Citations de Marie Force (190)
- Tu as vu comme c'était facile ?
- Je n'aime pas qu'on me chatouille.
- Et les baisers ?
- Les baisers c'est bien, les chatouilles c'est moins bien.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- J'ai été brutal et tu as encore mal.
- Tu as été parfait et j'ai adoré. Je t'aime.
- Habille-toi, je ne veux pas qu'on te voie comme ça.
- On ne serait pas un peu possessive ?
- Si. C'est permis ?
- Tout est permis, ma chérie.
- Je suis content que tu aies pris une décision qui te convient, et en salaud égoïste que je suis, je suis ravi que tu rentres avec moi à Los Angeles pour t'y installer à demeure et dormir avec moi tous les soirs.
- Incroyable.
- C'est ton mot préféré pour me décrire. J'aime ça.
J'acquiesce en me mordant la lèvre.
- C'est le plus adapté.
Soulagée, je me cramponne à lu en respirant son parfum si familier. Toute l'angoisse qui m’habitait reflue. Je suis revenue là où je dois être, et c'est la seule certitude que j'ai pour l'instant.
- Pardon, ma chérie, chuchote-t-il. Tout était de ma faute. J'aurai dû tout te dire. (Son visage mouillé de larme frôle le mien et je suis anéantie.) Je ferais n'importe quoi... N'import quoi pour réparer ça. Je ne peux pas vivre sans toi, Nat. Je t'aime tellement. Dis-moi que tu m'aimes toujours.
- Oui, Flynn. Je t'aime toujours.
- Putain, je n'en reviens pas qu'elle m'ait plaqué.
- Je l'aime, Mo. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Plus que je m'aime moi-même, et c'est pour elle que j'ai renoncé au BDSM. Je continue de penser que c'était ce qu'il fallait faire.
- Pour, elle peut-être mais pour toi ? Tu as aussi ton mot à dire dans cette relation.
- Elle compte davantage.
- Peux-tu la faire sortir de notre chambre, je te prie ? demande-t-il les dents serrées.
- Ne t’inquiète pas, ma beauté. Papa n'est pas en vraiment colère. Tu as menacé sa virilité, les garçons sont vraiment bizarres sur ce sujet-là. Il a bien compris que tu essayais seulement de me protéger ( Je l'embrasse et l'envoie se coucher dans le salon, puis je referme la port et me tourne vers Flynn, qui trouve ça beaucoup moins drôle que moi.) Avoue quand même que c'est un peu amusant.
- Même pas un peu.
- Je t'en prie, surtout pas. J'ai besoin de toi ici avec moi.
- Je suis là et je ne bouge pas d'ici. Aucun endroit ne pourrait mieux me convenir.
- Je préfère nettement les paroles de Nathalie.
- Eh bien, Flynn... Félicitations. Tu as décroché le gros lot. Tu as trouvé une femme qui t'aime sincèrement et qui est disposée à adopter tes pratiques aussi. Tu as une de ces veines, il n'y a pas d'autre mot.
- T'épouser a été la meilleure décision de ma vie. Je ne pense pas le regretter un jour.
- Tu l'as regretté hier ?
Elle secoue la tête et passe la main dans mes cheveux pour les arranger à son goût.
- Pas une seconde. Le temps que nous avons passé ensemble était comme un conte de fées. Quoi qu'il arrive ça le restera toujours pour moi.
- Il est splendide, mais...
Il me fait taire d'un doigts posé sur mes lèvres.
- Pas de mais. Tu es mon épouse, et selon la loi, ça me donne le droit de t'acheter ce qui me plait quand je veux.
- Selon la loi ?
- Mmm... mmm. Et selon la loi, tu dois accepter ce que je t'achète, quoi que ce soit.
Il m'a promis toute une vie de plaisir, d'amour, de rires et de merveilles ensemble et j'ai hâte de connaître ça.
Il m'a suffit d'un seul regard dans les plus beaux yeux du monde. Je le fais parce que chaque seconde que je ne passe pas avec toi est la torture la plus cruelle que j'ai jamais enduré. Et je le fais aussi parce que je ne peux tout simplement pas vivre sans toi.
- Et si je heurte quelque chose ou que j'endommage la voiture ? Tu adores tes voitures.
- Je ne les aime pas autant que je t'aime toi.
- Même la Bugatti ? s'étonne-t-elle.
Là elle sort l'artillerie lourde. Je déglutis péniblement.
- Même la Bugatti.
Tu me stupéfies tous les jours et je ne pense qu'à une seule chose, te garder pour toujours dans mes bras, là où est ta place.
Nous aimerions tous avoir une boule de cristal pour voir l'avenir et éviter tout ennui à ceux que nous aimons . Faute de quoi, nous faisons de notre mieux et nous essayons de les soutenir quand cela ne se passe pas comme nous l'aurions souhaité.
Je sors mon téléphone et relis plusieurs fois son texto : Ravi d'avoir fait votre connaissance, Nathalie. J'ai hâte de vous revoir tout à l'heure. Flynn.
Il lève la main pour caresser la chienne, mais se ravise en l'entendant grogner.
- Flocon de Chocolat.
- Pardon ?
- C'est son nom complet. Flocon est le diminutif.
Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça, mais quand il rit - à gorge déployée - j'ai de drôles de papillons dans le ventre. Je fais rire Flynn Godfrey. Et alors qu'il essuie une larme au coin de l'œil, je me rends compte que cela me plait énormément de faire rire Flynn Godfrey.
Eh bien, cette journée ne s'avère-t-elle pas tout ce qu'il y a de plus intéressante ?