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Citations de Maud Tabachnik (389)


Elle n'appréciait pas ces réunions où il lui fallait toucher tant de mains. Elle tentait de s'y soustraire en se munissant dès son arrivée d'un verre ou d'une assiette. Certains collègues avaient remarqué la manie qu'elle avait de se laver les mains après qu'on les lui eut serrées.
Et ils en rajoutaient. ( p 19 - éditions Viviane Hamy , 1994 )
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Qui voudrait habiter dans un pareil trou où les putains de nuages noirs restent coincés en permanence entre les montagnes, où tu te les gèles dix mois sur douze et où tu cuis le reste du temps.
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Après avoir vu le médecin, elle s'était demandé si elle n'était pas responsable du comportement de Joseph. Si, effectivement, elle n'avait pas montré trop d'affection à sa fille, comme il l'avait laissé entendre.
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Elle regarda les affiches punaisées aux murs et ne put s'empêcher de grimacer. Bien des garçons, ça !
Des posters hideux de corps ensanglantés, martyrisés, mutilés ; des visages hurlant de terreur. Des vues de charniers et des images de guerre. Elle s'approcha de l'une d'elles et frissonna. En noir et blanc, légèrement floue, elles représentent un camp de déportés. Collés contre les barbelés, des squelettes aux faces creusées d'orbites noires où se lisait toute la détresse du monde face à un groupe de nazis qui les abattaient en riant.
Pourquoi Joseph avait-il affiché cette horreur ? Passe encore, ces photos de films de terreur dont les jeunes sont si friands, mais ça...
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– J'aime le goût du sang, je lui dis. Je me demande si le sang humain a le même goût.
Je vois tressauter sa pomme d'Adam et retiens un fou rire. Il y croit ce crétin ! Il crève de trouille. J'adore.
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On quitte l'avenue et je garde mes distances parce qu'à présent il n'y a presque plus personne. Il emprunte le chemin de terre qui conduit au réservoir et quand il arrive près du club de voile, fermé à cette heure, je me planque derrière les arbres. En réalité, je n'ai aucune idée de ce que je vais faire. Pas de plan. Je me laisse guider par mes envies, et j'ai envie de faire des trucs à ce type. C'est tout.
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Il est tellement insignifiant que, deux mois avant, je ne savais même pas qu'il existait. C'est le genre à raser les murs et à vouloir plaire à tout le monde. Les autres se foutent de lui, mais il s'écrase. Des enfantillages. Moi, j'ai des projets. J'ai imaginé ce que je lui ferai et ça me kiffe grave.
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Cette année, on est dans la même classe et je l'ai remarqué à cause de son attitude lèche-cul. Depuis un trimestre il s'est mis dans la tête d'entrer dans l'équipe de base-ball et gonfle tout le monde parce qu'il est incapable de courir.
Un dimanche, je l'ai chopé après l'entraînement dans un coin tranquille et lui ai foutu la trouille de sa vie. Je l'ai presque étranglé en appuyant ma batte contre sa gorge, et il en a pissé sur lui.
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Planqué dans la ruelle, je regarde Jonas, dit Gros Con, sortir de chez MacDo avec un sandwich monumental duquel il arrache, dès la porte franchie, une énorme bouchée.
Son air satisfait me rend dingue. La visière de sa casquette positionnée sur le côté ressemble à une oreille de clébard. Il traverse entre les voitures et s'adosse à un arbre pour savourer son festin.
Ce mec me dégoûte. Sa graisse me fait gerber. Il s'empiffre de pizzas et de glaces comme un gros porc qu'il est. Il vit seul la plupart du temps parce que ses vieux ont un boulot qui les éloigne toute la semaine de chez eux.
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Au premier étage de la maison, il entendait marcher Margareth, sa femme, à qui il venait de présenter ses hommages. Si on peut appeler « hommages », ne put-il s’empêcher de s’esclaffer.
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Il aimait caresser l’idée qu’il menait une vie de nabab quand il avait, comme maintenant, les « couilles vides » et le verre plein. C’est pendant ces moments de félicité qu’il se complaisait à revivre son passé. (Michaël Laurie)
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Elle (Julia) prend congé des flics et caresse Hachiko.
Je préfère qu’elle ait choisi de le faire dans cet ordre.
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Quand la mort vous a effleuré de si près, la peur qui en résulte exacerbe le désir. Une revanche à prendre sur la mort ou l’assurance d’être toujours vivant.
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- C’est drôle de laisser à un mort de la vaisselle pour qu’il se nourrisse, dit Sauvegarde au bout d’un moment.
- Et déposer des fleurs sur une tombe en pensant que le mort va sortir les respirer, ça vous semble plus logique ? Je lui retourne sèchement.
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Des enquêtes ont prouvé que l’on tombe amoureux des gens qui vous ressemblent plus ou moins. Parce qu’avant tout, on s’aime soi-même. Pas les chiens. Les chiens aiment leur maître. Inconditionnellement. Jusqu’à la mort. Comme l’ancêtre d’Hachiko qui a attendu le sien sa vie durant devant la gare de Tokyo.
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Mais la mort des coupables a-t-elle jamais soulagé la culpabilité des survivants ?
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Depuis, Woodfoll est devenu une communauté prospère de plus de vingt-cinq mille habitants où de l'avis de la plupart il fait bon vivre. Or, récemment, alléchés par de très importantes subventions, le lieutenant-gouverneur général et le Parlement provincial du Manitoba ont accepté du gouvernement fédéral l'implantation d'un asile pénitentiaire proposé à notre province en raison de son isolement, de son faible taux d'occupation, égal à un virgule neuf habitant au mètre carré, des cent dix mille lacs qui recouvrent quarante-cinq pour cent de son territoire, des immenses forêts de conifères boréaux, de mélèzes, de pins rouges et d'épicéas qui se partagent les quarante-huit pour cent restants de sa surface, de la rigueur de son climat d'hiver, rendant quasi impossible l'évasion d'une population carcérale dont les autorités apprirent trop tard qu'elle était jugée dangereuse.
On donna à ce centre particulier le nom de 3AP, qui signifie, en jargon administratif, « troisième asile pénitentiaire du pays », sans que personne se soit soucié de sa signification.
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Tant que le mal n’est pas nommé, on ne peut le combattre.
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Pour moi, la réincarnation n'est rien d'autre que ce que l'on transmet à ceux qui nous ont aimés et qui nous survivent. Nous continuons de vivre tant qu'ils se souviendrons de ce que nous avons été, des valeurs et des idées que nous leurs avons laissées, l'amour que nous avons partagé. Homère est immortel. ( p 153 )
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Pour moi, la réincarnation n'est rien d'autre que ce que l'on transmet à ceux qui nous ont aimés et qui nous survivent. Nous continuons à vivre tant qu'ils se souviendront de ce que nous avons été, les valeurs et les idées que nous leur avons laissées, l'amour que nous avons partagé. Homère est immortel. ( p 153 )
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