AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Mariah Fredericks (120)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Mort d'une fille de peu

Mort d'une fille de peu nous emporte dans le New York des années 1910. 3e volume d'une série mettant en scène Jane Prescott, il peut tout à fait se lire indépendamment sans gêner la compréhension, ce qui a d'ailleurs été mon cas, n'ayant pas lu les deux volumes précédent.

Jane Prescott est donc femme de chambre. Elle profite de ses quelques jours de congés pour retourner chez son oncle, qui tient un foyer accueillant des jeunes femmes en quête d'un nouveau départ, dans le Lower East Side. le repos de Jane sera toutefois de courte durée car dès le premier soir, une résidente du foyer est retrouvée assassinée. Très vite, les soupçons se portent sur l'oncle de Jane. Certaine de son innocence, cette dernière va tenter de découvrir qui se cache derrière ce meurtre atroce.

J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce roman noir, qui mélange la petite histoire à la grande : beaucoup de détails nous sont donnés sur le New York de ces années 10, des personnalités en vogue au cadre de vie, en passant par les moeurs et codes sociaux de l'époque, rendant le tout très passionnant. L'enquête menée est quant à elle intéressante.

Une bonne lecture donc, qui m'a donné envie de découvrir les précédents romans mettant en scène Jane Prescott. Je remercie Babelio et les éditions 10/18 pour l'envoi de ce livre.
Commenter  J’apprécie          90
Des gens d'importance

J’ai passé un très bon moment de lecture. Ce livre est dans la même lignée que ceux d’Anne Perry ou d’Ann Granger, mais parvient à se démarquer.



D’abord la police n’intervient pas. L’enquête est réalisée par un personnage qui n’est à l’origine pas destiné à faire ce genre de choses, Jane Prescott, femme de chambre. Une domestique donc, qui est intelligente, discrète et subtile, et qui possède les qualités nécessaires à un travail de détective privé. Car c’est en quelque sorte ce qu’elle va devenir. L’autrice a commencé à nous présenter Jane en racontant son enfance, ce que j’ai particulièrement apprécié car cette description nous plonge un peu plus dans l’époque et nous donne un peu plus de contexte et de profondeur à Jane, personnage principal dont on va suivre les aventures. Son personnage est sympathique mais mériterait d’être davantage creusé. J’espère d’ailleurs que Mariah Fredericks va en dévoiler encore plus sur Jane dans les romans suivants.



Autre différence: la période et le lieu. Nous sommes aux Etats-Unis, en 1910. Changement de décor par rapport à ce que je lis habituellement, où les enjeux sont bien différents. Nous sommes chez une famille riche, nouvellement arrivée, qui n’a pas encore de connaissances et qui veut créer son réseau. Comme toute nouvelle arrivée, celle-ci est d’abord perçue avec méfiance. La situation pour cette famille est compliquée. Elle doit passer par des personnes qui vont, sans doute contre rétribution, les faire entrer dans les meilleurs cercles.

Alors même que l’on navigue pendant un temps dans les hautes sphères de la société américaine, nous avons en parallèle un aperçu du contexte social explosif. En effet, le milieu anarchiste est particulièrement agité, et des attentats sont commis. Et comment ne pas comprendre cette colère. Ce que j’aime dans ce genre de romans, c’est que l’on entrevoit toujours plusieurs milieux sociaux et les profondes inégalités entre eux. On voit leur vie, leurs problèmes, leurs intérêts, leurs interactions ou l’absence d’interactions. Le portrait de la société à ce moment-là et dans cet endroit est parfaitement brossé. Et c’est toujours un plaisir pour moi de me fondre dans un moment de l’histoire complètement différent. Il y a beaucoup de différences mais toujours des ressemblances avec ce que nous vivons, nous à notre époque. Car l’être humain ne change pas fondamentalement. Ces gens-là sont-ils vraiment différents de nous? Pas vraiment.



L’intrigue en elle-même est également réussie. Elle est très bien racontée et palpitante. C’est Jane qui nous raconte l’histoire. Son point de vue est original et nous permet aussi de nous mêler un peu partout, de côtoyer une grande variété de personnes. Les personnages qui gravitent autour de Jane sont en général suffisamment intéressants et possédant une personnalité différenciée et unique qui apporte tous quelque chose. L’amie de Jane, anarchiste et féministe apporte un discours moderne et nouveau. Les deux soeurs dont Jane a la garde ont aussi des personnalités marquées et différentes. Il n’y a que le journaliste à qui il manque un je ne sais quoi de plus personnel.

Le suspens tient vraiment jusqu’au bout. La fin a réussi à me surprendre, ce qui est bon signe.



En bref, c’est une bonne découverte, qui m’a donné envie de lire la suite des aventures de Jane Prescott.
Commenter  J’apprécie          93
Des gens d'importance

Petit policier historique qui se situe dans une période clé celle de l'avant première guerre mondiale aux USA, la même que celle évoquée dans la série Downton Abbeye (en Grande Bretagne cette fois ci). Est décrit ici la vie d'une jeune femme de chambre - Jane - chargée de "coacher" deux jeunes filles issues d'une famille nouvellement riches. Ni elles ni leur mère n'ont encore les codes pour s'intégrer dans la haute société, mais la cadette - Charlotte - possède le tempérament et la beauté pour aller très haut et très vite et va sans hésiter voler le fiancé d'une de ses amies. Il a le mérite d'être très riche et séduisant. Sauf que le beau fiancé va être assassiné le soir de l'annonce de leurs fiancailles. Charlotte va devenir une coupable toute désignée. Jane est persuadée qu'elle n'a rien fait, elle pense même qu'une de ses amies dans la mouvance anarchiste est peut être responsable. Aidé par un charmant journaliste, qui pense que le meurtre est passionnel, elle va enquêter...

Personnages bien campés, l'arrière plan sociétal est très intéressant (la presse, les conditions de travail, la condition féminine ...). Bre un polar bien fait ét érudit.
Commenter  J’apprécie          92
Des gens d'importance

"Malgré moi, j'éclatai de rire, une petite explosion de joie au milieu des larmes. Une des choses qui me manqueraient, c'était le plaisir mélancolique qu'il puisait dans l'étrangeté du monde".



Je ne pense pas que quoique ce soit va me manquer (à part cette phrase magnifique). Et oui, le retour de tata ronchon a sonné, car si j'ai pris ce livre suite à plusieurs retours enthousiastes céans, je n'ai pas kiffé ma mémé. J'ai plutôt pensé à cette blague, que j'associe aux froufrous et aux corsets victoriens :



"Madame le petit est tombé dans la baignoire." "Et bien récupérez-le." "Mais voyons Madame, l'eau est beaucoup trop chaude".



Alors l'eau était en effet trop chaude. Se voulant cruel, réfléchi, cynique. Comme dans un bain ça détend, mais la lecture ne dépasse pas pour moi l'intérêt d'un roman de train, j'ai trouvé ça linéaire, pas toujours abouti ni approfondi. Et une fois l'eau tiédie, on vide la bonde et j'en garderai peu de choses.

A part peut-être la phrase en bas de la page 314 de l'édition de poche.
Commenter  J’apprécie          90
L'Affaire du siècle

Dans "L'affaire du siècle - L'enlèvement qui a bouleversé l'Amérique", Mariah Fredericks revient sur l'enlèvement du bébé Lindbergh. le fils du célèbre aviateur Charles Lindbergh est kidnappé dans leur demeure du New Jersey en 1932. Une demande de rançon est envoyée à la famille et l'enfant est retrouvé mort quelque temps plus tard, non loin de la propriété.



Mariah Fredericks reprend donc cette terrible histoire qui a ému le pays et le monde entier à l'époque. L'originalité du roman, et ce qui en fait sa force, est de placer le récit du côté de Betty, la nourrice. La vie de Betty au sein de la famille et surtout avec l'enfant est décrite avec précision. Les sentiments pour l'enfant sont bien mis en avant. On suit l'enquête en première ligne au coeur de cette maison, au travers de la nourrice, une des personnes les plus proches du bébé, mais aussi une suspecte.



Un roman tiré de faits réels. Une histoire émouvante et racontée avec passion. À noter d'ailleurs l'intéressante postface dans laquelle Mariah Fredericks explique les liens entre fiction et réalité. Une lecture addictive, un véritable "page-turner" qui m'a beaucoup plu.




Lien : https://leblogusadedom.com/w..
Commenter  J’apprécie          80
Mort d'une fille de peu

Je ne connaissais pas du tout cette autrice américaine, et la parution de ce troisième roman à venir dans quelques jours, m'a permise de faire connaissance avec ses personnages.



On découvre donc Jane Prescott, jeune fille de la société américaine du début de 20e siècle. Elevée par son oncle, révérend et directeur d'un refuge pour femmes battues, elle a réussi à se faire une place comme dame de compagnie au plus près des fortunés.



Mais voilà qu'une série de meurtres vient bouleverser le refuge, et très vite les soupçons vont se porter sur l'oncle de Jane. Celle-ci déterminée à découvrir la vérité va tout tenter, y compris risquer sa vie, pour mettre la mais sur les coupables.



Dès les premières pages, on plonge directement dans l'ambiance New-Yorkais de l'époque, du moins celle que l'on s'imaginait. Clubs, musiques, mais aussi diversité des milieux et des classes. On s'imaginerait dans ces rues, auprès des personnages.



Ceux-ci sont d'ailleurs très séduisants, et déclenchent assez facilement des émotions. Empathie pour les uns, détestation franche et marquée pour les autres.



Là où cela détonne un peu c'est dans le rythme. Si l'enquête est sympathique, et plutôt bien menée, certains passages alourdissent le tout, et font perdre le dynamisme insufflé par les airs de musique d'époque qui veulent s'échapper de ces pages. C'est dommage, car sans ces quelques longueurs, l'ensemble aurait été parfait.



Des personnages et une ambiance, que je vous recommande, pour replonger le temps d'une lecture dans une ambiance folle.
Lien : https://livresforfun.overblo..
Commenter  J’apprécie          80
Des gens d'importance

Un bon roman policier comme je les aime. A travers l'intrigue on découvre les États-Unis de 1900, le monde huppé des grandes fortunes industrielles et son pendant chez les petites gens opprimés. Il y a de grands bals, des idylles et des trahisons, des parvenus et d'authentiques dynasties ruinées. On y croise quelques anarchistes, une domesticité en cours de déliquescence tandis que les emplois à l'usine rendent de moins en moins attractifs les postes de valet ou de gouvernante. Et un meurtre, forcément. L'enquête est menée par la narratrice, femme de chambre et fine observatrice d'un monde dont elle épouse les règles et par un journaliste peu scrupuleux au départ et finalement aisément attachant. Comme souvent, le crime est l'occasion d'ausculter les misères et les failles humaines, les histoires passées. La résolution ici ne restaure rien mais le roman aura installé des personnages suffisamment convaincants pour que j'espère les retrouver dans une autre aventure.
Commenter  J’apprécie          80
Des gens d'importance

J'ai beaucoup aimé accompagner Jane dans son enquête, et partager sa vie de femme de chambre-détective en ce tout début du XXème siècle aux États-Unis ! 😀 Il y a de l'action, des cachotteries, du suspense, bref, du rythme! 1er roman policier de l'auteure réussi 👌
Commenter  J’apprécie          81
Une mort sans importance

Ce roman semblait commencer de façon plutôt plan-plan, tandis que la couverture laissait croire à une intrigue plutôt classique.

Mais il s'agit en fait d'une très bonne surprise.

Le personnage de Jane Prescott, dame de compagnie d'une jeune fille de la haute société de la côte Est, gagne en profondeur au fur et à mesure que des bribes de son histoire s'insèrent dans le récit ; intelligente, intrépride, féministe et ne comptant que sur elle-même, ce qui ne l'empêche pas d'être sensible à la douleur des autres.

Très bonnes descriptions de New YorK en 1912, juste après le naufrage du Titanic, et alors qu'une grande marche pour le droit de vote des femmes se prépare.

Je lirai avec plaisir les deux autres titres traduits en français.
Commenter  J’apprécie          70
Des gens d'importance

Les gens d’importance de Mariah Fredericks est un roman social, un roman policier et un cosy mystery.



Un roman social qui dépeint avec brio la vie au début du XXe siècle à New-York que ce soit chez les nantis, les domestiques, les ouvriers, les femmes de joie, les anarchistes, les féministes ou les commerçants.

Un roman policier parce que un meurtre horrible a été commis et qu’il faut trouver le meurtrier.

Un cosy mystery parce que c’est Jane, femme de chambre, qui aidée d’un journaliste, va partir à la recherche du coupable.



En effet, Jane s’occupe des filles d’un couple de riches parvenus qui viennent d’arriver sur New-York. L’une d’entre elle va annoncer ses fiançailles avec le fils d’une famille reconnue. Mais lors de cette soirée, le fiancé est sauvagement assassiné. Est-ce l’un de ses proches, un anarchiste car il a reçu des menaces, une femme éconduite… ? Les pistes sont nombreuses.



Cette enquête féminine est menée d’une main de maître et l’on voit bien les difficultés que rencontraient les femmes à l’époque pour être autonome et se faire respecter.



Je recommande ce livre.


Lien : https://www.instagram.com/mi..
Commenter  J’apprécie          60
L'Affaire du siècle

Au départ c'était long, j'ai vraiment apprécié qu'au bout d'une centaine de pages et après j'ai très bien aimé.

Vous allez suivre Betty Gow, une nounou qui va s'occuper du bébé de Charles Lindbergh le célèbre aviateur d'Amérique des années 1930 et sa charmante épouse. Puis un jour Charlie Junior disparaît et la nounou va être suspectée et tout s'enchaîne...

L'auteure a mélangé de la fiction et de vrais faits tout au long de son roman.
Commenter  J’apprécie          60
Une mort sans importance

J'avais bien aimé "Des gens d'importance" ; c'est donc avec plaisir

que j'ai retrouvé Jane Prescott dans ce deuxième tome .

Le cadre est toujours le même : les familles de la grande bourgeoisie d'affaires du New-York de 1912 .

Une jeune nurse italienne a été égorgée . Elle aurait évité l'enlèvement du bébé dont elle avait la charge et y aurait laissé la vie .

Jane Prescott n'est pas convaincue par cette explication et va commencer à enquêter .

L'histoire est bien racontée et la mentalité de la bourgeoisie vis-à-vis

de la domesticité bien décrite ; le titre parle de lui-même ....et en toile

de fond , la condition féminine , le combat pour les droits civiques

et le besoin absolu , pour ces grandes familles , de sauvegarder

les apparences et de respecter les conventions .

Ce deuxième opus de Mariah Fredericks m'a tout de même moins emballé : je n'y ai pas retrouvé autant d'ironie que dans le précédent et l'intrigue est moins palpitante .

Un assez agréable moment de lecture ....sans plus .

Commenter  J’apprécie          60
Des gens d'importance

"Des gens d'importance" a été comparé à de nombreuses reprises aux romans d'Anne Perry, c'est une comparaison presque évidente et qui s'explique. Néanmoins, y allant de mon grain de sel, j'ajoute que je trouve ce roman de Mariah Fredericks meilleur que ceux de son pendant anglais... Certes, pour l'instant, il n'existe qu'un volume des enquêtes de Jane Prescott... A voir donc si cette impression se confirme au fil des romans (y-en aura t-il seulement d'autres?). Toutefois, j'insiste: j'ai trouvé le livre mieux écrit, moins manichéen et plus rythmé... Enfin, la peinture sociale y est à mon sens beaucoup plus fine.

Nous sommes donc à New-York, en 1910, une période que connaissent bien les lecteurs de Henry James ou d'Edith Wharton et les spectateurs de "Downton Abbey". C'est le New-York des grandes familles, celles qui ont débarqué sur le Mayflower et qui daignent à peine fréquenter les nouveaux-riches où appauvrir leur sang en se mariant à d'autres, c'est le New-York des débutantes et des robes de bal signé Poiret. C'est aussi celui des bas-fonds, des groupuscules anarchistes, de la presse à sensation... Jane Prescott est une femme de chambre et à la mort de sa patronne, elle est engagée chez la famille Benchley: fortune rapide de nouveaux riches, deux filles à marier et aucun usage du monde. Cette jeune femme aussi efficace qu'intelligente devient indispensable à la famille, particulièrement à Louise, fille aînée un peu ingrate et à Madame Benchley, toujours dépassée par les événements et le quotidien. La cadette, Charlotte, semble tracer son chemin avec plus de facilité: belle et sûre d'elle, la voici fiancée à Norrie Newsome, héritier très fortuné d'un riche industriel et ce alors que ce dernier était déjà promis à une autre... le soir du triomphe de Charlotte, un soir de bal et de réveillon, on retrouve dans la bibliothèque le cadavre du fiancé, sanglant, torturé. Branle bas de combat dans le gotha new-yorkais. La police épouse la rumeur et accuse les anarchistes, la violence du climat social y est propice, mais Jane a des doutes et va explorer d'autres pistes. Entre des fiancés qui se déchiraient, des secrets de famille lourds comme autant de chapes de plomb et son amitié avec une anarchiste, elle va au-devant de lourdes révélations pour démaquer le coupable. Ce livre est à la fois un enquête passionnante et bien menée qui présente un savant dosage entre péripéties et travail d'atmosphère. Le cadre est par ailleurs agréable: on passe des riches salons aux bas quartiers avec le plaisir que l'on a lorsqu'un roman nous fait voyager dans le temps. Mais au delà de l'enquête, c'est aussi un beau roman sur le New-York de ces années-là, ambigu et cruel, aussi luxueux que misérable, révoltant. Enfin, et c'est le meilleur, les personnages sont très travaillés, fouillés. Il en ressort une impression de complexité bienvenue et une atmosphère pesante, oppressante très réussie autant que prégnante. Il y a peu de "Chez les Heureux du Monde" chez les gens d'importance et un reste d'Agatha Christie. Oserais-je conseiller de le lire avec une bonne tasse de thé...?
Commenter  J’apprécie          60
Des gens d'importance

Un polar historique dont l'histoire m'a beaucoup intéressée même si on y trouve des personnages un peu stéréotypés. La bonne clairvoyante, le journaliste séduisant .... L'héroïne fait un lien entre différents milieux, les riches, les anarchistes, les prostituées, les ouvriers ... Peut-être l'ouverture pour d'autres romans.



Par contre, j'ai horreur du style "vérité" du début et de la fin " ce qu'ont dit les journaux de l'époque, je peux maintenant parler, maintenant que tous les protagonistes ont disparu ....". Pour moi on est dans la fiction et on y reste !



Mais le style est très agréable et la fin est très surprenante.

Commenter  J’apprécie          60
Des gens d'importance

Et bien voilà un bon petit policier historique que j'ai beaucoup apprécié. Cela se passe à New York en 1910, un meurtre a été commis dans la haute société, dans une famille dont Jane est la femme de chambre.

C'est elle qui va en partie résoudre l'énigme. Nous allons avec elle de piste en piste, et c'est bien écrit, prenant, et la fin est originale.

Enfin un livre qui trouvé grâce à mes yeux ! Car depuis La vraie vie, Personne ne m'a dit et Une douce lueur de malveillance j'étais un peu déprimée, me demandant si ce manque d'intérêt venait de moi ou des livres incriminés. Je suis donc rassurée, ce n'était qu'un "mauvais" enchaînement de livres qui ne m'ont pas plu tout simplement.

Ouf !

Bref, à lire pour les amateurs du genre, lecture très divertissante.
Commenter  J’apprécie          60
Une mort sans importance

Un polar bien sympathique. Voilà le 2e tome des aventures de Jane, femme de chambre au début du XXe siècle. Dans cette aventure, celle-ci va enquêter sur le meurtre de la bonne d'enfant, assassinée dans la plus grande indifférence.



En toile de fond, on assiste au naufrage du Titanic et à la lutte des femmes pour le droit de vote. Une écriture fluide et des personnages intéressants m'ont fait tourner les pages bien rapidement.
Commenter  J’apprécie          50
L'Affaire du siècle

A près d'un siècle de distance, il est difficile pour le lecteur de 2023 de se représenter la déflagration planétaire causée par la première traversée de l'Atlantique en 1927, 5 800 kms, par Charles Lindbergh à bord d'un monoplan, autrement dit une coquille de noix volante. Erigé en héros mondial, idolâtré, surnommé Lindy ou l'Aigle solitaire, Charles doit affronter avec ses proches une notoriété délirante, des quidams fanatisés, des reporters avides d'une confidence à n'importe quel prix, jusqu'à écraser accidentellement son chien en pénétrant sans invitation dans sa propriété familiale. Dans ce contexte sans équivalent connu, Charles Lindbergh junior devient le bébé le plus célèbre d'Amérique et de ses environs. Aussi, lorsqu'il est enlevé dans sa chambre le 1er mars 1932, l'Affaire du siècle voit le jour, alimente les unes mondiales durant des années, exacerbée par la découverte du petit corps et la condamnation à mort controversée puis l'exécution de Bruno Richard Hauptmann, coupable sur mesure servi sur un plateau.





Mariah Fredericks, revient sur ce drame, choisit de le romancer en adoptant le point de vue de Betty Gow, jeune écossaise dépouillée de sa personnalité pour devenir aux yeux du monde « la nurse des Lindbergh », dernière à avoir vu vivant le bambin, et soumise aux soupçons.





L'auteure aborde sans langue de bois ou tabou, tous les aspects de ce fait divers hors de toutes les normes existantes. Elle n'hésite pas à revenir sur le mode d'éducation choisi par les Lindbergh pour leur progéniture : la méthode Watson, reconnue cruelle des années plus tard, favorisant l'autonomisation précoce des enfants, nécessaire dans une société cannibale où ils devront lutter pour ne pas être dévorés. Toute dépendance est une faiblesse, trop de câlins favorisent l'attachement nuisible et le besoin. Au nom de ces principes érigés en dogme par les parents Lindbergh, Betty est sommée de réveiller Charles Junior chaque nuit à heures régulières, depuis ses premiers mois de vie, pour le mettre sur le pot afin de provoquer une propreté que son jeune corps immature ne peut pas accomplir. L'auteure n'hésite pas non plus à rappeler les liens puissants du héros made in america – grand blond aux yeux bleu acier - avec le régime nazi admiré ni sa froideur et son indifférence publiquement affichées après l'enlèvement de son fiston. Ces faits historiquement connus ne justifient en rien, faut-il le préciser en cette période troublée, l'ignominie commise avec le meurtre d'un bébé. Pour bien mesurer son impact inouï, le mot « kidnapping » a été créé dans la langue anglaise et apparaît pour la première fois dans les suites de cet enlèvement avec demande de rançon.





Je salue l'immense travail documentaire de Mariah Fredericks qui est à la fois la qualité principale et le principal défaut de son ouvrage. Car en effet, si l'on choisit l'angle d'attaque romancé, est-il utile que l'enquête soit aussi fouillée, car jamais le lecteur ne sait avec certitude de quel côté réel ou imaginaire il se trouve. Le mélange des genres brouille les cartes et c'est dommage, déprécie à mon sens, le boulot accompli, le rendant parfois invisible, voire inutile. Pour les lecteurs qui préfèrent les faits divers romancés aux documentaires ou enquêtes journalistiques, je signale à toutes fins utiles sur le même thème de l'enlèvement de Charles Lindbergh Junior, La voix du sang de Andrew Coburn, qui propose un scenario imaginaire très bien ficelé.
Commenter  J’apprécie          50
Des gens d'importance

Elle est discrète, elle est futée, elle est belle comme un coeur : ma nouvelle amie s'appelle Jane Prescott et elle sert la Justice ! Pour lui souhaiter la bienvenue je propose une chronique éclair - car à son image le roman dont elle tient le premier rôle a été simple et efficace.



L'automne est arrivé et avec lui le besoin de renouer avec les doudous fondamentaux - besoin d'autant plus impérieux que je sortais d'un gros pavé difficile. Le policier est un genre qui se lit bien, l'historique se prête à un moment au coin du feu, alors avec Des gens d'importance de Mariah Fredericks, j'étais entre de bonnes mains. Le livre est simple, il sent les réceptions mondaines et le crottin de cheval des fiacres de Times Square, et c'est tout ce qu'il me fallait pour me reposer au calme. Ça et un cadavre au crâne défoncé.



Pour chipoter la dimension historique aurait pu être plus exploitée. J'ai trop pris l'habitude d'un gros Ken Follett où l'Histoire n'est pas qu'un élément de décor, or ici on est plus dans un récit réconfortant de la trampe de Downton Abbey. L'aspect policier aurait pu être plus prenant, mais s'il l'avait été j'aurais sans doute râlé en trouvant l'approche trop moderne pour un roman historique. Le traîtement de l'affaire par Jane est scolaire, on est sur une gentille enquête à la Hercules Poirot. Jane Prescott n'abat ses cartes qu'à la toute fin, le lecteur est tenu dans l'ignorance totale de ses pensées. Il n'y a pas beaucoup de suspens, le ton du roman est assez égal mais on suit malgré tout l'enquête avec beaucoup d'intérêt. On y découvre les dessous sordides des gens de la haute et les combats des générations précédentes sur fond de lutte des classes.



J'ai déjà dans ma bibliothèque des tomes suivants - je me garde ces petites douceurs au chaud !
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
Commenter  J’apprécie          50
Des gens d'importance

A New York en Jane Prescott est une jeune femme sérieuse, engagée comme femme de chambre , chez les Benchley. Leur seconde fille, Charlotte, annonce à ses parents que Norrie Newsome promis à une autre et elle vont se marier. Une grande fête est donnée chez les parents de ce dernier. A cette occasion les fiançailles du jeune couple seront annoncées. Mais elle ne se déroule pas comme prévu. Norrie Newsome est retrouvé mort. La jeune Jane mènera l’enquête en parallèle de la police.



Après un début assez lent et plutôt ennuyeux, une fois les personnages en place l’enquête et cette histoire sont agréable à suivre avec une Jane attachante. L’autrice nous propose de nombreux suspects, des secrets, des drames sur font politique.

Une belle plongée dans l’histoire des immigrés new yorkais de la bonne société.

Je lirai avec plaisir les tomes suivants.

Commenter  J’apprécie          50
Une mort sans importance

Quel plaisir de retrouver le personnage de Jane Prescott, que je trouve très intéressante. Une femme de chambre brillante, au sens de la répartie aiguisée, droite, juste, intelligente... Un personnage que j'ai adoré dans le premier tome et encore plus dans celui-ci... Un réel bonheur de lecture que ce bouquin... Mais vu l'épilogue, je doute que l'auteure la mette en scène dans un troisième tome, et ¸a me chagrine tellement !!
Commenter  J’apprécie          51




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mariah Fredericks (348)Voir plus

Quiz Voir plus

Le cirque en 10 films cultes

En 1885, William Cody monte un spectacle, le Wild West Show, sur l'Ouest américain. Pour cela, il achète Sitting Bull, un des prisonniers de l'armée. Lors d'un spectacle auquel le président des États-Unis vient assister, Sitting Bull veut lui présenter des doléances pour son peuple. Un film de Robert Altman (1976)

Freaks
Les ogres
Sous le plus grand chapiteau du monde
La nuit des forains
Lola Montes
Le cirque
La Strada
Buffalo Bill et les Indiens
Chocolat
Dumbo

10 questions
29 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinema , films , cirqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}