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Critiques de Maxime Chattam (8592)
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L'illusion

Maxime Chattam est l'auteur qui m'a fait apprécier les thrillers. Il est l'un de mes auteurs préférés.



Voilà.



L'illusion est une déception. Une immense déception. Mais j'ose espérer que ce n'est que mon avis.



Je me suis ennuyée du début à la fin.



Que de descriptions, plaisantes certes mais en trop grand nombre.



Et quel manque d'actions évident.



Le peu qu'il se passe n'est même pas réel.



Même la fin, tout ça pour ça ?



Je n'en dirai pas plus et je croise les doigts pour que, moi seule, soit passée à côté de ce livre et son histoire.
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Le signal

Quand un nouveau Chattam sort, j'ai toujours beaucoup d'espoir… Celui de retrouver l'auteur à son meilleur niveau. Celui qui m'a fait vibrer et frissonner. Celui de ses débuts.



En commençant, Le Signal, je m'étais dit que c'était de bonne augure. Mais malheureusement je suis vite retombée.



Certes, l'auteur a voulu rendre hommage à des grands noms de la littérature : Lewis Carroll, Stephen King, Matheson, Lovecraft,...

L'idée est louable. Le seul hic, c'est que le trop est l'ennemi du bien.



Je m'attarderais sur Stephen King, puisque c'est l'auteur que je connais le mieux.

Certains éléments "d'hommage" se voient comme le nez au milieu de la figure ( le chapitre dans les champs de mais avec l'épouvantail), d'autres sont plus subtils (vers l'épilogue du roman les fameux "Tak !" ou l'on pense inévitablement à désolation et aux régulateurs).

Il y en a beaucoup d'autres, mais je ne vais pas m'étendre pour tous les énumérer.



Malheureusement, je constate avec effroi que Chattam est resté très classique, dans du déjà vu.



Il faut néanmoins reconnaitre à Maxime Chattam qu'il n'est jamais aussi bon que quand il décrit l'horreur. Certains vont sans doute trouver ça glauque, mais quand il décrit un cadavre en décomposition grouillant de vers, le lecteur entend les asticots se déplacer dans la chair putride ; et le lecteur sent l'odeur qui émane de bout de chair… C'est là que réside, pour moi, le vrai talent de l'auteur.



Il a beaucoup de romans déjà écrits et en attente (selon une interview). Si en tant que lectrice j'avais un conseil à lui donner, ce serait de prendre son temps. Il n'a aucune obligation de sortir un roman par an. Donc de prendre son temps pour nous surprendre à nouveau… il l'a déjà fait, il pourrait le refaire, j'en suis certaine. Je garde espoir.



Petit aparté sur la couverture du roman… elle est juste magnifique. Et Chattam en argent c'est quand même mieux qu'en vert ! ( voir mon billet et la quatrième de couverture de L'appel du Néant).
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13 à table ! 2021

13 à table ! - 2021- 13 auteurs - Éditions Pocket - Lu en décembre 2020 - 5 €



Tout d'abord, je présente le petit mot signé Les Restos du coeur,

"Chères lectrices, Chers lecteurs,



7 ans, en amour c'est dit-on, une étape. Ce premier amour que nous vivons avec le monde du livre passe cette année ce cap symbolique. Nous nous retrouvons pour cette 7è éditions de "13 à table ! ", avec toujours autant d'envie et d'engagement de toute la chaîne du livre, des métiers artistiques aux métiers techniques. Depuis le début de cette aventure, près de 5 millions de repas supplémentaires ont pu être distribués aux personnes accueillies par les Restos du Coeur, grâce à eux, grâce à vous!

Un premier amour est le thème de cette éditions, partons cette année alors sur les routes de nos sentiments et de nos sensations".



Bonjour à vous !

C'est le premier livre de nouvelles "13 à table" que je lis, j'ai vu qu'il y en avait déjà eu six ! Chaque livre acheté procure 4 repas aux restos du coeur, donc un bon moment de lecture et une B.A. en cette fin d'année 2020 sinistre pour tellement de gens.



Je ne ferai pas une chronique de chacune des 13 nouvelles de 13 auteurs-autrices différents-es, autour du thème "un premier amour".



Dans l'ensemble, je les ai bien aimées, plus particulièrement celle de :

Jean-Paul Dubois - Une belle vie avec Charlie - elle arrache des larmes.

Frank Thilliez - Un train d'avance - un voyage étonnant dans le temps François D'Epenoux - 1973, 7è B - touchante



J'ai moins apprécié celle de :

Maxime Chattam - Big Crush ou le sens de la vie, le style peut-être.

Philippe Besson - Un film de Douglas Sirk - je ne saurais dire pourquoi.



Dans l'ensemble j'ai lu ce livre avec plaisir, il ne faut pas croire que ce sont des histoires à l'eau de rose " tout ne finit pas bien dans le meilleur des mondes, loin de là.



J'ajoute que la couverture est de Riad Sattouf, un ciel bleu, un nuage blanc qui sert de coussin de lecture à un personnage allongé à plat ventre et lisant, 3 coeurs rouges au-dessus de sa tête et un peu plus bas, la Terre.



Un livre à s'offrir, à offrir, une bonne action et un bon moment de lecture, voilà qui permettra à 4 personnes de faire un bon repas , n'hésitez pas.





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Un(e)secte

La magie Chattam n'opère plus.

Je désespère de pouvoir remettre un jour 5 étoiles a un de ses romans.



Le roman est agréable, mais il ne fait pas du tout peur et pourtant j'y avais cru et espéré… le prologue était de bonne augure.

Du coup je me suis contentée d'un policier intéressant, car il y a de belles réflexions et des interrogations très juste. Reprise par le petit mot explicatif et de remerciements de Maxime Chattam. Mais bon, on reste loin du page turner



J'ai apprécié les personnages , ils sont bien campés. Mais je n'ai pas eu de coup de cœur.



L'écriture de Chattam est égale a elle même. Par contre la couverture du roman ne m'a pas plu du tout, même si elle est pertinente. Je la trouve beaucoup trop proche par ses couleurs de celle de son précédent roman le signal.



Je reprends ce que j'ai déjà dit. Je pense que Maxime Chattam gagnerait en qualité si il ne se sentait pas obligé de sortir un roman tous les ans… à quelques jours près. Et puis il a pour moi, perdu sa verve et reste trop dans le politiquement correct, et je trouve cela dommage.
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Le coma des mortels

La lecture de ce roman m' a été pénible, il n'y a pas d'intrigue, d'accord c'est une volonté de l'auteur de se démarquer de son étiquette de maître du thriller, mais il n'y aucun fil conducteur, juste une accumulation de meurtres, émaillée de réflexions pseudo philosophiques, le tout mélangé avec un style prétentieux. Le coma des mortels se veut philosophique, décalé et romantique, mais après lecture de "l’œuvre" , cela se transforme en un roman fade, plat et prétentieux.

Maxime Chattam, Maître absolu du thriller qui veut faire de la littérature française, c'est un peu comme si Michael Schumacher, champion incontestable de la F1 voulait faire du ski...
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Lux

Depuis quelques temps, quand un nouveau Chattam sort, je tergiverse pas mal... Achat... Pas achat.

Et puis comme à chaque fois, la quatrième de couverture me donne trop envie et je cède à l'achat en espérant retrouver du grand Chattam.... Et la quatrième de couverture était super prometteuse.



Alors, oui, j'ai apprécié cette lecture, mais je crois que je suis exigeante avec les grands noms.

L'écriture de l'auteur ne change pas. Elle est agréable, addictive et le scénario se tient tout en étant intéressant.

Mais même si Chattam énonce pas mal de vérités ( ou tout au moins a le même avis que moi sur certains sujets), je ne sais pas trop si il se bride lui même, ou si c'est sa maison d'édition qui le freine.

Du coup je m'interroge sur ce politiquement correct que s'impose ou imposé a Chattam.

Est ce pour garder un plus grand lectorat ?



Il me manque cette prise de risque, cette envie de piquer et d'être percutant.

Aujourd'hui, les romans de Chattam sont trop lisses pour moi...et je suis donc déçue à chaque fois.

C'est d'ailleurs vraiment dommage car une fois encore le sujet de ce roman avait du potentiel.
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Le signal

Pour une fois, j'écris une chronique en musique!

Afin de pouvoir rester encore un peu dans l'univers de ce roman, je me réfugie une fois de plus dans cette ténébreuse ambiance musicale conseillée par l'auteur.

Une bonne expérience qui fait la différence et que je recommande fortement pour cette lecture.

Je tiens ensuite à souligner le magnifique travail éditorial sur cet objet-livre que je trouve sublime avec son jaspage noir.

Je précise que j'avais la version numérique, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter la version papier (oui je suis faible!), notamment pour pouvoir me référer plus facilement au plan de Mahingan Falls que j'ai consulté assez régulièrement en lisant l'histoire.



Ne cherchez pas l'ambiance de la trilogie du Mal, car ici on n'est pas dans le thriller. On baigne plutôt dans le fantastique avec de la sorcellerie, de l'ésotérisme et du paranormal.

Au premier abord, je me suis demandée si l'auteur manquait d'inspiration pour faire ainsi référence à son histoire personnelle à travers la famille Spencer. Mais une fois le doute passé, je me suis laissée porter.

Maxime Chattam nous isole dans la ville de Mahingan Falls, un endroit presque coupée du monde, avec Salem à quelques kilomètres... pas très rassurant comme contexte!

L'ambiance générale m'a directement fait penser à Stranger Things (parfois même un peu trop). J'ai également pensé à Ça de Stephen King.



On suit les Spencer qui assistent à des événements étranges dans leur nouvelle maison qui semble être hantée.

Les enfants du couple et leurs nouveaux amis vont former un groupe d'ado qui va explorer les environs et mener une enquête après avoir vécu une scène effroyable et surnaturelle.

En parallèle, un flic fraîchement débarqué dans la ville va être lui aussi alerté par des incidents inexpliqués.

On est vraiment imprégné par l'ambiance spéciale de la ville qui reste au premier plan dans ce livre. A travers les nombreux personnages, on déambule dans les différents quartiers, le port, les forêts, les champs... où partout se déroulent des faits inquiétants, effrayants et inattendus. Les disparitions se multiplient, les morts suspectes également.

L'auteur a su augmenter graduellement l'apparition des phénomènes et les sentiments de frayeur éprouvés par ses personnages.

On a de temps en temps des petits pics d'horreur avec des scènes mémorables.



L'aspect psychologique est très fortement développé.

Le style m'a encore fait penser à du King, notamment avec les fameuses phrases en italique lorsque les personnages se parlent à eux-mêmes pour s'autoflageller.

On sent le malaise s'amplifier au coeur de la ville et les inquiétudes grandir au fil des pages.

La liste des défunts est bien longue et pour chaque cas, la mort est loin d'être douce. Au passage, Chattam nous fait cadeau de quelques viscères et litres d'hémoglobine.

Par contre, je n'ai pas vraiment adhéré à l'explication finale, mais j'ai passé un excellent moment tout au long du livre avec cette atmosphère si particulière.



Un roman d'ambiance horrifique qui change de ce qu'on a pu connaître de l'auteur.
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L'illusion

Enfin!! Je me suis dit, j'ai presque retrouvé le Chattam que j'aimais tant... Quoique...



Son roman se lit tout seul. Le suspense s'installe et reste bien présent jusqu'au bout.. ou presque.

En fait Maxime Chattam a réussi a m'intéresser car il oscille tout le long entre magique et prestidigitation, entre horreur ou tueur en série. En fait on ne sait pas trop sur quel pied danser. On attend donc l'épilogue avec impatience pour savoir où il veut réellement nous mener.



L'auteur annonce son roman en y intégrant sans doute le meilleur magicien de tous les temps Lucien Strada. Comme chacun sait, un spectacle de prestidigitation ça commence piano pour finir en général en apothéose. C'est ce a quoi l'on peut s'attendre ici, avec ce roman.... Un final magistral en feu d'artifice.

Et bien non! Cette fin est un peu convenue et prévisible.



Je tiens quand même a signaler que l'auteur doit avoir une affection particulière pour le prénom Hugo ( assez récurrent chez ses personnages) et les araignées ( le truc qui me gonfle en fait.. j'ai du lever les yeux au ciel a chaque fois qu'il a intégré une araignée dans son histoire). Les araignées ne font pas peur a tout le monde...donc l'effet escompté chez moi fait... FLOP !



Donc une lecture agréable dans sa généralité, un chouia prévisible.

Je reviens une fois encore sur l'idée que Maxime Chattam devrait prendre plus de temps pour approfondir et peaufiner ( et limite reprendre les risques pris a ses débuts) ses romans afin de nous offrir le meilleur de lui-même... Et pour être honnête je n'attends que ça.
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Autre-Monde, tome 1 : L'alliance des Trois

Premier tome d'une série sfff pour ado (plus que pour Jeunes-Adultes) qui en compte à ce jour 6.



Après une mystérieuse tempête, seul les enfants ont été épargnés, faisant disparaître, la plupart des adultes et transformant le reste en être malfaisants. La végétation, passant à la vitesse surmultipliée, recouvre tout. La nature reprend ses droits. Tobias et Matt, deux ados branchés (WoW skype et tout et tout) se retrouvent livrés à eux-même, mais tombent rapidement sur une communauté de Pan (en référence à Peter Pan). Des ados et enfants qui se sont regroupés sur une île, un refuge idéal. La vie s'organise, mais les Cyniks et le Gloutons (nos fameux méchants) rodent et vont perturber notre idyllique communauté. Et cela sans compter sur les mystérieux êtres surnaturels qui semblent en vouloir à Matt personnellement. Entre émois naissants (Ambre, la troisième de l'alliance des trois), rivalités et trahisons, nous vivrons les aventures de nos sympathiques héros.



Maxime Chattam, spécialiste du thriller et du policier angoissant ? (parait-il, ce livre est mon premier de cet auteur). Oubliez. Nous avons ici un gentillet roman science-fiction, fantastique, fantasy (j'ai du mal à le cataloguer) pour ado. Bien que non classé comme tel, c'est indéniablement et irrévocablement de la littérature jeunesse.

Et mon entrée dans le roman commence mal. C'est du Enid Blyton (l'auteure de Oui-Oui pour les intimes), que je suis en train de lire là. Mais heureusement pour moi (et pour l'argent que j'ai mis dans ce livre), l'histoire se densifie et se complexifie rapidement. L'univers imaginé m'a plu et je me suis trouvé embarqué dans le récit, que je comparerais, pour l'ambiance et la facilité à lire aux premiers « Harry Potter ».

Il y a des facilités. Les voitures disparaissent, toute la technologie est out, les armes à feu, aussi sûrement, mais pas les armes blanches, ce sera plus sympa à cheval avec arcs et épées. C'est de la survie quatre étoiles avec peignoir en soie ou en satin (je ne me rappelle plus) où il ne manque plus que la piscine dans le manoir.

Un brin moralisateur parfois, avec notre mère la Terre, en colère et vengeresse de toute la pollution, que nos méchantes civilisations lui ont fait subir.

Un univers post-apocalyptique pour bisounours (relisons nous un « World War Z » ou un « Chronique de l’Armageddon » histoire de nous remettre les idées en place), mais je le rappelle, on est en littérature jeunesse dans une histoire qui n'est pas sans rappeler celle des « enfants de Timpelbach » (si si les enfants de tout un village abandonnés à leur sort par leurs parents, pour la bonne leçon).



Donc dans ce cadre, une histoire agréable, avec suspense, action, méchants qui font peur et tout et tout qui plaira à nos chères têtes blondes et accessoirement à des gentils adultes qui aiment bien se plonger de temps en temps dans ces atmosphères de fantasy pour ado.
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La constance du prédateur

Un premier chapitre qui plonge directement le lecteur dans l'ambiance du roman. L'horreur s'installe dès les premières pages.



Néanmoins, je finis quand même par me demander si je ne suis pas trop exigeante avec certains auteurs de renoms comme Chattam.



L'écriture de l'auteur est addictive a souhait. Il est sans aucun doute le maître quand il s'agit de décrire l'horreur et la souffrance.



Mais je reste malgré tout dubitative sur le scénario. J'ai trouvé que l'auteur se servait de grosses ficelles connues et reconnues du milieu du thriller, et des raccourcis pas très futés pour justifier de retournement de situations... un peu comme un claquement de doigt. J'ai donc un peu de mal sur la crédibilité du récit. Les flics sont un peu trop supers flics a mon goût.



Mais en dehors de ça j'ai quand même apprécié le roman - lu ce weekend..



Je ne remets pas en question le talent de Chattam, il est indéniable, mais j'en attends beaucoup plus.
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Le signal

Je referme ce pavé, mon premier roman de Maxime Chattam. Qu’en penser ?



Une atmosphère ombragée dans cette petite ville de Manhingall Falls, des citoyens qui disparaissent, qui fuient, qui meurent. Quel mystère. Et... même pas peur.



Un couple avec ses trois enfants qui emménagent dans La maison. Qu’on imagine vite hantée. Un air parfois glacial, un fantôme cannibale dans le grenier, des cauchemars pour baby Zoey. Et... même pas peur.



Le bouquin c’est tout de même aussi, et sans spolier, ce « fantôme » maléfique dans les champs de maïs qui poursuit des jeunes de treize ans. Des jeunes qui parlent et se comportent comme s’ils en avaient cinq de plus. Un « fantôme » tellement surréaliste que j’ai trébuché.

Et, toujours, même pas peur.



Même pas peur parce que je m’attendais à une atmosphère beaucoup plus fouillée, plus habitée dans une torpeur. Une nature témoin et rebelle, des personnages apeurés, une maison flippante à vous empêcher de dormir. Avec des descriptions de la peur beaucoup plus empreintes. Un côté beaucoup plus ésotérique qui triture la réalité pour la rendre angoissante. Des personnages plus crédibles, des adultes et des jeunes plus convaincants. Et une atmosphère beaucoup plus scalpée. Pour une fois que je me lance dans un roman dit « d’horreur », j’avais envie de lire un roman possédé, diabolique. Mais je n’ai rien ressenti de tel. Il y a aussi un peu trop de longueurs je trouve. Condenser l’histoire sur la maison aurait été plus pertinent selon moi.



C’est un gentil mais très long roman qui certes apporte son degré d’addiction et d’emprise mais ne m’aura que très moyennement convaincue. Je pense que dans ce même registre, Stephen King détient la palme de la plume possédée.

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Que ta volonté soit faite

Années 60. Carsons Mills, petite bourgade dans le Midwest peuplé de quelques milliers d'habitants qui se connaissent tous. Ses champs, son école, son shérif et... Jon Petersen. Enfanté dans le sang, élevé à la dure par son grand-père Ingmar, figure imposante et violente, et ses deux tantes, Rackel et Hannah. Garçon asocial, il ne se fait pas d'amis et passe le plus clair de son temps seul... ou avec des fourmis dont il étudie le mode de fonctionnement pour mieux les détruire. Dès lors que l'on touche à ses fourmilières, Jon enrage et bien lui aura pris à ce jeune Tyler qui finira sous les coups acharnés de ce dernier et en sang, le visage démoli. Le barrage a cédé. Le Mal a parlé.



Bienvenue à Carson Mills... Maxime Chattam nous plonge dans une ambiance incroyablement sombre, sauvage et malsaine dans laquelle l'âme est plus que jamais noire. Il donne la parole à un narrateur dont on ne connaît pas l'identité mais que l'on devine à la toute fin. Il décrit avec justesse la montée en puissance de la violence, la haine et la rage qui habitent Jon, parlant même de petits papillons qu'il ressent dans le ventre. L'on est englué dans ce récit où la violence va crescendo, l'on explore l'âme humaine d'un sociopathe... et l'on en redemande ! Porté par une écriture riche et finement travaillée, ce roman au dénouement surprenant fait preuve d'une originalité déconcertante. Remarquable...



Que ta volonté soit faite... au nom de la colère, du vice et de la barbarie...
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Que ta volonté soit faite

Quelle surprise ! Je suis de plus en plus subjuguée par l'écriture de cet auteur. D'habitude je suis toujours impressionnée par la tournure de ses histoires mais avec ce roman-ci il va encore plus loin.



Au début j'avoue avoir été un peu septique à cause du style d'écriture de Chattam que je ne reconnaissais pas. Ici il possède une écriture plus subtile que d'habitude. On sent que chaque mot est parfaitement choisi et il s'exprime avec philosophie.

Et quelle imagination !! Tout est parfaitement maitrisé. La mise en situation de chaque passage est excellente et la tournure de l'histoire de plus en plus palpitante. de plus, il ne s'agit pas d'une enquête comme on en trouve habituellement. Ce livre a un aspect psychologique très fort. Cela est en partie dû au fait que l'histoire soit narrée de manière originale. Cette narration permet la réflexion sur le thème de prédilection de l'auteur: le Mal et ses origines. Il nous emmène au plus profond de la perversité et de la noirceur.



Concernant l'ambiance générale du roman, on sent directement l'influence de notre cher King. La petite bourgade de Carson Mills avec son shérif Jarvis qui m'a agréablement fait penser au shérif dans Misery.

Chattam nous emporte avec lui dans l'univers où vit Jon Petersen ce personnage tant détesté, pour tenter de comprendre d'où peut naître le Mal qui habite cet être et comment il peut se répercuter autour de lui. Et l'auteur est très fort à ce petit jeu ! Il a le don de se mettre dans la peau et dans l'esprit d'un psychopathe d'une manière fascinante.

La fin est vraiment surprenante et c'est le coup de grâce dans les dernières phrases !



Amis Babeliautes, vous l'aurez compris: foncez sans plus tarder.

Ce roman fait partie, à coup sur, de mes coups de coeur 2015.

Un grand merci à M. Chattam qui m'a encore une fois impressionné par son talent !



P.S: Par contre, petit coup de gueule à l'éditeur Albin Michel qui aurait pu représenter ce chef d'oeuvre avec un beau livre comme il le fait si bien d'habitude.

Ce nouveau format, pourquoi pas. Mais alors cette jaquette en papier et le livre moche en dessous, je dis non !

Mais cela n'est qu'un avis personnel.
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13 à table ! 2016

Pourquoi je l’ai choisi:



L’année dernière j’avais joué le jeu de l’unité derrière cette bannière du cœur, des Restos du cœur. Il me semblait évident, voire important de promouvoir ce genre d’actions car nous ne pouvons rester insensible à cette association d’entraide aux plus démunis. L’année dernière c’était 3 repas distribués, cette année 4… 5 euros ce n’est pas tant que ça d’investissement quand on sait que certains sont si dépendants de cette aide.



Ce que j’ai ressenti:



Parlons chiffre donc et du 13 en particulier. A l’heure des infos qui tournent en boucle dans le foyer, 13, n’est ce pas un chiffre maudit????…C’est donc les larmes aux yeux, la boule au cœur que j’écris cette chronique mais il me parait indispensable de rester mobiliser et de ne pas se laisser envahir par la peur, de rester soudés dans nos plus belles actions qui nous caractérisent, de faire bloc ensemble.13, quelle petite déception de ne trouver que 12 auteurs, mais bon, cette douzaine a rempli haut la main mes attentes, et ce thème de Frères et Sœurs sonne bien avec une de nos plus belles valeurs françaises: la Fraternité.



C’est un thème si riche que je ne m’étonnes pas qu’il est su inspirer ces auteurs! Un sujet fort, empli d’amour et de répulsion, une infinité d’échanges qui nous met en lumière notre propre place au sein de la fratrie qui nous est propre. Un sacré remue ménage dans nos forts intérieurs!!!!Maintenant, à table!!!!!



Françoise Bourdin ouvre encore le bal de ce recueil de nouvelles, et nous offre une fraternité d’entraide. Chacun des deux frères comblent les manques de chacun, une belle preuve d’amour!



« Dans une fratrie, la solidarité n’était-elle pas de rigueur? »



Michel Bussi m’a totalement surprise, comme à son habitude, avec ses sœurs photographes.



Chattam m’a ravie jusqu’au vomissement avec son histoire de frères et sœurs.



Stephane de Groodt m’a laissée par contre très perplexe avec son histoire de frères Coen.



François d’Epenoux nous offre une photo de famille pathétique et plutôt triste.



« J’étais leur petit frère et tout allait pour le mieux dans la meilleure fratrie du monde. »



Karine Giebel dénonce un fait de société mondial immonde et je me joins à elles, mes sœurs de cœur, qui choisissent la Liberté. Un texte fort et triste mais un mal nécessaire pour sensibiliser les gens à cette horreur perpétrée dans trop de pays encore.



Douglas Kennedy montre que les affaires de famille ne sont jamais propres, et les confidences trop souvent dangereuses!



Alexandra Lapierre nous invite à découvrir une fratrie pas comme les autres sous couvert de secrets inavouables derrière les sourires de circonstances.



Agnès Ledig nous crée une famille Nouvelle, loin de celles traditionnelles…..



Nadine Monfils m’a surprise avec son personnage rêveur et à coté de la plaque!!!!Une histoire dérangeante!



« Et qui te dis que les gens qui réalisent leurs rêves sont plus heureux que ceux qui se les imaginent? La réalité déçoit toujours. L’imagination, jamais. »



J’ai adoré le monde coloré de Romain Puertolas.



On retrouve Bernard Weber en conclusion comme l’année dernière pour une histoire de jumellité hors du commun.



L’année dernière j’avais fait un top 3 (très spécial, lol) si je devais en refaire un cette année avec ce recueil, je mettrai Michel Bussi, Maxime Chattam et Bernard Weber, car ce sont les trois histoires qui m’ont le plus déstabilisée dans ce thème de la fratrie!!!!



En bref, un bon moment de lecture dans l’ensemble!!!!


Lien : https://fairystelphique.word..
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Un(e)secte

Pour Halloween, je vais vous parler de ma dernière lecture en date. le nouveau Chattam !



(Deux secondes, c'est une mouche que j'entends voler là ?)



Le prologue. En très peu de pages, Monsieur Chattam a réussi à me filer la chair de poule et m'a même obligé à faire une pause dans ma lecture afin de faire une inspection complète de mon appartement, à la recherche du moindre insecte…



(C'est un mille pattes que je vois là sur le rebord de la fenêtre, non ?)



J'aime me faire peur. Et bien, pour le coup, ça a plutôt bien fonctionné !



Ici, c'est la petite bêbête qui monte, qui monte, en même temps que la tension du lecteur qui doit bien s'accrocher à son livre pour ne pas partir en courant, sans demander son reste !



Il ne faut pas trop en dire de cette histoire qui fait mouche ! Juste vous dire que j'ai aimé les personnages, Atticus Core, ce flic homosexuel au caractère bien trempé, et Kat Kordell, détective privée, maligne et impertinente ! Un duo auquel on s'attache et qu'o nne peut pas lâcher comme ça !



J'ai plongé avec eux dans une sombre affaire de meurtre et de disparition, entre New York et Los Angeles. Deux héros, deux enquêtes, deux raisons de flipper encore ! Sectes et insectes se marient à merveille dans ce cocktail carrément effrayant !



(C'est une fourmi, là, sur le carrelage ??)



Maxime Chattam n'a pas son pareil pour instiller peu à peu l'effroi chez son lecteur. Ici, il propose un roman solide et efficace, de facture plutôt classique dans le genre, mais qui fonctionne à merveille ! On est littéralement happé par un récit et des personnages complétement à la hauteur !



(C'est moi où c'est une armée de cafards qui vient de tomber du plafond ?)



Résultat des courses, je n'étais pas particulièrement phobique des petites choses qui grouillent partout sous nos pas et dans nos maisons. Je le suis dorénavant.



Je ne vous remercie pas, Maxime Chattam.


Lien : https://labibliothequedejuju..
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Le signal

Plonger dans le Signal, dernier thriller signé Maxime Chattam, c'est partir pour une longue aventure dans un espace assez réduit, cette ville balnéaire imaginaire de Mahingan Falls où ça commence fort avec un terrible accident puis c'est la pauvre Lise Roberts, baby-sitter modèle, qui a une très mauvaise surprise…



On l'a compris, nous sommes aux States et l'auteur, bien que Français, préfère situer un thriller de l'autre côté de l'Atlantique, c'est son habitude et j'avoue tout de suite que c'est le premier livre de cet auteur reconnu que je lis.

Le livre, justement, n'est pas ordinaire déjà par sa taille impressionnante, une belle couverture très soignée mais surtout avec toutes les pages bordées de noir comme autant d'avis de décès ce qui, tout compte fait, est bien approprié, vu le nombre de vies qui vont s'éteindre au fil de la lecture.



Sans révéler ce qui pourrait nuire au suspense et à la tension extrême bien entretenue tout au long du roman, je peux dire que c'est la famille Spencer qui est au centre de l'histoire. Alors, je vous les présente. Thomas, le père, est un auteur de théâtre à la recherche d'inspiration après un premier gros succès. Olivia, la mère, était une animatrice vedette de la télévision mais elle met sa carrière entre parenthèses. Ils ont deux enfants : Chadwick (13 ans) et Zoey (2 ans), plus Owen, du même âge que Chad. Thomas et Olivia l'ont recueilli après le terrible accident qui a coûté la vie à ses parents, sa mère étant la soeur d'Olivia.

Les Spencer ont quitté New York pour acheter une maison, un coup de coeur, à Mahingan Falls, et ils s'installent, pleins d'espoir dans cette nouvelle vie qui s'offre à eux ! Pour garder Zoey, ils recrutent Gemma Duff dont le frère, Corey, devient vite ami avec Chad et Owen, auxquels s'ajoute un garçon plus âgé, Connor.

Très vite, des événements bizarres se manifestent dans la maison et autour. le passé des habitants précédents sont explorés et on apprend qu'une des malheureuses impliquées dans ce qui fut appelé « Les sorcières de Salem », logeait ici. L'auteur parle aussi des Indiens, premiers habitants, massacrés par les premiers colons. C'est riche, ça fourmille d'informations mais les morts atroces se succèdent, semble-t-il gratuitement, juste pour faire frémir le lecteur. Il faudra aller au bout pour tenter de comprendre. Tout ? Pas sûr ! Mais ce mont Wendy qui domine la ville est à la fois indispensable et surpuissant.

Un homme est essentiel avec les personnes déjà citées : Ethan Cobb, un flic nouveau dans la ville qui n'admet pas les compromissions et les négligences de son chef. La peur est omniprésente comme la ressentent bien les quatre ados : « Ils avaient peur. Une de ces peurs viscérales qui donnent envie de vomir, qui coupent les jambes et dont on sait qu'elles ne sont pas anodines. Parce que c'est le corps qui sent le danger. »

Ésotérique, très sanglant, mettant en grand relief un gros problème de notre monde dit moderne, le Signal est une histoire pleine de leçons terribles, inquiétantes, stressantes. Les hommes ouvrent des tas de pistes sans maîtriser toutes ces technologies folles comme le nucléaire, les robots, les … - je ne le dis pas ! – et tous les êtres humains qui ont tant souffert, à qui on a ôté la vie, sont peut-être là, de l'autre côté du miroir… ?




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Que ta volonté soit faite

C’est un voyage auquel nous convie Maxime Chattam, un voyage dans le temps, dans l’espace et au plus profond de ce que l’homme peut produire de pire.



Que ta volonté soit faite est une nouvelle brique dans l’œuvre de l’auteur et de sa radiographie du Mal. Et pourtant ce roman est unique. Si loin, si proche…



Ce récit a tout du chaînon manquant, de quoi rassembler les admirateurs de la première heure (s’ils savent rester curieux) et la partie du lectorat que l’auteur n’a pas encore réussi à toucher. Ce n’est pas un hasard si l’éditeur Albin Michel a décidé de sortir ce livre en littérature générale, sans y faire figurer l’étiquette de thriller.



Car cet étonnant et admirable roman est un véritable hommage aux romans noirs américains, ceux qui décrivent toute la noirceur des contrées reculées de cet immense pays. Une histoire sur l’Amérique profonde, celle d’avant l’ère des téléphones portables et d’internet, celle de cette campagne à la fois dure et impressionnante. Celle de ses habitants aussi (et surtout), entre croyances, communautarisme et lourds secrets.



Les habitués de l’auteur risquent d’être sacrément surpris par ce roman, dès ses premières lignes. Une ambiance et une écriture très différentes de ce qu’il proposait jusque là. Véritablement très différentes. Pour ma part, je suis passé par différents stades en découvrant cet univers. D’abord désarçonné, puis intrigué, pour rapidement être fasciné et subjugué par cette atmosphère oppressante et si réaliste.



Une description de cette part de l’Amérique et de son histoire d’une réelle justesse, à travers un récit tout en subtilité et en sensibilité, malgré le sujet d’une douloureuse puissance et d’une bouleversante violence. Une violence sans concession mais suggérée, sans aucune surenchère, ce qui accentue la véracité du tout.



Carson Mills, petite bourgade du Midwest. Un environnement tellement bien dessiné qu’on y est proprement transporté. On vit aux cotés de ces personnages et on sent les effluves malsaines qui les entourent. Une ambiance au service d’une histoire qui prend des virages vraiment inattendus.



Maxime Chattam a travaillé son écriture, méconnaissable, pour rendre cette ambiance noire encore plus poignante. Oui, chaque mot, chaque phrase sont réfléchies, façonnées à travers une langue riche, expressive et raffinée.



On croirait lire du Stephen King mâtiné de Thomas H. Cook, sur une thématique de… Maxime Chattam. Mais ne parlons pas de copiage, oh non. Que ta volonté soit faite est un vrai hommage aux romans noirs, je me répète, un témoignage d’un temps révolu mais qui nous en apprend tant sur l’âme humaine. Derrière cette magnifique couverture et à travers ce récit, Chattam touche comme rarement à ce qu’est l’essence même du Mal.



Une formidable et surprenante réussite donc, qui prouve qu’un auteur, (trop vite) catalogué, peut savoir se renouveler pour mieux faire passer son message. Avec ce roman, Maxime Chattam nous démontre de manière éclatante qu’il a encore beaucoup à nous apporter. Chapeau bas.
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Autre-Monde, tome 1 : L'alliance des Trois

A vos marques… prêts ?...paaaaaaaaaaaaaartez ! Ce roman vous place un tout petit temps sur des starting-blocks et zou, l’action commence. La situation des personnages est d’autant plus cauchemardesque que ces héros sont des enfants. Imaginez : vous vous réveillez un beau matin (pas si beau que ça en fait), un ouragan a dévasté la planète, plus personne à part des créatures, des éclairs qui zébrent le ciel, plus d’électricité, plus aucune voiture dans les rues. Tout le monde a disparu . Tout le monde ? NOOOOOOOOOOOOn ! seuls deux jeunes garçons tentent de résister sur cette terre désormais hostile, pas le moment de s’amuser, pas le moment de se lamenter sur le sort des parents. Et le lecteur dans tout ça ! Le lecteur reste perplexe : qu’est- ce que c’est que cette histoire ??? une petite flamme s’allume, elle ne s’éteindra que lorsque la lumière se sera faite (c’est le cas de le dire) : ou les hommes sont-ils passés ? d’où viennent ces créatures ? depuis quand les éclairs sont –ils pourvus d’intelligence ? A ce stade, je me dis que ce n’est pas possible, ils rêvent (ou plutôt ils cauchemardent), ils vont se réveiller…Me voilà accrochée au roman, je veux savoir !

Oui ils se réveillent pour constater l’horreur de la situation, l’obligation de fuite… Mais où ? des créatures peu avenantes peuplent désormais la planète bleue qui a repris ses droits, les ados vont devoir assurer. Je vais rester accrochée à cette série tant que je n’aurai pas le fin mot de l’histoire !!!

Pour mon plus grand plaisir, je retrouve dans ce roman beaucoup d’univers qui me plaisent : on se croirait tour à tour dans le Seigneur des anneaux, Alice au pays des merveilles (sauf que les nouveaux être qu’ils découvrent ne peuvent être qualifiées de merveilles, au contraire !), Harry Potter dans la deuxième partie, je vous laisserai deviner pourquoi, sans oublier les Xmens.

J’ai cru également voir dans cette histoire, une plaidoirie pour notre mère, la Terre, qui s’est vengée des assauts du genre humain qui n’a pas su la ménager.

Un roman intéressant donc, que je conseillerais aux ados comme aux adultes.

Je remercie Babélio et les éditions Le Livre de Poche pour ce partenariat.


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L'Âme du mal

Mon premier Maxime Chattam ! Oui, depuis le temps que j’en entends parler, j’avais hâte et en même temps un peu de crainte.



Après de nombreuses hésitations, mon choix s’est porté sur l’âme du mal, le premier livre de Maxime Chattam sous ce pseudonyme, le tout premier étant Le cinquième règne sous le pseudonyme de Maxime Williams.



J’aime beaucoup les intrigues policières sombres, glauques et malsaines, et lorsque j’ai lu le résumé de ce livre, j’ai été immédiatement emballé. Dans le même genre, j’aime beaucoup Franck Thilliez, les deux auteurs sont d’ailleurs très proches.



Le livre fait un peu plus de 500 pages et après avoir passé le prologue et les deux premiers chapitres a un rythme effréné, les choses se calment un peu puisqu’on se retrouve un an plus tard. C’est a ce moment là que l’histoire principale démarre vraiment et prends un rythme assez tranquille pendant approximativement 150 pages.



L’auteur prends le temps de bien détailler les personnages, afin que nous comprenions complètement leur psychologies. Ce n’est que vers la moitié du livre que les choses sérieuses commencent vraiment, le jeu de pistes est bien lancé et les tableaux s’enchainent rapidement et quelques personnages secondaires prennent un peu plus d’importance.



L’histoire tient parfaitement la route pendant tout le livre, il n’y a pas d’incohérence et on sent bien que l’auteur prends un soin tout particulier à ne laisser aucun détail au hasard. D’ailleurs a certains moment ma lecture s’est retrouvé un peu ralentie car il y avait trop de détails techniques, qui pour la plupart ne servent pas a grand chose. J’avais parfois le sentiment de me retrouver en face d’un épisode des experts, série que je déteste par dessus tout. Les analyses de terre sous une chaussure, l’analyse ADN ou bien les explications sur le fonctionnement de certains composés chimiques était certes très intéressant, mais trop nombreux et trop lourd.



En fait, ce livre doit plaire vraiment a ceux qui n’ont jamais lu de polar ou de thriller. J’ai eu l’impression que l’auteur partait du postulat que le lecteur n’y connaissait rien. Hors, lisant beaucoup de polars et thrillers (Frank Thilliez, Karine Giebel, Harlan Coben pour ne citer qu’eux) je n’était pas néophyte en la matière.



Le livre est également un peu vieux, datant de 2002, je pense que si je lisait un de ces derniers livres de 2013 ou 2014, le style serait moins lourd et moins rébarbatif.



Attention, ça ne veut pas dire que je n’ai pas aimé ce livre bien au contraire. Il a juste quelques petit défauts, largement compensé par la qualité du scénario et la construction des personnages. Et puis, pour un premier livre, il y a tout de même un sacré niveau !



Lut en seulement quelques jours, mon premier "Maxime Chattam" est une vraie réussite, je pense tester un de ses autres livres plus récent comme La conjuration Primitive ou alors dans un univers différent, commencer la saga Autre monde avec L’alliance des trois.
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In Tenebris

Difficile d'écrire une critique à la hauteur de ce thriller qui est pour moi un vrai coup de cœur! Maxime Chattam est un auteur doté d'un talent incroyable! Il a l'art de mener son lecteur dans les tréfonds de sa débordante imagination sans qu'on s'en lasse une seule minute.



Dans ce deuxième tome de la trilogie du mal, nous retrouvons Joshua Brolin, beaucoup plus sombre et mystérieux, à cause des événements qu'il a vécu dans "l'âme du mal", le tome précédent. Il se retrouve plongé dans une enquête particulièrement glauque, suite à la découverte d'une femme scalpée prétendant avoir échappé à l'enfer...

Dans ce tome nous découvrons le personnage d'Annabel, qui va également tenter de résoudre cette mystérieuse affaire.



Ce roman est beaucoup plus sombre que le précédent. Il contient tout ce qu'il faut pour faire un excellent thriller: une histoire qui nous tient en haleine du début à la fin, du suspense, des rebondissements, des personnages attachants, une écriture fluide. Je me suis posée plein de questions pendant la lecture, comme si j'enquêtais avec les personnages. La trame de l'histoire est extrêmement bien maniée par l'auteur.

On découvre un tueur manipulateur et incroyablement réfléchi, qui nous laisse penser à travers ses actes, à notre propre mode de vie dans notre société de consommation.

J'ai vraiment adoré les différentes ambiances dans lesquelles l'auteur nous transporte. Je me suis retrouvée très tendue lors de certains passages (et c'est aussi ce qu'on aime dans les thrillers, il faut bien l'avouer). C'est selon moi le meilleur tome de cette trilogie, malgré que les deux autres sont également excellents.



J'encourage vraiment les personnes qui aiment les thrillers à lire cette trilogie si ce n'est déjà fait. Et j'en profite pour remercier les lecteurs de Maxime Chattam sur Babelio pour leurs critiques m'ayant donné envie de me lancer dans ces romans que je relierai à coup sûr avec un énorme plaisir!
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