sont bien campés. J'attends la suite avec impatience.
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Doggerland, tome 1 : Faux pas

L inspectrice Karen se réveille dans une chambre d' hôtel avec une gueule de bois carabinée. Nous sommes sur une île de Doogerland, l'Atlantide de la mer du nord.

Cette bande de terre qui reliait l' Angleterre au Danemark, à la Belgique et aux Pays Bas.

Elle vient de passer une nuit de sexe assez acrobatique Elle est consternée d'avoir couché avec cet type qu' elle connait, machiste, sexiste.

Elle se sent coupable et s'autoflagelle en rentrant chez elle, pensant demandé sa mutation ou déménagé pour ne pas le recroiser.

Elle est réveillée par le téléphone et on lui apprend que Suzanne a été assassinée.

Suzanne étant l' ex femme de l'homme avec qui elle a passé la nuit. Est il coupable ?



Suzanne était la fille de hippies qui étaient venus s'installer en 1970.

Karen est persuadée qu'il faut fouiller dans le passé de la victime. Ses supérieurs ne sont pas du tout ce cet avis. Elle persiste et enquête de son côté.





C'est le premier roman de Maria Adolfsson, c'est le premier d 'une série policière. J'ai aimé la façon dont l'auteur nous balade avec des retours en arrière dans les années 1970.

L' énigme ressemble à des morceaux de puzzle éparpillés qu'elle nous dévoile à fur et à mesure des chapitres.

Je n'ai pas deviné la fin.

Et pour cela, je vais suivre les enquêtes de l'inspectrice Karen Eiken dans le deuxième tome . Doggerland la part de l'ange



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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

Je voulais faire une pause entre le Tome 1 et ce Tome 2, et puis finalement je me suis laissé tenter.

Et je suis content d'avoir retrouvé les protagonistes de Faux pas" pour cette nouvelle enquête qui peut se lire sans avoir lu le premier roman (bien que ce soit agréable de connaître les personnages pour mieux les cerner).

J'avais noté dans Faux pas que l'auteure avait inventé un pays où décidément il y avait pas grand-chose d'intéressant, et j'avais un peu hésité à lire ce deuxième tome. Et là, je me suis laissé emporter dans cette nouvelle enquête. J'ai pris plaisir à suivre ces personnages un peu tous dépressifs, dans un pays où il fait toujours mauvais et où finalement tout le monde râle tout le temps. Et où on se demande s'il y a un côté positif dans ces îles qui n'existent pas :).

J'ai donc pris plaisir à suivre Karen dans son enquête, un vrai plaisir car l'histoire se suit bien. Je conseille ce Tome 1 pour découvrir Karen et sa rudesse, et ce Tome 2 pour la voir évoluer sur cette enquête qui tourne autour du monde de la distillerie.

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Doggerland, tome 2 : La part de l'ange

La part de l'ange, tome 2 des enquêtes au pays sur l'archipel du Doggerland, signe le retour de l'inspectrice Eiken. Et quel retour ! Si le premier tome avait su me convaincre, celui m'a complètement passionné !



Karen Eiken ne reconnaît plus sa petite maison de pêcheur hérité de ses parents. Elle qui ne connaissait que la solitude, la voilà maintenant entouré en permanence. Entre Sigrid, la fille de son patron qu'elle a pris sous son aile, et Léo, ancienne star de la musique, passé par la case SDF, Karen se sent étouffée. Elle qui ne voulait plus ouvrir son intimité après le décès de son mari et de son fils, la voilà tiraillé entre le bonheur d'avoir de la vie autour d'elle et la douleur de ne plus se retrouver seule pour oublié tous ses démons. Mais voilà, en plein milieu des fêtes de fin d'année un meurtre a lieu. Un homme est retrouvé en bas d'une falaise. Alors qu'Eiken est chargée de l'affaire, que la thèse du suicide s'évapore au fil des investigations, un autre crime est commis non loin du premier. Le problème est que l'île où ces meurtres sont commis abrite aussi la famille paternelle de Karen, sa tante et ses cousins qu'elle adore. Dans cette île où tout se sait, où tout le monde connaît les petits secrets des uns et des autres, sa famille est-elle vraiment étrangère à tous ces évènements ?



Plongé dans les premières de ce roman c'est l'assurance de ne pas en ressortir avant de l'avoir terminé ! Tous les écueils du premier à savoir les descriptions trop longues, le manque de rythme dans l'enquête, sont balayés ici allègrement ! On retrouve avec plaisir cette inspectrice au sombre passé, qui lutte maintenant pour récréer une famille, ces paysages froids, une enquête bien ficelée avec juste ce qu'il faut de petits indices glissés ici et la sans qu'on s'en rende compte.



Enfin le dénouement ! Inutile de rentrer dans les détails pour ne pas dévoiler l'intrigue mais il faut bien reconnaître que le dénouement surprend et ce n'est franchement pas désagréable ! C'est la dernière pierre d'un édifice qui entraîne le lecteur de bout en bout.



En bref, sans être un page turner, ce roman ne connaît pas de temps mort, il ne perd pas son lecteur dans un dédale de pistes ou d'enquêtes parallèles. Une vraie réussite !
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