Marie Lacire

Comme chaque été, dans la vieille demeure familiale de son compagnon Philippe, Anne déprime un peu au milieu de meubles sans âge et d’objets qui racontent une histoire qui n’est pas la sienne. Pire, cette maison isolée dans les bois d’un petit village du médoc annihile son talent d’écrivaine et elle cherche en vain son souffle pour un second roman. Au moment où elle craint que cette demeure « où tout stagne comme l’eau croupie » va détruire son couple fragile, elle fait la connaissance d’Éric, un écrivain célèbre qui court les plateaux de télévision et vient d’ouvrir une bouquinerie au bout de sa rue. Au fil des rencontres, Anne doute de son propre talent…

Dans ce premier roman prometteur, Marie Lacire explore les affres de la création littéraire qu’un rien peut contrarier. Bien servie par un style fluide et un personnage principal bien campé, cette histoire originale se lit avec plaisir.

Le récit de jours de vacances au bord de l’Atlantique permet à Marie Lacire de présenter un portrait de femme attachant, ni fragile ni démunie, mais assumant ses doutes pour maintenir son couple à flot et affiner la femme et l’écrivaine qu’elle souhaite devenir.



Marie Lacire présente une jeune femme, Anne, déjà primo-romancière. Son éditeur la presse pour en écrire un second. Seulement, l’angoisse monte devant la page blanche. La tension au fil des jours s’intensifie. Son compagnon propose quelques jours de vacances au bord de l’Atlantique, dans le Médoc.



La jeune femme investit la maison familiale de son compagnon, jamais habitée depuis trente ans. Certes, il y a un jardin mais complètement envahi, un salon aux meubles d’un autre âge, de la vaisselle en grand nombre et des objets qui encombrent de partout.



Combattre le passé

Avec beaucoup de pudeur, et sans jamais nommer la maladie, Marie Lacire aborde le syndrome de Diogène. Cette maladie oblige la personne à accumuler des objets de toutes sortes, même si elle n’en a pas l’utilité. Rapidement, son univers est un désordre d’objets.



La réaction de Phil la désarçonne. Lui, se délecte dans un fauteuil abîmé de cette régression estivale. Aucune gêne n’est ressentie devant cette accumulation. Son passé s’expose, sans qu’aucun embarras ne le traverse. La narratrice comprend que si elle ne veut pas qu’il se renferme et que son passé vienne englober son présent, il lui faut faire le ménage !



Ranger, jeter et déplanter pour créer un présent. Son alibi, s’installer pour écrire ! La rencontre d’un écrivain est propice à retrouver une sociabilité et, avec la littérature, un chemin de vie.



Premier roman convaincant

Le ton est vif et percutant. Marie Lacire permet à son héroïne de livrer sans gêne ses émotions même avec ses excès, ses doutes, sa mauvaise foi et ses partis pris. Ça claque, ça bouge et ça déménage !



De chapitres courts racontant les situations du quotidien, Marie Lacire, journaliste, croque un portrait de femme moderne, énergique et terriblement vivante. Ses doutes et ses interrogations en font un personnage passionné et captivant qui réussira à faire évoluer son couple, tout en retrouvant la possibilité d’écrire.



Pour conclure,

Atlantique de Marie Lacire se révèle être un premier roman lumineux où l’ambivalence et l’indécision féminines y sont superbement décrites et assumées et ainsi que la difficulté à entrer dans l’acte d’écrire.



Petit soldat de sa vie, le personnage de Marie Lacire est l’incarnation d’une nouvelle féminité, combattante, courageuse et opiniâtre.



Un vrai plaisir de découvrir ce premier roman au ton si peu conventionnel !
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RENCONTRE

Anne, parisienne des beaux quartiers, débarque sur la côte médocaine, dans une maison abandonnée depuis vingt ans, envahit par la végétation, remplie de meubles rustiques et revêtue d'un crépi beige, "un truc de faits divers".



En position de surplomb, elle juge les médocains et leur mode de vie qui le lui rende bien.



Installée dans la maison de vacances des parents de Phil, l'inspiration pour écrire son deuxième roman ne vient pas.



Mais comment peut-elle écrire dans une maison où tout stagne, où chaque fois qu'elle rentre, une sensation morbide s'abat sur elle?



A ses côtés, Phil peine à exister dans le futur d'Anne.



Surgissent dans l'esprit tourmenté d'Anne des questions existentielles. Elle a décidément aucune idée de comment on vit sans se sacrifier...



Tout est à construire, son couple, son second roman, un nouvel état d'esprit.



Puis la rencontre avec un écrivain connu et reconnu, va venir bousculer sa vie à jamais...



Une plume brute et sans concession.

Un roman court, à la fois drôle et sérieux, qui explore les tourments de l'âme et la légitimité à se faire une place.

@doresixtine

Anne et son mari Phil passe l'été dans la maison de famille de celui-ci. Lui est peintre, elle est écrivaine. Dans cette maison, elle cherche l'inspiration pour écrire son prochain roman, celui qui lui permettra de continuer son rêve, de connaître le succès. mais elle étouffe Anne. Tout est trop vieux dans cette maison, les meubles lourds et sombres, la tapisserie, ce mûr crépi qu'elle a en horreur. Anne a envie de tout envoyer valser, de faire le grand ménage, de se débarrasser de ce qui l'encombre, de ce qui l'empêche d'écrire. Alors entre elle et son mari, les disputes éclatent car lui cette maison c'est son enfance, les souvenirs de sa famille, il l'aime tant cette maison. Aimer, est-ce qu'elle encore Phil d'ailleurs ? Elle se le demande et parfois le confond avec cette maison.

Et puis un jour il y a cet autre qui arrive, cet auteur reconnu qui passe ses vacances au même endroit. A lui tout lui réussit, elle lui envie son talent et son bel appartement fenêtres ouvertes sur le jardin du Luxembourg. Ainsi ce n'est plus seulement la maison de son mari qui lui inflige cette panne d'écriture mais lui aussi.

Marie Lacire signe son premier roman d'une plume vive, acerbe et brute. Elle pose les mots et fait parler Anne comme si elle nous parlait. C'est un livre qui dénote, qui peut surprendre et je me suis moi-même demandé où l'autrice voulait nous emmener et puis on se laisse porter par son écriture et par ce trio.

Anne peut parfois se montrer agaçante par son comportement mais ces emportements ne sont- ils pas nécessaires pour évacuer ce poids qui lui pèse ?Un premier roman court qui se lit facilement. 

L'histoire d'Anne, écrivain, qui se retrouve avec Phil dans une vieille maison familiale, de son côté à lui, sur la côte atlantique. Autant elle aimerait jeter des vieilleries, autant lui est très conservateur, comme l'étaient ses parents.

Leur couple part un peu à vau-l'eau, c'est comme un sacrifice de rester ensemble.

Elle va rencontrer un romancier connu mais elle l'enviera.. autant sur le côté professionnel que personnel.



Un livre qui me sort de ma zone de confort, pas habituée à ce style d'écriture. Je sais s'il pourra plaire à certain(e)s d'entre vous !

Cela sera à votre tour de le découvrir dès le 24 août !



Coquille : il y a 2 chapitres qui portent le numéro 52 !



À PARAÎTRE LE 24 AOÛT 2023

Ce portrait intimiste et introspectif d'une romancière en manque d'inspiration et dont le couple semble se déliter a tout pour être une des très bonnes surprises de cette rentrée littéraire. Après un début qui laisserait supposer une énième histoire de crise existentielle, l'autrice nous emmène au contraire à la rencontre d'une femme touchante par ses failles, ses contradictions, ses espoirs et déceptions, notamment lorsqu'elle va croiser, l'existence, au cours d'un été passé dans la presqu'île médocaine, d'un écrivain réputé et connu de tous. Car cette rencontre va être le coeur d'un récit qui va prendre alors une tournure singulière, subtil mélange de trouble, d'admiration et d'irritation envers cet étrange voisin.

Grâce à une plume vivante et incisive, Marie Lacire excelle dans la description de cette ambivalence de sentiments qu'il nous arrive d'éprouver à l'endroit de certaines personnes dont l'amitié nous semblerait possible.

J'ai également aimé l'alternance de certaines pages quelque peu empreintes d'irrévérence et d'autodérision avec d'autres moments plus graves.

Un premier roman réussi !

J'ai lu le premier roman de Marie Lacire, en même pas 24h. Avec des chapitres courts voir très courts.

Son roman m'a accroché des le depart.

L'écriture de cette autrice est fluide et simple a lire.

La première partie de l'histoire nous raconte le décrassage de la maison de la famille de son compagnion et la deuxième partie la rencontre avec un écrivain célébre. D'ailleurs cet écrivain que la protagoniste rencontre, il existe en vrai, son nom a été changé.

Coup de coeur pour ce premier roman

Avez-vous déjà ressenti l'envie irrépressible de tout balancer, de faire table rase de tout ce qui vous encombre ? De vieux meubles, d'un buffet, d'un laurier trop touffu, pour ne rien dire de votre compagnon dont la seule présence semble entraver votre créativité...

Anne, la narratrice, est un écrivain qui ne sait plus quoi faire ni à qui s'en prendre pour conjurer son manque d'inspiration. Quand survient son voisin, écrivain lui aussi, mais cette fois connu, même très connu et à qui semble-t-il tout réussi. S'ensuit un face à face subtil, où s'entremêlent fascination et exaspération jusqu'à la fin du livre qui m'a pris de court.



J’ai beaucoup aimé le ton libre, l’humour corrosif de ce roman, sa rythmique saccadée, ses accélérations soudaines et ses formidables fins de chapitre.



C'est drôle, insolent, la narratrice est très attachante et touchante dans sa mauvaise foi, et puis rien de tel que de se refaire une santé sur le dos d'un tiers…!


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Comme une dernière gorgée de soleil, des vacances en forme de constat.



L'hallali d'un couple, la dissection d'une relation.



Anne et Phil passent l'été dans le Médoc.



La maison, dans son jus, que Phil tient de ses parents.



Comme la nature qui l'entoure, elle a pris ses aises.



Phil laisse courir, Anne veut maîtriser.



Son inspiration d'écrivaine l'a lâchée, alors autant s'atteler au cadre, en définir les contours.



Et soudain : la rencontre !



Celle qui va remettre les choses en perspective.



De courts chapitres impeccables et une écriture qui percute.



Le talent d'allier la déroute des sentiments et les éclats de la nature.



Douloureusement beau, comme un tatouage et ses souvenirs...



Une ode à la vie ce premier roman très réussi.



" Atlantique " de Marie Lacire, aux Editions Plon.
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Anne a écrit un premier roman qui a eu du succès. Son éditeur lui en réclame un autre et elle est confrontée au syndrome de la page blanche. L’inspiration la fuit, pas d’idées, pas d’envie, pas de ressort. Que faire ? Elle ne sait pas. Elle peste, dit des injures, multiplie les p…. dans ses pensées, elle est perdue ….

Elle est installée, pour l’été, avec son mari, dans le Médoc. Ils habitent la maison de ses beaux-parents, une bâtisse figée dans le passé, restée en l’état depuis que la belle famille ne vient plus. Vieux canapé, vaisselle de porcelaine ébréchée, arbres non taillés qui font beaucoup trop d’ombre… Son époux, campé sur ses positions, ne veut rien toucher. Elle, elle a besoin de bouger, d’agir, comme si le fait de trier, jeter, élaguer, moderniser, allait la « booster », lui redonner le goût de l’écriture. Mais ça crée des tensions dans le couple et les choses ne sont pas faciles. Les deux conjoints cherchent leur place….et ne la trouvent pas. Le dialogue n’est pas aisé mais devant les voisins (dont l’homme est écrivain), ils essaient de donner le change.

Anne est obnubilée par l’auteur qui habite tout près. Est-ce que sa présence l’empêche de créer, ou au contraire, doit-elle s’appuyer sur lui pour retrouver le goût d’écrire ? Elle s’interroge beaucoup. J’ai pensé que parfois, elle regardait un peu trop son nombril, elle aurait vite pu devenir agaçante.

Son mari subit ses sautes d’humeur, il ne réagit pas forcément, il attend que l’orage passe. C’est une union pas si solide que ça, on sent que tout pourrait partir à la dérive…

Les personnages, peu nombreux, se suffisent à eux-mêmes. Ils sont décrits en quelques lignes et on les cerne assez facilement.

Ce livre, très court, et assez surprenant, montre la difficulté ressentie quand on perd pied aux niveaux personnel et professionnel. Avec une écriture incisive, alternant les passages « trash » où Anne se lâche, ouvre les vannes, car elle est à bout, et ceux, plus poétiques, plus philosophiques où elle construit une réelle réflexion sur le couple, le lien au roman, à la création, le poids du passé, l’auteur offre un texte singulier qui peut déranger, voire dénoter. On s’interroge sur le but, sur la forme, mais si on se laisse porter, on apprécie le contenu.

Personnellement, dans un premier temps, j’ai été désarçonnée par les deux styles de phrasé qui s’opposent. Anne me saoulait avec ses jérémiades et ses gros mots. Après, j’ai compris que c’était sans doute, pour elle, un moyen, d’évacuer le stress, d’exorciser le fait qu’elle n’arrivait plus à rédiger quoi que ce soit. En se mettant en colère, elle s’envoyait à elle-même un signe montrant qu’elle voulait avancer.

Marie Lacire a réussi à questionner le lecteur avec ce premier titre. Il ne fera peut-être pas l’unanimité mais il reste à découvrir pour se faire une opinion.


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Ce premier roman de Marie Lacire se lit d’un souffle. Les phrases sont laconiques, les chapitres sont courts. Une romancière parisienne qui fait face à la page blanche se retire dans le Médoc le temps des vacances. Dans la maison familiale de Phil, son conjoint, le temps semble s’être arrêté, les meubles sont décatis et ce besoin de tout conserver l’irrite. Le couple ne semble plus très soudé, mais l’autrice ne s’attarde pas trop sur les états d’âme de la narratrice qui semble pourtant traverser une crise personnelle et professionnelle. C’est là qu’elle va croiser la route d’un autre écrivain très connu… Cette rencontre, surprenante et singulière, va changer le cours des choses. On va à l’essentiel. Beaucoup d’émotions, de sincérité, de sentiments marqués et profonds avec une économie de mots évidente. Une jolie surprise d’une belle découverte à l’occasion de cette rentrée littéraire ! 
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Nouvelle lecture en vue de préparer la rentrée littéraire. On est ici sur un roman très court mais agréable à lire.



Nous sommes dans la tête d'Anne, une romancière qui doit écrire mais c'est la page blanche qui s'installe. Suivant son compagnon Phil, ils s'installent dans la maison de famille de ce dernier où tout est resté en place. Ceci angoisse Anne au plus au point qui rejette un peu la faute de son syndrome de la page blanche sur le lieu et son compagnon. Et là, surprise, un autre écrivain très connu est présent dans le village. Anne ressent alors une forme de compétition intérieure.



Ce roman est empreint d'un style un peu particulier comme s'il était écrit par Anne elle-même en écriture automatique. On a ses pensées, ses envies, ses ressentis sans filtre et parfois sans logique. C'est une manière d'écrire intéressante et qui peut avoir tendance à déboussoler le lecteur. Les passages où Anne livre ses pensées sur le célèbre écrivain du coin sont assez savoureux. On ressent une palette d'émotions allant de la jalousie à l'envie et en passant par le mépris et même l'incompréhension.



Le roman se teinte parfois de quelques touches poétiques tout en nuance qui nous ramène bien vite mais l'esprit complexe et libre d'Anne.



La fin m'a un peu surprise mais j'ai passé un bon moment lecture.

Un premier roman original nous racontant l'histoire d'une écrivaine, en panne d'inspiration pour son deuxième roman et qui s'interroge sur sa vie et sa vie de couple. Elle étouffe.....

Elle étouffe dans cette maison où rien ne lui convient, des meubles au terrain…..

Impossible de trouver les mots face à cette page blanche, impossible de trouver l'inspiration et si c'était son conjoint qui l'empêchait d'écrire, ou cette maison dans le Médoc…...jusqu'à sa rencontre avec son voisin un célèbre écrivain !

Le style décousu m'a surprise mais il n'est pas dépourvu de fraîcheur et d'originalité ! Un agréable moment de lecture.

Elle attaque fort, Marie Lacire, avec ce premier roman.

Elle attaque sur un tabou social, un truc que personne n'ose dire tout haut parce que c'est tellement mieux de se raconter qu'on est ouverts d'esprit, qu'on condamne l'esprit de caste, la condescendance, le jugement moral.



C'est faux. On grandit tous avec sa propre géographie sa propre grammaire de ce qu'on considère comme beau, comme enviable, comme familier.

Moi, par exemple parce que je ne peux pas dire pour les autres, je suis horriblement mal à l'aise dans 1) des milieux beaucoup plus raffinés que le mien (j'ai l'impression de tout faire de travers et d'être godiche), 2) des milieux qu'à mon corps défendant je considère comme beauf.

Oui j'en ai honte. Mais c'est vrai. Il y a des détails qui me tendent, et je ne peux pas faire abstraction (genre les marcels, la toile cirée, les plaques de voitures californiennes et le fait de dîner torse nu).



Ici, on rentre littéralement dans la tête d'Anne, je veux dire on pourrait être en train de boire un Spritz avec elle et de l'écouter. Marie écrit Anne comme on parle. C'est haché, résolument contemporain, déroutant parfois. On lit et on a envie d'allumer la clope d'Anne qui raconte.



Anne est en couple avec Phil. En vacances dans la maison des parents de Phil. Et c'est plouc, ça l'étouffe.



Elle confond Phil et cette maison, elle voudrait tout jeter, mettre de la lumière, du coton blanc, une dame-Jeanne chinée. Elle est horrible de condescendance bourgeoise, de violence faite au cocon de son mec. On pourrait la détester et pourtant, ça fait mouche. Parce qu'on a tous déjà ressenti ça.



Anne doit écrire un second roman, sinon "elle est morte" (dixit son éditeur). Et elle ne peut pas, parce que Queyrac, cette maison en crépi, ce buffet, cette vaisselle en plastique. Parce que Phil et pourquoi l'a t'elle choisi, lui, qui ne veut rien changer?



Il faudra, dans cette noyade intérieure, une rencontre improbable dans ce bled perdu. Un écrivain reconnu. Qui a choisi cette vie (vraiment?). Il faudra l'affectation des apparences. Il faudra ça pour qu'Anne se trouve.

Une plume décalée, brute de décoffrage.



A lire avant le pastis de midi, pour ouvrir les yeux.
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Je suis vraiment tombé sous le charme de ce court roman. Il n'y a pas vraiment d'histoire, l'intrigue est légère, mais j'ai été conquis par l'écriture, le regard complexe de la narratrice sur les choses, personnage dont les traits ne sont pas vraiment définis, et l'ambiance de ses vacances au bord de la mer de prime abord assez communes. je le recommande vivement.

Une belle découverte de ce premier roman, sincère.

Une écrivaine passe l'été dans une maison de famille de son mari, et là tout l'étouffe, la végétation, les meubles, le crépi... tout l'oppresse les souvenirs de son mari, elle ne peut rien toucher dans cette maison. Elle en est à se demander ce que devient son couple . En panne d'écriture elle tourne en rond dans ce lieu sans inspiration. Et il y a la rencontre avec ce voisin, écrivain lui aussi à qui tout sourit, son couple, ses livres à succès, lui choisi sa vie au lieu de la subir. Cette histoire originale se lit avec plaisir un bon premier roman lumineux et sincère, le personnage de Marie Lacire est l'incarnation d'une nouvelle féminité, combattante, courageuse

A lire, avec plaisir

Dans « Atlantique », premier roman enlevé, au charme fou, Marie Lacire met en scène le quotidien d’une écrivaine en vacance, en panne d'inspiration et aux prises avec des doutes sur sa vie conjugale.
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La journaliste Marie Lacire choisit le décor d’un Médoc familier, perclus de doute et écrasé de soleil, pour un premier roman nerveux et introspectif.
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Roman décevant et barbant. Le style littéraire n'est pas sans rappeler celui de l'écrivain dont elle parle dans son livre en beaucoup moins poétique et beaucoup moins bien écrit. Une première partie est consacrée à un gros décrassage de la maison de famille du Médoc de son compagnon, qui assiste impuissant à cette furieuse élimination des indésirables (on se demande s'il ne va pas y passer lui aussi, le pauvre) et la seconde partie est consacrée à cet écrivain dont elle taira le nom, Nicolas Mazeau (quelle idée!!!), Éric Holder pour ne pas le citer, écrivain talentueux dont on connait la fin tragique pour ceux ou celles qui s'intéressent à la littérature et aux auteurs un tantinet soit peu. Sans grand intérêt.

Le Médoc est une région magnifique pour qui sait apprécier les belles choses, où il y fait bon vivre été comme hiver. Il existe une douceur de vivre que l'on retrouve nulle part ailleurs. Les hivers sont longs partout y compris à Paris.

Une histoire dans laquelle notre héroïne Anne ne sait plus où se situer dans sa vie professionnelle et personnelle. Elle a besoin de se sentir chez elle dans la maison familiale qui appartenait aux parents de son mari. Elle voudrait se débarrasser des vieilleries et pouvoir faire de cette maison un peu la sienne. Son mari ne veut pas en entendre parler et Anne ne se sent pas connectée à cette maison dans laquelle elle devrait entamer l'écriture d'un nouveau livre. L'ouverture d'une bouquinerie dans le village par un écrivain connu va lui permettre de s'identifier a cet homme et son mode de vie pour redynamiser son couple. Vivre a proximité d'un écrivain est pour elle une chance qui lui est offerte de reprendre la plume pour entrer en compétition avec cet homme et ne pas laisser le dernier mot à la déprime et à l'ennui. Anne est motivée et déterminée à retrouver le goût pour l'écriture et celui de vivre.



Un roman agréable. Le désarroi de l'héroïne, son désir de retrouver sa passion pour l'écriture et les moyens mis en œuvre sont abordés de façon franche. Marie Lacire a une plume vive et un talent indéniable de conteuse. Une lecture que je vous conseille.
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