Marie Force

J’aimerais inventer un appareil qui puisse débarrasser le cerveau des choses qu’on ne veut plus, ou dont on n’a plus besoin de se souvenir. Ce serait formidable, non ? Une façon de nettoyer le disque dur et redémarrer le système d’exploitation. Je signe où ? J’offrirais volontiers mon cerveau pour développer quelque chose comme ça, surtout si ça voulait dire que je n’aurais plus aucune pensée pour Brittany pour le reste de ma vie.

C’est drôle, mais le sexe ne me manque pas. Je m’en donnais pourtant à cœur joie, avant Brittany et avec elle. Depuis qu’elle m’a quitté, j’en ai perdu le goût. C’est comme si ma libido s’était asséchée à en mourir, tout comme mon cœur. Elle m’a brisé jusque dans l’âme et de plus d’une façon.

Naturellement, étant le masochiste que je suis en ce qui concerne les femmes, sa souffrance a piqué ma curiosité. Le fait qu’elle soit magnifique ne gâche rien,Naturellement, étant le masochiste que je suis en ce qui concerne les femmes, sa souffrance a piqué ma curiosité. Le fait qu’elle soit magnifique ne gâche rien,

J’ai toujours été un type du genre perspicace. Je vois des choses que d’autres ne voient pas. Parfois, je me demande si je n’ai pas raté ma vocation. J’aurais dû être un reporter parcourant le monde pour les informations de la télévision. En tant qu’observateur avisé et plus qu’occasionnel de la race humaine, je crois que j’aurais été doué pour cela. Mais j’aime trop mon chez-moi pour voyager comme il le faudrait pour cette carrière-là. J’aime être avec ma famille et mes amis – la plupart d’entre eux, en tout cas – et ma carrière actuelle me garde près de mes frères et sœurs et de mes amis.

Je suis peut-être impulsive, mais cela fait du bien d’aller de l’avant, surtout après le pas en arrière que j’ai fait plus tôt.

Flynn :
" - Je vois comment elle a été de votre point de vue, mais du mien, elle a été plutôt rafraîchissante. J'espérais que la soirée pourrait l'être aussi.
- Je ne coucherai pas avec vous.
J'en reste bec cloué, ce qui n'arrive presque jamais. Je ne me rappelle pas quand quelqu'un m'a surpris autant.
Le feu qui lui monte aux joues ne fait que souligner sa beauté. J'ai envie de poser mes lèvres sur cette chaleur, et mon entrejambe s'anime à cette pensée qui germe dans mon esprit embrouillé.
- Excusez-moi. J'ai été grossière. Vous ne m'avez pas demandé de couchez avec vous.
Son trouble me fait sourire :
- Non, en effet ! Pas encore, en tout cas. Je pensais que nous pouvions d'abord dîner et voir pour la suite.
- Du moment que "la suite" n'implique pas un lit, je peux envisager de dîner avec vous."

Nathalie :
" - Excusez-moi. Je n'avais pas vu qu'il y avait tout ce monde. Flocon m'a échappé et j'ai couru après elle.
J'ose lui jeter un regard et c'est là que je comprends brusquement. Ma chienne a mordu Flynn Godfrey. Le célèbre Flynn Godfrey. Flynn Godfrey, enfin !"

- Ne pas pouvoir protéger mes enfants de toute peine ou souffrance. Nous aimerions tous avoir une boule de cristal pour voir l'avenir et éviter tout ennui à ceux que nous aimons. Faute de quoi, nous faisons de notre mieux et nous essayons de les soutenir quand cela ne se passe pas comme nous l'aurions souhaité.

La patience n'est pas ma plus grande qualité, mais je vais devenir l'homme le plus patient du monde si c'est ce dont Natalie a besoin.

C’était si agréable d’être avec elle : elle était drôle, avait le rire facile, et était si jolie à regarder avec ses cheveux blonds, ses yeux bleus et doux et sa peau parfaite. Et ce baiser, sensationnel ! Il y penserait encore dans longtemps.

C’est ainsi que cela devrait être, se dit-elle en le recevant. Deux amants devraient avoir l’un pour l’autre douceur, attention, émotion et un véritable respect.

Elle lisait depuis des années des romans d’amour et avait rêvé de ce moment. Elle réussit à cacher son inexpérience. Comme les héroïnes dans ces livres, elle aspira hardiment sa langue, tirant de la poitrine d’Evan un long gémissement.

Il avait l’air de la désirer autant qu’elle. Certes, il n’était pas intéressé par une relation durable ; et au vu de l’immense défi qu’elle allait relever avec la pharmacie, ce n’était pas non plus le moment idéal pour qu’elle s’implique dans une liaison.

Grace s’était pour la première fois réellement sentie belle. Alors qu’il la contemplait, son désir apparaissait de façon si manifeste sur son visage magnifique que les jambes de Grace commencèrent à flageoler, ce qui était plus que dangereux, vu qu’elle avait des talons de dix centimètres.

Il aimait les femmes sûres d’elles-mêmes, qui avaient de l’expérience et étaient prêtes à essayer de nouvelles choses – dans et à l’extérieur d’une chambre à coucher.

Grace se trouvait près de lui – il se sentait heureux, calme, amusé, excité, intrigué, perturbé, troublé, désemparé, le tout dans un mélange confus. Rien de cela n’avait de sens. Elle était seulement une autre femme dans une longue liste de filles qui avaient défilé dans sa vie. Il ne pouvait trouver une seule raison pour que ça prenne plus d’importance que cela n’en avait.

Le charme passait entre eux comme un courant électrique. Elle avait envie de caresser ses cheveux et de toucher la barbe qui repoussait sur sa joue pour voir si elle était dure ou douce.

Chapitre 1 :
«— Je ne veux plus jamais entendre parler des hommes ! C’est fini – absolument, positivement, totalement et complètement.
Voilà ce que clamait une jeune femme assise derrière Adam McCarthy. Et ceci à l’intention de tous les passagers du ferry de midi voguant en direction de l’île de Gansett.
— Fini, fini, et bien fini !
Il connaissait cette voix, si bien qu’il se redressa sur son siège, espérant en entendre suffisamment pour l’identifier sans toutefois avoir à s’en mêler.
— J’ai suivi deux hommes au bout du monde et l’ai regretté à chaque fois. À partir de maintenant, je ne veux plus avoir affaire à eux. Je vous l’annonce et c’est une exclusivité.
La voix était légèrement pâteuse et il se demanda si elle avait bu
Qu’est-ce que ça peut faire ? Ça ne te regarde pas. Ne fais pas attention à elle, songea-t-il.
— Vous ai-je dit que je ne voulais plus entendre parler des hommes ?... »

Chapitre 2 :
«…
— Veux-tu entrer ?
— Je ne devrais probablement pas.
— Probablement.
Il fit un pas en avant pour se rapprocher d’elle, mais sans la toucher encore.
— Ton divorce est-il prononcé maintenant ?
— C4est drôle que tu poses la question. J’ai reçu les documents aujourd’hui. C’est officiel.
Ses yeux s’étrécirent légèrement à cette nouvelle.
— Tu devais m’appeler à la seconde où c’était fait. Nous avions un accord.
— J’ai été un peu occupée aujourd’hui.
— Tout de même, nous avions un pacte.
— Je me disais que tu l’avais peut-être oublié.
Il secoua la tête.
— Je pense beaucoup plus à toi que je ne devrais, répondit-il doucement.
Cette confession la réchauffa tout entière, comme l’aurait fait une dose d’un excellent whisky.
— Je pense à toi aussi.
— À quoi songes-tu ?
IL s’approcha encore d’elle et son souffle vint chatouiller son cou, la faisant trembler :
— À quoi crois-tu que je pense ? Murmura Tiffany.
— Probablement à la même chose que moi.
— Est-ce que cela veut dire que tu veux rentrer ?
...»

Chapitre 1 :
«… Parce qu’il avait vu Tiffany arriver au volant de sa voiture et remarqué sa démarche bondissante et puis l’affaissement de ses épaules, Blaine avait eu mal au cœur pour elle. Ensuite, il avait vu sa colère et avait été empli de fierté. À présent, il attendait avec inquiétude de voir ce qu’elle projetait de faire. Dix minutes tendues passèrent avant que la porte ne se rouvre d’un coup. Un pot et un rouleau de peinture précédaient Tiffany.
— Oh-mon-Dieu… murmura Wyatt. Qu’est-ce qu’elle a sur le dos ?
Blaine n’arrivait pas à parler : il regardait Tiffany dans un bustier en dentelle noire assorti à des collants résille, avec des talons aiguilles et un nœud papillon autour du cou. Ses cheveux noirs étaient relevés au moyen d’une queue-de-cheval et le corps souple de danseuse de Tiffany – dont il se rappelait clairement chaque détail depuis la nuit où il l’avait découverte nue – était magnifiquement exposé. Le costume minimaliste lui rappelait qu’elle était un océan de peau d’un blanc crémeux et de longues jambes musclées. Son érection poussa contre sa braguette, comme si elle appréciait ce que le policier voyait.
— Elle n’a tout de même pas l’intention de peindre dans cet attirail, hein ? Demanda Wyatt, la langue presque pendante.
Comme elle se baisait pour ouvrir le pot de peinture, Wyatt eut sa réponse.
Blaine vit rouge. Elle pensait quoi, nom d’un chien, à se pavaner en petite tenue ?
...»