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Critiques de Matthieu Biasotto (657)
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Ewa

Un roman assez fascinant, mélange de fantastique et de thriller, avec une pointe de douceur.



Tout au long de votre lecture, ce récit vous donne l'impression de naviguer dans une atmosphère grise, glauque, un monde monochrome. Ce sentiment, si bien assorti au texte, est dû à la justesse de l'auteur dans ses descriptions concernant l'environnement, les lieux, la période...tout ce qui compose "l'habillage" de celui-ci.



Ici, nous suivons Ewa, jeune fille atypique de 15 ans, un brin naïve, perspicace et extrêmement courageuse, forte. Son existence est peu banale, elle va souffrir, douter, oser, affronter...aimer. Son don sera son malheur, son fardeau, tout autant que sa délivrance.

Sa rencontre avec Macieg nous procurera les mêmes sensations qu'elle : abandon, amour, confiance, doute, trahison...tout un maelstrom de sentiments contraires qui embrouilleront ses pensées. Une aventure des plus périlleuse les attend, dans tous les sens du terme.



Une fois la lecture commencée, dès les premières phrases, les premiers mots, vous vous sentez otage de ce récit, otage d'Ewa, comme un devoir de rester à ses côtés pour découvrir son destin, la vérité, pour LA découvrir. C'est un sentiment à la fois rassurant et oppressant.



L'auteur m'a surprise encore une fois avec son roman. Un style à la fois différent et familier. Page après page, il nous offre pléthore de ressenti, du plus effroyable au plus doux, car oui, il y a de la douceur au milieu de toute cette noirceur. Une douceur qui vient pour un court instant illuminer les traits d'Ewa.



Le texte est très bien mené, et même si j'ai deviné certaines choses, il réussit à nous maintenir en apnée jusqu'au bout. Cet exploit, l'auteur le détient grâce à cette facilité qu'il a de nous guider vers une piste pour ensuite mieux nous diriger vers une autre, puis à nouveau, nous insuffler le doute...bref, une belle réussite. Un contexte bien défini, une période de l'histoire bien marquée.



Les personnages secondaires sont très intéressants, décortiqués au travers des yeux d'Ewa. Ils incarnent une bonne partie de l'effroi de ce livre, insufflant la terreur et le dégoût. Une seule lumière viendra éclairer ces personnages odieux et manipulateurs : à vous de la découvrir.

J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Leslaw.



Avec "Ewa" vous n'allez pas vous ennuyer une seule seconde. Chaque page est l'occasion d'un rebondissement, d'une horreur, d'une douleur, d'un espoir, si infime soit-il.

Ewa va vivre une période effroyable de sa vie dans cette pension. Une souffrance atroce. Des réflexions confuses. Trop naïves. Trop sûres. Trop hâtives...



La plume de l’auteur est une fois de plus à la hauteur de son roman. Elle est dure, crue, franche, tranchante, incisive. Elle ne cache rien. Aucun détail. Une plume qui délivre une multitude d'émotion, de frisson, d’écœurement, d'horreur. Une plume sombre, à l'image du climat de ce texte. Une plume qui provoque obligatoirement quelque chose en vous, avec des mots simples mais efficaces, des mots honnêtes, vrais, qui mit bout à bout, vous dévoilent des phrases intenses, percutantes.



Je voudrais donner une mention spéciale pour la couverture qui est tout simplement sublime et reflète tout à fait l'ambiance du roman, ainsi que son personnage principale.



Pour conclure, je dirais que j'ai apprécié grandement ma lecture, car c'est un roman prenant où la tension et la brutalité vont crescendo, où la richesse des détails vous comblent le cœur, où l'inhumanité des lieux vous glace le sang. Je vous conseille de faire connaissance avec Ewa, de rester à ses côtés pour vivre à travers ses jeunes yeux la plus terrible des expériences.

Une lecture poignante qui n'a pas finie de vous malmener !
Lien : http://mateiva.blogspot.fr/2..
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Kraft

Je suis devenue fan de Matthieu BIASOTTO!!!!

Cet auteur indépendant est hors norme, hors du commun...

Jamais ressenti un tel engouement en lisant d'autres romans!!!! On vit à 100% l'histoire, on la ressent, on se reconnait dans ses mots (ou maux) ou on reconnait des personnes rencontrées : encore là ou disparues... En fait, on réalise que ses romans peuvent être vécus et c'est cela qui fait toute la beauté et la fluidité de notre lecture... 4,5/5

Allez faire un tour sur son site : Matthieubiasotto.com

et rejoignez-nous dans le groupe "fans de Matthieu Biasotto"

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Harper

« Harper » de Matthieu Biasotto



Avec Harper, Matthieu poursuit son travail de perfectionniste. Le choix des mots, la justesse des émotions, le travail des ambiances, tout est planté au millimètre. Avec Matthieu, pas de place à l’approximation, chaque scène et chaque dialogue ont leur importance, sur le moment, et plus tard, avec un impact décuplé ! Sans oublier cette pincée d’introspection qui caractérise son univers qu’il prend plaisir à nous faire partager.



L’écriture, à la façon correspondance, nous permet de nous mettre dans la peau d’Harper, mais aussi dans son destinataire, un switch psychologique que se révèle être un vrai régal en émotions.



Le lecteur arpente les rues dévastées de Détroit et accompagne Harper dans sa quête. Il mène un véritable combat contre lui-même, faisant de ses faiblesses une véritable force pour atteindre son but. Et plus les chapitres passent, plus LA vérité éclate.



Les chapitres « Avant/Maintenant » affirme la patte « Biasotto » avec tellement d’habilité.



Au fil des pages, et me laissant guider par mes émotions, je suis devenu moi-même Harper, partageant ses doutes, ses angoisses, ses douleurs, ses choix.



En refermant le livre, l’évidence : nous sommes tous des « Harper » en puissance !



Merci Matthieu, merci Harper !

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Tearon

Tearon est chef d’un gang de motards, et depuis la mort tragique de son meilleur ami (ancien chef de ce même clan), il part à la dérive et entraîne les siens avec lui.

Mais le jour où son ex refait surface avec un colis pas comme les autres, les emmerdes vont s'enchaîner et le sang va couler à flots.

Un couple dont la rupture a été quelque peu inattendue, avec des non-dits qui les ont précipités un peu plus rapidement vers cette séparation. Une cassure trop nette, mais surtout lâche qui laisse trop de rancune et de colère, et quelques chapitres vont permettre de s’expliquer et de se pardonner.

Il n'y a pas de scène de sexe à outrance comme dans beaucoup de livres de bikers, j'irai même jusqu'à dire que la toute première, qui n’arrive qu’à la moitié du livre, est assez tendre et poétique.

La brutalité viendra d’une guerre de gangs en périphérie de la romance et les pires saloperies seront faites, le but étant d’exterminer l'adversaire, peu importe les moyens utilisés, et encore moins le nombre de morts.

Des personnages très torturés qui traînent un lourd passé, autant commun qu'individuel, une romance douce et brutale en même temps.

Un livre choisi au hasard, car il me fallait un auteur masculin de romance pour un challenge, et je suis heureuse d'être tombée sur une histoire prenante, avec des personnages travaillés, de l’action, et surtout du suspense.

Je ne regrette pas mon choix et je pense que je lirais à nouveau cet auteur.

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72h

Le récit est bien construit, et le lecteur est mené en bateau, comme les personnages, qui découvrent petit à petit la réalité sous les masques, au fur et à mesure qu'ils tombent.

* Récit vivant : l'auteur emploie un vocabulaire du langage parlé, souvent argotique : ainsi un chauffeur devient un pingouin, l'argent, c'est le blé, les chiens sont des clébards, et la Kangoo est la poubelle, le tacot, la guimbarde, le tas de boue, la monture en fin de vie...



J'ai eu l'impression à certains moments que le roman était écrit pour des ados, mais dans la postface, rien n'indique que c'est le cas.

En tout cas, j'ai bien aimé ce livre. A découvrir.
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Ewa

J'ai récemment découvert la plume de Matthieu Biasotto au décours d'une romance. J'étais curieuse de lire un autre genre de cet auteur dont il est fait beaucoup d'éloges. J'ai choisi, de manière très aléatoire

, Ewa, parce que la couverture me ginchait.

Dire que l'on change totalement d'univers est un euphémisme. Matthieu Biasotto nous plonge dans un sombre univers, de maltraitances, de douleur en nous emmenant avec lui dans un pensionnat polonais.

Le contexte est posé, la directrice est une sadique entourée d'affreux employés. Les gamines subissent punitions, humiliations. L'histoire pourrait donc être toute banale, centrée sur les conflits entre pensionnaires, l'amitié, la romance, s'il n'y avait pas ce volet fantastique avec le don ou la malédiction d'Ewa, les disparitions intrigantes, la guerre et le statut d'Allemande de la directrice et ce volet disparition de jeunes filles.

Par qui, pourquoi ?

L'auteure instille le doute et les exploite les sentiments de notre protagoniste nous livres ses émotions ambivalentes. L'intrigue se déroule sur peu de temps, et de ce fait la romance pourrait être sujette à caution, cependant cela reste une romance donc…

L'issue est de ce fait assez rapide et la fin comporte quelques surprises. le dénouement ouvre la porte sur une probable possible histoire dérivée. Est-ce le cas ? Je ne saurais le dire, ne suivant que depuis peu l'auteur.



L'auteur ne nous épargne pas les détails de la violence qui règne en cet endroit. Coeurs sensibles s'abstenir.

Le don d'Ewa est très peu explicité, il m'a manqué un avant.

J'aurai également en savoir plus sur l'oncle.

Malgré tout j'ai passé un bon moment de lecture, de par le style et pour les aventures d'Ewa.

Allez hop, en route pour d'autres romans de cet auteur

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Le supplément d'âme

Je crois où c'est une des premières fois qu'un personnage m'inspire des sentiments si contradictoires. Dans les 1ere pages j'ai plaint Thomas et espéré qu'il survive et au fur et à mesure de ma lecture qu'il meure, qu'il ait une deuxième chance er puis non.... Il est clair que l'auteur sait créer des personnages ! Il a aussi une écriture fluide, accrocheuse. Une belle découverte
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Clay

J'ai connu Matthieu Biasotto il y a quelques années par l'intermédiaire de ma compagne qui avait acheté un de ses livres lors d'une foire. Suite à ses commentaires élogieux, je me suis lancé dans le lecture de "11 juin" qui m'a littéralement emporté. Par la suite, j'ai lu près d'une dizaine des ses thrillers que j'ai pour certains au minimum appréciés et pour d'autres, littéralement adorés.



Quand j'ai appris qu'il s'était lancé dans la rédaction de romances, style littéraire qui ne m'attire pas particulièrement, je me suis dit : "Pas trop ma tasse de thé mais Je vais quand même essayer vu que j'apprécie cet auteur !".



Au final, je vous dirai qu'on retrouve bien la plume de Matthieu Biasotto mais je vous confirme que ce style littéraire n'est pas fait pour moi. Tout comme dans ses thriller, on ressent la tension monter progressivement au fil de l'avancée du récit, ce qui fait qu'on ne lâche pas le livre avant de l'avoir terminé. Toutefois, dans ce livre, il manque un petit quelque chose que j'apprécie tout particulièrement dans ses thrillers, à savoir le petit retournement de situation final.



En conclusions, je ferai une comparaison avec le monde du jeu de société dans lequel un terme existe pour désigner un bon jeu qui fait le job mais qui ne vous a pas emporté outre mesure : les OK-games. Je dirais donc que ce livre est un OK-book !



Monsieur Biasotto, je vous préfère donc en auteur de thriller. Mais qu'à cela ne tienne, il y a un public pour les romances et celle-ci est loin d'être désagréable à lire. Preuve en est que je l'ai terminée !

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Après moi le déluge

C'est un excellent thriller qui tient en haleine avec de l'action de la violence , de l'angoisse. Certaines scènes sont un peu dures à lire.

Le thème des migrants est très bien traité et leur situation bien décrite.

L'histoire est poignante, émouvante . J'ai beaucoup aimé la note plus positive à la toute fin du roman . La plume est incisive , percutante.

C'est la première fois que je lis un roman de Matthieu Biasotto et certainement pas la dernière !
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Blanche

Blanche est un thriller à la construction alambiquée et parfaitement orchestrée qui vous demandera non seulement votre attention mais fera également appel à tout votre esprit de déduction. Un roman à tiroirs à la mécanique bien huilée. Une manipulation savamment menée, un vrai travail d'orfèvre.



En fin stratège Matthieu tire les ficelles pour nous amener là où il veut. Il ne se contente pas de semer des fausses pistes, il nous contraint à échaffauder nos propres hypothèses. Une fois le doigt dans l'engrenage, difficle de revenir en arrière. Il nous attrape dans l'immense toile d'araignée qu'il a patiemment tissée et prend plaisir à nous balader jusqu'au bout. Je m'y suis laissée prendre.



Et pourtant, je vous l'avoue, ce n'était pas gagné. Les débuts ont été un peu chaotiques et confus pour moi par moments. J'étais plutôt mitigée, une thématique avec laquelle j'ai du mal, pas d'attachements pour les personnages.

Mais à côté de ça, il y a ce mystère qui plane, ces révélations qui m'ont plus d'une fois mise sur le cul et les indices que l'on récolte chapitre après chapitre pour reconsituer le puzzle.

Et puis surtout, il y a un personnage et son histoire. Une histoire dans l'histoire qui a été un vrai coup de coeur pour moi. Elle m'a tenu en haleine jusqu'au bout et m'a fait lire à une vitesse folle, pressée que j'étais de découvrir la suite.



Si l'histoire est un peu lente au départ, les rebondissements rythment bien le récit. Au fil des pages ça devient plus intense pour finir par un dénouement et un épilogue en apothéose.



Pour résumer, ce roman est un vrai sac de noeuds. Tout est pensé, construit, organisé pour nous surprendre.



Tentés par ce thriller atypique ? Blanche sera disponible dans quelques heures. A partir de minuit n'hésitez pas à cliquer sur Amazon.



Vous passerez de bons moments de lecture et de cogitation intense.



Merci Matthieu pour ta confiance renouvelée et cette superbe expérience de bêta-lecture.
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Ewa

Même si cela se laisse lire et que j'ai fini cet opus rapidement, j'en ai été globalement déçu et je l'ai trouvé un peu trop "Teenager"



Les débuts sont pourtant très bons et prometteurs, malheureusement le "don" d'Ewa est, à mon goût, trop peu et mal exploité et de loin pas assez détaillé.



L'auteur nous laisse également orphelin de certains éléments de cet environnement !! Quid de l'origine de ce don, quid du pensionnat, etc, etc... bref rien n'est tellement creusé et tout est presque trop facile, vraiment dommage.



Je ne lirai donc pas la suite, Persécutée, et donnerai difficilement une autre chance à cet auteur.

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Le mal en elle

Une histoire déroutante au début, je ne comprenais pas où Matthieu voulait m’emmener mais lorsque les ficelles commencent à se démêler, c’est une histoire démentielle, une terrible manipulation, une machination perverse que nous ne découvrirons que dans les dernières pages, plus j’avançais dans ma lecture, moins j’avais envie de laisser mon livre de côté.
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D'encres et de sang - 2017

Ce recueil de nouvelles a été écrit par des auteurs présents au salon "D'encres et de sang" en 2017 pour l'association "Pour l'amour des livres". Il rassemble onze nouvelles, surtout du polar et un peu de fantastique, parfois un peu des deux. Comme il se doit, la qualité des textes est inégale, dans la mesure où c'est surtout mon goût qui entre en jeu mais je n'ai pas relevé trop de coquilles qui auraient pu me le faire refermer avant de terminer. J'ai particulièrement aimé celle de Sébastien Vidal, ça tombe bien puisque j'ai un roman de lui dans ma PAL. Un recueil de nouvelles est souvent pour moi l'occasion de faire connaissance avec des auteurs, soit pour leur écriture, soit en allant à leur rencontre dans d'autres salons. Toujours intéressant.
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11 juin

Sorte de huis clos automobile, 11 juin raconte comment cette date peut évoquer un même événement tragique mais vu différemment par les protagonistes. Histoire de deuil, de refus d'oublier, de pardon et de vengeance mais chut, ne pas en dire plus sinon on dévoile trop.

Malgré un scénario honnête, une tentative de twist au milieu et à la fin du roman, tout ceci reste bien terne et plat. Il y a du Bussi et du Musso là-dedans (ce n'est pas forcément un compliment), donc ce n'est pas du tout ma came (même si je reconnais que l'écriture de Biasotto est peut-être légèrement supérieure, le style n'est pas maladroit du tout).

Plein de bonnes intentions, un simili-thriller psychologique qui a le bon goût d'être court. Et oubliable.
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Yell

Voilà comment débute ce livre :

Qu’est-ce qui m’a pris d’accepter ? Pourquoi suis-je ici ? Ce n’est pas une bonne idée. J’ai un mauvais pressentiment, un putain de frisson sordide qui me gagne, suivi d’une envie de me barrer et de ne jamais revenir. On m’a toujours dit qu’il fallait laisser les morts en paix.



Il n’aura suffi que de trois lignes pour planter le décor de ce qui nous attend durant 250 pages. Une angoisse palpable et grandissante, dans un décor taillé sur mesure.



Ce qui se cache derrière Yell ?

Les îles Shetland, l’Écosse et son climat détestable, l’histoire de Daphnée et Perrine, deux sœurs que tout rapproche… ou que tout éloigne !

Des souvenirs douloureux à porter pour l’une comme pour l’autre.

Nous avons une bande de potes soudés, des soirées alcoolisées, de la beuh à volonté, de la musique, de quoi planer et prendre du temps, un bon moyen d’oublier la galère quotidienne. Puis, LE drame, un soir, la mort d’Alister – le membre le plus influant de la troupe – dans des conditions étranges. Et là, tout éclate, la clique se sépare, les secrets s’accumulent et les culpabilités apparaissent.



Des questions sans réponses qui poussent Perrine à vouloir en découdre avec le passé, alors que Daphnée, elle, ne veut rien savoir. Et pourtant, tout va s’enchaîner et ne leur laisser aucune minute de répit.



La rencontre avec cette vieille aveugle, la présence d’un bélier noir mystérieux, des rituels troublants, la météo capricieuse à vous glacer le sang ! Et les réponses qui arrivent au compte-goutte pour surprendre les personnages… et le lecteur. Avec un final à couper le souffle !



Matthieu Biasotto signe ici son 8e livre et il va encore plus loin. Il aborde – comme toujours – des sujets sensibles, mais ici, il ajoute de nouveaux ingrédients : du fantastique envoûtant qui porte l’intrigue et de l’horreur pour servir certaines scènes dures et violentes sans pour autant tomber dans le gore. Des personnages qui ont de la profondeur et une intrigue qui n’épargne personne. Matthieu repousse ses propres limites dans la prise de risques et dans son besoin viscéral de mettre les bons mots sur les maux.



On y retrouve la patte « Biasotto » au service d’une histoire poignante, dans une ambiance pesante et oppressante, qui, au fil des pages, nous tient en haleine. Le style d’écriture est toujours au top, avec des mots choisis, des tournures de phrases qui accentuent les effets souhaités, des références musicales qui plongent le lecteur dans une atmosphère angoissante, des dialogues toujours aussi incisifs. Un rythme soutenu, de qualité et sans temps morts. Bref, TOUT y est !



Ce livre m’a happé jusqu’au dernier mot couché sur la feuille. Autant vous dire que j’ai adoré YELL. Il arrive ex-æquo avec « Le Supplément d’âme » et « Harper », juste derrière « Kraft ». Cela dit, ses 8 livres ont résonné en moi à des niveaux différents.



Un moment de lecture intense, des passages passionnants, dérangeants, perturbants tant l’ambiance est chargée en émotions, en suspens, en cruauté aussi, parfois. Si vous connaissez l’univers de Matthieu, mais pas encore ce nouvel opus, il ne faut pas hésiter, vous allez être une nouvelle fois, agréablement surpris.



à recommander ++++
Lien : http://www.chroniquesauscalp..
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Après moi le déluge



j'ai eu le bonheur de lire le dernier roman de Matthieu Biasotto " Après moi le déluge " . je rédige cette chronique avec grande émotion car ce roman est tout simplement fabuleux. Je voulais absolument partager ce moment avec vous et vous donner l'envie de l'acheter dès que possible car il est un rayon de soleil, comme la météo va se dégrader cela va être nécessaire...



hier je regardais les informations en préparant le déjeuner et un sujet retient mon attention: Alep ville de Syrie sous les bombardements, un bébé est extrait des décombres, un homme nous supplie nous, le reste du monde, de faire quelque chose..." Nous mourrons " dit-il " Nous mourrons" ... Et sa voix se brise , et mon coeur se déchire...Cela me replonge dans le roman de Matthieu Biasotto .. Où les histoires se mélangent, s'entrelacent, se contaminent...

Sous le soleil de Marseille la vie n'est pas toujours plus belle... Axel en sait quelque chose, il arrive à un tournant de son existence où tout part à vau l'eau et où l'espoir déserte son quotidien...Sous le soleil de Alep l'espoir a lui disparu depuis longtemps et la vie est plus moche que n'importe où ailleurs.... Zeina et Nour vont fuir car c'est la seule solution et qu'en Europe peut-être....l'espoir pourra renaître... Le roman nous offre deux parcours semés d'embûches, deux combats qui semblent perdus d'avance...Les lignes droites parallèles dans l'absolu ne doivent jamais se croiser et pourtant il arrive qu'elles dévient et se percutent.. pour le meilleur comme pour le pire... C'est très certainement là le roman le plus bouleversant que j'ai lu cette année. D'une beauté incroyable ce récit très dur laisse la part belle au thriller et satisfera bien des lecteurs ....Merci Matthieu Biasotto de me chambouler les neurones ça fait du bien un électrochoc :)





Sachez toutefois que ce roman au parti pris narratif très audacieux va vous dérouter c'est le moins que l'on puisse dire... Quand j'avais lu Harper j'avais déjà expliqué combien cet auteur m'avait surprise en m'amenant sur des sentiers que je ne foule jamais et ce avec délectation...Cette fois il a fait encore plus fort, il m'a emmenée dans un univers qui m'est totalement étranger et je n'ai pas couru non, j'ai cavalé à perdre haleine...Je suis sous le choc, sous le charme de cette écriture belle à tomber. J'ai appris dans ce roman des choses que j'aurais préféré ignorer qui ont bouleversé ma petite vie tranquille et pour longtemps.. Les larmes n'étaient pas loin , la révolte était bien là.. Je ne suis pas sortie indemne de ce roman mais n'est-ce pas ce que nous aimons finalement ? être remués jusqu'aux tripes ? Merci Matthieu Biasotto pour cet immense cadeau qu'est ce roman , ce drame, cette incroyable aventure qui te tenait tant à coeur et je le comprends...
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Persécutée

J'ai adoré et je me suis laisser totalement avoir par l'intrigue !



Je n'aurai pas parié sur le dénouement !



L’écriture est rythmée à en frôler la tachycardie, les personnages tellement attachants qu'on ne sait plus démêler le vrai du faux du bon du méchant ...



topissime !
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11 juin

J'ai été très impressionnée par l'analyse très fine que l'auteur a faite pour chacun des personnages de son roman.

Cette histoire nous touche obligatoirement car il y est question du deuil impossible à faire tant que la "justice" n'aura pas été rendue ,à savoir le basique oeil pour oeil.......qui pousse des gens sans histoire à commettre des horreurs. Je pense qu'on les comprend sans les approuver.

Les thèmes du Pouvoir, de la Dépendance à diverses substances sont traités aussi intelligemment.

Il faut lire ce roman afin d'essayer de trouver sa propre réponse à ce que nous aurions fait.
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Le supplément d'âme

Mon premier livre de l'auteur, il est indiqué polar et thriller sur Babelio, pour moi ce serait plutôt un roman noir mais je suis d'accord aussi avec suspense, c'est dans cette catégorie que je l'ai classé.

Pour moi ce n'est pas fantastique non plus… plutôt paranormal mais ce n'est pas ma spécialité.

Pourtant j'ai beaucoup aimé ce livre où le passé frôle la mort. On a à la fois la réalité et sa perception par les protagonistes, le personnage principal étant confronté malgré lui à ce qu'il n'a pas vu par lui-même.

Bien sûr les enfants sont touchants, on voit bien à travers eux comme la réalité peut échapper à ceux qui la vivent.

Un très bon moment de lecture.
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Tearon

Chronique simplifiée :



J’ai dévoré ce roman immersif tellement j’ai été happée par l’histoire et les sentiments qui s’en dégage.



Tearon est un personnage comme je les aime tellement. Brisé, à terre, violent et sans limites. Matthieu a travaillé ce personnage à la perfection. En revoyant Ceana, il passe par toutes les phases : rejet, compréhension, horreur, rage, amour, violence. Bon sang, j’ai eu la chair de poule une paire de fois, imaginant ce mec ténébreux mais un peu flippant. À plusieurs reprises, il perd les pedales mais alors le must, c’est quand il apprend le motif du départ de Ceana il y a trois ans. Le mec dégoupille complet et c’était génial de le voir monter crescendo dans l’horreur et la violence. Pour autant, rien n’est fait au hasard et Tearon apparaît plus leader qu’il ne le pense.
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Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

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