Nationalité : Danemark
Né(e) à : Copenhague , le 26/06/1869
Mort(e) à : Dresde , le 01/06/1954
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Né(e) à : Copenhague , le 26/06/1869
Mort(e) à : Dresde , le 01/06/1954
Biographie :
Issu d'une famille nombreuse et prolétaire, Martin Andersen Nexø passe son enfance sur l'île de Bornholm .
Apprenti cordonnier, puis maçon,il apprend parallèlement l'Allemand et, adulte, suit des cours dans les universités populaires afin de devenir enseignant.
Souffrant de tuberculose, il commence à écrire entre 1893 et 1895.
Délaissant son poste de professeur, il devient journaliste et passe beaucoup de temps en Allemagne où il s'installe en 1923. Il y restera sept ans.
En 1936, après de nombreux voyages en URSS, il devient membre du Parti communiste danois. Pendant l'occupation allemande ses livres furent interdits au Danemark. En 1943, afin d'échapper à une arrestation, il fuit en Suède puis en Union Soviétique.
Après guerre, il partage son temps entre le Danemark et la RDA où il s'installe quand le Danemark adhère à l'OTAN; il y décèdera en 1954.
Ses deux œuvres les plus célèbres sont "Pelle le conquérant", paru entre 1906 et 1910 et "Ditte fille des hommes" paru entre 1917 et 1921. Elles comprennent plusieurs volumes. Ses nouvelles, publiées sous le titre "Bornholmer Novellen" sont populaires en Allemagne.
Dans ses romans Martin Andersen Nexø s'attache à témoigner des conditions de vie de la classe ouvrière. Engagé politiquement, il reste cependant lucide sur les limites de la lutte syndicale face à la classe dirigeante, ce thème ainsi celui du renforcement des liens communautaires et familiaux sont récurrents dans ses romans.
+ Voir plusIssu d'une famille nombreuse et prolétaire, Martin Andersen Nexø passe son enfance sur l'île de Bornholm .
Apprenti cordonnier, puis maçon,il apprend parallèlement l'Allemand et, adulte, suit des cours dans les universités populaires afin de devenir enseignant.
Souffrant de tuberculose, il commence à écrire entre 1893 et 1895.
Délaissant son poste de professeur, il devient journaliste et passe beaucoup de temps en Allemagne où il s'installe en 1923. Il y restera sept ans.
En 1936, après de nombreux voyages en URSS, il devient membre du Parti communiste danois. Pendant l'occupation allemande ses livres furent interdits au Danemark. En 1943, afin d'échapper à une arrestation, il fuit en Suède puis en Union Soviétique.
Après guerre, il partage son temps entre le Danemark et la RDA où il s'installe quand le Danemark adhère à l'OTAN; il y décèdera en 1954.
Ses deux œuvres les plus célèbres sont "Pelle le conquérant", paru entre 1906 et 1910 et "Ditte fille des hommes" paru entre 1917 et 1921. Elles comprennent plusieurs volumes. Ses nouvelles, publiées sous le titre "Bornholmer Novellen" sont populaires en Allemagne.
Dans ses romans Martin Andersen Nexø s'attache à témoigner des conditions de vie de la classe ouvrière. Engagé politiquement, il reste cependant lucide sur les limites de la lutte syndicale face à la classe dirigeante, ce thème ainsi celui du renforcement des liens communautaires et familiaux sont récurrents dans ses romans.
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Citations et extraits (6)
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Dans les champs, les charrues labouraient toute la journée et donnaient à la terre une couleur sombre. Les feuilles des arbres changeaient de couleur, une pluie froide tombait presque tous les jours. Le poil des bêtes poussait dru et leur couvrait l'échine d'un épais manteau. Pelle souffrait du froid, l'existence toute entière s'assombrissait. Ses vêtements à lui ne devenaient ni plus épais ni plus chauds dans la saison froide ( ... )
On leur avait toujours mis dans la tête que l'Allemand c'était l'ennemi héréditaire et que la patrie passait avant tout. Or, maintenant, les patrons n'hésitaient pas à appeler des mercenaires allemands pour tenir dans la misère leurs propres compatriotes. Le patriotisme et tout le reste n'étaient que de grands mots ! Il n'existait que deux nations, les exploiteurs et les exploités !
Tu crois peut-être que c'est l'argent qui laboure la terre ou tisse les vêtements, ou qui extrait le charbon des profondeurs ? Il ne s'en occupe pas; le Capital international réuni ne peut même pas ramasser une épingle, s'il ne trouve pas de la main-d'oeuvre à acheter pour le faire.
Je ne comprends pas que les pauvres ne s'unissent pas. On subit tous le même sort, dit Bergendal. Si on s'entendait pour laisser ceux qui nous veulent du mal se débrouiller seuls, par exemple? Alors on verrait bien que ce sont les pauvres qui font la richesse.
Par ces tempêtes d'équinoxe, bien des bouteilles étaient lancées à ceux de la terre ferme. Tout bien considéré, c'était pour cela qu'on apprenait à écrire, pour être capable de faire sa lettre quand l'heure serait venue.
Je trouve qu'un ouvrier devrait gagner autant qu'un médecin ou un avocat et avoir autant d'instruction. Voilà mon crédo !
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