une écriture douce et poétique, chantante, parfois trop ; une lecture agréable qui pourtant semble rester en surface à distance par un manque d'authenticité
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J'avais été touchée, bouleversée par "Les mots pour le dire". J'ai retrouvé dans cette "suite", si on peut l'appeler ainsi, la puissance de l'écriture de Marie Cardinal avec le même plaisir et donc le même bouleversement. Marie Cardinal écrit très bien et surtout ce qu'elle dit, je ne l'avais jamais lu ni entendu ailleurs. Ses réflexions sur les femmes, le couple, la solitude sont inédites. Toujours justes et percutantes. En très peu de mots, elle va à l'essentiel et vise juste.
Le fait que ce livre soit sous la forme d'échanges avec Annie n'est pas du tout gênant. Au contraire, cela met en valeur les réflexions de ces deux femmes. Deux femmes qui ont mis du temps à s'autoriser à être elles-mêmes mais qui aujourd'hui le sont pleinement, avec leurs forces et leurs faiblesses, et qui peut être aideront certaines à trouver leur chemin.
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Comme si de rien n'était, une série de destins se croisent et balaient les années 90. Ce livre mêle l'intime et l'actualité. Il m'a fort déconcerté car il parle de tout et de rien. Difficile à dire si j'ai aimé ou pas.
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Je suis passé complètement à côté de ce roman. Le récit se déroule entre 1989 et 1990, où des personnages variés mais tous ou plus moins unis par des liens familiaux vivent à distance la chute du Mur de Berlin, la chute de la dictature en Roumanie, la libération de Nelson Mandela, et tous les événements qui ont rempli l'actualité de l'époque. Au-delà de quelques réflexions intéressants sur le communisme et l'effondrement de l'Union Soviétique, je me suis énormément ennuyé en lisant ce roman.
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Un curieux livre que j’ai acheté chez Emmaus car j’aime beaucoup Marie Cardinal à l’écriture fine et à l’analyse psychologique profonde. Mais il ne faut pas s’attendre à lire un roman, ni un dialogue très codé entre deux amies. Des bribes de vie, de dialogues, de scènes, de biographies, d’évènements plus ou moins lointains. Mimi et Simone deux cousines en fil conducteur. La chute du Mur en arrière plan. Mais surtout la fin, celle d’une époque, d’une vie, d’un leurre, d’un secret, de faux fuyants, d’une illusion, d’une croyance, d’une idéologie,.... j’ai regretté que ce récit très marqué par la chute du mur et la fin du communisme n’ait pas réussi à transcender cet événement faisant de lui aujourd’hui un récit un peu vieillissant et dépassé dans son propos historique et idéologique. Par ailleurs ces biographies de fin m’ont lassée. Et l’utilisation, que l’on voit poindre , de cette locution que je déteste et qui se répand partout depuis plusieurs années dans notre langue « du coup » accompagnée aujourd’hui par « en fait » et parmi les journalistes « au fond » qui m’irrite infiniment.
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Les événements des années 1980 et l'histoire du XXe siècle vue au travers du quotidien des habitants d'un quartier parisien. On passe de la vie de tous les jours à l'annonce de la chute du mur de Berlin, l'actualité polonaise, etc... Les personnage se dévoilent progressivement et on apprend à les connaître comme s'ils étaient nos voisins ou des connaissances. On entre dans l'amitié longue de Mimi et Simone et leurs contradictions aussi.
Ecrit sous la forme d'une suite de saynètes, on ne s'ennuie pas, la lecture est agréable.
Un livre sympathique mais qui est un peu daté en 2017.
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Ce roman analyse l'attachement de deux êtres, attachement particulièrement sensuel qui les fait vivre dans un présent incomplet probablement parce qu'ils sont de natures différentes : elle est Algérienne, il est Prussien. Quand il retournera dans son pays, il oubliera peu à peu cette femme qui, elle, se sentira comme privée d'une âme. C'est le pays de son enfance qui la sauvera du désespoir, ce pays qui malgré tout vit en elle avec violence.
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quel plaisir de retrouver Marie Cardinal à travers ces inédits où j'ai appris à mieux connaître celle dont j'avais lu les livres.
Les Mots pour le dire m'ont été prescrit par la grand-mère de mon mari, déjà très âgée; je sortais d'une grave dépression depuis deux ans...elle avait entendu parler de ce livre à la radio et m'a dit avec son accent méridional:" Petite, vous devriez lire cela" . Ce livre m'a sauvée: mettre des mots sur les maux aide énormément mais surtout j'étais très émue par cette grand-mère qui m'avait comprise (bien mieux que tous les psy consultés!)
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Un livre qui rassemble plusieurs souvenirs, des documents et des extraits du journal intime de l'auteur. C' est étonnant comme style d'écriture mais j'ai beaucoup aimé et cela m'a permis de faire connaissance et découvrir cette auteure dont j'ai maintenant envie de lire son célèbre roman "Les mots pour le dire".
lu en 2015.
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Ce livre, trouvé par hasard dans une boite à livres de ma ville, et dont le sujet m'a interpellé, raconte l'histoire d'une mère de 3 adolescents dans les années 70, qui choisit de laisser sa porte ouverte à tous le monde. Enfin, par tout le monde, il s'agit des copains adolescents de ses enfants, tous plus ou moins blasés de la vie ou en crise familiale. La réflexion est intéressante bien que l'histoire se termine un peu en demi teinte. Laisser sa porte ouverte pour laisser aux jeunes un espace de réunion, de discussion.... Pour quoi faire au final? il n'en ressort pas grand chose en dehors du fait que c'est une période de la vie à traverser et que sans doute cette initiative ne leur aura pas apporté énormément de choses, sinon un certains confort pour passer du temps ensemble.
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Peu de souvenirs de ce livre, c'est donc qu'il ne m'a pas marqué après toutes ces années... contrairement à d'autres !
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Sorti d’une boîte à livres parce que j’avais confondu Marie et Claudia Cardinal, parce qu’il y avait Annie Girardot (que j’adore) sur la couverture et parce que la quatrième de couverture évoquait une femme de quarante seule avec ses enfants et entourées de leurs amis. Ça m’a parlé et je me suis lancée dans cette improbable lecture pour ce mois de mai 2024. Le livre date en effet de 1972 et je m’étais tout d’abord dit que ça avait sûrement pris un sale coup de vieux. Et bien non. Incroyablement, l’existence de cette multitude de jeunes tout juste sortis de mai 68 et de la guerre d’Algérie, est quasi la même que celle de ceux du XXIe siècle. Évidemment, les moyens de communication étaient différents et le lave-vaisselle était encore un luxe suprême. Cependant, l’adolescence dépeinte avec brio par Marie Cardinal fait face aux mêmes questionnements que de nos jours : que faire de sa vie ? Comment trouver se place dans une société qui ne semble pas aimable ? Quel disque est le meilleur pour l’instant ? Comment s’engager en tant que citoyen ? Et le questionnement des parents n’est pas en reste : comment faire de ses enfants des adultes libres et autonomes, tolérants et bons ?
Un livre au thème intemporel et à l’écriture généreuse. Une jolie surprise.
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Ce livre m'a été prêté par une relation. Je ne connaissais pas l'auteur donc pour moi, ce fut encore une occasion de découvrir quelque chose. Cela m'a un peu rappelé ma période ado comme a d'autres je présume. L'impression que j'ai eu de cette femme, c'est celle d'une 68:arde attardée mais sympa. Ouvrant sa porte aux ados dont certains profitent méchamment d'elle pour la voler. Mais elle s'en moque, elle n'est pas attachés aux objets. Au fond, cette mère tente de donner aux jeunes cette liberté dont elle a elle même cruellement manquée. Un certain regard sur l'adolescence, une soif de liberté et d'expression. Même si le livre apporte peu de nouveauté, il est agréable à lire. Dommage que la fin se termine curieusement.. on attend quelque chose qui ne vient pas.
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je trouve le thème très intéressant, moins le stule d'écriture et de narration
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C’est un beau livre dont Marie Cardinal nous fait part,j’ai beaucoups aimé cette derniere car certains faits dans ce recueil répondent beaucoups à mes aspiration à travers la joie de vivre durant cette épopée de la jeunesse et aussi la gaité de jouir d’une période éducative qui a dominé notre âge au sein de la culture qui il faut le dire est une période pour moi extravagante.
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Marie Cardinal nous fait partager son expérience de maman de trois enfants dans les années qui suivent Mai 68 puisque l'histoire se déroule en 1972. Des slogans comme « Il est interdit d'interdire », « Les murs ont des oreilles, vos oreilles ont des murs » signifient bien que la jeunesse voulait être entendue, respectée et que les parents, les enseignants, tout le système, devaient tenir compte de leurs avis et remettre en cause leur façon d'agir.
Grégoire a 18 ans, il veut devenir metteur en scène mais n'arrive pas à trouver du travail. Charlotte a 16 ans, elle a des dons artistiques. Le paraître ne l'intéresse pas, elle se moque de sa mise souvent négligée, comme d'ailleurs toute sa personne. Scolairement, elle est en seconde et travaille bien. Dorothée a 14 ans, bonne élève, méthodique, organisée, très soignée et soigneuse, sportive et contestataire. Entre mère et enfants, les conversations sont sans tabou, tous les sujets peuvent être abordés. Jean-Pierre, le conjoint, vit au Canada. Il travaille dans le milieu artistique.
L'auteure a reçu une éducation bourgeoise contre laquelle elle s'insurge. Elle critique violemment ce que fut sa mère, une bourgeoise qui pratiquait la charité envers seulement les pauvres méritants, car les pauvres sont entièrement responsables de leur misère, ils n'ont rien fichu à l'école, il faut éduquer les crasseux, c'est le langage qu'elle tenait. Cette mère lui a inculqué des principes rigides de bienséance dignes d'une femme bien née. Elle ne veut pas que ses enfants deviennent des bourgeois, même s'ils sont des enfants de bourgeois. Le couple est séparé, non pas parce qu'il ne s'entend pas, mais pour que chacun vive une vie, principalement professionnelle, épanouissante. Il se retrouve chaque été au Canada. Elle élève donc seule ses enfants. Le partage, l'amitié, la communication, sont des valeurs qu'elle souhaite leur transmettre. Sa méthode pour les mettre en pratique : ouvrir sa maison aux copains de ses enfants, laisser la clé sur la porte. Le bouche à oreille fonctionnant bien, elle reçoit des jeunes entre 20 ans et 15 ans qui ne savent pas où aller, pas forcément copains de ses enfants, le plus souvent en rupture familiale, blasés, solitaires, désorientés, paumés, oisifs parce que tout est débile, des fils de parents riches qui ont tout ce qu'ils veulent et une grande liberté, certains se droguent.
Beaucoup de jeunes passent sous sa plume, elle les écoute, essaie de les comprendre, tente de leur donner confiance en eux, mais surtout elle les laisse s'exprimer et leur offre un toit pour quelques nuits.
Il manque à cet ouvrage le regard des enfants de l'auteure sur l'accueil des marginaux que leur mère leur impose. J'aurais aimé en savoir davantage sur eux. Supportent-ils ce va-et-vient de jeunes mal dans leur tête ? On ne les voit pas s'activer, on n'entend pas leur point de vue, on ne les entend presque pas, on ne connaît pas leurs projets. Est-il bon qu'ils ne soient en contact que de jeunes paumés selon la volonté de leur mère ? Qu'en pensent-ils ? Étant donné le peu de dialogue de la mère avec son fils et ses deux filles, il m'a semblé que l'accueil de ces jeunes en rupture parentale est davantage fait pour l'épanouissement de la mère qui veut rompre avec son étiquette de bourgeoise imposée par sa propre mère, plutôt que pour transmettre à ses enfants les valeurs auxquelles elle tient. Reconnaître et décrire le mal-être d'une certaine jeunesse ne m'a pas suffi, j'attendais mieux.
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Un livre trouvé dans une boîte à livres, qui propose une expérience intéressante. La mère se transforme en éducatrice très limité, qui accueille des fugueurs, qui assiste une jeune fille dans l'ivg. Un passage intéressant sur des souvenirs en Algérie qu'on aimerait plus développée , mais durant lequel l'auteur dévoile sa jalousie pour sa sœur décédée. Pour conclure, c'est un livre à considérer comme un documentaire sur une époque révolue.
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Marie Cardinal nous livre ici son autobiographie avec ses enfants et la vie atypique avec son époux.
Dû à son enfance catho-bourgeoise, elle ne veut pas faire subir ça à ses enfants et part dans une éducation libre, freeky, ouverte à tous. Début des années 70, j'ai eu dû mal à comprendre certain terme ou idée de l'époque. On y voit juste le point de départ de là où on en est. Tout est partie à vaux l'eau dans un TGV. C'est terrible de lire ce constat.
En tout cas Marie aurait aimé pouvoir améliorer les choses, venir en aide à tous les jeunes, leur donner un espoir, un but qu'elle aurait aimé avoir. Seulement ce n'est pas toujours la solution. À trop laisser de liberté, il y a des débordements. Et je n'ai pas compris ce que le fait de fermer sa porte et regarder pas l'oeilleton a de bourgeois, c'est plutôt une sécurité, puis un choix de choisir sa liberté dans celle de vivre en toute sérénité.
On ne vit et n'a jamais vécu dans un monde de bisounours et je trouve que c'est utopique de croire qu'en laissant sa maison ouverte, on nous respectera.
Je ne peux pas dire si j'ai aimé ou non ce livre, je pense qu'il est dépassé sur certains aspects mais dans l'air du temps dans d'autre.
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L'expérience communautaire d'une mère de quarante ans, issue d'un milieu hyper bourgeois dont elle conteste la rigidité, avec des ados (dont les siens) se croise dans La clé sur la porte avec les propres souvenirs haineux de Marie Cardinal (déjà dépeints dans Les mots pour le dire) vis à vis de sa mère par trop rigide et froide (lors de son enfance en Algérie).
Un garçon, Grégoire 18 ans "à la crinière blonde", mauvais élève qui veut être metteur en scène; deux filles: Charlotte 16 ans qui "a les plus beaux yeux du monde" mais "ressemble parfois à une clocharde", Dorothée 14 ans "née contestataire" et le souk. Un souk, dont fait partie la mère (ado attardée révoltée elle aussi contre "l'animal de zoo" qu'elle fut jadis) qui laisse La clef sur la porte pour que "les jeunes y vivent dans un lieu chaleureux où se retrouver".
Musique,drogue,alcool,contraception, fugue,mésentente avec les parents; ce bon samaritain aborde tous les sujets avec confiance et bonté d'âme mais va vite se trouver débordée par des dérives en tout genre et "dépossédée" par quelques vols d'argenterie et autres babioles.
Un livre très intéressant qui parle d'éducation car il est juste de trouver un juste milieu entre un régime militaire qui tue toute spontanéité et un manque de limites qui risque de pourrir la vie et d'encourager la mauvaise fréquentation de délinquants, un livre qui parle de l'absence du père le plus souvent à l'étranger, un livre truffé d'émotions et d'humour.
Marie Cardinal (à présent décédée), auteur du XX° siècle a fait des études universitaires, a été professeur de philosophie et a écrit plusieurs romans dont certains adaptés au cinéma.
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