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Critiques de Martha Waters (48)
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Les caprices de lady Violet

Ma découverte de la collection Regency de "J'ai lu" commence par un roman qui ne m'a pas emportée.

Dans l'introduction, la période "Regency est située entre 1795 et 1837 avant le règne de reine Victoria. Cette période qui a vu arriver Jane Austen, Mary Shelley...

L'auteure, Martha Waters est notre contemporaine, vit en Caroline du Nord où elle travaille dans une bibliothèque pour enfants.

La période avait tout pour me plaire. Je pensais que le thème allait me divertir.

Lady Violet mariée à lord James Auntley , sont jeunes et entêtés si bien qu'ils ne s'adressent plus la parole mais secrètement, ils s'aiment encore.

Il était annoncé qu'ils allaient se jouer de vilains tours cocasses mais chez moi, le sourire ne s'est pas déclenché.

Ce jeu du chat et de la souris ne m'a pas amusée.

J'en ai un autre de la collection dans ma PAL mais ce n'est pas de la même auteure.

Peut-être que le charme opèrera la prochaine fois.

À noter qu'en tant que mauvaise élève, je n'ai pas terminé le livre , je me suis arrêtéé à la fin du chapitre 6.

Mon avis ne compte donc pas tout à fait.
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Chamailleries amoureuses

J'ai préféré ce deuxième tome des Regency Vows de Martha Waters même si l'intrigue repose sur les mêmes ressorts, c'est-à-dire deux personnages qui passent leur temps à se chamailler plutôt que d'admettre qu'ils ont des sentiments l'un pour l'autre.



L'intrigue démarre quelques jours après le dénouement du premier tome. Nous retrouvons le groupe d'amis et quelques nouveaux personnages réunis pour une partie de chasse dans le domaine de Jeremy, notre héros, heureux célibataire et libertin notoire qui se retrouve poussé au mariage de toutes parts : sa grand-mère qui voudrait le voir perpétuer la lignée, une jeune fille qui semble chercher désespérément à mettre le grappin sur un mari, et surtout Diana, sa "meilleure ennemie" qui a parié avec lui qu'elle se débrouillerait pour qu'il se marie dans l'année... Et tout ceci alors que la dernière conquête de Jeremy a mis en doute ses talents d'amant et qu'il demande à Diana de le rassurer.





La plume de Martha Waters est agréable et le texte est plein d'humour, mais l'intrigue ne m'a pas toujours convaincue malgré la situation de départ qui était vraiment piquante. Par exemple, la relation entre Diana et Jeremy, qui devait juste être une aventure, est très longue à se concrétiser.



Chamailleries Amoureuses a donc été une lecture plaisante, mais elle ne m'a pas suffisamment enthousiasmée pour que je me lance dans la lecture du troisième tome, "Quand lady Turner s'en mêle".

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Les caprices de lady Violet

"Les caprices de lady Violet" ne m'a pas vraiment enthousiasmée. Les deux personnages principaux, Violet et James, m’ont vite agacée, ce qui ne m’a pas aidée à entrer dans cette romance qui repose avant tout sur l’humour et les prises de bec entre nos deux héros.



Violet et James sont brouillés depuis quatre ans et chacun campe sur ses positions, refusant la moindre concession et sauvant à peine les apparence en société. Et lorsque Violet est vexée quand son mari ne la prévient pas d'un accident de cheval, c'est le début d'un conflit larvé.



Les deux personnages m'ont paru plutôt immatures, accumulant secrets et mensonges (souvent de manière si maladroite qu'ils en deviennent ridicule, en particulier la jeune femme). Tout cela pour mettre l'autre à l'épreuve et voir qui cédera le premier.

Et quand l'intrigue en est arrivée à un truc du genre "il sait qu’elle sait qu’il sait qu'elle sait...", je n'ai pas été loin de jeter l'éponge. En effet, l’histoire m'a donné l'impression de piétiner trop longuement avant que les deux héros ne se décident enfin à de se comporter en adultes et alors tout se règle très vite.



C'est dommage que l'intrigue n'ait pas été plus à mon goût parce que la plume de Martha Waters est agréable et elle a su créer un groupe d'amis, animé et très vivant, autour de notre couple terrible (les héros des prochains tomes entre autres).



J'ai le deuxième tome de la série "Chamailleries amoureuses" dans ma liseuse et j'espère qu'il me plaira davantage...
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Les caprices de lady Violet

Dieu, j’en ri encore :-)



Un coup de foudre, un mariage dans la foulée, une année sur un petit nuage et boum, le clash ! Et le silence va durer quatre longues années, c’est sinistre dans la maison, et les protagonistes seront toujours entourés des mêmes amis qui essayeront de les rabibocher. Car voyez-vous, ils s’aiment toujours, les étincelles sont toujours là, il suffira d’un déclencheur, assez éprouvant il faut le dire, et c’est là que l’histoire commence :-)



Pour un premier roman, chapeau. Il y a du rythme donné par les nombreux rebondissements parfois des plus loufoques, il y a de la passion même quand elle est retenue, il y a des personnages charmants et surprenants et bien sûr, il y a une belle dose d’humour :-)



Une lecture plaisir et une nouvelle auteure à suivre !
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Les caprices de lady Violet

Je poursuis, non sans plaisir, la découverte de cette collection regency. Ce 2e titre n'était pas sans m'attirer, avec un résumé original. Ici pas de couple en construction. Mais plutôt un couple brisé à reconstruire. Nos protagonistes sont en effet mariés. Mais une dispute vieille de 4 ans les sépare. Sauf que lorsque Violet apprend que son mari a failli mourir et ne l'a même pas prévenue, elle enrage : c'en est trop de cette indifférence. Un duel démarre entre eux. Un duel qui n'est pas sans donner des sourires au lecteur, comme de l'émotion. Eh oui, parce qu'au milieu de toutes ces menues querelles et vengeance, il ne faudrait pas oublier qu'ils s'aiment, les deux tourtereaux...

Une plume légère qui nous dépeint l'époque des jeunes filles, de leurs projets de mariage, des convenances, du poids de l'héritage dans l'aristocratie. On retrouve l'ambiance très Jane Austen, les scènes érotiques en plus. L'histoire est vite lue et savourée. On s'attache à ce couple tout en voulant découvrir le contenu de cette satanée dispute qu'on apprend au fur et à mesure.

Pour moi, le gros bémol est la fin qui traîne en longueur, des excuses à rallonge. Mais cela reste une lecture distrayante, idéale par une journée maussade.



Challenge Coeur d'artichaut

Challenge Trivial Reading XI

Challenge Féminin

Challenge A travers l'histoire 2021
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Quand lady Turner s'en mêle

Quel plaisir cette lecture!



Pourtant, au départ, je n'avais pas l'impression que le récit me séduirait autant que les deux premiers tomes compagnons que composent cette série signée Martha Waters! Je voyais Emily comme un personnage un peu fade et cette relation de convenances qui manquait cruellement de piquant comparées aux deux premières, même si on sait que si le mariage est de convenances au départ, il finit sur un mariage d'amour sur la fin.



Quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver dans ce personnage d'Emily. Une jeune fille formée à être irréprochable, toujours accommodante, vouée à faire passer les désirs et besoins d'autrui avant les siens. Or, voilà que Julian arrive, avec sa réputation sulfureuse, certes, mais son ouverture d'esprit qui permet à Emily d'être ce qu'elle veut, d'apprendre à s'affirmer. Son côté canaille mais honorable nous fait fondre. A ce titre, on n'est pas trop loin du même type de personnalité que Jérémy mais après tout, ça marche donc...

L'enjeu du récit ne casse pas trois pattes à un canard si on y réfléchit et pourtant, il fait le travail attendu. On n'a pas besoin de drame du 3e acte. On n'a pas besoin de rebondissements réguliers. On a en revanche une évolution positive des personnages et une romance saine, dans laquelle l'époux, pour son époque, voit son épouse sur un pied d'égalité. Il y a un doux parfum de féminisme très agréable sans être anachronique, puisque l'on a pas ici une suffragette. De même, on a une relation crédible, surtout en ce qui concerne les réactions d'Emily, jeune fille protégée, qui n'est pas au fait de la sexualité, malgré ses deux amies très libres d'esprit. En parlant de ces dernières, on retrouve ce trio incroyable, nous offrant des moments légers, drôles.



Je ne recommande pas de lire ce titre avant les deux autres. Il suit une certaine logique et, ô joie, l'autrice sort un 4e opus cette année. Vu le personnage concerné, qui n'est toujours pas West & Sophie, je me doute que ce n'est pas la fin de ces épisodes lors de la Régence.

J'en suis ravie. De manière générale, c'est toujours un excellent moment que je passe avec cette collection dont j'achète consciencieusement tous les titres qui peuvent paraître.
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Chamailleries amoureuses

Ah la collection Regency! Mes lectures sans prises de tête, mignonnes et spicy à la fois. Mon petit péché inavouable... Encore que, je publie quand même un avis sur réseau social après tout!



Ici pas trop d'originalité sur la personnalité de notre couple à se former : il s'agit de deux protagonistes qui adorent se "bouffer le nez"! Chamailleries, taquineries, réparties acérées, ils sont sur un ring et c'est à qui marquera le plus de points! Pour le coup, je trouve que Martha Waters donne souvent l'avantage à Diana (parce que plume féminine?) mais bon passons.



Diana justement qui est-elle? Une jeune beauté mais très calculatrice. Eprise d'un fort sentiment d'indépendance ( à cette époque on peut comprendre que c'est un luxe à chérir pour une femme l'ayant obtenue), veuve et ne manquant de rien (titre, fortune, maison...) mais... elle s'ennuie. En face, Jeremy, aristocrate cadet s'étant vu titré suite à la mort de son frère aîné, marquis décadent et irresponsable dont le plaisir notoire est de séduire femmes mariées / veuves les unes après les autres. Les deux se ressemblent énormément : ils ont tendance à afficher un masque de façade pour les protéger et ont également une grande propension à faire l'autruche. Ca y est, vous voyez les trucs venir? Ah non, j'oubliais le petit événement déclencheur : une lady aurait critiqué les prouesses sexuelles de Jeremy. Pour reprendre contenance, quoi de mieux que de demander à celle qui ne lui épargne jamais rien et qui a une petite réputation sulfureuse de lui venir en aide en étant son amante?



Voilà, le speech est donné. Il n'y a pas trop de surprises dans ce récit. Après, j'ai envie de dire, ce n'est pas du tout ce que l'on cherche. Non, on veut retrouver la bonne vieille recette : le badinage, les réparties, l'humour et les scènes un peu spicy. Tout y figure à sa juste place. Pour l'humour, j'ai souvent ri aux éclats : mention spéciale à la grand-mère!!!



J'ai été un poil déçue par ce que j'appelle "la scène drama" : cette scène où l'on arrive au point culminant mais il reste trop de pages pour qu'il ne se passe pas un dernier élément, un peu dramatique qui "mettrait en péril" cette sublime histoire d'amour. Pour le coup, je l'ai trouvé peu crédible et facilement évitable. Ca et "le manque d'expérience" de Diana...



Mais passons. C'est une lecture légère qui a remplit son rôle, les pages se lisant vite et bien.



J'avais lu de Martha Waters "Les caprices de Violet". On retrouve celle-ci et son mari, les deux faisant partie de l'entourage de notre duo, devenant ainsi des personnages secondaires qui ne manquent pas de sel. Il y a plusieurs clin d'oeil au titre précédent mais la lecture de ce dernier n'est en rien nécessaire pour la compréhension de ce titre-ci. En revanche, on peut résolument supposer que si la collection régency publie un autre titre de Martha Waters, il portera sur Emily ( et les déboires financiers de son géniteur) ou Penvale (trop préoccupé par le fait de retrouver son domaine que par quelque chose d'aussi trivial que l'amour). J'espère pour ma part que ce sera sur ce dernier.





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Les caprices de lady Violet

J'ai beaucoup aimé cette romance. Elle est drôle et addictive.

Tous les bons éléments sont réunis. Certes, parfois c'est un peu redondant, mais l'histoire dans son intégralité en vaut la peine !

L'univers est très bien dépeint, on pourrait s'y croire. Les personnages sont très attachants, et ce depuis le tout début.

Je ne peux que recommander cette romance qui m'a transportée.
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Petits arrangements entre époux

Si ce n'est pas mon préféré de la série, cela reste un bon moment de lecture.



4e tome compagnon, on suit cette fois Penvale qui s'engage dans un mariage de convenances : pour récupérer son domaine familial, il s'engage à épouser une jeune fille sans fortune ni rang, pupille de son oncle. Jane, la jeune fille en question, y voit l'occasion de rester dans sa demeure chérie, tout en se débarrassant d'un tuteur un peu trop présent et en espérant qu'elle arrivera de la même manière à se débarrasser de son nouvel époux. Il faut dire que des circonstances fort opportunes vont dans son sens : en effet le domaine serait hanté...



Côté personnage, j'ai trouvé intéressant que pour une fois on suive avec plus d'attention le protagoniste masculin qui, comme tout ceux de cette série, est indéniablement un personnage en avance sur son époque et qui du moins n'est pas dans le prisme d'un carcan patriarcal. Il est en effet attentionné et parfaitement conscient des freins que peuvent poser son époque au femme. Il faut dire qu'avec une soeur comme Diana. Bref, Penvale est attachant et nous fait fondre. Bien plus en tout cas que Jane qui est d'un abord très froid. L'autrice voulait faire d'elle une introvertie mais elle réussit surtout à nous la rendre de prime abord très antipathique. En revanche, l'évolution de son personnage est très bien tournée , de même que la romance qui naît petit à petit entre elle et Penvale.



Si on reste sur une plume fluide qui arrive à nous mettre en émoi par endroits, je reste en revanche très dubitative sur l'intrigue de fond - ce fantôme - qui me paraît très saugrenue et surtout pas aussi drôle selon moi que souhaitée.



Malgré ces quelques bémols, le plaisir de lecture reste là. Je déconseille à quiconque de commencer par ce tome. Ce serait se gâcher les trois premiers. Et j'ai hâte de découvrir le dernier qui est, enfin!, sur Sophie et West! Comment l'autrice imagine-t-elle qu'ils vont sauter le pas? Je le saurai dans quelques mois!
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Chamailleries amoureuses

Mignon sans plus :-)



Deuxième roman de l’auteure qui reste dans la même veine que le premier à savoir l’analyse du mariage dans l’aristocratie durant la période dite de la Régence. Une aventure en huis-clos dans un château lors d’une ‘party’ de campagne où l’on retrouve les mêmes personnages que dans le premier opus et où nos deux héros découvrent qu’ils sont amoureux depuis longtemps.



Si l’histoire se laisse lire, l’ensemble manque un peu de peps et m’a laissée sur ma faim. Oui, il y a un peu d’humour ; oui, il y a un chouia d’érotisme ; oui, il n’y a pas que des couples hétéros ; oui, la succession d’activités dans ce genre de réunion est bien décrite. N’empêche, c’est un peu court pour un roman de plus de 300 pages qui tire en longueur et souffre de répétitions mal venues :-p



J’attends néanmoins la suite car souvent les seconds tomes sont les moins bons ;-)
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Chamailleries amoureuses

J'ai découvert l'auteure avec son précédent livre : Les caprices de lady Violet. J'avais déjà été à deux doigts d'avoir un coup de coeur pour ce tome. Quelle ne fut pas ma joie en constatant que j'ai tout autant adoré cette histoire. En effet, on y découvre Diana et Jeremy ; un duo de choc, vous pouvez en être certain. Les protagonistes se connaissent depuis bien des années, mais leurs rencontres ne sont ponctuées que par des disputes. Ils sont en réalité le reflet l'un de l'autre, si bien qu'ils ne se supportent pas. Enfin... À première vue.

Ils vont passer un pacte, qui m'a plus que ravie, je dois l'admettre. Lady Diana va devoir juger des compétences sexuelles de son partenaire. J'ai adoré l'histoire, car on ne se retrouve pas en face de deux personnages effarouchés toutes les lignes. La tension entre les protagonistes est palpable et on en redemande toujours plus.

Dès le début, j'en suis venue à m'attacher à eux. Les piques lancées à tout-va étaient un régal.

J'ai aussi beaucoup aimé retrouver Violet et son mari qui étaient les protagonistes du tome 1.

J'espère que le troisième tome de cette saga sera traduit pour pouvoir profiter encore une fois de la plume magnifique de l'auteure.

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Les caprices de lady Violet

Les caprices de lady Violet fait partie de la nouvelle collection Regency de J’ai lu. Une collection qui, je n’en doute pas, va vite s’imposer dans ma bibliothèque et le cœur des lectrices et lecteurs en quête de romances se déroulant durant une période historique qui ne manque ni de charme ni d’attrait.



Pour lady Violet et James, tout avait commencé comme un conte de fées ou presque : une rencontre inattendue sur un balcon, qui aurait pu être gênante quand elle se révèle providentielle, des regards qui ne trompent pas, une énergie qui électrice l’atmosphère, l’interruption d’une mère, une demande en mariage éclair pour sauvegarder les apparences, mais qui s’impose comme une évidence à deux jeunes gens ayant eu un coup de foudre l’un pour l’autre. Mais le conte de fées tourne au cauchemar. Après un an de connivence et de plaisirs charnels entrecoupés de disputes, c’est la dispute de trop, celle qui brisera les liens et la complicité de deux jeunes mariés qui ne se comprennent plus vraiment. Quand l’un n’aspire qu’à travailler pour asseoir sa réussite et prouver sa valeur, l’autre aimerait tout simplement passer du temps avec sa moitié.



L’autrice nous projette cinq ans après le mariage, dont quatre ans passés dans l’indifférence, le mari et la femme ne s’adressant quasiment plus la parole et veillant scrupuleusement à s’ignorer. Enfin jusqu’à ce que Violet reçoive une lettre de l’ami de son mari la mettant dans tous ses états. Sans réfléchir, mais sans oublier de râler, elle se précipite au chevet de son mari avant de découvrir que loin d’être comateux, il va en réalité très bien. Sa chute de cheval n’était finalement pas si grave que cela. Mais vexée par la réaction de James quand il l’aperçoit, Violet s’en va en guerre contre ce dernier et rien ne pourra l’arrêter !



Enfin, rien sauf peut-être un mari prêt à en découdre et à prouver que lui aussi au jeu des coups tordus, il peut se défendre. Les deux époux sont un peu ridicules et se comportent comme des enfants têtus et entêtés, mais qu’est-ce qu’ils m’ont amusée. Je me suis surprise plusieurs fois à rire devant l’imagination débordante de Violet qui va très loin pour gagner la bataille, et devant l’esprit retors de James qui louvoie pour retourner les machinations de sa femme contre elle. Lui-même se laisse parfois déborder par les événements et se place dans des situations délicates, que sa femme se fait à son tour un plaisir de retourner contre lui. Il y a quelque chose de très théâtral dans le jeu de dupes dans lequel se sont lancés le mari et la femme.



Un jeu de dupes qui aura le mérite de leur permettre de briser la glace et de recommencer à se parler, à interagir et à se redonner mutuellement une place dans leur vie. Et comme on pouvait s’en douter en se rappelant leur première rencontre pleine d’une alchimie brûlante, les deux têtes de mule ont beau feindre l’indifférence, elles sont inexorablement attirées l’un vers l’autre ! J’ai adoré l’attraction physique entre James et Violet et la manière dont ils ne peuvent s’empêcher de se dévorer du regard, tout en prétendant, sans grand succès, le contraire. Je peux donc vous dire que j’attendais avec impatience la concrétisation de leur retour de flamme ! Quant à savoir si j’ai été exaucée sur ce point, il vous faudra bien sûr vous plonger dans cette truculente romance, qui change clairement de ce qu’on a l’habitude de voir.



Chose assez rare pour moi, j’ai autant aimé Violet que son mari. Les deux peuvent se révéler parfois agaçants, mais les deux sont diablement drôles, attachants et touchants dans leurs doutes et leurs insécurités, notamment James vis-à-vis de son père et de son envie de réussir pour Violet. On peut dire que destin ou pas, rancœur ou non, ils ont entre eux quelque chose de rare que tout romantique dans l’âme ne pourrait que leur envier. Moi-même qui ne suis pas vraiment fleur bleue, j’ai ressenti des papillons dans le ventre à chacune de leur rencontre, à chacun de leur regard et à chaque fois qu’ils pensaient l’un à l’autre.



Au-delà de l’humour omniprésent et des coups tordus, cette histoire, c’est aussi l’occasion pour l’autrice d’évoquer tout un panel de sujets intéressants : l’estime de soi, le manque de confiance en soi, les relations familiales difficiles et les attentes parentales écrasantes, le poids des mœurs sociétales de l’époque, mais aussi le manque de communication dans le couple et l’importance de la confiance entre deux partenaires. La plupart de ces points étant parfaitement illustrés dans le motif de la brouille entre les deux époux, un motif que l’on ne découvre qu’au bout d’un moment et qui, au regard du passé de James et de sa personnalité, ne semble pas aussi futile que cela. J’ai, en revanche, été surprise de la capacité des deux époux à rester quatre ans en froid sans tenter une réconciliation, alors que clairement, ils n’ont jamais cessé de s’aimer. Chose dont personne n’a jamais douté dans leur entourage.



On fait d’ailleurs la connaissance des amis de chacun et le moins que l’on puisse dire, c’est que les personnalités, bien que classiques, sont plutôt variées : une veuve de caractère qui parle sans tabou autant d’argent que d’amant, plutôt choquant pour l’époque, une belle jeune femme timide mais loyale, un homme de mauvaise réputation qui semble se prendre d’affection pour celle-ci, un play-boy refusant de se caser, mais qui aime se lancer dans des joutes verbales avec notre veuve, un frère touchant qui tente de raisonner son têtu de cadet et toujours amoureux de son premier amour, un ami qui a un secret à cacher…



Nul doute que nous avons ici le terreau prometteur de futures romances que je serais ravie de découvrir, ayant particulièrement accroché au style de l’autrice et à l’ambiance romantique qu’elle a su instaurer en s’appuyant sur un contexte historique précis et plein de charme. De la fluidité de sa plume à son humour simple, mais diablement efficace, en passant par la manière dont elle a su construire et développer des personnages têtus, drôles et attachants que l’on rêverait d’ajouter à notre cercle d’amis, tout m’a plu !



En conclusion, si vous avez envie d’une romance pétillante et amusante qui se passe durant la période de la Régence anglaise, Les caprices de lady Violet est fait pour vous. De la première à la dernière page, on s’esclaffe, parfois sottement, on rit devant des plans complètements abracadabrantesques, on partage des conversations entre ami(e)s qui ne manquent pas de piquant, mais surtout, on se réjouit de l’alchimie électrique et des interactions pleines de mordant entre deux époux en froid qui vont bien finir par devoir se rendre à l’évidence : ils sont faits l’un pour l’autre !




Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Quand lady Turner s'en mêle

J’ai bien aimé :-)



Ou il est toujours question de mariage et celui-ci sera pour le moins différent car de l’avis des parents personne n’en a tenu compte, faut dire qu’ils n’ont pas été mis au courant :-p



D’un côté un fils cadet renié par son père et qui va réussir en investissant son argent, son temps et son énergie dans un théâtre et de l’autre, une jeune fille trop sage qui semble être la personne parfaite pour faire venir le beau monde dans ledit théâtre qui traîne une réputation sulfureuse. Si la rencontre ne provoque pas d’étincelles, juste celle d’une coopération libératrice pour les deux protagonistes, la cohabitation va vite créer quelques quiproquos amusants.



Si le premier opus m’a bien fait rire et le deuxième m’a paru trop sérieux, ce troisième essai est clairement plus en finesse dans son analyse des travers de cette belle société qui nous fait toujours un peu rêver. Une écriture bien documentée sur le monde du théâtre et ses liens très particuliers avec la haute société, un rythme soutenu par des dialogues vifs, finement piquants et plein d’humour et des personnages particulièrement attachants, une belle distraction donc.



La lecture qu’il ma fallait pour me libérer des ombres putrides de la peste noire ;-)
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Chamailleries amoureuses

Encore un nouveau roman de la collection Regency que j'ai adoré. Martha Waters nous plonge dans une romance pleine de rebondissements, d'espièglerie et nos héros n'ont pas fini de nous faire rire avec leur pari, leur ressentiment et leur sentiment.



j'ai passé un très bon moment de lecture en charmante compagnie. Cette romance regency est un vrai ennemies to lovers et nous allons nous régaler aux côtés des personnages. Une pléiade de thématiques fortes et importantes, des sentiments au diapason et une intrigue qui sera addictive du début à la fin. Une nouvelle réussite.



AVIS complet : https://thelovelyteacheraddictions.blogspot.com/2022/05/mon-avis-sur-chamailleries-amoureuses.html
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Les caprices de lady Violet

Cela fait quatre ans que Lady Violet et son mari se montrent distants. Depuis une dispute qui a tout bouleversé.

Après une chute de cheval que son mari aurait préféré lui cacher, Violet décide que ce silence entre eux a trop duré.

Si son mari la croit malade, peut-être que les choses évolueront entre eux. Mais le mari en question n'est pas dupe.

"Je crois qu'il sait qu'elle sait qu'il sait"



Cette romance qui se déroule durant la Régence anglaise est agréable à lire. Le ton reste léger, les situations drôles et les personnages sympathiques même s'ils se montrent immatures.

Leur dispute aurait pu se régler bien plus rapidement s'ils avaient communiqué au lieu de s'enfermer dans le silence.

Et leur petite guéguerre est parfois un peu ridicule.



L'histoire reste fun à suivre et la romance fonctionne. Je n'en attendais pas plus!
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Les caprices de lady Violet

Un roman agréable à lire et très divertissant. Les personnages sont sympathiques, pour une fois dans le genre il n'y a pas une tonne de fioritures et bonnes manières et certains scènes font doucement rire. Dommage que Violet et James soient un peu agaçants, honnêtement on a envie de les secouer plus d'une fois. Ça reste une bonne lecture pour passer un chouette moment.
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Les caprices de lady Violet

Un roman sympathique, qui se lit vite mais rien de fantastique. Les personnages m'ont légèrement agacés a certains moments de par leur comportement mais aussi de par leur pensées redondantes a souhait. Quelques notes d'humour par ci par là, une histoire quelque peu originale et on se plonge dedans sans problème. Si vous voulez passer un bon moment sans prise de tète, c'est ce qu' il faut.
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Chamailleries amoureuses

Second opus suite aux petites chamailleries de violet et son mari. Cette fois ci, il s'agit d'une de ses amies, une jeune veuve au franc parler, désargentée jusqu'à son mariage avec un vieux riche.

Depuis des années, son caractère indépendant s'oppose au coureur Jeremy, cadet devenu marquis suite à la mort de son frère.

Jeremy un peu imbu de lui même voit ses prouesses sexuelles remises en cause par sa dernière maîtresse. Il propose à celle à la réputation un peu sulfureuse une aventure afin de retrouver son ego. Une idée un peu farfelue mais qui ne manque pas de piquant. Une pointe d'humour, des dialogues un peu relevé, un meilleur opus que le premier à mon sens. Les personnages sont sans doute trop semblables pour ne pas s'accrocher au moindre contact, deux caractères forts mais aussi fragiles. Une plume agréable, des personnages attachants, l'histoire est parfois néanmoins peu crédible même si elle est agréable à lire.



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Chamailleries amoureuses

Il y a quelques jours, je découvrais le premier tome de cette série de Martha Waters, non sans arrière pensée puisque je savais que le second tome, basé sur Diana, l'amie de Violet, arrivait. Pour ceux qui se pose la question il n'est pas indispensable de lire Les caprices de Lady Violet avant, mais si vous comptez lire les tomes, mieux vaut suivre l'ordre puisque ce sont les personnages d'un même cercle.



Diana s'est mariée dès sa première saison. Consciente que cette union la sortirait de sa situation. Pourtant, quatre ans après, elle est veuve et compte bien profiter de cette liberté acquise. Ce qu'elle aime c'est peindre, profiter de la bonne société et vivre selon ses principes. Alors quand son ennemi de toujours Jeremy, marquis de Willingham (et ami de son frère) lui assure qu'il ne se mariera jamais, elle ne peut pas résister à l'idée d'un pari. Bien décidée à gagner elle cherche la demoiselle parfaite pour lui. Mais quand celui-ci lui fait une proposition aussi inattendue que surprenante, son plan semble d'autant plus primordial à appliquer. Sa dernière maîtresse l'ayant qualifié d'amant lamentable, il compte bien avoir l'avis honnête de Diana, connue pour son franc-parlé.



Le premier tome m'avait plu mais j'avais été un peu chagriné par les extrêmes vers lesquels partait Lady Violet. En revanche, je ne savais pas vraiment ce à quoi je m'attendais avec Diana. Cette jeune veuve au tempérament bien trempée se moque du quand dira t-on. J'étais donc plus que curieuse de découvrir son histoire. Et je dois dire que j'ai été agréablement surprise ! Diana et Jeremy forment un duo vraiment génial et drôle. Leurs joutes verbales et leurs petits-coups sont bon-enfant et montre clairement que leur relation est bien plus que ça.



Je me suis rapidement mise dans l'ambiance. La plume de l'autrice m'avait déjà plu dans le premier tome et rebelotte ici. Nous sommes embarqués dans un ennemies-to-lovers assez classique mais très efficace. Nos deux personnages voient le mariage comme la pire des choses et l'amour encore plus. Quelle drôle de concept pour eux, qui ont soif de liberté. Il est d'ailleurs d'autant plus drôle de les voir se mentir à eux même.



Alors que Diana jette son dévolu sur Lady Helen, une débutante bien trop bavarde et collante pour le mettre dans les bras de Jeremy, lui, se voit limite en vierge effarouchée à tenter de fuir ce trop plein d'attention. D'autant que sa grand mère, compte bien sur ce pari pour voir son petit-fils enfin caser. Elle m'a quelque peu rappeler Lady Danbury (Bridgerton) par certains aspects en bonne entremetteuse qu'elle est. A côté de ça, la proposition de Jeremy à Diana quant à une liaison brève est aussi assez amusante. Diana a une réputation assez certaine et pourtant il n'en est rien. Si tout deux sont convaincus que cette expérience sera purement l'histoire de quelques jours, ils vont avoir l'horreur de découvrir de tomber dans leur propre piège. Reste néanmoins un point important, Diana est catégorique, pas de mariage pour elle.



Au fil des chapitres on se prend d'affection pour l'un et l'autre. Il est drôle de les suivre, se faire avoir et ne pas voir ce qui se trouve juste sous leur nez. Contre toute attente, leur relation n'ira absolument pas vite et même leur liaison arrivera tardivement. Comme quoi pour un volage marquis peut perdre tous ses moyens avec une femme telle que Diana. Quant à elle, tous les moyens sont bons pour ne pas voir l'évidence. Il est aussi plaisant de continuer de suivre les personnages secondaires, le couple du premier tome mais aussi les ceux du suivant qui commence à prendre de l'ampleur.



En conclusion, j'ai passé un très bon moment avec Chamailleries amoureuses. Ce second tome m'a plu et même plus que le premier. Diana et Jeremy sont vraiment attachants et très drôles. C'est de bonne guerre sans tomber dans l'extrême. Et puis les petits rebondissements en fin de tome étaient vraiment chouette. Hâte de poursuivre l'aventure avec l'histoire d'Emily !


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Les caprices de lady Violet

Me voilà de nouveau au XIXè siècle pour un petit de la collection Regency. Cette fois-ci, le schéma proposé par l'autrice est bien différent des autres puisque nos deux personnages principaux ne sont pas des célibataires, mais un couple marié. Autant dire que cela change radicalement des autres romances du genre. J'étais donc plus que curieuse de voir ce que cela donnait.



Lady Violet est en colère. En colère car depuis quatre ans, elle et son mari ne se parlent quasiment plus. C'est tout juste s'ils se voient. Alors quand elle apprend par un ami que celui-ci a eu un accident de cheval et qu'il ne voyait pas l'utilité de la prévenir, elle décide de se venger. Et à ce jeu, tous les coups sont permis. Attiser sa jalousie, prétendre être malade, le mettre mal à l'aise en public, elle ne reculera devant rien pour avoir enfin son attention. Mais James, va lui rendre la monnaie de sa pièce.



Le prologue des Caprices de Lady Violet nous permet de faire la connaissance de nos deux personnages et surtout, les circonstances de celle-ci. On se rend déjà bien compte qu'entre eux, cela fait des étincelles. Puis, nous nous retrouvons cinq ans plus tard et rien ne va plus. Autant vous dire que le suspense est à son comble pour nous, lecteurs, puisque nous ne savons rien de cette fameuse dispute qui a créer un gouffre entre eux. La vengeance est un plat qui se mange froid et nos personnages vont vite s'en rendre compte.



Si j'ai aimé cette petite guerre entre eux, qui amène à toutes sortes de situations à la fois drôles notamment dû aux quiproquos, mais aussi complexes car leurs petits coups partent parfois très loin, j'ai trouvé qu'ils y allaient parfois un peu fort. Car au final, s'ils se parlaient, alors cette dispute n'aurait pas pris de telles proportions. En soit ce n'est pas dérangeant, car j'aime assez le côté ennemies-to-lovers mais j'ai trouvé Violet particulièrement butée et bon sang, elle va TELLEMENT LOIN. En fait, le récit laisse entendre qu'ils ont tous les deux des tords, à commencer par James. Mais au final, j'ai trouvé que Violet était assez cruelle par moment. C'est elle, qui est à l'initiative de ces gros mensonges et elle ne recule devant rien. Face à elle, James parait bien torturé par son harpie de femme... On a la sensation d'un déséquilibre, qui amplifie les actes de Violet.



Après, j'aime assez l'idée de suivre un couple marié. Je trouve ça particulièrement original et vraiment agréable. Car habituellement, une fois mariés, en couple ou autre, l'histoire s'achève. Cela apporte donc une autre vision de l'histoire de les découvrir après ce fameux jour. James et Violet sont des personnages avec du tempérament et on apprécie les suivre au fil des chapitres. J'ai aimé apercevoir cet amour sans failles qu'ils ont depuis toutes ces années, malgré cette dispute qui les a éloigné. J'ai aussi apprécié la conclusion et l'issue de leur histoire.



Dans l'ensemble, j'ai donc passé un bon moment de lecture. Je n'avais pas encore découvert la plume de l'autrice et une fois encore, cela se lit tout seul. J'ai aimé les personnages (même si parfois j'avais envie de les secouer, surtout Violet). J'ai apprécié cette petite vendetta qu'ils mènent et les voir se tromper sur toute la ligne. Après, je regrette les proportions dans lesquelles Violet part. Je trouve qu'elle est assez cruelle avec son mari (le pauvre), même si cela a un côté drôle. Ce n'est donc pas mon préféré de la collection, mais j'ai passé un bon moment en leur compagnie. En tout cas, je suis curieuse de découvrir le tome suivant, sur un autre couple.
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