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Critiques de Matthieu Biasotto (657)
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Lazar

Je pars cette fois sur la glace avec le nouveau héros masculin, Lazar. Magnifique couverture, également concoctée par le touche à tout M Biasotto.

Chaussez vos lames et couvrez-vous bien car il fait froid du côté de la Russie. ❄

Enfin froid, pas toujours car lorsque les scènes de sexe sont décrites, c'est plutôt très chaud et il y en a beaucoup dans ce roman.



Je n'ai jamais fait de patinage artistique mais j'adorais les voir évoluer sur la glace à la télé lorsque j'étais adolescente.

Puis, j'ai été dégoûté par les arrangements lors des compétitions et je m'en suis détournée.

Matthieu Biasotto en dévoile une partie dans ce roman, même si ce n'est pas ce qui est le plus mis en avant.



Il jongle habilement entre le point de vue de Lazar son héros et sa partenaire, la flamboyante Talya.



La romance n'est toujours pas mon genre de prédilection et je préfère la plume de Matthieu Biasotto dans le thriller mais il faut reconnaître qu'il est bon dans ce genre là. De plus, il a ajouté une playlist à écouter en même temps que la lecture, qui est très agréable pour être plus en phase avec son histoire.



Je vous recommande donc de vous installer chaudement avant de vous glisser dans cette lecture/écoute.
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Blanche

Énorme coup de coeur pour ce roman, dont l'écriture avec son phrasé vif vous emporte, ne vous laisse pas respirer, et vous entraîne à tourner les pages pour, vite, découvrir la suite du récit. La construction de l'histoire est implacable, imparable, et les surprises s'enchaînent jusqu'à la dernière page.



À lire absolument.



#Blanche #MattieuBiasotto #lecture #livres #chroniques #thriller #TueurEnSerie #polar #SerialKiller



Le quatrième de couverture :



Une coupe de cheveux pour échapper à son passé : une petite fille, avec qui on a joué. Une poupée, que l’on pouvait coiffer. Blanche étouffe ses secrets, compose avec ses faiblesses, ses excès.

Son besoin de contrôle dissimule des cicatrices, sa réussite masque un profond traumatisme. L’injustice en fait une amie protectrice. Sans famille, elle reste une épouse fragile. Et sans racine, elle se sent incomplète, imparfaite. L’abandon l’oblige à vivre par procuration. Blanche désire plus que tout devenir mère.

Et si le destin en décidait autrement ? Entre mensonges et gouttes de sang. Un pied dans sa mémoire, un autre dans son présent. Derrière un voile de dentelles et de tulle… L’enfer l’attend.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Un youtuber à croquer

Première romance de Matthieu Biasotto habituellement auteur de thrillers. Je l'ai découvert avec "Un jour d'avance", attirée par le papillon qui orne la couverture faite par Matthieu Biasotto himself. Et je vous assure que l'intérieur vaut l'extérieur.

J'ai poursuivi avec plusieurs de ses thrillers.

Alors lorsqu'il a annoncé la sortie d'une romance, j'ai eu un pincement au coeur. La romance n'est pas mon genre de prédilection.

Il ne faut jamais dire jamais et j'ai donc rajouté ce roman à ma PAL et même le suivant que j'ai déjà lu. Je dois dire que le titre de ce roman ne m'emballait pas du tout.

Après, à sa lecture, on reconnait la plume Biasotto.

Phrases plus ou moins courtes qui donnent le rythme, une part de mystère, des rebondissements. Par contre, j'ai pas eu le switch final que j'aime et retrouve dans ses thrillers.

Il reste aussi les je t'aime moi non plus et les scènes de sexe. Ici, pas de fouets ou autres ustensiles, ni de lèvres mordues ou fessées. Ouf, c'est déjà ça. Il ne nous dit pas non plus qu'il y a des orgasmes à chaque fois, même si c'est suggéré.

Bref, je suis bien certaine que ce roman saura trouver son publique.

Pour ma part, je resterai fidèle à Matthieu Biasotto, tout comme j'ai été fidèle à Mary Higgins Clark malgré des romans que je ne trouvais plus dans la même veine que les premiers et avec l'espoir qu'il se retourne un jour vers le thriller.
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Kraft

C'est toujours un plaisir de lire un livre de Matthieu Biasotto. Malheureusement, cette fois, je me suis un peu gâchée la fin en l'a découvrant quasi au départ. J'ai repensé à un film que j'avais vu, pourquoi à ce moment là ?! Ca m'a mis la lecture en l'air mais du coup j'ai pu profiter de la mise en place du puzzle façon Biasotto.

Bien tordue comme histoire quand même.



Gabriel se voit confier une enveloppe Kraft (d'où le titre) par Delphine, sa femme avec qui il vit depuis 10 ans, il se voit promettre de ne l'ouvrir sous aucun prétexte et d'y veiller comme à la prunelle de ses yeux.

Bien sûr cette dernière est volée et il va tout faire pour la récupérer mais ça va virer au cauchemar, jusqu'à perdre Delphine.



Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler. Surtout si vous le lisez, ne pensez à rien d'autre.
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Blanche

Mathieu Biasotto est un auteur que je suis et j’adore découvrir ses livres à chaque fois. Je referme celui-ci cependant avec une note en dessous des précédents. Il n’y a qu’une seule raison à cela : les personnages. Je n’ai pas eu d’empathie, de sympathie pour eux je les ai trouvés trop lisses, ils sont bien décrits et approfondis mais pour moi j’ai pas eu de coup de cœur personnages … et du coup j’ai trouvé la lecture peut être un peu plus fade que d’habitude.

Pourtant je peux dire que dans les précédents j’ai même versé des larmes.



Alors mis à part les personnages l’histoire de fond est top, l’auteur nous balade de pages en pages pour une révélation finale détonante ! La plume de Mathieu est fluide et il est dur de lâcher l’histoire sans savoir où on va.

La thématique centrale est dure vraiment et forcément en tant que femme, mère on comprend la « rage » de Blanche ; Blanche notre héroïne qui avec son passif détruit essaye de se forger un avenir en vain …

Je suis la première désolé de ne pas avoir eu le coup de cœur tant attendu mais je sais que je vais continuer à suivre de près cet auteur qui est vraiment pour moi très prometteur.


Lien : https://www.instagram.com/au..
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Ewa

Après avoir lu supplément d'âmes, 72H, me voici avec Ewa une histoire angoissante mais pas que Ewa est très attachante, on la voit grandir, on s'attendrit, elle est toujours en quête de quelqu'un pour se confier sur sa souffrance.

Le thème de ce thriller ici aborde l'être humain au plus profond de sa détresse.

Matthieu Biassotto a fait encore que l'on soit en symbiose avec le personnage Ewa et il a réussi encore une fois à me faire aimer son univers, son monde.

Merci Matthieu, pour cet autre roman.
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Blanche

Bonté divine ! Mais quel roman ! Impossible à lâcher, impossible à oublier... Une fois les premières lignes dévorées nous voilà complètement pris dans les filets des jolis mots de Matthieu et de son intrigue complètement dingue et addictive. Avec une plume hypnotisante et des images ensorcelantes il tisse son récit à la manière parfaite d'une toile d'araignée, quelque soit le type de toile il nous prouve qu'il excelle ! J'ai trouvé le roman très pictural, coloré, avec des descriptions exquises. J'étais complètement happée dans le monde de Blanche et des autres. Il fallait que je poursuive ma lecture coûte que coûte comme si ma propre vie en dépendait. J'étais devenue droguée, accro aux mots de l'auteur. J'ai lu son livre comme on admire un de ses tableaux car il écrit comme il peint, c'est beau et teinté d'âme. La profondeur est artistique, maîtrisée. L'écriture est tellement majestueuse, parfois sensuelle, toujours juste, précise et adaptée à chaque situation. C'est un vrai roman de maître ! On a rendez-vous aux portes de l'obsession, aux tréfonds de l'instinct et du besoin viscéral, à la frontière de la perte de contrôle, aux ruines de la raison...

Les personnages sont complexes, singuliers, travaillés dans le moindre détail, la psychologie est fine, juste, ils sont tellement humains avec leurs failles qu'ils s'accrochent à vous, ils vont s'incruster au plus profond et ne pas vous lâcher tout au long de la lecture. Et une fois le roman terminé ils continueront à vous hanter... Blanche, Adèle, deux femmes, des liens complexes, des dettes morales, un pacte à faire frémir... La construction est parfaite : un récit, des flash-backs, des extraits de cassettes mystérieux. C'est incroyablement bien écrit et formidablement bien pensé. Tout est là pour un merveilleux moment de lecture : aucun temps mort, du suspense, de l'angoisse et un doux plaisir de curiosité titillée. Les thèmes sont vraiment intéressants et l'idée principale de base que je ne peux vous révéler est totalement exploitée. C'est une réussite totale ! J'ai souri, frémi, tremblé... J'ai adoré être malmenée dans cette spirale infernale, machiavélique... Quand arrive le moment des révélations c'est tout simplement dingue, grandiose ! On a le dos cloué au canapé et la bouche grande ouverte, tout s'imbrique parfaitement alors qu'il était impossible de l'imaginer, c'est prodigieux, magistral. Quand on pense en avoir fini il arrive à en remettre une couche salvatrice supplémentaire, surprises et révélations garanties !

Matthieu m'a envoûtée, conquise et rassasiée. Je n'en sors pas indemne, et pleine de réflexions existentielles, et je ne peux évidemment que vous conseiller de le lire pour un voyage délicieux, singulier, étonnant au cœur de Blanche et de sa ville rose.
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Le supplément d'âme

Mathieu Biasotto, de ce que m'en ont conté les langues spumescentes et dégoulinantes d'excitation de lecteurs effervescents, fait office de pape du thriller Amazonien ; c'est le fils prodige de l'indésphère, disent-ils, le Rambo de KDP, le Dracula des temps modernes, le loup de Wallstreet (à moins que je ne confonde avec un autre ; auquel cas je prierais l'assistance de bien vouloir considérer ma résipiscence) ; et moi, tu sais, je refuse de claboter ignare ; c'est un coup à nicher en enfer entouré d'énurétiques pansus, lecteurs de Houellebecq et téléspectateurs de TPMP. Alors, telle une roulure en paréo moulant et escarpins vermeils, vierge de toute expérience, tutoyant la nuit en quête de bazookas Africains, je me suis étalé de tout mon long (mon large étant dérisoire) sur la brouuussailleuse production du gonze, puis laissé affrioler par la poésie de ce titre : Le supplément d'âme. Hmm... En prime, j'ai cru lire "Lecteurs unanimes" en préface (ou j'sais pas comment qu'ça s'appelle, cette page) ; de quoi enrober le bordel.

J'suis toujours exalté à l'idée de feuilleter l'incipit du livre d'un auteur dont je découvre la plume ; l'excitement propre aux toutes premières fois, nulle doute, mêlé à celui, le cas échéant, de la trouvaille d'un style nouveau, d'une patte et d'une atmosphère encore pucelles de mes sublimes mirettes. Qu'elle fut grande, ma désillusion, après lecture des lignes introductrices de ce bouquin qui a la particularité de copycat, avec la docilité de la binoclarde farouche assise au premier rang, tous les ingrédients de la sauce Thriller 2.0 : cette rafale ininterrompue de phrases hachées à la tronçonneuse (si si) au service d'une tension fantasmée, bas les mots et leur sens, leur nature, leur adéquation par rapport à ceci, leur congruence par rapport à cela ; vous voulez du suspense pour votre bouquin, optez pour la mini-phrase, garantie gobe-mouche et 100% bio ; il faudrait que quelqu'un signale à ces m'sieurs que cisailler ainsi des phrases qui ne valent, ab initio, pas plus que des pets de sansonnets n'apporte strictement rien, si ce n'est l'impression de se taper une liste de courses, et pour ça, je ne crois pas qu'on ait besoin d'écorner son gousset, hein, si je puis me permettre ; ces fulgurances de fins de chapitres qui tombent comme ça, paf ! plouf ! tels des coprolithes dans l'océan ; ce matraquage infructueux - et dieu harassant - de qualificatifs tout faits : les taches sont toujours sombres, c'est connu, le bruit strident, toujours, les battements atroces, évidemment, le silence absolu, toujours toujours, le grincement sinistre, encore et toujours etc... et je passe volontiers sur les expressions typiques style "mon sang se glaaace" et autres bondieuseries. Il y a une sorte de tradition dans l'univers du thriller 2.0 qui me fascine : celle de la recherche systématique de formules complètement perchées sous couvert d'imagerie ou de littéro-mania, qu'en sais-je ?! J'imagine les bougres : "Hey les gars, venez on s'fait une compèt' : celui qui sort la formule la plus WTF gagne". Ç'en donne de bien hilarantes.

"La souffrance se répand comme de l'acide dans mes veines, brûlure vive et corrosive qui tord mon ADN". Deux pour le prix d'un. J'aimerais voir cela, moi, la torsion de son ADN. Au passage, Bragelonne, si tant est que tu sois derrière, on te remercie pas d'avoir fait remplacer "Je parle de la sensation ignoble de baigner dans du napalm et d’y être sanglé" par "J'ai l'impression que le feu me consume, que des cendres chaudes m'envahissent le thorax" et les billevesées suivantes. Il faut faire comme ça se fait, hein, j'imagine ? Dans le genre all done, on a aussi "Elle galope à perdre haleine jusqu'à mon niveau, comme si c'était une question de vie ou de mort ; elle pleure toutes les larmes de son corps". Quelle tristesse ! À l'avenir il faudra lui rappeler de ne pas tout de suite épuiser son forfait lacrymal. Comment qu'elle fait pour pleurer après, hein ?! Sans oublier ces petites phrases à effet tadam ponctuées de suspension marks pour lesquelles je voue un culte sans nom : "L'enterrement que je regarde… C’est le mien". Mouhahaha.

Premier point donc pour dire qu'il n'y a aucune personnification dans l'écriture ; j'ai cherché en vain quelque altérité par rapport à la vague dans l'élocution susceptible de justifier l'engouement collectif. En gros, l'auteur fait du Thriller 2.0, quoi ! Comme les copains. Tout simplement. De vous z'à moi, je trouve, dans cette nouvelle façon de vendre des histoires dans lesquelles le lecteur est pris pour une tarte, une espèce de charlatanisme. M'enfin, hier encore j'entendais - d'une oreille évasive, bien entendu - ma voisine s'exclamer en des termes semblables à "oh oui, vazyyy, traite-moi comme une chienne, ouiii, comme un animaaaal !", donc bon...

Venons-en à l'histoire. Thomas Garnier ouvre les paupières sur une scène d'un surréalisme digne de Spielberg ; il découvre *avec effroi, bouh* un corps inanimé allongé sur l'asphalte. Après moult circumambulations - histoire de donner à l'auteur l'occasion de placer toutes les formules imaginables susceptibles d'exprimer l'épouvante - il comprend. En fait. Ce corps démantibulé. Là. Sur le bitume. En vrai. En vrai vrai de vrai... C'est lui. Tadam ! Il se trouve donc dans une sorte d'état transitoire, entre la vie et la mort, où il sera mis face à ses actes, face à son passé, passqu'en prime... plouf... y s'rappelle pu de rien, le cuistre.

Ça fait pastiche comme ça, mais c'est ainsi qu'est monté le bordel. Le récit m'a fait l'effet d'un sketch guatémaltèque. Une impression confortée par le caractère absurde des dialogues ; point n'est besoin de confabuler longtemps, imaginez des conversations entre Oui-Oui et Bob l'éponge et vous avez leur tenue.

PAR CONTRE, J'AIME LE THÈME (ne voyez, dans cette phrase, rien de plus qu'un sombre et triste kakemphaton). J'aime ce brin de surnaturel qui s'immisce dans la matrice des romans noirs, ce saupoudrage feutré de paranormal qui apporte une dimension quasi-spirituelle au récit (spirituelle au sens purement grammatical du terme, cancre !). Donc, de Biasotto, j'suis client. Mais va falloir me servir mieux que du pipi de chaton, quand même.

En bref, passque je n'ai pas toute la journée, nous avons ici un récit exempt d'intensité porté par une écriture cursive et amniotique, une juxtaposition d'énoncés sans réelle accointance, une fureur opiniâtre à la limite de l'acharnement sur des détails déjà flagrants à en agacer l'équanimité-même, une verbigération digne de l'âne dans Shrek - du gloubi-boulga, quoi -, une vacuité abyssale dans la psychologie des personnages (le protagoniste est un véritable loque, I swear), etcétéra etcétéra...

À la fermeture de ce livre, j'ai esquissé le regard attendri et nanti de dédain maladroitement jugulé de la jeune dame, mi-souriante mi-gênée, après un coït record ; tu sais, ce regard chafouin susurrant un "c'est pas grave" joint d'une tape à l'épaule.

Vois-tu, j'aurais aimé jouir de cette découverte, crier au génie, écrire un panégyrique irrigué par une rivière de superlatifs, entrelardé de petits cœurs ici-et-là ; je me suis offert à lui, entièrement, dans l'espoir de me faire défoncer le gésier, mais rien, pas même un toucher rectal, niet, wallou ; un véritable crève-cœur, ce Biasotto, j'en suis tout obcordé.

Évidemment, mon avis doit être considéré comme la sacro-sainte et irréfragable vérité acclamée par tous au risque de se voir infliger des supplices du style ablation des poumons, circoncision des vertèbres, friture de l'œsophage ou d'autres trucs glauques dans le genre. Merci.
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72h

Mon premier livre de Matthieu Biasotto que je lis et waouhh il est tout simplement excellent !! du suspense du début à la toute fin, une écriture poignante et entraînante, une excellente histoire dans les couloirs du prestigieux collège Sainte Sophie !! Une chose est sûre, les rebondissements et les secretssont extrêmement bien ficelés.
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72h

72H, c'est moins de ce temps qu'il vous faudra pour le lire... mais plus que ça pour vous en remettre! Matthieu Biasotto est un auteur que j'appréciais déjà énormément grâce à son style d'écriture, sa façon de nous faire rentrer dans ses livres et de nous accaparer l'esprit est grandiose, j'avais déjà beaucoup aimé ses premiers écrits, j'avais adoré Harper, Kraft, 11 juin ( celui-là m'avais complètement retournée ) pour ne citer que ceux-là, et pour être honnête, j'attendais Matthieu au tournant avec son nouveau bébé, sera t'il capable de m'en faire voir autant qu'avec ces autres écrits? Et bien je n'ai pas été déçue du voyage, et quel voyage! Comment est-il arrivé à retranscrire avec une telle force les méandres des sentiments humains?? Il sait parfaitement faire ressortir en nous tous les sentiments de frustration, de dégoût, de colère, de tristesse, non, de désarroi, comme si c'était nous qui vivions ce drame! Je ne peux que m'incliner devant un tel talent et je lui dis merci, merci de nous retourner le cerveau de la sorte, merci de partager ton monde littéraire très riche en émotions, et je te dis à très bientôt ...Moins de 72H pour le lire, et beaucoup plus pour m'en remettre...
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Mes derniers mots

Ce roman c'est une sorte de dystopie, je dis une sorte parce que finalement ce n'est pas si loin de notre vie actuelle où nous sommes toujours plus connectés, surveillés, contrôlés, pistés, il n'y a qu'à voir les publicités ciblées qui envahissent nos boites mails, le matraquage par les informations, les mots utilisés par certains présentateurs télé ect ... sommes nous vraiment libres de nos pensées, de nos actes ?



L'histoire commence avec un homme, il s'appelle Matthieu, tiens c'est le prénom de l'auteur aussi :-) il a perdu la mémoire, (le personnage hein pas l'auteur, ce serait dramatique pour nous lecteurs sinon), il ne sait donc pas qui il est, où il est, il n'a plus de souvenirs, aucun et il ne sait pas ce qu'il doit faire, ni à qui il peut faire confiance, il est tatoué à plusieurs endroits mais il ne sait pas ce que ses tatouages veulent dire, en plus c'est un homme traqué, par qui ? pourquoi ? je ne vous en dirai pas plus, tout de suite on ressent sa détresse, il est terrifié, imaginez vous à sa place, c'est un peu ce que j'ai fait et j'ai su tout de suite, dès les 2 premiers chapitres que j'allais aimer la suite.



J'ai commencé à lire cette histoire avec en tête la couverture du livre parce qu'elle a je trouve un impact fort à cause du regard, des mots écrits sur le corps, de l'expression du visage sans oublier le titre du livre ... Le personnage sur la couverture c'est Matthieu Biasotto himself pour celles qui ne le connaissent pas. Le Matthieu du livre avait donc dans mon imaginaire à peu de chose près la même bouille que sur la photo, ça devient troublant quand on lit certaines choses plus loin dans le roman.



Alors parfois dans les romans on s'identifie au personnage, là ça n'a pas été tout le temps le cas, j'étais parfois dans certaines situations à la place du personnage et parfois j'étais spectatrice impuissante, j'ai eu parfois envie de le secouer mais le plus souvent l'empathie était de mise ... Dans les histoires de Matthieu ce qui m’impressionne c'est qu'il arrive en peu de temps à me transporter de chez moi directement dans son monde, près des personnages, c'est dingue comme son écriture arrive à me faire visualiser chaque scène avec précision, il arrive en peu de mots à m'emmener là où il veut que la lectrice que je suis soit ... totalement dans l'histoire.



Durant ma lecture, j'ai posé à certains endroits des marque-pages, histoire de relire quelques phrases les jours où ça va moins bien car ce sont des choses auxquelles je crois mais il est plus difficile de les appliquer quand ça ne va pas trop bien, je pense que je vais en recopier quelques unes histoire de me les remettre en tête de temps en temps jusqu'à les faire mienne.



J'ai relu 2 fois, les dernières pages du livre afin de bien m'en imprégner parce que ces derniers mots sont forts et je suis tentée relire de nouveau tout le roman chose qui m'arrive jamais sauf pour le petit prince de Saint-Exupéry. Ce texte est tellement poignant et beau, je suis convaincue que si il y avait plus de PK dans le monde celui ci irait tellement mieux .... Comment ça vous ne savez-pas ce qu'est un(e) PK ? va falloir lire le livre alors :-)



Merci Matthieu pour ce(s) moment(s)


Lien : http://theflyingbookmark.blo..
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Ewa



Un thriller psychologique au rythme haletant qui m'a fait ressentir toutes sortes d'émotions.

J'ai souffert avec Ewa, j'ai pleuré avec Ewa, j'ai eu peur, j'ai espéré, j'ai cru savoir et je me suis trompée. Son histoire m'a prise aux tripes, m'a bouleversée. J'ai été transportée dans l'ambiance glaciale de ce pensionnat et j'ai vraiment vécu chaque seconde comme si j'étais à ses côtés.

N'hésitez pas et embarquez pour la Pologne, vous aussi vous aurez envie de l'aider et de la sauver de cet enfer.

Encore un petit bijou signé Matthieu Biasotto et un gros coup de coeur !

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Harper

Article complet sur le blog



Ce roman est une lettre ouverte, un journal intime, un cri d'amour. Le cri d'amour de Harper pour la personne qu'il aime le plus au monde. Harper va devenir la personne que même lui n'aurait jamais cru devenir. Par amour, il va se battre contre lui même et les conséquences de la chute de l'activité industrielle de Détroit. Détroit a connu sa chute et la chute de milliers d'ouvriers dont Harper. Mais pour Harper ce n'est pas seulement un emploi qu'il perd, c'est l'espoir en la vie, en l'homme, la goutte d'eau qui va faire basculer sa vie et le regard de tous sur lui.



Ce roman est construit d'une façon où d'habitude je n'arrive vraiment pas à adhérer. Enormément de descriptions et peu de dialogues. Mais dans ce roman la description et les longueurs sont les éléments vitaux pour faire naître la tension, les détails (ici chaque détails à son importance)et petit à petit on rentre dans une vitesse folle vers la vérité.



En créant cet univers à la première personne, je me suis totalement prise au jeu, j'étais Harper, je vivais Harper dans le souvenir, dans le présent, dans la douleur et dans cet amour inconditionnel. J'ai pleuré de douleur, de peine et de joie. J'étais les yeux d'Harper. J'ai vécu l'enfer dans cet univers gris, triste et désespérant de Détroit. J'ai ressuscité au Mexique.



Une magie de l'écriture... Matthieu est un magicien des émotions. En refermant ce roman, j'ai eu un pincement au coeur, car j'ai dû quitter Harper et pourtant Harper est loin d'être un ange. Mais Harper aime et Harper montre que par amour il n'y a plus aucune règle, plus de loi, c'est chacun pour soi. Ce côté obscur qui dort dans chacun d'entre nous et qui nous donne la force de déplacer des montagnes.



Un final où chaque détail prend son importance, un puzzle complexe et pourtant si simple. Une fin juste parfaite, les pièces se mettent en placent et je suis restée coi sur l'effet de surprise. Ce roman est complexe, j'ai dû le lire par petite dose, car il prend aux tripes, il est si fort humainement. Je ne vois pas une autre façon de le construire. Du temps et de la patience pour le lire et le savourer. Ce roman est puissant, poignant et tout simplement HUMAIN.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Yell

Très bon thriller fantastique qui se lit à toute vitesse. J'ai adoré le style de Matthieu Biasotto et je n'ai pas pu lâcher le livre avant de l'avoir terminé.
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Un jour d'avance

Cette histoire est intense et poignante, elle commence par un drame; Elise traverse une période difficile, elle doit assister aux funérailles de son frère. Elle va alors être plongée au cœur d'une enquête palpitante et va être confrontée à de multiples péripéties : "Elle assistera aux funérailles seule sous la contrainte de sa famille et prendra le train pour la rejoindre à Nice. A bord du convoi, sa vie bascule, un terrible accident menace le destin de centaines de voyageurs et elle est la seule à pouvoir tout arrêter". Ce bouquin a vraiment tous les ingrédients d'un bon thriller. Cependant, à moins d'une erreur de ma part, je suis un peu frustrée par la fin qui n'explique pas vraiment l'intrigue; Le pourquoi, le comment? ainsi que l'aspect un peu mystique abordé par l'auteur.
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Le supplément d'âme

J’ai trouvé le début très enlevé, puis j’ai ressenti une stagnation, avant que le récit ne reprenne de sa vigueur…

J’ai beaucoup aimé le passage où le jeune Thomas de dix ans (alias Tomato Ketchup) essaie de faire lire sa production aux adultes, lors d’un repas : un passage qui explique ce qu’est devenu le Thomas adulte.



Un livre passionnant, à découvrir.

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La pelote de laine

Lecture saisissante pour qui veut se faire sa propre opinion sur la situation sociale, sanitaire, économique ou encore financière exposée à la face du monde depuis 2020. En confrontant les sources et les points de vue, en reliant les évènements entre eux, en analysant les acteurs en présence, leurs forces, leurs ambitions et leurs objectifs, les jeux de pouvoir l'auteur déroule la pelote pour révéler aux lecteurs les enjeux de la "crise". Qu'on adhère ou non, la lecture de tous ces faits étrangement liés interpelle et, si elle peut vous laisser dubitatif, elle a le mérite de secouer le discours ambiant et de permettre à chacun de retrouver un peu de curiosité et de réflexion pour se forger son propre avis.

Démarche salutaire et essentielle dans la découverte de la vérité. A (ne pas) mettre entre les mains des sceptiques biberonnés aux chaines d'infos et suivant, par peur ou par mimétisme, le discours de la doxa et ses injonctions, au pire stupides, mais surtout profondément liberticides.

Lecture indispensable au réveil de l'humain pour reprendre sa liberté de penser et être à nouveau maitre de sa destinée.
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Ewa

Un roman très sombre mais aussi très captivant.

Une histoire assez glauque mâtinée d'un peu de fantastique.



Un thriller psychologique très intense, aux détails assez perturbants. Une jeune fille prise dans la tourmente de la violence et de la peur, qui ne maîtrise pas son pouvoir et nous emmène dans son univers surnaturel très particulier.



Les rebondissements ponctuent cette histoire à l'ambiance singulière qui nous happent et nous entraînent dès la première page, et jusqu'au bout on restera scotché au récit.



Un personnage principal si bien travaillé que cette jeune Ewa nous possède et nous empêche de refermer le livre.



Malgré quelques scènes un peu brutales, la plume sensible de l'auteur réussit à faire ressortir toute l'humanité de cette jeune fille que la vie n'a pas épargnée.



Le suspense final est si intense que je refermais le livre pour le reprendre aussitôt, comme au cinéma quand on se cache derrière sa main mais les doigts écartés.

Appréhension et curiosité.

Vouloir connaître et peur de savoir.



Hâte de connaître la suite avec "Persécutée".
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Serghey

Biasotto Rhapsodie



J’ai toujours associé Matthieu Biasotto à la musique. Rythmant ses chapitres au gré du son de ses playlists, l’auteur un brin cantabile, cisèle chacun de ses romans comme le musicien qui compose son ultime symphonie.



Alors partir au cœur de cette mélopée bercée par les rivages de l’adriatique s’est imposé comme une évidence.



Tantôt largo, tantôt allegro, Serghey et Thiana nous imposent leur propre tempo. Ces deux âmes en sourdine nous accordent une véritable enquête, où non-dits, doutes et quiproquos mettront à mal cet organe qui pulse au rythme des écrits de notre auteur, nous offrant une parfaite harmonie et quelques instants d’un érotisme fou.



J’ai été particulièrement touchée par un proverbe japonais car chaque jour je répète à mes enfants que si nous tombons c’est pour mieux se relever. Un véritable hymne à la persévérance.



Musique, Maestro!




Lien : https://debrisature.fr/2021/..
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Marko

Bienvenue au coeur des cartels colombiens.



Comme à son habitude, point de minauderies; M.B. nous immerge dès les premières lignes dans tout ce qu'il y a de plus cru et de plus sombre.



Instillant une atmosphère pesante, l'auteur nous accable d'une chape de plomb, tout au long de notre lecture.

L'ambiance est saturée, quasi malsaine. Pourtant, c'est avec une insatiable avidité que nous parcourons chaque ligne de ce roman.



À l'instar de notre geôlier enjôleur, notre écrivain badine avec nos nerfs, insufflant tantôt le chaud tantôt le froid, embellissant l'avilissement.



Et dans tout ce qu'il y a de plus laid, l'auteur arrive malgré tout à créer du beau, nous faisant accepter l'inacceptable.

Armé de sa plume borderline la plus aiguisée, Matthieu Biasotto nous emprisonne dans un récit brusque de fragilité.



Une fois de plus je succombe au style de notre auteur qui excelle dans l'art du thriller romantique.

Je ne sais pas quelle sera sa prochaine destination mais une chose est sûre, je serai là.











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