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Citations de Mariapia Veladiano (45)


Naître laide, c’est comme naître avec une maladie chronique qui ne peut qu’empirer avec l’âge. A aucun moment de votre vie, l’avenir promet d’être meilleur que le présent, vous n’avez aucun joli souvenir dans lequel puiser du réconfort, vous laisser aller à rêver ne revient qu’à vous faire un peu plus mal.
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Oh! et puis ça suffit! On ne fait qu'un bref passage sur cette terre et on passe son temps à se mener une vie d'enfer avec ces histoires d'aspect et d'apparence.
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Une petite fille laide vit avec prudence, fait en sorte de ne pas causer plus de dérangement qu'elle n'en cause déjà par son apparence. Une petite fille laide ne fait pas de caprices, elle apprend vite à manger sans faire de miettes avec le pain, elle joue en silence en ne déplaçant que le nécessaire...(p.50)
Une petite fille laide se montre reconnaissante envers tous de l'affection qu'on lui témoigne malgré la déception de sa naissance, elle sait rester à sa place...(p.51)
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Tout à coup, je me dis que nous avons la vie que nous méritons mais que je ne sais pourquoi.
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La haine est un sentiment que j'ignore. La haine est pour ceux qui ne comprennent pas. Il me semble que je le comprend. Il est seulement sfumato, comme on dirait d'un morceau de musique trop doux qui doit finir en s'évanouissant.
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Des fragments de ciel me tombent dessus et me transpercent de toute part.
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Les silences de ma mère avaient saturé la maison, le fleuve dans lequel elle avait glissé et jusqu'à nos vies. Parler nous était pénible, il fallait vaincre la résistance de l'air et jusqu'à celle de l'âme. (p.135)
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Dès leur plus jeune âge, les petites filles pensent à ce qu'elles pourraient être plus tard : princesses, doctoresses, maîtresses d'école, actrices. Une petite fille laide sait qu'elle sera toujours laide et rien d'autre.
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Le choix qui s'offre à une femme laide est tellement limité qu'il en étouffe le désir.
(...) il s'agit de vivre en permanence sur la pointe des pieds, en équilibre sur la crête
du monde.
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Il y a des jours qui naissent sous le signe d’une promesse, mais cela ne veut absolument rien dire.
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Peut-être mon père ne m'avait-il pas accompagnée parce qu'il avait décidé que je devais commencer à affronter seule le monde, sans la protection de son beau visage autoritaire, à moins qu'il n'ait eu peur. De sa propre peur et de ma peur à moi. Mais j'étais bien plus seule que je ne pouvais le supporter. (p. 36)
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Les morts sont comme les souliers, repond maddalena.A chacun les siens. sinon ils font trop mal.
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Naître laide, c'est comme naître avec une maladie chronique qui ne peut qu'empirer avec l'âge.
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« Je suis laide, vraiment laide. Je ne suis pas handicapée. Du coup, je ne fais même pas pitié. Chaque pièce du puzzle est à sa place, juste un peu trop à gauche ou un peu trop à droite… Inutile d’en faire l’inventaire : ça ne rend pas. Je suis née ainsi. Beau comme un enfant, dit-on. Eh bien, non. Je suis une insulte à mon espèce, à commencer par le genre féminin… La beauté se veut visible. Pour ma part, l’invisibilité était une bénédiction. »
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J'aimais beaucoup ce rôle de grande personne. Il me permettait d'exister sans m'exposer à la surprise, au dégoût, aux réactions de superstition, à la pitié du monde extérieur. Je prenais pour la première fois une dimension normale que la musique elle-même ne m'avait pas donnée, car au piano aussi mon corps blessait le regard de mon auditoire.
Etre une voix me rendait intacte toute une gamme de possibilités: être douce ou professionnelle, expéditive ou loquace, sûre de moi ou hésitante. Je me sentais libre de poser des questions, de répondre, de prendre mon temps. J'essayais toutes les variations, cherchant mon style dans ma voix puisque je ne pouvais l'avoir dans ma vie. (p.89)
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Une petite fille laide n'a pas de projets pour son avenir. Elle le craint et ne le désire pas car elle ne peur l'imaginer meilleur que le présent. Elle écoute les projets des autres petites filles et sait depuis toujours qu'ils ne la concernent pas.Ce monde là est celui des autres. Les aspirations de celles qui veulent devenir mannequins,chanteuses,avocates, médecins, fonctionnaires,enseignantes,Ce monde là est celui des autres,Il existe peut être un métier qu'elle pourrait faire en restant cachée dans le noir,à la maison,mais elle ne le connaît pas et a peur de demander.
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Je n'ai aucune théorie sur Dieu, je ne sais s'il existe ou non. Ni s'il est bon ou tout puissant. ce qui est sûr, c'est qu'à certains moments, il est désespérément distrait. (p.133)
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Dieu..s'il existait, il serait licencié pour faute professionnelle, incompétence,absentéisme et jugé pour cruauté, brûlé vif pour avoir profane la vérité qu'il a lui même proclamée.
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Elle semblait rayonner de l'intérieur, belle de cette beauté qui nous habite quand on sesent important, que l'on a l'impression de faire partie de quelque chose qui compte et donne du bonheur.
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L'époque de l'école primaire ressemble dans mon souvenir à ses jouets posés sur des ressorts à spirales comprimées. Inoffensifs tant qu'ils sont enfermés dans leur boite en carton, mais qui vous frappent en plein visage quand on l'ouvre par inadvertance.
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