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Critiques de Matthieu Biasotto (657)
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Persécutée

Un tout bon thriller psychologique. Je me suis régalée, une fois de plus.

L'ambiance est tendue dans cette famille : une belle-mère toxique et sa bru qui ne se laisse pas marcher sur les pieds... ça clashe!

Les personnages sont attachants entre l'adorable mamie qui "marche à côté de ses pantoufles", Pauline, ses deux fils et un troisième dont l'arrivée est imminente et Raphaël, son mari prévenant.

On ne s'ennuie pas deux secondes, je dirais même qu'on a à peine le temps de respirer.

Décidément, je kiffe cet auteur.

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Kraft

Un livre plaisant, court, l'action se passe sur un rythme effréné, on n'a pas le temps de réfléchir, on se laisse porter. Le tout m'a un peu rappelé le film "the game" avec Michael Douglas. Livre pas impérissable, mais on passe un très bon moment.
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Owen

Je suis fan du Matthieu Biasotto thrillers mais moins du Biasotto romances.

Toutefois, comme j'aime sa plume, tous ses romans sans exception arrivent dans ma PAL.



Malheureusement, sur celui-ci, je n'ai pas accroché.

Hormis les quelques coquilles assez étonnantes, car Matthieu Biasotto s'entoure toujours d'une équipe Hors Norme comme il dit, j'ai trouvé qu'il avait un peu forcé sur les malheurs de l'ensemble de ses personnages.

J'ai pris une overdose de coup de points, de coups de boules et surtout de pulsations, pulse,... et autres mots de la même famille.



Tout n'est pas négatif.

D'abord, la couverture, signée Matthieu Biasotto, qui nous donne le visage du héros, Owen et je découvre le reste de son corps et de sa personnalité au fil des pages. Oui, si vous le lisez, vous verrez que son corps est très bien décrit et ce qu'il en fait aussi.



Ensuite, comme dans tous ses romans, je sais qu'il créait plusieurs histoires dans l'histoire qui finissent par nous être révélées dans les tous derniers chapitres et en général c'est assez explosif.



Il y a aussi les bandes sons qui sont liées à chacun des chapitres et qui permettent une lecture totalement différente avec la musique qui pulse à mes oreilles.



Bon, clairement, ce n'est pas mon roman préféré parmi les quelques romances que j'ai lues pour l'instant de l'auteur.

Je garde les prochaines pour plus tard mais vous invite à découvrir l'auteur.

Si vous aimez les romances, vous avez le choix car il est très prolifique et ne compte pas s'arrêter sur ce genre là.

Si vous préférez les thrillers, n'hésitez pas, vous vous régalerez à découvrir sa plume.

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Le mal en elle

Il n'y a que Matthieu Biasotto pour faire un thriller assez torturé et arriver à y placer "Hakuna Matata" avec Timon et Pumba !

Pumba, c'est Prisca, jeune métisse qui aime les plaisirs de la chair et qui a une plastique qui ne laisse personne indifférent.

Timon c'est sa meilleure amie, rouquine sur qui elle peut compter quoiqu'elle fasse.

Malheureusement, quand on est belle et que rien ne vous résiste, on ne se fait pas que des amis.

Matthieu Biasotto travaille très en profondeur ses personnages, tout comme ses histoires. Il a créé des chapitres où il raconte l'histoire de Prisca, d'autres pour Clio, et il revient dans le temps pour parler de Tim.

Des personnages qu'il malmène avec une certaine violence même pour certains. Ames sensibles s'abstenir.

Il nous embrouille habillement pour nous amener jusqu'au switch final qui nous fait refermer le livre sur un sentiment de justice.
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Kraft

Un auteur que j'adore.

Jamais déçue par ses écrits.

Celui ci est particulier. L'ambiance est sombre mais un truc cloche.

On dévore le livre pour savoir ce qui nous semble bizarre.



Un délice.

Si on aime le genre bien entendu.



Merci Matthieu!!
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Harper

Tous les livres de Matthieu Biasotto sont dans ma PAL, bien au chaud, à m’attendre… Harper est le second que j’entreprends…



C’est à dessein que je dis « entreprendre », car je l’avais commencé il y a quelques temps déjà, puis abandonné, non pas vraiment par désintérêt, mais parce que des lectures plus urgentes m’attendaient. C’était cependant le signe que l’intrigue entamée ne me captivait pas au point de faire passer ce livre devant les autres.

Je l’ai repris en gardant à l’esprit l’ambiance glauque et malsaine, à la fois tragique et insupportable, et un personnage sombre, ambivalent mais déterminé… C’était pour moi une deuxième tentative que j’espérais concluante.



Harper est un récit à la première personne, en alternance d’« avant » et de « maintenant ». Le narrateur raconte une errance et justifie une vengeance ; on ne comprend pas tout de suite à qui il s’adresse ni ses motifs, ni le rôle joué par les autres personnages… L’auteur entretient le flou, ménage le suspens en laissant toujours son héros dans une mauvaise posture, donne à ses lecteurs les clés pour reconstituer une chronologie à trous…

J’avoue que j’ai eu du mal à rester dans l’histoire, à m’attacher à cet homme, tantôt machiavélique et tantôt profondément humain, tantôt incarnant le mal et tantôt pathétique et touchant… Je déplore sans doute un peu de surenchère dans la dualité du personnage même si j’ai toujours essayé de garder à l’esprit ce côté jusqu’au-boutiste d’un homme ordinaire soumis à des tensions extraordinaires.



J’ai beaucoup apprécié la part faite au lieu principal, la ville de Détroit, à la fois « terrain de jeu », ville économiquement sinistrée et personnage à part entière : un vrai décor cinématographique. La différence avec l’autre lieu du livre est bien marquée, comme l’avant et le maintenant, précédant un après que chacun(e) adaptera à son imaginaire.

La part des personnages masculins et féminins est équilibrée : tous les protagonistes sont travaillés finement et de manière suffisamment originale pour crever les stéréotypes : chômeur, SDF, mère courage, banquier sans scrupules, femme d’action…

Et, même quand le dénouement finit enfin par se dessiner, quand le pourquoi vient expliquer le comment, quand la vérité qui était sous nos yeux prend forme, il y a encore un détail ou deux qui le rendent encore plus spectaculaire.

L’écriture de Matthieu Biasotto est très efficace, maîtrisée… Rien à redire. Un régal. Avec seulement deux romans lus, je décèle une patte que je veux continuer à découvrir ; j’aime comme l’intime est au cœur de l’action.



Voilà un bon thriller, parfait pour les amateurs du genre, à la fois psychologique, mais avec une bonne part d’action, des passages très forts, souvent sur le fil du rasoir entre violence gratuite et tension narrative poussée à certaines extrémités.

Un très bon livre. Je pense que les conditions n’étaient tout simplement pas réunies pour que je profite de toutes ses qualités. Question de moment…

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72h

Je ne me lasse pas de lire un livre de Matthieu Biasotto depuis que je l'ai découvert avec "Un jour d'avance".

Celui-ci est toujours aussi surprenant, prenant, un vrai page-turner.



J'ai tremblé pour Nathalie et pour son fils Valentin. Je suis passée de oh non pas ça, il ne peut pas faire ça à des ah ben non, c'est effectivement pas ça. J'ai accusé tout le monde à tour de rôle.



J'ai eu la chance de faire une Bêta Lecture pour son dernier roman "Blanche" et depuis j'ai dû mal avec les autres romans et sur celui-ci je me suis prise au jeu de la Bêta Lecture en le commentant à chaque fin de chapitre.



J'ai trouvé un auteur qui me met dans le même état que quand je lisais les Agatha Christie, surtout avec Hercule Poirot. J'ai mis mes cellules grises en mode combats mais elles ont été mises en mode échecs par le maître de ce suspense haletant.



Je me suis régalée. Je vous le recommande donc ainsi que ses autres romans, dont j'ai la chance de ne pas avoir tout lu, d'autres bonnes lectures en perspective donc.



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Persécutée

Pourquoi avoir fait de ce roman une suite indirecte de EWA? Pas une seule référence a cette héroïne à laquelle je m'étais beaucoup attaché. Persécutée se passe environ 80 ans après EWA. Les seules et uniques connexions sont la fille d'Ewa à l'age avancé de 82 ans et les miroirs cachés dont le lecteur n'aura aucune explication s'il n'a pas lu le premier tome. L'histoire est totalement indépendante et peu passionnante si ce n'est la fin qui peut être surprenante. Je ressors déçu de ma lecture.
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11 juin

Une histoire poignante, émouvante et d'autant plus bouleversante qu'elle pourrait nous arriver à tous.

C'est un concentré d'émotions, ça vous secoue, ça vous bouscule, ça vous remue la tête, le coeur, les tripes.

Cette histoire vous laisse haletant et comme Maud vous aurez du mal à respirer, comme elle vous verserez des larmes.

Il y a longtemps qu'un livre ne m'avait pareillement ébranlée. La thématique abordée m'a particulièrement touchée et je n'ai pu que compatir au drame de Maud.

C'est un livre noir, intense, que vous aurez du mal à lâcher et une fois terminé du mal à l'oublier.

Un immense coup de coeur à lire à tout prix !
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Le supplément d'âme

Une pure merveille!! un vrai coup de coeur pour la découverte de cet auteur!!!

On se retrouve dans tout ce qu'il écrit!!

LISEZ LE! IL ECRIT MAGNIFIQUEMENT!!! :-)
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Le supplément d'âme

Comment qualifier "Le Supplément d'âme" ?!



C’est tellement jouissif en tant que lecteur et être humain de refermer un livre et de se poser des questions sur sa propre existence ; ses choix, ses décisions ; ressentir le poids des émotions ; comment vivrai-je cela ? ; comment réagir dans tel ou tel cas ? ; pour quelles raisons je fais telle ou telle chose ? ; quelles sont les valeurs qui me définissent ?, etc.



Beaucoup de lecteurs pensent que deviner l'intrigue d'un livre avant la fin, c'est jouissif ! C'est vrai lorsqu'on lit un polar, mais lorsqu'on lit un livre de l'univers de Biasotto, ce qui importe, c'est l'état dans lequel on est/peut être une fois le livre fermé ! Et l'effet est le même après chacun de ces livres... pour peu que le lecteur ait envie de se poser les bonnes questions...



J'ai découvert Matthieu Biasotto avec "Kraft", puis "Persécutée", "Un jour d'avance" et enfin "Le supplément d'âme", et je suis actuellement de "Pictural", et j'attends avec impatience le prochain.



L'évolution de sa plume est indéniable ! La qualité des émotions traitées est "juste", "poignante", et "vraie". Les sujets sont traités avec justesse et précision.



Vous l’aurez compris, j’ai juste adoré ce livre pour son contenu et pour le « travail » sur moi-même une fois le livre refermé

.

Est-ce que vous, lecteurs, allez aimer ce livre et l’univers de Biasotto, le seul moyen de le savoir, c'est de LE LIRE et vous faire votre propre avis.



Alors, que ce soit en format papier ou numérique, faites-vous plaisir !

Bonne lecture et bonne réflexion !
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Kraft

Je ne connaissais pas cet auteur, et encore moins ses écrits, mais grâce à Emilie, j'ai eut la chance de les découvrir. A savoir que l'auteur a une manière particulière de proposer ses livres d'abord en téléchargement gratuit, puis sous format papier sur son site. http://matthieubiasotto.com/



Déjà, j'adore la couverture et une fois la lecture terminée, j'ai compris certains détails plus facilement.



Gabriel est un homme de 40 ans qui ne sait plus où il va, à part au fin fond d'un gouffre. Sa femme, Delphine, tente de le réanimer, mais rien n'y fait. Elle fait ce qu'elle peut et tente le tout pour le tout pour qu'il revienne comme avant : un homme plein de vie. Qu'a-t-il bien pu se passer ? Aucune idée, mais il se trouve que les personnages sont déjà en plein tourbillon dépressif lorsque nous arrivons à leurs côtés. Tout s'enchaîne rapidement, un peu trop rapidement. Alors que Delphine comptait le quitter, des personnes entrent chez eux, et la tuent, froidement, mécaniquement, sans l'ombre d'un regret. Pour Gabriel, ce n'est qu'un cauchemar qui va débuter. Le premier coup de feu va le plonger dans une détresse bien plus profonde que tout ce qu'il a connu et l'entrainer dans un engrenage des plus malsain.



L'histoire est tordue, tout comme certains personnages. J'ai beaucoup aimé par ailleurs la manière de faire de l'un d'entre eux pour arriver à ses fins. Cette enveloppe kraft, que contient-elle ? Pourquoi est-elle en plein milieu de tout ce bordel ? Autant utiliser les mots qu'il faut et c'est un vrai bordel organisé. Trop de personnes veulent récupérer cette satanée enveloppe. Un trophée, voila ce à quoi elle me fait penser, un véritable trophée à accrocher, à mettre en vitrine. A croire qu'il y a une pièce unique, et c'est ce qu'il y a en quelque sorte. Mais cela, il faut le lire pour le découvrir.



Beaucoup d'indices sont lachés de ci de là, qui amènent le grand final. Des retours en arrières, avant la mort de Delphine sont montrés, tandis que Gabriel se doit d'avancer pour comprendre ce qui se passe. Plus nous avançons dans la lecture et plus les éléments arrivent, tel un puzzle dont les pièces seraient dispersées. Il se met en place et bien avant la fin, j'ai découvert ce qui c'était réellement produit. Cela n'est pas compliqué lorsque l'on arrive à un certain point de l'histoire, mais c'est agréable et éprouvant de voir comment l'auteur nous fait arriver à son but ultime.



Concernant les personnages, Delphine est pleine de vie, mais la détresse de son mari la rend plus vulnérable, plus agressive aussi. Elle ne sait plus quoi faire. Des morceaux de son passé reviennent pour la montrer las de cette vie. Quant à Gabriel, cet homme a un passé lourd, mais peu décrit. Son père est évoqué, une certaine rancœur existe, mais pas assez développé à mon gout. C'est un peu la sensation que j'ai eut sur certains points et à d'autres beaucoup trop de détails. D'autres personnages sont présents, donnant une sensation d'angoisse aux lecteurs. Entre le meilleur ami de Gabriel et sa petite amie Sophia, il y a beaucoup de points à éclaircir par contre. Pas concernant leur relation, mais concernant ce qui se passe dans leurs têtes. Certaines questions restent sans réponses, malheureusement.



Comme je l'ai dit plus haut, l'histoire est tordue, je dirais même machiavélique. Un enfer pour les personnages restant, une course contre la montre avant le fameux "grand final". L'intrigue est sombre, palpitante avec une psychologie humaine déroutante. Une des questions que je me suis posé fut : comment une personne sensée être saine d'esprit peut faire cela ? J'ai admiré le personnage de Delphine, me disant qu'elle a eut du cran de faire ce qu'elle a fait, malgré les conséquences dramatiques. J'ai même eut l'impression de lire une partie de ma propre vie, ce qui fait peur, je l'admet et je me suis posée la question de savoir si je ferais pareil qu'elle ou non. La réponse ne sera pas donnée ici.



J'ai beaucoup aimé la morale de cette histoire : qu'il faut savoir profiter de l'instant présent avant qu'il ne soit trop tard. L'auteur donne matière à réflexion de ce que nous vivons nous-mêmes, savoir se poser des questions au moment opportun. Sans oublier que le récit se laisse lire tout seul. Plus j'avançais et plus j'avais envie de connaître la fin, même si a un moment donné, je me doutais de ce qui s'était produit. Le savoir réellement est encore meilleur. Il a suffit d'un claquement, d'un coup de feu pour que Gabriel comprenne que sa vie devrait être différente. Se serait bien que nous aussi nous nous en rendions compte plus facilement, sans user d'armes.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/kraft-matthieu-biasotto-a118358842


Lien : http://chroniqueslivresques...
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72h



Valentin a disparu de son école d'élite, que Nathalie finance péniblement en se saignant aux quatre veines. Il semble que ce soit en rapport avec un de ces challenges stupides qui circulent sur les réseaux sociaux: disparaître pendant 72 heures et en cours de planque nominer un camarade. Nathalie refuse d'y croire; face à une direction d'école hermétique et un flic corrompu, elle se lance elle-même dans la recherche de son fils.



3 jours d'angoisse, 3 jours de questions, 3 jours pour se faire tous les films possibles, 3 jours pour soupçonner tout le monde,.... Ce sont ces 3 jours que l'auteur raconte, principalement du point de vue d'une mère en panique, aux portes de la folie.



Si la trame de l'intrigue est alléchante, bien que l'auteur ait tenté d'égarer le lecteur par de fausses pistes tout au long du récit, je ressors de cette lecture un peu déçue. D'une part, même si je n'avais pas appréhendé l'entièreté des éléments, j'avais compris la chute principale assez tôt dans le roman et les tentatives d'égarement de Matthieu Biasotto ne m'ont pas fait douter. Leur accumulation m'a d'ailleurs limite irritée, j'ai trouvé qu'il en faisait trop. D'autre part, il me manquait un petit quelque chose pour y croire vraiment. Finalement, l'auteur a un peu trop tiré sur la corde, me laissant souvent en dehors du terrain de jeu.

Ca ne veut pas dire que je ne tenterai pas un autre roman de l'auteur, qui semble séduire un public d'amateurs de thrillers avertis. Sans doute pas une bonne pioche pour découvrir son oeuvre; ce n'est donc que partie remise.
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Le supplément d'âme

Version audible.

J'avais déjà tenté l'expérience avec le Petit Prince afin d'initier mes enfants aux classiques littéraires, mais je n'avais jamais réitéré l'essai.



Concernant la narration, j'ai apprécié le conteur qui a su donner vie aux émotions. Sa voix est agréable à l'écoute et ses changements d'intonation m'ont immergés dans le récit. Le narrateur a su m'atteindre.

Il m'a fallu cependant un temps d'adaptation car j'ai un rythme de lecture assez soutenu et cela implique de suivre le récit au rythme d'élocution du narrateur.

Après quelques minutes de lutte intérieure, j'ai enfin lâché prise et commencé à apprécier ce roman.



Je me suis donc enfermée dans une bulle spatio-temporelle.

J'avais déjà lu l'auteur mais dans le registre de romance. Je découvrais sa plume en tant qu'écrivain de thrillers et je ne saurais dire dans quel genre je le préfère.



L'histoire est prenante. On a mal pour les personnages. Le récit est poignant et j'ai eu les frissons à de nombreuses reprises. Je ne parle même pas de mon pouls qui battait la mesure au rythme du son de la voix du narrateur.



Le duo écrivain/narrateur a terriblement bien matché. J'ai vécu un moment fort et riche en émotions, tout ce que j'attends d'un livre.

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11 juin

Cela m'aura pris 2 jour pour lire ce bouquin, mais seulement parce que j'ai du le poser pour aller au lit! Sinon, je crois que je l'aurais lu d'un trait.



C'est super difficile de parler de ce livre parce que le spoil est trop facile.



Je dirai seulement que c'est une sacrée histoire, ça nous remet un peu en question et comment dire. Le travail de l'auteur est vraiment wow. Je pensais avoir découvert le truc, mais non une belle baffe.
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Persécutée

Ca fait un moment que ce roman est dans ma PAL. J'adore le style de Matthieu Biasotto dans les thrillers. Je l'ai découvert avec son premier "Un jour d'avance" et j'ai tout de suite été conquise. Pratiquement chaque fin de chapitre fini par un switch. Des phrases courtes. Il va à l'essentiel. Un style trash, direct, percutant, noir. Ce livre ne fait pas exception, c'est un vrai page-turner. Dans celui-ci il a pour personnage principal une femme enceinte, je me suis même demandée comment elle n'accouchait pas plus tôt avec ce qu'il lui fait vivre !

Comme pour "Kraft", je suis un chouilla déçue, mais ce n'est pas sa faute, car je me doutais du qui, du comment et du pourquoi mais il n'empêche qu'il reste un roman très addictif.

Il ne me reste que deux de ses thrillers dans ma PAL, Matthieu Biasotto s'étant pour l'instant tourné vers la romance. Mais, peut-être un jour reviendra t-il sur ses premiers pas d'auteur de thrillers.

LE retournement de situation qui encore une fois ne manquera pas de surprendre comme il sait si bien le faire.

A moins qu'il ne faille un peu le persécuter...
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Clay

Matthieu Biasotto que j'ai connu pour ses thrillers s'est lancé depuis peu dans la romance. J'avoue ne pas avoir lu son premier dans ce genre bien qu'il soit déjà dans ma PAL alors que celui-ci tout juste acquis est déjà lu.

Il faut dire que Matthieu Biasotto écrit plus vite que son ombre et il m'a lui même dit que c'est sûrement parce qu'il n'en a pas (d'ombre).

Il écrit peut-être dans le noir, enfermé dans une black-box comme Clay personnage de ce nouveau roman, auteur lui aussi !

Au jeu des ressemblances, ce livre ne serait-il pas une autobiographie ?

Noooon.

Matthieu Biasotto est doué. Peinture, écriture, en thriller et maintenant en romance.

Grâce à ses chapitres courts, l'alternance de l'histoire racontée par les deux personnages, des phrases courtes pour marquer le rythme, des personnages séduisants. Bon après, c'est vrai que le côté, ils sont beaux, friqués, se repoussent mais s'aiment... Je n'ai pas cherché le fameux switch final qui pour moi est la vraie signature des livres que j'ai pu lire jusqu'à présent de cet auteur. C'est en fait ce qui m'a le plus manqué, mais une romance n'est pas un thriller et je suis sûre que ce roman aura beaucoup de succès auprès de tous les amateurs de romance.
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Harper

Alors que Détroit se meurt dans une crise industrielle et économique, un homme Harper est touché de plein fouet par la crise. Sans emploi, il voit ses économies s'envoler , grâce à un banquier peu regardant sur les placements de ses clients. Harper est un faible, mou, sans grande ambition, il subit ... Et puis quelque chose va le faire basculer, la vengeance va animer sa vie et pour parvenir à ses fins Harper va mettre les moyens .



Une histoire de vengeance, où le looser se rebiffe et devient un dur de dur...



Le récit alterne les chapitres racontant avant et maintenant, on découvre et on comprend peu à peu l'itinéraire de cet homme, assez émouvant et les enjeux de sa guerre.



Un bon thriller.
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Blanche

J'ai découvert Matthieu Biasotto l'année dernière avec son premier roman "Un jour d'avance", ajouté à ma PAL pour sa couverture (dont j'ai découvert plus tard qu'il en était aussi l'auteur). Mais la couverture ça ne fait pas tout et je n'ai été, heureusement pour moi, pas du tout déçue par le contenu.

J'en ai donc lu d'autres depuis.



J'ai eu la chance de participer à la Bêta-Lecture de Blanche et de communiquer avec Matthieu Biasotto pour lui faire part de mon avis.

Pour ce roman là, il a tapé très fort, difficile d'en parler sans spoiler comme on dit, mais il a travaillé dur l'ensemble de ses personnages et leurs histoires. Certes Matthieu Biasotto est bien entouré avec son équipe Hors Norme mais il n'empêche. Il fait attention à tout et n'a pas peur de la remise en question. Il sait tenir ses lecteurs en haleine avec des rebondissements jusque dans l'épilogue !

Je peux vous dire que les émotions sont bien présentes et que c'est un vrai page-turner. Si vous aimez enquêter et faire fonctionner vos petites cellules grises, allez-y les yeux fermés (enfin juste pour suivre l'adage ;-) ).



Ajoutez le à votre PAL et ne le laissez pas prendre la poussière.

J'attends vos retours avec impatience.
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Blanche

Je vais faire ici une chronique qui change de ce que je fais d'habitude car je ne vais pas vous parler de l'histoire en elle-même. Pourquoi me direz-vous ? Parce que je ne veux vraiment pas gâcher la découverte autrement que par le résumé, ni vous expliquer qui est Blanche et ce qui va lui arriver. Je l'ai fait au fur et à mesure des révélations des chapitres et j'ai trouvé cette expérience tellement enrichissante que je souhaite que vous viviez la même chose. Tout ce qu'il y a à savoir, c'est que tout va tourner donc autour d'une femme, Blanche, son passé, son présent. On la découvre adulte, avec ses problèmes, ses peines, ce qu'elle a réussi et ce qu'elle espère mener à bien. Elle va vraiment se dévoiler à nous lecteurs petit à petit. Il ne faut pas s'attendre à avoir toutes les infos sur elle dès le départ. L'auteur a distillé chaque détail de sa vie tout au long des chapitres, et il y en a un paquet, entre ceux de sa vie présente et ceux de son enfance. Bien sûr, il n'y a pas que Blanche, il y a d'autres personnages, Adèle, Camille, Marie, Abelin, Gautier, Caroline, tous vont évoluer autour d'elle, être plus ou moins liés, ayant tous des secrets les uns pour les autres.



J'ai vécu cette lecture comme un véritable jeu de piste, j'ai mené moi-même l'enquête, j'ai pris de nombreuses notes, essayé de recouper les informations en dressant un tableau. J'ai émis un tas d'hypothèses, mais celles-ci tombaient souvent à l'eau avec ce que j'apprenais au fur et à mesure des chapitres. Et je suis vraiment allée de surprises en surprises, jusqu'au dernier chapitre. Bien évidemment, dans un tel contexte, vous vous doutez bien que la lecture se fait rapidement et avidement. De plus, la construction du roman pousse à accélérer la cadence. Les chapitres sont courts, nombreux (un peu plus d'une centaine) mais rapides à lire. Certains sont dans le présent des personnages, d'autres repartent dans le passé, parfois juste un petit retour sur un événement qui vient d'avoir lieu. Et ça bouge même pas mal à l'intérieur d'un chapitre. Il y a comme un effet de glissé entre les personnages, on passe de l'un à l'autre dans une scène différente sans s'en rendre compte, avec parfois un retour quelques temps avant, renforçant le suspense. J'ai particulièrement apprécié ceux qui étaient en italique, j'avais hâte de les retrouver, vous comprendrez pourquoi en les lisant.

Malgré tout, tout ne démarre pas, comme on pourrait le penser, sur les chapeaux de roue. Il n'y a pas de partie, mais on peut se rendre compte que le rythme s'accélère après une bonne moitié du roman. La première moitié peut paraître plus longue, je la trouve cependant nécessaire car elle pose l'histoire en elle-même, les personnages, les faits, le mystère. Elle permet d'avoir différentes infos sur Blanche et les autres protagonistes. Et elle est tout de même bourrée de révélations et aussi de questionnements. Et ceux-ci sont nombreux. Quand j'ai appris les réponses, je me suis bien souvent exclamée à voix haute, tellement je n'en revenais pas. Avec un final, complètement inattendu, et étonnant.



Blanche est pour moi un thriller psychologique. Matthieu Biasotto a d'ailleurs très bien travaillé chacun de ses personnages. Je me suis attachée à presque tous, à Blanche bien sûr, une femme qui se montre très froide et dure mais qui cache une si profonde blessure qu'on la comprend aisément. Et pourtant il m'est arrivé qu'elle m'énerve dans ses agissements ou que je n'approuve pas ce qu'elle dise ou fasse. Elle m'a beaucoup surprise...

Matthieu Biasotto traite à travers cette histoire de beaucoup de sujets humains et sensibles, comme l'enfance, la maternité, la perte d'un enfant ou le désir d'en avoir un, l'amour ou le désamour, la fidélité en amour ou en amitié, l'art sous différentes formes... tous des thèmes qui peuvent résonner en nous et nous toucher au plus profond. C'est en tout cas l'effet que cela a eu sur moi, certaines blessures ont ravivé en moi des souvenirs plus ou moins douloureux et j'ai trouvé que l'auteur en avait parlé avec beaucoup de justesse et de pudeur.



Je pense que vous l'aurez compris, j'ai passé un excellent moment avec Blanche. Une lecture passionnante et addictive, déroutante et percutante, poignante, dans laquelle on ressent plein de sentiments différents, de la colère, du dégout, de la joie... Il y aurait même presque matière pour faire une suite, reprendre certains héros et leur faire raconter d'autres choses. En tout cas, Blanche restera marquée au fond de moi un moment encore. Elle m'a fait passer des moments incroyables et c'est ce que je recherche dans mes lectures.

J'espère vous avoir donné envie de la découvrir, vous ne ressortirez pas de la même façon de votre lecture. Pour ma part, je tiens à féliciter Matthieu Biasotto pour le travail qu'il a dû effectuer en amont pour construire un tel roman, je me suis souvent demandé où il pouvait aller chercher de telles inspirations. J'avoue que je suis assez épatée, j'aimerais bien avoir autant d'imagination, mais ça c'est une autre histoire ! À noter la couverture, réalisée par l'auteur, et qui est une fois de plus très belle, chaque élément sur l'image à son importance, j'ai d'ailleurs une certaine musique en tête depuis...vous comprendrez mieux pourquoi lorsque vous l'aurez lu... Pour moi, rendez-vous est déjà pris pour une nouvelle lecture, j'avoue que j'ai déjà hâte !

Je vous souhaite une bonne lecture de Blanche, à déguster sans modération....
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