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Citations de Mary Relindes Ellis (182)


Voilà ce que je ne savais pas : on peut aimer quelqu'un au point de ne pas avoir assez de mots pour l'exprimer.
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Mary Relindes Ellis
Quel enfant ne renverserait pas son lait, ne ferait pas pipi dans son pantalon ou au lit, ne manifesterait pas son malaise dans une maison où les menaces fusent continuellement, jusqu'au moment où un poing vient les concrétiser ?
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L'armée n'a qu'un objectif : vous laver le cerveau de tout ce qui a jamais compté pour vous afin de pouvoir y graver ses propres conneries .
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Quand les hommes pleurent, ils expriment une telle vulnérabilité, une telle angoisse, qu'ils semblent presque à l'agonie.
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On peut aimer quelqu'un au point de ne pas avoir assez de mots pour l'exprimer.
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Mary Relindes Ellis
Il adorait apprendre. Cette boisson -là avait un goût inimitable. Toutes ses bonnes notes étaient autant d'épées brandies à la face des
Ennemis réels ou imaginaires qui peuplaient sa tête et il voulait tous les éliminer afin de purifier son cerveau.
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Je ne risquais pas de devenir folle. J’étais folle.

(Succès du livre, p.185)
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- USA, 1967 -
Tous ces slogans stupides [pour s'engager dans les Marines]... « Vous pouvez servir votre pays et voir le monde. Découvrez de nouvelles cultures. » Celui que je détestais le plus figurait sur l'affiche de propagande que j'avais dénichée dans la chambre de [mon fils] Jimmy peu après son départ. « Les Marines font de vous des hommes. » Quelle ironie ! Comme si je n'avais été là que pour lui donner la vie, sachant qu'ils feraient de lui un homme. Comme si ceux qui ne rejoignaient pas leurs rangs n'étaient pas vraiment des hommes.
(p. 148-149)
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Je n'avais jamais douté du retour de mon fils [du Vietnam] - sinon vivant, du moins mort. C'étaient les termes de ce marché innommable : il devait rentrer, d'une façon ou d'une autre. A aucun moment il ne m'était venu à l'esprit qu'il pouvait disparaître, tout simplement. Or j'avais besoin de son corps. J'avais besoin d'embrasser ses paupières pour les fermer, tout comme je le faisais au moment de le border quand il était petit, en lui disant que mes baisers chasseraient les mauvais rêves. (p. 125)
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" Une petite ville ressemble beaucoup à un poulailler, reprit-elle. Elle n'aime ni le changement ni la différence et ne l'accepte pas facilement. Si une poule perd ses plumes ou si elle est blessée, les autres l'attaquent à coups de bec, parfois jusqu'à la mort."
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[...] sa mère préférait le "Je vous salue Marie" [au "Notre Père"]. Selon elle, la Vierge avait une plus grande compréhension des mortels, puisqu'elle avait jadis compté parmi eux.
(p. 20)
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Poser une question pouvait se révéler le plus rebelle des actes et aussi le plus indispensable ; laisser subsister les non-dits pouvait faire du mal, à soi comme aux autres.
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Je n'avais pas l'habitude d'écrire. [...] Mais au Vietnam, le courrier, c'était le truc qu'on espérait tous. Qu'on appelait de tous nos voeux. Il n'y avait pas de cabines téléphoniques. Si on voulait recevoir une lettre, il fallait d'abord en expédier une. Je me montrais prudent lorsque j'écrivais à ma mère. Je ne voulais pas l'inquiéter ; ce que je ne pouvais pas lui dire, je le disais à [mon petit frère] Bill. Et pour la première fois de ma vie, j'ai terminé mes courriers par "Je t'aime". (p. 84)
Même quand j'écrivais à maman et à Bill, terminer par "Je t'aime" ne me paraissait pas suffisant. Voilà ce que je ne savais pas : on peut aimer quelqu'un au point de ne pas avoir assez de mots pour l'exprimer. (p. 86)
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S'il avait bien appris une vérité dans la vie, c'était celle-ci : poser une question pouvait se révéler le plus rebelle des actes et aussi le plus indispensable; laisser subsister les non-dits pouvait faire mal, à soi comme aux autres.
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L'armée n'a qu'un objectif : vous lavez le cerveau de tout ce qui a jamais compté pour vous afin de pouvoir y graver ses propres conneries.
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Les bouleaux et les trembles leur rappellent les cinq années qu'ils ont passées sur les Flats. Leurs feuilles tournoient tels des confettis découpés dans la crinoline et, au passage du vent, elles s'expriment en un chœur de murmures.
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Les gens ne changent pas beaucoup. Dans les temps difficiles, ils ont besoin de rejeter la faute sur quelque chose ou quelqu'un. Et ils s'en prennent souvent à des individus qui ont l'air différent.
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Je ne croyais plus aux contes de fées après la trahison [de mon premier amant]. Pour moi, l'amour se construisait et se consolidait petit à petit, comme une maison que l'on doit entretenir et réaménager au fil du temps. Le désir, c'était différent. Il aidait à mieux supporter les nuits de solitude, au même titre qu'un bon vin ; c'était juste un emplâtre temporaire sur le cerveau et une source de plaisir entre les cuisses. Mais lorsque j'ai posé les yeux sur Ernie et entendu sa voix, bon nombre de mes certitudes se sont volatilisées. J'ai compris que j'avais rencontré mon futur mari. [...] A cette époque, on parlait de destin ; aujourd'hui, on invoque plutôt la chimie ou les phéromones. (p. 332-333)
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Il avait oublié le plaisir de se plonger dans une histoire qui avait le pouvoir de le transporter loin de sa propre existence tout en renforçant le caractère réel de ce qu'il vivait. D'autres avaient éprouvé des sentiments comparables aux siens ou fait des expériences similaires.Les livres affirmaient que , belle ou laide, la vie avait de la valeur.
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Comme tout le monde, j'avais pris pour de la vulnérabilité sa réserve, sa façon tranquille d'observer le monde autour de lui. Oh, il était vulnérable, bien sûr. Mais d'une façon qui incitait les autres à s'écarter de lui et non à le protéger. Peut-être parce qu'ils craignaient son regard trop perspicace.
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