Maurice Tillieux

Une enquête dont le décor normand cache des scientifiques en recherche de puissance destructrice, c'est du James Bond !

Malheureusement ces scientifiques sont très mal entoures d'hommes de main aussi incompétents que lourdingues, et ne font pas le poids face à la vivacité et à l'acuité de Gil Jourdan

Des voitures encore ! le dessin caractéristique de Tilleux fait toute la saveur de cet opus à cette période. Et on accroche bien au scénario malgré une base scientifique invraisemblable !

Un moment de nostalgie et de plaisir de lecture !

Avec l'aide de Libellule, Gil Jourdan, détective privé débutant, veut démanteler un trafic de drogue entre l'Italie et la France. Mais l'inspecteur Crouton est également sur le coup et sur la même piste. Il veut toujours remettre Libellule en prison, même s'il a été muté à la brigade des stups.

Dans cet album, nous retrouvons les mafiosi et leur transport louches. C’est la shérif dans le Wyoming qui a alerté le FBI. Jess Long et Slim Sullivan sont sur le coup, travaillant avec la jolie shérif blonde.



Slim va encore pouvoir râler, il y a de la neige à un moment sur New-York, il a dû apprendre à conduire un camion, il a embouti sa propre bagnole et Jess va le priver de son repas bien mérité.



L’enquête est plus longue que d’habitude, elle fait tout l’album et ce sera aussi l’occasion de retrouver des vieilles connaissances aperçues dans "La mort jaune".



Que de péripéties dans ce récit ! Que d’aventures folles ! Que de magouilles entre chef de gang.



Comme nous sommes dans un Jess Long, tout est bien qui fini bien, les méchants sont punis (la vitesse et la neige, ça ne va pas ensemble) et les bons triomphent. Et Jess s’accorde quelques vacances dans le Wyoming !

Pauvre Slim Sullivan, le voici encore à devoir enquêter, aux côtés de Jess Long, sous la neige, dans le froid, au milieu d’un patelin paumé le long de la côte et qui ne donne guère l’envie d’aller y passer ses vacances.



Cela fait plusieurs fois que l’on tue Roy Glandesky. En fait, on retrouve des habitants du patelin, assassinés, avec, dans leur poche, des faux papiers au nom de Roy Glandesky.



Entre nous, si on veut dégommer le Roy, on le fait tout de suite, on ne perd pas son temps à aller assassiner des innocents et à foutre une fausse identité dans leurs poches !



Ou alors, on souhaite faire flipper grave sa mère le fameux Glandesky (qui n’est pas un glandeur, contrairement à son fiston).



Après toutes ces années, je ne me souvenais plus de rien. Ni du coupable, ni du mobile.



Le coupable, c'est facile, on le reconnaîtra assez vite à sa silhouette, malgré tout, il manquait le pourquoi, qui arrivera un peu plus tard, grâce à une filature. Sans cela, nos deux agents seraient toujours le bec dans l’eau.



Heureusement qu’ils savent filer les gens, de nuit, sur une route déserte, sans se faire remarquer.



Une enquête honnête, avec de l’action et finalement, les salauds ne sont pas toujours ceux que l’on pensait au départ.



Dans l’enquête suivante, nous allons entrer dans le monde de la boxe. Non, pas pour un combat entre Rocky et Apollo Creed, juste entre Bomber Kid et un autre boxeur.



Une fois de plus, voilà nos deux enquêteurs dans la neige et dans une maison paumée au milieu de nulle part, là où Nat Kerby entraîne son poulain, le Bomber Kid, menacé de mort. Pauvre Sullivan, pas d'enquête sur le soleil de Californie.



La mémoire est drôle, en voyant les premières images de cette enquête, je me suis rappelée qui allait mourir et comment on allait le tuer.



Plus loin, j’ai retrouvé le coupable. Cette histoire avait dû me marquer durablement, mais il a fallu que je la relise pour que la mémoire me revienne.



Une bonne enquête. Il fallait y penser à cette méthode pour tuer un homme… Et il fallait l’intelligence de Jess Long pour le trouver.



Encore un bon album, c’est un plaisir de les relire.

Encore des raisons de rouspéter pour Slim Sullivan : on le fait lever aux aurores et on l’envoie enquêter dans la neige et le froid. Lui qui ne rêve que de Floride, de Californie, il râle que les truands n’exercent que là où on se gèle les miches.



L’enquête commence avec une vérification d’identité : l’homme sur la photo ressemble à un ancien militaire retrouvé mort durant l’offensive avec les Japonais. Une enquête de routine, même si les conditions météo ne sont pas les meilleures.



Ensuite, le récit bascule dans une sorte de huis-clos au milieu de la nature enneigée, sorte de "Dix petits nègres / Ils étaient 10" puisqu'un tireur isolé tire sur les quatre trappeurs que Long et Sullivan ont croisés, l’un d’eux décédant à chaque coup de feu…



Et à la fin, il n’en resta plus que…



Bien que la résolution m’ait sauté aux yeux, j’ai tout de même pris du plaisir à suivre nos deux enquêteurs dans la poudreuse et à écouter Slim ronchonner à tout bout de champ.



La seconde enquête, je l’avais découverte dans un ancien Spirou de mon père (l’hebdo) et à l’époque, elle m’avait foutu la trouille (j’étais jeune !).



Encore maintenant, bien que j’aie grandi (qui a dit "Vieilli" ??), elle reste toujours glauque, même si je me souviens de la fin et que je ne ressens plus de peur comme auparavant.



Pas de meurtres dans cette histoire, mais une disparition et une poupée lardée de coups de couteau.



Il y a eu un drame terrible et si je ne tremble plus de peur sous mes couvertures, j’ai toujours mal au cœur à l’idée de la perte subie par un des personnages.



Une enquête assez touchante, finalement.



Cela m’a fait du bien de relire quelques Jess Long.

En fait, Gil jourdan c'est félix sans les lunettes... Allume-gaz et Cabarez sont devenus Libellule et Croûton chez Gil Jourdan... On aurait tort de changer la formule du trio qui gagne, tout en apportant les indispensables changements et nouveautés pour le passage à l'hebdomadaire Spirou.

Ce volume de la première intégrale Gil Jourdan, reprend une aventure de Gil Jourdan, un épisode de Félix et les deux épisodes de Marc Jaguar... En fait, deux Marc Jaguar différents: l'un policier et le second (qui viendra plus tard) photographe!

De quoi avoir un peu de mal à s'y retrouver...

Mais l'ensemble est de haute tenue!

Maurice Tillieux, accaparé par la réalisation de scénario pour Will, piroton ou Walthéry, laissa le dessin des aventures de Gil Jourdan à Gos...

Ce sont ces récits que reprend ce volume de la première intégrale du célèbre détective privé.

Il serait malhonnête de dire que Gos n'a pas fait le boulot correctement sur Gil Jourdan. Mais, l'habitué que je suis de la lecture des dix premiers albums, totalement Tillieux, n'y a pas trouvé l'osmose complète entre texte et dessin.

Ce pendant, ces épisodes se relient toujours avec plaisir.

Ce que j’apprécie le plus, dans les enquêtes de Gil Jourdan, ce ne sont pas ses capacités à résoudre des affaires, ni son sang-froid en toute circonstance mais les pitreries de son associé, Libellule ainsi que celles de l’inspecteur Crouton.



Débarquant dans l’état du Gomen qui a tout d’un pays du Moyen-Orient dirigé par un dictateur, Gil Jourdan doit retrouver un scientifique détenu par l’émir Ben el Mehmed, sorte de dictateur tout puissant dont la police est entièrement à ses ordres.



Sauf que ici, le dictateur est plus burlesque que méchant, amateur de bons mots et au niveau de la casse des voitures, il est champion du monde. Enfin, pas lui, le pauvre est juste entouré d’incapables.



— Une question simple : qu’avez vous en main ?

— ?

— D’homme à homme.

— Une mitraillette ?

— Bravo ! Et à quoi cela sert-il ?

— ?

— Parlez-moi comme à un père… Une mitraillette c’est pour ? C’est pour ?

— Pour tirer ?

— ALORS TIREZ, AHURI ! VOUS VOYEZ BIEN QU’IL SE SAUVE !



On pourra trouver fort de café le fait que Jourdan, poursuivit par les flics, monte dans le taxi où se trouvent ses amis, qui étaient censés être en France, mais ce petit arrangement nous offrira encore plus d’humour et de situations cocasses, malgré le fait que nous avions déjà dépassé tous les quotas dans le burlesque.



Non, on ne lit pas cette bédé pour faire sérieux mais pour se marrer un bon coup, pour découvrir un serpent se plaignant de tous ces motards qui empiètent sur son espace, pour rire aux dépens d’un dictateur (c’est pas souvent que ça arrive) et de son chef de la police et voir, une fois de plus, les Bons triompher des Méchants qui étaient plus bêtes que malfaisants.



Gil Jourdan est un enquêteur qui reste souvent de marbre, qui ne montre pas ses émotions (tiens, un air de déjà-vu) et qui, pour contrebalancer son sérieux légendaire, est entouré d’un acolyte au rire tonitruant et d’un inspecteur pas toujours des plus éveillé.



Cette aventure fait partie des plus drôles et c’est un vrai bonheur pour les zygomatiques de la relire une fois de plus.


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Cet épisode de Tif et Tondu reprend le scénario d'une aventure de Félix sortie dans l' Héroîc Album des années 50.

Dans cet opus, Tif et Tondu affrontent un savant fou allié à un aspirant-dictateur... Ceux-ci veulent former une armée de robots géants pilotés par des cerveaux humains!

Un album captivant de la série.

Gil Jourdan, c'est un peu de Delon, un peu de Bebel, des enquêtes policières bien ficelées, et cet épisode est une longue course poursuite endiablé de 44 planches, en train, en bateau à moteur, en voiture... sur fond de trafic de diamants... Un dessin dans la veine des éditions Dupuis des années 60/70, au côté des Morris, Franquin, Peyo...La poursuite en voiture sur les toits de Paris est digne de James Bond, Gos et Tillieux ajoutent un soin tous particulier sur la représentation des véhicules. C'est sans doute un des épisodes les plus "péchus" de la série.

Puisque mon père avait trouvé dans une brocante quelques albums de la Ribambelle, je me suis dit que les relire ne me ferait sans doute pas de tort.



Une fois de plus, j’avais découvert les aventures de cette sympathique bande de gosses dans les anciens hebdos Spirou de mon père.



Phil, Grenadine, Dizzie, Archibald, Atchi et Atcha sont amis et ensemble, ils doivent souvent mener des enquêtes ou lever des mystères sur des disparitions, comme lorsque Archibald disparaîtra.



À l’époque, j’avais adoré le concept et j’aurais aimé, moi aussi, vivre leurs folles aventures. Ils avaient un vieux bus comme QG, sur un terrain vague truffé de pièges, ils s’amusaient comme des petits fous, se serraient les coudes entre eux, avaient une amitié indestructible…



Bref, je les enviais.



Évidemment, la bédé a mal vieilli et les plus jeunes d’entre nous qui la découvriraient pour la première fois hurleraient au sexisme : la seule fille de la bande, dans un album, passe son temps à repriser les chaussettes, les pantalons, les chemises… de tous les garçons de la bande !



Dans ces albums, le manichéisme est roi : nos amis sont gentils, serviables, sympathiques, ils font le bien autour d’eux.



De l’autre, les trois gamins de la bande des Caïmans sont des petits blousons noirs, cancres, méchants, teigneux. Grofilou est le pur représentant du capitalisme qui veut tout pour pas cher.



Ce tome 4 est la suite de l’enquête publiée dans le tome 3 : le livre que le brocanteur a donné à nos amis n’est qu’un vulgaire livre de recettes de cuisine.



Ils ne savent pas que Grofilou a échangé les livres et qu’il résout l’énigme tout seul afin de trouver le trésor qui se trouve sous le bus de nos amis.



De l’humour rocambolesque, des aventures un peu folles, des pièges qui se déclenchent sur le terrain vague, des amis soudés, des méchants plus bêtes que méchants...

Cela faisait des années que je n’avais plus lu un Jess Long… Qu’est-ce qui m’a fait penser à les relire ? Tout simplement une demande de mon père, qui, ayant remis sa bibliothèque bédés en ordre, me demanda de lui prêter les 10 premiers tomes.



Dehors il pleuvait, la pile des Jess Long avait fortement diminué et j’en ai pris un au hasard pour le lire, puisqu’il n’y avait rien d’autre à faire en ce jour grisâtre.



Composé de plusieurs enquêtes, ce tome fleure bon les années 60/70. Les dessins sont réalistes, même si on retrouve souvent le même genre de visages au fil des différents albums.



Jess Long est un enquêteur du FBI, il est sérieux, ne rigole jamais, c’est un bosseur, un enquêteur hors pair. Non, pas un joyeux luron avec qui on a envie d’aller boire une pinte.



Son collègue, Slim Sullivan, lui, est plus un adepte des ronchonnements perpétuel sur le temps qu’il fait et sur les endroits où on les envoie enquêter.



Il rêve de Floride, de Californie, et on les envoie dans des bleds paumés ou dans des endroits où l’on se caille les miches.



Quelle chance, dans cet album, il sera sous un climat "normal".



La première enquête aura lieu dans une petite ville minière. Des crimes sordides ont lieu : des gens sont retrouvés poignardés et leur portefeuille (ou l’argent de leur caisse) a disparu.



Vu le nombre de meurtres, on peut dire qu’on a affaire à un serial-killer et Jess Long est chargé de l’enquête, avec le ronchon Sullivan.



Ne me souvenant plus de rien, j’ai fait comme Jess Long, j’ai analysé les indices et ça a fait tilt dans ma tête bien avant que nos deux enquêteurs ne percutent.



C’était retors et bien trouvé, même si ce n’est pas la première fois que l’on nous fait le coup… Je l’ai croisé de nombreuses fois ensuite, et pourtant, je me fais encore avoir. Bah, c’est un plaisir pour la lectrice d’enquêtes policières que je suis.



Dans "Le saut de la mort", le scénario est bien trouvé aussi, on ne s’y attend pas du tout.



À un moment donné, le scénariste nous dévoile des secrets auxquels Jess Long n’a pas accès, puisqu’il n’est pas le témoin privilégié de cette conversation, comme nous, les lecteurs.



Alors que l’on pense avoir une longueur d’avance sur Long, le scénariste nous la joue à l’envers, nous attrapant bel et bien sans que l’on s’y attende. Bien vu !



Comme quoi, mon père a eu une bonne idée de me demander mes tomes à prêter, cela m’a permis d’en relire quelques-uns et de retrouver du plaisir en les lisant.



Cette série n’a pas si mal vieilli que ça.

Ambiance de polar, avec une étrange évasion, et un avocat menacé par ce gangster évadé. Gil Jourdan lui propose ses services, mais celui-ci refuse. On navigue entre l'intrigue prenante et les personnages hauts en couleurs. Il y a Gil Jourdan, bien sûr, sûr de lui, malin et athlétique, et puis il y a Libellule, toujours une réplique drôle à la bouche, à la limite du casse-pied et pourtant on s'y attache, mais pour le pauvre commissaire Crouton, c'est un véritable boulet, et enfin Queue de Cerise, encore limité dans un rôle de secrétaire, vient contrebalancer la lourdeur du personnage de Libellule par des sarcasmes plus fins. Dans ce tome aussi on trouve quelques publicités pour des marques d'alcool, comme Martini, dans une publication pour la jeunesse, c'est les années 60,autres temps, autres mœurs… On sent Maurice Tillieux inspiré par Michel Audiard, le récit est parsemé de répliques cinglantes, avec du peps. Et il y a un soin tout particulier apporté aux décors de bagnoles, les modèles sont reconnaissables, assez détaillés, et apportent un certain réalisme cinématographique au récit. Comme dans toute bonne série policière de cinéma, Gil Jourdan maltraite sa voiture, mais pas autant que ses costumes.

Même si certaines trouvailles ne sont pas parfaitement exploitées, comme la transformation musculaire de Jo La Seringue, l'intrigue est solide, l'action très présente et le tout se lit avec beaucoup de plaisir.

Une excellente enquête de Gil Jourdan, pleine de rebondissements, le découpage scénaristique nous tenant en haleine jusqu'au bout.

Un meurtre très original par son arme du crime...

A conseiller.

Une première aventure de Gil Jourdan, où l'on découvre les personnages, en particulier son attachant comparse Libellule, et le maladroit inspecteur Crouton.

Le lecteur est accroché, les personnages bien campés.

A suivre...

L’album commence comme un récit du plus pur fantastique pour obliquer vers le polar mais tient parfaitement la route.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais les héros de BD ont tendance à m’agacer un peu, je leur préfère souvent les seconds rôles bien plus sympathiques. Crouton et Libellule plutôt que le trop parfait Gil Jourdan, Haddock ou Tournesol plutôt que Tintin, Bourdon plutôt que Ric Hochet… Jourdan fait des efforts, il est moins figé, plus physique. Bagarres, explosions, plongeons ne lui font plus peur.

Quant au dessin, il était parfait pour ce dernier album avant que Tillieux n’en vienne, peut-être sur de mauvais conseils, à adopter un trait beaucoup trop simpliste sur le suivant. J’apprécie tout particulièrement sa passion pour les véhicules de mon enfance qui donne à ces albums un côté rétro, vraiment agréable.

— * Voix de Béatrice de Montmirail* Vous avez mangé du Goscinny ce matin, monsieur Tillieux ? Oui ? C’est très bien, continuez ainsi et apportez votre zeste d’humour à la Gil Jourdan dans les Tif et Tondu. L’humour et les bons mots apportent toujours un petit plus.



Dans le tome 18, nous avions des pendus fantômes ou des fendus pantômes, si on repense au commissaire Juve (Fantômas contre Scotland Yard)…



Et bien, dans le tome 20, nous serons face à des morts qui sortent de la tombe, tel Jésus, même s’ils ne respectent pas toujours les trois jours de délai officiel.



Alors après, on s’étonne que les habitants de ce bled perdu qu’est Kermez Er Oïc, dans le Morbihan, accueillent les étrangers à coups de seaux d’eau ou de carabine.



C’est qu’il s’en passe des choses bizarres au cimetière, la nuit, on voit des ombres passer près des tombes….



Tif, Tondu et Dupont, un représentant en savonnettes, ont trouvé refuge chez une vieille dame du village et elle est catégorique : elle a reconnu les visages de la vieille Kelmaleur et du père Caradec, décédés depuis peu, sur les fantômes.



Tillieux, le scénariste de talent de la série Gil Jourdan a déployé son humour bien reconnaissable, sortant les bons mots et les situations à répétition, comme le fait de tenter d’assommer, par tous les moyens, une grosse brute épaisse qui a des charançons dans la tête et qui répétera, tout le long de l’aventure que "sont vraiment pas gentils ces gars là " en parlant de nos deux enquêteurs.



Bourré d’action, de mystère, de suspense, ce tome brille aussi par son humour et pas ses situations rocambolesques et le comique de répétition.



Il faut dire que Dupont, le représentant de savonnettes Savon-Net qui rend propre et net, est un personnage à lui tout seul et niveau imbécilités ou jeux de mots foireux, il n’a rien à envier à Tif.



Si ce dernier fera moins l’andouille que d’habitude, ce n’est pas pour cela qu’il sera en retrait, comme il l’était dans le tome 18 (Le roc maudit) et lui aussi aura droit à quelques bons mots savamment placés.



Une bande dessinée que je relis encore et toujours avec le même plaisir.


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Pour mon billet du jour, je vous parlerai du retour de… Gérard Lambert ? Non, Renaud, aujourd’hui, on parle du retour de la Bête ! La grosse bébête qui était sortie des abysses et qui hantait Limehouse Dock !



Sérieusement ? Elle est de retour ? Il me semblait que Tif et Tondu l’avait transformée en salade de poulpe !



En fait, oui elle est de retour, mais pas tout à fait en chair et en os (si tant que cette bête horrible avait des os). Une sorte de Méluche, si vous voyez ce que je sous-entend… Il n’avait pas le monopole des hologrammes.



Allez, on retourne en Angleterre, mais cette fois-ci nous irons faire un tour à la campagne après avoir fait une courte visite dans le Londres avec sa Tamise et son smog.



Will nous restitue correctement la campagne anglaise aussi bien que la capitale de l’Angleterre. Le trait est précis et on se doute que pour cet album, il y a eu un travail de documentation.



Certes, quand nos deux amis vont faire un tour chez nos voisins d’en face, ça me sert pour le Mois Anglais, mais j’ai toujours eu plaisir à retrouver nos deux amis en compagnie de l’inspecteur Fixchussets ou de la comtesse Kiki d’Yeu.



D’habitude, c’est Tif qui est la figure burlesque du duo, mais dans cet épisode-ci, c’est notre Tondu (le chevelu, donc) qui nous fait sourire en se tortillant au sol, salué par un un ver dont il se demandera toujours si le ver lui avait vraiment parlé où si les nombreux coups reçus sur le crâne ne lui avaient pas faire avoir des hallucinations auditives.



Les esprits tatillons diront que l’album est facile car on se sert de la créature sortie des abîmes dans l’album 19 pour nous faire une histoire où elle n’est présente que par procédé holographique, mais je trouve que le coup était bien joué par le professeur afin de réaliser un super casse. ZE casse of the siècle !



Sans oublier la petite dose d’humour ajoutée par le scénariste, ce qui fait toujours plaisir lorsqu’on lit les dialogues.



Une chouette enquête où le bandit se rendra compte qu’il aurait mieux fait de ne pas chercher des poux à Tondu !


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Une histoire très mystérieuse, un homme qu'on a vu mourir sur une mine réapparait quelques jours après. Gil Jourdan et son équipe viennent mener l'enquête. Peut être le meilleur "Gil Jourdan", Un épisode trépidant, plein de mystères et de rebondissements,

Les épisodes de cette série, et particulièrement celui-ci, démarrent toujours de façon haletante et mystérieuse, on est tout de suite dans le bain et il est impossible de le lâcher avant la fin tant l'intrigue nous tient en haleine. Gil Jourdan est toujours impeccable et vif, il y a des poursuites en voiture, des acrobaties, des conspirateurs, un peu de Science-fiction, tout les ingrédients pour se prendre au jeu et en ressortir comblé.

Cet album, comme indiqué plus haut, est un recueil de quatre histoires plus ou moins courtes. La première et la plus longue me paraît aussi la plus originale et aurait probablement mérité d'être un peu plus étoffée. La deuxième « L'homme au pull blanc » ne mettant en scène que Queue-de-Cerise est déroutante et pour une fois, se termine mal ! Faut-il y voir un certain machisme ?

La troisième histoire « Coup d'éclat » présente une enquête classique et nous propose de la résoudre en même temps que Gil Jourdan, amusant… J'ai échoué !

La dernière nous fait retrouver l'hovercraft ou aéroglisseur qui faisait jusqu'en 2000 la liaison Calais/Douvres en une vingtaine de minutes et lui, je l'avais oublié.



Le 2 février 1978, Maurice Thillieux, lui qui adorait les voitures et ne manquait jamais de mettre en scène poursuites et accidents dans ses scenarii, décède à la suite d'un accident de voiture. Cet album posthume marque donc la fin, selon la volonté de sa famille, des aventures de Gil Jourdan.