Mariah Fredericks

Un premier tome réussi pour Mariah Fredericks.

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New York, 1910, Jane femme de chambre est embauché par une famille bourgeoise pour s'occuper de deux sœurs prêtent à faire leur début dans la société.

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Totalement immersif ce roman nous plonge dans le charme de son époque le début du 20ème siècle.

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Une intrigue qui tient la route, des enjeux obscurs, de l'action, des tea times, un meurtre ...

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Fan de roman historique, des ambiances cozy et de mystère ?

Ce roman est fait pour vous 😊

Mon avis est mitigé pour ce roman. D'un côté il est intéressant car on voit la condition de la femme à cette époque-là et surtout dans un milieu particulier celui de la prostitution. Mais je trouve que le roman traîne en longueur à certains moments, le texte est trop descriptif et cela manque d'action. L'écriture est cependant bien stylée avec un vocabulaire assez riche. Mais pour moi cela manque d'un côté palpitant même si il y a enquête sur des meurtres avec un léger suspense.

La narratrice de cette singulière et vieille affaire qui date de 1910 était - à l’époque - la femme de chambre des demoiselles Charlotte et Louise Benchley, filles d’un “nouveau riche” récemment établi à New York.

Charlotte est aussi belle et insolente que sa soeur ainée est laide et effacée.

La famille Benchley est liée à celle des Tyler par une relation d’amitié et Beatrice Tyler est sur le point de se fiancer avec le jeune Robert Norris Newsome Jr - Norrie pour les intimes -

La famille Newsome de son côté n’est pas vraiment en odeur de sainteté depuis un récent scandale …

Le pire est à venir puisque le fameux Norrie a finalement décidé d’épouser Charlotte Benchley et d’annoncer ses fiançailles au cours du réveillon de Noël (alors qu’il n’a pas encore daigné en informer ni son père ni celui de la jeune fille.)

Il n’aura pas le temps d’y remédier car il sera sauvagement assassiné dans un salon …

Sur fond de relation tendue entre la bourgeoisie et le prolétariat, de terrorisme anarchiste et de manifestation de suffragettes, Mariah Fredericks nous livre un délicieux roman digne de Jane Austen, joliment écrit et plutôt passionnant, presque plus historique que policier … Et la magie opère, on se laisse charmer par le style et l’intrigue !

Intriguant, déroutant, addictif! Je viens de finir ce roman policier, le premier du genre pour Mariah Fredericks. Et bien bravo ! J'ai été emporté par l'histoire. J'aime les livres sur cette époque et les faits qu'ils relatent. Une enquête secrète qui nous mène par monts et par vaux, et qui jusqu'à la fin nous berce d'illusions. Des faits pourtant bien réels nous saisissent, tels la mort d'enfants dans les mines, l'incendie de la fabrique Triangle Shirtwaist où 123 couturières mourront asphyxiées ou se jetteront par les fenêtres , les violences des anarchistes qui revendiquent leurs droits vie à vie des riches et bien d'autres que je ne peux dévoiler pour ne pas spoiler. Et au milieu de ça, notre suffragette, enquêtrice, Jane. On s'attache a elle, on la suit, on vit chaque avancées avec elle. Je referme se livre et abandonne Jane avec regret. Un roman que je conseille vivement.

Une enquête très plaisante au sein de la bonne société américaine du début du XXe siècle. Tout le charme du livre repose sur cette peinture des moeurs, des coutumes et de ses principaux acteurs. L'enquête est également de bonne facture , prenante et réserve son petit lot de surprises. Je ne sais pas si l'auteur a envisagé d'écrire une autre aventure de Jane mais j'aimerais que cela soit le cas afin de nous permettre de découvrir ce qui lui est arrivé d'un point de vue personnel.

En bref, un moment de lecture très agréable dans la lignée des Anne Perry et Ann Granger.

Le sujet de ce roman policier à connotation historique me semblait intéressant, mais je n'ai pas réussi à supporter le style "ampoulé" de l'autrice.

Déjà en lisant la préface j'ai eu un a-priori négatif, qui s'est vite confirmé, car, après une cinquantaine de pages, j'ai jeté l'éponge, n'appréciant pas du tout le côté "vieux jeu" de cette écriture qui correspond, je dois le reconnaître, à l'époque, mais qui ne me convient pas.

De ce fait, il était inutile de poursuivre cette lecture tant elle m'était fastidieuse.

⭐️ L'intrigue ⭐️



La vie de la famille Lindbergh vue à travers les yeux de Betty Gow, de son arrivée comme nouvelle nurse du petit Charlie jusqu'au procès du ravisseur de ce dernier.



⭐️ Mon avis ⭐️



Si comme moi vous aimez les romans policiers et les séries ou films dans lesquels les mondes de la bonne société et de la domesticité se côtoient et s'entremêlent pour le meilleur et pour le pire, vous trouverez de quoi faire dans ce roman basé sur une tragique histoire vraie.



Les Lindbergh sont mondialement connus. Lui est un héros, leur couple semble parfait, ils ont un magnifique petit garçon et de l'argent, mais pourtant un jour la tragédie s'invite à leur porte.



Et c'est alors que le vernis craque et que l'autrice dans sa quête de vérité dévoile l'envers du décor aussi bien chez les nantis que chez leurs domestiques.



Qui aurait pu faire une telle chose ? Dans quel but ?



Nous suivons Betty Gow au cœur de cette enquête qui la fera devenir, bien malgré elle, la nurse la plus célèbre d'Amérique.



⭐️ Conclusion ⭐️



Que ce soit par son côté policier ou son côté étude de mœurs, j'ai été captivée par ce roman dès les premières pages et je ne suis pas près d'oublier les boucles blondes du petit Charlie.
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Un polar du même genre que ceux d'Ann Granger et Anne Perry. Le personnage principal Jane m'a bien plu, une femme de ménage dans le grand monde, elle est intelligente et observatrice. J'ai passé un bon moment de lecture. Je lirai avec plaisir les autres tomes.

L'affaire du siècle est une fiction inspirée d'un triste fait réel américain : en 1932, l'enlèvement de Charlie Lindbergh, bébé d'un couple riche et célèbre dont le père, Charles est reconnu pour être un pionnier de l'aviation à cette époque.



Betty Grow est alors la nurse de Charlie. Elle s'en occupe suivant les règles et convictions de ses parents.



Un soir, Charlie est enlevé. Un individu s'est introduit par la fenêtre de sa chambre, l'a kidnappé et demande une rançon.



L'horreur absolue, pour ses parents Anne et Charles, et pour sa nurse Betty.



J'ai beaucoup aimé me plonger au coeur des années 30 aux États-Unis grâce à cet ouvrage qui me faisait de l'œil depuis sa sortie.



Nous suivons essentiellement le quotidien de Betty qui oscillent entre son emploi de nurse et sa vie de jeune fille.



J'ai trouvé le début un peu long mais nécessaire pour instaurer le climat familial et faire connaissance avec l'entourage des Lindbergh.



À partir de l'enlèvement de Charlie, tout va très vite et la tension est permanente.

Malheureusement chaque drame en cache un autre.



Bienvenue au coeur de la famille Lindbergh, un mari et une femme, un père et une mère blessés et meurtris jusqu'à leur dernier souffle.

Mort d’une fille de peu est le troisième tome des enquêtes de Jane Prescott, dame de compagnie au service d’une riche famille dans le New-York des années 1910. Le premier tome, Des gens d’importance, m’avait beaucoup plu, tout comme sa suite, Une mort sans importance. Je peux dire que ce troisième tome ne m’a pas déçue puisque je l’ai lu d’une traite lors de sa sortie !



Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on ne s’ennuie pas dans ce roman ! Les actions et les révélations s’enchaînent à un rythme soutenu, on découvre une galerie de personnages attachants ou détestables, mais aussi quelques pans du passé de Jane. J’ai beaucoup aimé le fait que, malgré des scènes de crime sordides et sanglantes, le roman ne manque pas de quelques touches d’humour, même s’il y a des passages touchants. J’aime aussi la façon dont l’autrice nous renseigne sur certains détails historiques et les thèmes abordés, comme le racisme, le féminisme, ou la condition des femmes qui souhaitaient changer de vie.



Un quatrième tome est sorti et j’espère qu’il ne prendra pas trop de temps avant d’être traduit en français parce que je vous avoue que j’ai un peu zappé certains détails concernant la famille chez qui travaille Jane. Ce qui est dommage parce qu’elle comporte des personnages intéressants et assez sympathiques.



Je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans cette saga, même si les scènes de crimes sont assez sanglantes ! Mais c’est bien écrit, prenant, passionnant et pour une fois, j’ai trouvé l’identité du coupable bien avant qu’elle soit révélée ! Je crois même avoir préféré ce tome aux deux premiers car je l’ai vraiment dévoré pour avoir le fin mot de l’histoire rapidement !
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J'ai decouvert cette auteure avec cette lecture ou je ressort mitigée. J'ai beaucoup aimer le coté descritptif de l'epoque et de la prostitution, le New-york des années 1900 un pur bonheur !! mais l'histoire en elle meme, le suspens, les rebondissements, l'enquete sur les meurtres ne sont pas assez present.

"Des gens d'importance" est le premier polar à passer entre mes mains après plus de deux ans d'abstinence. Je remercie ma très chère amie libraire de m'avoir fait découvrir cette œuvre de Mariah Fredericks.



L'histoire prend place dans le New York des années 1910. Jane Prescott est une femme de chambre efficace et réputée, qui plus est dotée d'un grand sens de l'observation et d'un certain penchant pour la résolution d'intrigues en tout genre. Elle entre au service de la famille Benchley, et notamment de Charlotte, la cadette, au moment où celle-ci décide de casser les codes moraux de la haute bourgeoisie en s'entichant de Norrie Newsome, jeune aristocrate imbu de sa personne et promis à une autre. Sur la bonne société new-yorkaise souffle alors un parfum de scandale, qui s'agrémente de relents de soufre lorsque Norrie Newsome est retrouvé mort. Jane Prescott, constatant la tournure que prennent les évènements, décide alors de mener l'enquête, quitte à remuer la fange qui se cache derrière les plus beaux atours...



Si "Des gens d'importance" fait partie de la collection "Grands détectives" des éditions 10/18, ce n'est pas pour rien. En effet, cette enquête autour du meurtre d'un jeune noble est prenante et très bien menée, multipliant les fausses pistes jusqu'au dénouement final. Le personnage de Jane Prescott est attachant ; bien qu'au service des membres de la haute-société, elle n'hésite pas à en faire la critique et n'est pas dupe de tous les stratagèmes qui se jouent autour d'elle. J'ai également particulièrement apprécié la description de la situation sociale de l'époque, les révoltes et grèves des ouvriers, la montée du mouvement anarchiste, et la déliquescence d'une bourgeoisie aux abois. Cela ancre le récit dans une réalité historique, démographique et culturelle qui lui donne encore plus de force. D'une "banale" enquête, Mariah Fredericks transforme son récit en critique lucide mais teintée d'amertume de la société américaine du début du siècle dernier. J'ai hâte de suivre les pas de Jane Prescott dans les couloirs feutrés des manoirs américains, alors même que l'une des pires catastrophes vécues par l'humanité se profile au loin...

J'ai beaucoup aimé ce 2e tome. L'auteure a le don de nous immerger dans cette époque. Elle s'est bien documentée pour nous retranscrire ces semaines qui suivent le naufrage du Titanic, les débuts de la mafia, le problème de l'immigration, les revendications de votes des femmes. Elle nous fait bien ressentir la différence des classes.

La psychologie des personnages est plutôt bien décrite. On comprend les dilemmes des protagonistes sans les excuser. La fin est juste un peu "téléphonée".

L'ambiance et la description était alléchante... Une ambiance Downtown Abbey, dans le New York post-Titanic, la mafia italienne, un meurtre mystérieux... Et j'avoue que je reste sur ma faim!

Le roman réussit bien à créer une ambiance singulière, entre chronique d'époque et polar, le personnage principal est sympathique et les références historiques en trame de fond lui donnent profondeur et réalisme. Mais malgré tout, l'intrigue de fond reste malheureusement un peu trop basique pour maintenir complètement en haleine, et on tourne les pages sans déplaisir, mais sans être complètement accroché non plus.

Le mélange des genres, s'il amène le récit plus loin qu'un habituel polar, a son charme, mais n'a malheureusement pas créé d'étincelles chez moi!

Un polar chez les bourgeois new-yorkais du début du siècle ? Quelle drôle d’idée, vous voulez dire que eux aussi ne sont pas toujours heureux et équilibrés ? Mais quelle surprise… D’accord, si vous avez déjà lu Agatha Christie, vous le saviez déjà à propos des anglais. C’est tout aussi valable ici… Et c’est fort agréable à lire. D’une part parce que la trame sur laquelle se déroule l’histoire est très bien maîtrisée : cette société avec ses coutumes, ses façons d’être, de se comporter, ses libertés prises avec la vie des autres quand la leur est dans un carcan, l’autrice nous les présente d’une façon fort agréable. De plus, elle n’essaie pas de faire semblant en adoptant une écriture « datée » alors qu’elle nous est contemporaine, et c’est très agréable. Je n’aime pas les gens qui font semblant. Pour autant rassurez-vous, pas d’anachronismes, loin de là, juste une dynamique différente dans la rédaction.



Le fond de l’histoire quant à lui est suffisamment bien amené pour que l’on soit surpris du dénouement, sans trouver ça trop tarabiscoté. ( Et pourtant, bien des enquêtes le sont, et je n’aime pas non plus la manipulation du lecteur trop visible.). Cela me donne même envie d’aller lire l’autre enquête de cette chère Jane Prescott. Je ne pourrais vous dire si la construction s’apparente à d’autres livres du genre, je n’en lis pas d’habitude. Je ne pourrais vous dire si vous, fan de roman policier, vous découvrirez bien avant moi le dénouement de l’histoire. J’en doute fort malgré tout. Mais je peux vous dire que si vous attendez d’un livre un arrière-plan maîtrisé, une réflexion même légère sur des questions de société, et une enquête haletante qui vous fait tourner page après page avec plaisir, alors ce livre correspond en tout point à ce que vous pouvez en attendre.



Je n’ose pas vous en dire plus pour ne pas dévoiler le fin mot de l’histoire, mais sachez-le, si vous cherchez un bon divertissement, n’hésitez plus. J’aurais bien ajouté que c’est typiquement le livre que je choisirais pour une après-midi plage, mais puisque les plages resteront fermées, prenez le comme un livre pour un après-midi canapé !
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New York, été 1912 : le Titanic a coulé en avril, des élections présidentielles se profilent ( élections auxquelles les femmes n'ont toujours pas le droit de participer) , les émigrés italiens et irlandais, bien que méprisés sans distinction par les descendants des pays protestants d'Europe du nord, se regardent en chien de faïence…. Et un mariage se prépare dans la haute société new-yorkaise. Lors des préparatifs de ce mariage, dans une grande propriété de Long Island, un meurtre a lieu. C'est donc l'occasion de retrouver Jane Prescott, , femme de chambre de la famille Benchley, qui est mêlée de près à ce meurtre, tout comme dans le premier opus de Mariah Fredericks Des gens d'importance. La construction de l'intrigue n'est pas sans rappeler la série des Charlotte Pitt, de Anne Perry : un meurtre dans la haute société d'une époque historique est le prétexte de la découverte de ce milieu. Mais alors que chez Anne Perry, la construction des personnages est assez archétypale, peu fouillée, et répétitive, on retrouve beaucoup plus de nuances et de profondeur chez Mariah Fredericks. Peut-être est-ce dû à la bonne idée qui consiste à faire de Jane prescott, dont la fonction et l'histoire personnelle la placent au croisement des différents milieux qui peuplent NYC, la narratrice de cette histoire. Ce personnage est très attachant, L'ensemble se lit très bien, et d'ores et déjà, on attend le troisième opus avec impatience.

Je ne pensais pas que ce serait le cas avant la fin de l'année, mais j'ai trouvé une autre série addictive : ce roman était for-mi-dable ! Pas un classique universel ou quelque chose du genre, peut-être, mais un roman historique passionnant.

La période dans laquelle se déroule l'histoire est tellement intéressante : quelques années avant la première guerre mondiale, avec des anarchistes, la révolution industrielle pas si vieille que ça, avec l'"aristocratie" américaine de l'époque et les nouveaux riches qui veulent en faire partie. Il y a une trace de romance, les personnages sont bien construits et oui, on peut voir que l'auteure a bien recherché la période.

Ce qui m'a vraiment plu, à part le fait que j'ai eu beaucoup de mal à poser le livre pour dormir, est que la fin était totalement inattendue mais si humaine.

Il me faut la suite !! J'ai deux lectures communes pour les deux prochains mois, mais je vous garantis que je vais faire tout mon possible pour mettre la main sur le T2.

Roman policier qui s’inscrit dans cette serie où Anne Perry fait en grande partie autorité. Il se passe à New York en 1910.

Mariah Fredericks ne démérite pas dans cette catégorie littéraire. Elle cale son histoire sur une base déjà maintes fois rencontrée dans ce genre de roman : bourgeoisie, personnel de maison.

Jane Prescott, au service des filles Benchley (des nouveaux riches), va passer au statut de

d’enquêtrice lorsque Norrie Newsome, sera retrouvé mort assassiné, le soir du bal où devait être annoncé son union avec Charlotte Benchley.



Y-a-t-il quelques longueurs ? Oui, on peut le penser mais l’ensemble reste agréable à lire et cohérent.

J'ai toujours eu un faible pour les intrigues se passant au début du siècle dernier. L'émergence des nouvelles technologies telles que les automobiles et le téléphone ou encore de la médecine légale, côtoie une société aux mœurs patriarcales, où la femme n'a que peu de droits. De fait, celles qui se taillent la part du lion dans les romans me plaisent car pleine de caractères et d'intelligence, d'impertinence et d'un discernement exacerbé. On retrouve d'ailleurs cette idée dans la série Peaky Blinders, ou encore dans le Gang or New York de Martin Scorsese, avec les principales protagonistes féminines.



Comment ai-je fait la rencontre de l'épatante, mais néanmoins, discrète Jane Prescott me demanderez-vous ? Un heureux hasard que je dois à mon goût pour le noir, en tous les sens du terme, et les secrets d'alcôve, qui m'ont poussée m'intéresser aux pages qui se cachait derrière cette superbe couverture, Des gens d'importance, de Mariah Fredericks. Le quatrième de couverture met en place, quant à lui, les jalons contextuels qui m'ont conquis tout au long de ma lecture : "New York, 1910. Jane Prescott, femme de chambre, jouit d'une réputation exemplaire et d'un esprit affuté qui lui permet de voir bien au-delà du mode de vie mondain et fastueux des riches parvenus chez qui elle sert. Jane est ainsi la première à comprendre ce que les fiançailles de sa jeune maîtresse avec le très en vue Norrie Newsome, déjà promis à une autre, ont de scandaleux. Et quand ce dernier est retrouvé mort, elle est aussi la mieux placée pour trouver qui avait intérêt à le voir disparaître. Dans un contexte social incandescent, le coupable est à chercher aussi bien dans les milieux anarchistes que les demeures bourgeoises. Car Jane sait que, autant dans la bonne société que dans les entrailles abandonnées de la ville, la haine et la violence couvent sous la surface et peuvent éclater à tout moment..."



Même si nous évoluons au sein des riches familles originelles New Yorkaises, nous côtoyons également les anarchistes révolutionnaires. Jane, abandonnée par son père à son arrivée à la grosse pomme, après avoir fui l'Ecosse, est recueillie par son oncle dans un foyer de femmes, avant de devenir une femme de chambre exemplaire. Tel un caméléon, elle se fond aisément dans chacun des décors dans lesquels elle est amenée à évoluer.



A travers son point de vue, nous apprenons a voir au delà des apparences, des mariages de raisons et de ceux d'amour. Nous côtoyons des pharmaciens avant gardistes, rompus à l'art de la médecine légale, des journalistes à sensation ayant à cœur de démontrer la vérité. Nous résolvons un meurtre sordide, aux apparences plus que trompeuses. Un bijou dans le genre dont Sir Arthur Conan Doyle n'aurait pas à rougir.



J'ai littéralement dévoré Des gens d'importance de Mariah Fredericks. A mon grand regret. Je ne souhaiter pas laisser partir Jane Prescott et son entourage si vite. Qu'elle ne fut pas ma joie lorsque j'appris que la suite des ses aventures est à paraître courant 2019. Il me tarde déjà d'y être.



Belle lecture à vous ! 🎈
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Alors voici une agréable surprise proposée par les éditions 10/18 dont je suis fan. Un policier historique qui nous permet d'entrer dans les salons des bourgeois new-yorkais en pleine saison des mariages.

Nous faisons connaissance de Jane, femme de chambre, qui travaille chez les riches mais qui a sa meilleure amie parmi les anarchistes. Jane qui veut protéger à tout prix ses patronnes mais qui doit affronter les secrets pas toujours agréables à découvrir. Les Benchley, nouveaux riches sans aucun arbre généalogique prestigieux à montrer, doivent faire leurs preuves dans ce monde d'apparence. Heureusement, ils peuvent compter sur le professionnalisme de Jane Prescott qui doit gérer la gente féminine de cette famille. Les deux filles, la sulfureuse Charlotte et la très effacée Louise . Et voilà que cette parvenue de Charlotte ose jeter son dévolu sur le beau et très riche Norrie Newsome déjà fiancé à Beatrice Tyler. Scandale dans les salons d'autant que les fiançailles officielles doivent être annoncées lors du bal de Noël. Le jour dit, le fiancé est retrouvé mort et défiguré. Jalousie, crime anarchiste ou crime crapuleux. Jane se lance dans la découverte de la vérité. Ce n’est pas parce qu'on ne possède pas un arbre généalogique des plusieurs pages que l'on ne vaut rien. Jane est entrainée dans la découverte de secrets pas toujours avouables.

Il semblerait que ce soit le premier tome d'une nouvelle série policière. Nous voici transporté dans le New York du début du XXe siècle où deux mondes s'affrontent : le monde d'en haut qui préfère s'étoudir de fêtes et le monde d'en bas qui souffre dans l'indifférence des premiers. Jane voit le monde qui l'entoure évoluer vers soit disant un monde meilleur, mais l'est il pour tout le monde ? Nous découvrons, à travers Jane et son amie Anna Ardito, les conditions de travail plus que précaire des mineurs et des petites mains de l'industrie textile. Des gens invisibles aux yeux des riches et qui sont trop souvent sacrifié sur l'autel de la productivité et du profit. Le mouvement anarchiste décide de prendre la défense de ces oubliés et de montrer, par la violence, à ces riches qui leur permet de jouire de la vie.

Deux grandes catastrophes sont abordées dans cette lecture : le coup de grisou dans la mine de Pennsylvanie où les propriétaires stoppent toute recherche et action de sauvetage au grand dam des familles. . Et puis, il y a l'incendie de l'usine de textile à Manhattan. Le feu a pris mais les ouvrières n'ont pas pu sortir car les issues étaitent bloquées pour empêcher les vols et les pauses non autorisées. La révolte et la haine grondent. Et que dire de Rose Newsome, belle mère du beau et ténébreux Norrie. Un récit glaçant de sa vie qui nous fait prendre conscience que les petites gens ne sont que de la "viande". Et que penser de Michael Behan journaliste de son état, qui nous fait penser à Rouletabille, et qui met son nez partout afin d'aider Jane ? ou son journal ?

Bref une galerie de personnages criant de vérité, tous plus réalistes les uns que les autres. L'écriture est fluide, simple et nous capte dès la première page. Même les pires drames sont décrits avec beaucoup de pudeur mais avec une telle puissance que nous ne pouvons que ressentir le désarroi et la douleur des victimes.



Bravo et vivement le deuxième tome de ce Downton Abbey à l'américaine.
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