Citations de Mariapia Veladiano (45)
Il y a des jours qui naissent sous le signe d’une promesse, mais cela ne veut absolument rien dire.
Rien n’est écrit, la vie arrive par hasard, elle est belle, acceptable, laide, immonde, par hasard. On s’en sort grâce à une clef qui aurait pu ne pas être dans la serrure ce jour-là.
Peut-être mon père ne m'avait-il pas accompagnée parce qu'il avait décidé que je devais commencer à affronter seule le monde, sans la protection de son beau visage autoritaire, à moins qu'il n'ait eu peur. De sa propre peur et de ma peur à moi. Mais j'étais bien plus seule que je ne pouvais le supporter. (p. 36)
La beauté se veut visible. Pour ma part, l'invisibilité était une bénédiction. (p. 92)
"Une petite fille laide n'a pas de projets pour son avenir. Elle le craint et ne le désire pas car elle ne peur l'imaginer meilleur que le présent. Elle écoute les projets des autres petites filles et sait depuis toujours qu'ils ne la concernent pas.Ce monde là est celui des autres. Les aspirations de celles qui veulent devenir mannequins,chanteuses,avocates, médecins, fonctionnaires,enseignantes,Ce monde là est celui des autres,Il existe peut être un métier qu'elle pourrait faire en restant cachée dans le noir,à la maison,mais elle ne le connaît pas et a peur de demander."
Une petite fille laide est l'enfant du hasard, de la fidélité, du destin, d'une erreur de la nature. Une chose est sûre, elle n'est pas l'enfant de Dieu.
Une femme laide n'a pas le recul nécessaire pour raconter sa propre histoire. Il lui manque une vision d'ensemble. Une certaine objectivité. Elle la raconte de l'angle où la vie l'a contrainte, par la brèche que la peur et la honte n'ont laissée entrouverte que pour pouvoir respirer, pour ne pas mourir.
Que nous importe le monde des autres lorsque nos sentiments nous ont abandonnés et qu'il ne reste que la blessure d'avoir été berné.
- On fait ce qu'on peut. Et mille ans valent parfois une journée.
- Quand? [...]
- Quand il faut se battre
- Le succès est comme un fleuve qui déborde, dit la vieille dame. Il t'arrive dessus à l'improviste et quand il se retire, tu dois tout reconstruire.
Rien n'est écrit, la vie arrive par hasard, elle est belle, acceptable, laide, immonde, par hasard. On s'en sort grâce à une clef qui aurait pu ne pas être dans la serrure ce jour-là.
Comme si on ne renaissait pas à chaque heure, chaque jour. Voilà ce qui nous différencie des animaux, cette aptitude à évoluer en permanence. S'il y a bien quelque chose de juste dans ce que dit l’Évangile, c'est qu'une vie nouvelle nous attend à tout moment. Elle n'est jamais finie. Jamais, ne l'oublie pas.
Elle savait tout et sa tête était envahie par la peur. On ne peut pas tout savoir et vivre.
La maladie lui a ... volé les souvenirs de la plus belle partie de sa vie. Ses succès eux-mêmes lui ont été arrachés. Il n'est rien resté.
- Les choses portent en elles l'histoire qu'elles ont vécue et il nous faut de la place pour de nouvelles histoires ici.
- Satan aussi se déguise en ange de lumière, [..] Sais-tu, il y a des fois où il faut aussi se méfier de ceux qui nous aiment.
Tu te souviens, tu me disais que mes yeux noirs renfermaient l'univers tout entier, et moi je répondais que l'univers était bleu comme tes yeux et pas noir comme les miens!
Dieu..s'il existait, il serait licencié pour faute professionnelle, incompétence,absentéisme et jugé pour cruauté, brûlé vif pour avoir profane la vérité qu'il a lui même proclamée.
Les morts sont comme les souliers, repond maddalena.A chacun les siens. sinon ils font trop mal.
Naître laide, c'est comme naître avec une maladie chronique qui ne peut qu'empirer avec l'âge.