Alice et Mika, frère et soeur différend en âge d'à peine un an se sont toujours bien entendus. Leur parents sont artistes et ne se sont pas beaucoup occupés des deux enfants.
Les deux enfants pouvaient dormir ensembles dans le même lit mais à l'âge de l'adolescence cela devenait plus compliqué pour une gamine de sentir les envies de son frère contre elle. Ils se disputerons et se séparerons.
Lors de la mort de son frère, Alice se met à écrire, elle veut raconter l'amour que son frère avait pour elle. Un fort joli roman que je conseille vivement.
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J'avais vu l'émission La Grande Librairie en 2020, Marie Nimier qui présentait son roman. Je m'étais dit que je devais lire ce roman.
Quelque part en France à la campagne, Nora et Simon, un couple avec deux enfants adolescents exploitent une ferme, ils se sont spécialisés dans la culture des orties, plante, méconnue pour ses bienfaits et ses diverses applications.
Ils ont besoin d'aide pour ce travail acharné et font appel à une aide extérieure, contre gîte et couverts. Frederica une fille de 17 ans environ se présente, elle est venue avec son sac à dos et est prête à aider le couple.
On se rend vite compte qu'elle est très efficace, ne craint pas le travail et s'entend avec tout le monde.
Jusqu'au jour où cela devait arriver une attirance très forte, une complicité se crée entre Frederica et Nora, la patronne. Un amour est né entre les deux femmes,,les scènes d'amour bien racontées sans entrer dans la vulgarité m'ont beaucoup plues. Etant fétichiste des pieds féminins j'ai aimé les passages où les orteils aussi sont nommés et je les ai mis dans mes citations.
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Ici comme toujours Marie Nimier va au delà de ce qu’on croit , de ce qu’on imagine et les confidences tunisiennes confirment l’opération alchimique fascinante de toute grande littérature :partir du particulier , de la vie des gens et en faire une vibration universelle une émotion , être touché, bouleversé , ou heureux par ce que les autres vivent , ici ou sous d’autres cieux, dans d autres décors mentaux ou géographiques mais qui nous parlent toujours intimement. L’écrivain dit sans cesse que ce soit chez Faulkner ou Mishima une vérité vitale pour le monde : rien ne nous est étranger .
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Une nouvelle qui se lit rapidement mais que j'oublierai, je pense, tout aussi rapidement.
Tout d'abord, j'ai trouvé l'écriture un peu trop simpliste et peu travaillée. Vu le thème, j'aurais aimé un peu plus de profondeur.
Cependant, je ne m'attendais pas à la fin ce qui est plutôt bien pour une petite lecture de ce genre. En outre, un message est transmis à la fin, cela peut amorcer une réflexion ou ouvrir une conversation notamment avec un jeune public.
Cette lecture reste agréable bien que simple et peut se lire rapidement entre deux autres livres.
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Un livre à deux niveaux de lecture, d'une grande sensibilité et qui parlera assurément aux enfants toujours soucieux de répondre aux attentes des adultes. Les enfants s'adaptent comme cette petite fille jusqu'à ce que la bulle éclate. Un livre intelligent qui ne prend pas les enfants pour des imbéciles et qui fera réfléchir les parents.
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Une femme écrivain décide de s’isoler dans un appartement prêté, pour vivre son deuil et écrire sur son petit frère récemment décédé
Son récit va révéler pourquoi elle n’avait pas vu son frère depuis plusieurs années et raconter sa vie et ses rencontres durant ces 9 semaines. Un secret qui aborde un thème un peu trop traité dans les romans, en tout cas la façon dont il est traité ne m'a pas émue.
plaisant à lire, sobre, une écriture un peu « rude » mais une histoire qui ne m’a pas emportée.
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Un très joli livre pour les enfants, mais qui parlera aussi aux parents. L'histoire est celle de Miss Mousse, une silhouette de petite fille sans couleurs, qui du fait de cette particularité s'adapte à tout le monde et à ce que l'on attend d'elle. La bulle de savon finit par éclater, pour mieux revenir heureusement! L'originalité de l'histoire et des dessins surprend et captive les enfants. Ça change des histoires de loups et autres anthropomorphismes: une vraie bulle d'air!
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Vous l'avez deviné Mimine et Momo sont 2 menottes , elles sont les héroïnes de ce livre-cd (un incontournable de l'éditeur Benjaminsmedia). A écouter, à regarder, à fredonner, à copier et bien sûr à mimer tant le le trio d'artistes Marie Nimier, Thomas Baas et Elise Caron ont su imaginer un univers autour des p'tites paluches . Un conseil : écoutez jusqu'à la fin pour adorer la petite voix du générique ! Public concerné : dès 1 an certes mais pour les plus grands aussi ne serais-ce que pour réviser le nom des doigts .
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Ce joli livre comprend une histoire sur deux mains, avec des gestes à faire avec un enfant à partir d'un an.
Un CD complète la lecture que l'on peut aussi écouter, accompagnée par de petites chansons.
Je trouve ce livre bien fait, il est mignon, les illustrations sont très jolies.
Cependant le nombre de 43 pages et les sonorités parfois originales de guitare ne me paraissent peut-être pas adaptés à un tout-petit.
Ou alors à écouter en plusieurs fois.
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D'abord intriguée par le projet, j'ai vite été déçue par la forme de celui-ci. En effet, je n'ai pas trouvé ce fameux lien entre les humains. Je m'attendais à plus d'émotion, plus d'intimité. Alors, le projet est sympathique et atypique mais manque, à mes yeux, de poésie et de profondeur. Entendre des confidences c'est intense, d'ailleurs l'autrice le dit elle-même, pourtant je n'ai pas ressenti cette intensité dans sa plume. La lecture n'est pour autant pas désagréable, je conseille ce livre si vous souhaitez une petite lecture, pourquoi pas en transition après un gros ouvrage.
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Un livre de la rentrée 2022, qui me tendait les bras. J’avais envie de bienveillance, de simplicité, de sentiments bien exprimés et Marie Nimier m’a apporté tout ça et un peu plus. Au-delà du deuil du frère, jadis si proche, si fusionnel, il y a la relation avec les parents, la grand-mère et aussi le nouvel univers pour se remettre à écrire. La petite sœur écrivaine est soutenue par la grand-mère, par un nouvel ami farfelu pour tirer les fils des souvenirs d’enfance si beaux et si tordus. J’étais très étonnée de me prendre au suspense d’une histoire de chat introuvable et convoquée par l’autrice à savoir si cet animal va apparaître, où, quand, comment et c’est drôle de se poser la question. Et pour quelle raison cette rupture avec le frère depuis 7 ans ? Mais là c’est moins drôle. C’est très visuel, doux, mélancolique et régénérant, c’est court juste comme il faut.
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On semble assis sur cette plage et observer les personnages évoluer. Nous sommes dans cette carte postale, partageant les moments avec l'inconnue, la petite et le colosse.
Une ambiance très ''Marguerite Duras''. Ne cherchez pas l'action, la vie s'écoule, l'observation et les pensées passent comme les nuages. Les émotions nous traversent, les projections nous interrogent sur nos peurs ou nos désirs. Vraiment à découvrir ! Une écriture calme. Apaisante.
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Les meilleurs recettes comportent souvent peu d’ingrédients, et Marie Nimier s’en est rappelé pour la rédaction de son ouvrage « Les confidences » : une table, deux chaises, un philodendron, des confidences et c’est tout !
Pour obtenir ce matériau indispensable, Marie Nimier a affiché des annonces aux points stratégiques d’une ville de France pour que les gens prennent rendez-vous avec elle, dans un appartement que la mairie lui a prêté, et mis en ligne un site internet pour recueillir de manière complémentaires les mots anonymes d’étrangers rebutés par la perspective de lui parler directement. Les histoires seront écoutées avec les yeux bandés, afin qu’elle ne soit pas perturbée par un quelconque jugement.
« Les confidences » constitue donc le recueil de ces histoires entendues de parfaits inconnus, après que l’autrice les a restituées à sa manière. Si elles sont racontées telles quelles, parfois Marie Nimier intervient pour raconter certaines circonstances sur leur auteur ou leur narration, la perception qu’elle en a eue, l’effet qu’elles ont pu produire sur elle. Le résultat de cette idée très originale est un ouvrage aux histoires hétéroclites, certaines courtes, d’autres longues, certaines bizarres, d’autres touchantes (certaines sont d’ailleurs tellement incroyables qu’on pourrait les croire inventées !). Mais curieusement, toujours empreintes de gravité, et jamais très gaies ou drôles. Peut-être parce la plupart des gens semblent confondre confidence (un secret qu’on révèle à quelqu’un) et confession (un acte blâmable que l’on avoue), comme si Marie Nimier, avec son écoute aveugle, était une sorte de prêtresse d’un culte, ou plus prosaïquement, un déversoir. J’ai lu d’une traite ce court ouvrage et je ne sais si je l’ai aimé ou pas, le détachement de l’autrice dans son effort de rester en dehors des histoires, ou le plus possible, faisant écran entre le texte et mon ressenti.
Toutefois, la lecture de ces textes se révèle ainsi assez troublante, en ce qu’elle offre dans un premier temps un divertissement (que se cache-t-il dans le cerveau d’une personne lambda ?) puis passée la curiosité, un condensé de l’âme humaine souvent peu reluisant, et de ses secrets inavouables. Marie Nimier elle-même, malgré sa position surplombante, ne restera pas insensible à cette avalanche, et se réservera d’ailleurs la dernière confidence, assez significative d’ailleurs.
Je ne sais pas pour ma part si je serais allée rencontrer Marie Nimier pour lui faire ma confidence… Mais vous, y seriez-vous allé ?
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Les confidences ce sont ces petits moments vécus par des personnes - des anonymes - que Marie Nimer nous livre avec concision et style grâce à la finesse de son écriture.
Ces courts chapitres se succèdent, ils se lisent avec un soupçon de curiosité et ce désir - caché - de découvrir un secret bien gardé. On entre dans l’ intimité de ces inconnus le temps de quelques pages et on se dit que parfois, les mots blessent tout autant qu’ils peuvent apaiser. Se confier ça fait du bien tout de même et devenir à son tour un confident permet de se rendre compte que nous ne sommes que des humains, imparfaits mais perfectibles…peut-être.
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La mort de son frère paraît comme un drame mais en fait cela lui permettra une renaissance.
Car tout au.long du roman on découvre la relation perverse que son frère a toujours eu avec elle sous la complicité passive des parents...
La seule qui ait compris cette relation incestueuse est sa grand-mère et confidente chez laquelle elle s'était réfugiée après la rupture avec son frère il y a quelques années. Elle lui a aussi permis, par le soutien dans l'écriture, de tuer enfin le frère
Belle écriture et humour
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Avec Le palais des orties, Marie Nimier offre un roman une histoire d'amour sensible dans la campagne d'aujourd'hui.
Nora et Simon, propriétaires par héritage d'une ferme entourée de champs d'orties à perte de vue. Cette mauvaise herbe, ce sont eux qui l'ont choisie. Avec leurs deux enfants, ils la cultivent, la récoltent et la transforment à la force de leurs bras et de leurs rêves. Un jour peut-être, viendra l'idée qui changera leur vie à jamais. En attendant, ils se serrent les coudes, ensemble.
L'idée de s'inscrire sur un site de Woofing ne vient pas des adultes, mais d'Anaïs, leur fille de 17 qui regorge de projets. Bientôt, l'arrivée de Frederica, baroudeuse pleine d'envies changera leurs vies à jamais.
Histoire de la terre et du renouveau des fermes d'aujourd'hui. Histoire d'une femme et de son renouveau à elle. Découverte tardive du désir et de la passion comme une quête éperdue.
Un roman âpre et solaire, écrasant d'espoir(s) impossible(s).
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Et si le pouvoir des auteurs n’était pas finalement de retranscrire la réalité des existences de leurs propres lecteurs ?
C’est le défi de Marie Nimier s’est donné dans ce roman où, assise sur une chaise, yeux bandés, au centre d’un local avec comme seul compagnon un philodendron peu bavard, elle va écouter tour à tour les confidences d’anonymes venus se délivrer.
Le pari semble fou pourtant, nombre sont ceux qui vont se présenter devant l’autrice pour raconter les méandres de leurs vies ou simplement leurs pensées les plus absurdes.
Tout cela compilé et retranscrit brillamment par la plume de l’autrice offre un récit inédit et aussi addictif qu’un bon recueil de nouvelles.
Les chapitres varient entre des confidences plus ou moins longues mais aussi avec les pensées de l’autrice elle-même décrivant ce qu’elle ressent durant cette expérience pour le moins étrange.
C’est intelligent, ça se lit aisément et on passe un très bon moment de lecture ! Le seul petit bémol selon moi est l’attente que je m’étais faite de la « confession » de l’autrice elle-même. Peut-être avais-je mal compris l’intention inscrite à la 4ème de couverture…
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