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Critiques de Mélanie Fazi (287)
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Les coups de coeur des Imaginales - 2013

En Résumé : J’avoue avoir passé un agréable moment de lecture avec cette anthologie qui nous permet de découvrir, ou redécouvrir, les coups de cœur des Imaginales depuis leur création. Alors, certes, tous les textes ne sont pas au même niveau, certains se révélant excellents là où d’autres n’ont pas réussi à m’accrocher, mais dans l’ensemble un recueil de nouvelles qui s’est révélé très sympathique à lire. J’ai retrouvé avec plaisir des auteurs que j’apprécie j’ai aussi découvert certains auteurs sous un jour nouveau. Dommage par contre qu’aucun véritable thème n’ait été défini, ce qui donne l’impression de passer d’un style à l’autre selon les nouvelles et le tout sans aucune véritable ligne conductrice.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Serpentine

Premier recueil de nouvelles de Mélanie Fazi, Serpentine est constitué de 10 textes courts sans lien spécifique entre eux, si ce n'est une conception du fantastique que j'aime beaucoup – par petites touches discrètes, parfois à peine décalées du réel –, un style très affûté et une forte propension à l'usage de la première personne du singulier au présent de l'indicatif, que l'on retrouve quasi dans toutes les histoires, sauf peut-être une.

Fazi détricote les émotions et sentiments avec beaucoup de justesse, à tel point que son usage quasi systématique de la première personne donne souvent le sentiment que c'est elle qui parle et non son narrateur, que l'on peut peiner à voir comme un homme quand c'en est un.

Elle n'est jamais meilleure que dans les moments où il est impossible de savoir si le fantastique est "bien réel" ou s'il est le produit de la folie du personnage, comme dans "Le passeur", ma préférée, qui nous fait entrer dans le cerveau d'un tueur en série.

J'ai également été très favorablement impressionné par "Élégie", "Nous reprendre à la route", "Rêves de cendre" et "Ghost town blues".

J'ai moins apprécié "Matilda" et "Mémoires des herbes aromatiques."
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Nous qui n'existons pas

J'ai été témoin cette année d'un statut Facebook de Mélanie Fazi, qui venait de découvrir, dans la suite de cette quête d'elle-même, qu'elle était également une "Aspie". Ce statut m'avait beaucoup touché et c'est ainsi que je me suis intéressé à l'histoire de cet autre coming out datant de 2017, qui a ensuite donné lieu à ce livre. Je crois que son message peut parler fortement à tous ceux qui ont une différence quelle qu'elle soit. C'est-à-dire à beaucoup de monde, en fait.

C'est très bien écrit, même si la juxtaposition des textes (le texte principal, puis un autre écrit quelques mois plus tard, puis l'article de blog original) peut finir par sembler un peu redondante au bout d'un moment.

La postface de Léo Henry est également loin d'être dénuée d'intérêt.

Ce qui étonne dans tout cela, c'est l'incroyable intolérance de l'humain en général, et j'ajouterai, cette manie qu'il a de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Mélanie Fazi le dit bien : elle évolue dans un milieu, à la fois familial et professionnel, pourtant plus ouvert à ces questions que la moyenne. Cependant, cela n'a pas empêché une pression sociale terrible qui l'a obligée à se mentir à elle-même.

Nous ne pouvons pas comprendre la différence des autres quand nous ne la vivons pas, c'est un fait dont je suis convaincu. En revanche, il me semble si simple de tolérer cette différence. De laisser tout simplement les autres être et vivre comme ils le veulent – ou comme ils le peuvent.

Ce que ce livre montre bien aussi, c'est à quel point il peut être difficile et long de se définir soi-même, de trouver ses propres réponses... sans qu'en plus il faille supporter les reproches à peine voilés, les "bons conseils d'amis" et les injonctions normatives.

Occupons-nous de nos fesses, laissons-les gens s'occuper des leurs, et les vaches seront bien gardées.
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Serpentine

Ayant lu des retours de lecteurs de Mélanie Fazi enthousiastes et tout le contraire, j'étais diablement intriguée et me promettais d'y poser mes yeux quand l'occasion se présenterait.

Et c'est avec Serpentine que je découvre sa plume que j'ai trouvé belle, très simple à lire, poétique parfois.

Cependant... Je crois avoir à la fois aimé et pas apprécié ce que j'ai lu. Le recueil a ainsi recueilli du beau comme des gouttes de pluie sans saveur.

Il y a eu du sublime, porteur, aguicheur arrêté en plein vol. Comble de frustration, la quintessence de la micronouvelle (Serpentine)

Du déjà vu, sans surprise, sympa mais bon on a déjà bu la coupe aux lèvres d'autres auteurs (Nous reprendre à la route, rêves de cendres)

Des nouvelles qui vous attisent un peu plus (petit théâtre de rame, Ghost Town Blue)

Et même un coup de cœur (mémoire des herbes aromatiques)



C'est un peu touche à tout, plein d'univers et d'inspirations, la bonne recette pour ceux qui comme moi ont lu une histoire par jour.

Dans ce medley de ressentis je ne suis pas plus avancée qu'au début (est-ce que j'aime ou pas Mélanie Fazi)

Ah si. La plume est belle et agréable à lire. On n'a donc pas chassé du rien.
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Le jardin des silences

Ma deuxième lecture du Pumpkin Autumn Challenge est un recueil de nouvelles ! Je connaissais Mélanie Fazi comme traductrice, mais j’avais aussi entendu parler de son talent pour l’écriture. En effet, je lis assez peu de formats courts, mais ma curiosité a été piquée avec Le jardin des silences.



J’ai trouvé que les textes choisis avaient une résonance très personnelle, intime. Il y a quelque chose de très pudique dans l’écriture. Ainsi, les personnages sont très souvent des solitaires qui ont connu un drame, une déchirure, et qui voient s’insinuer dans leur quotidien l’étrange, le magique, l’inhabituel. J’ai beaucoup apprécié de découvrir cette touche à la fois douce et sombre qui hantait chaque texte. Il y règne une ambiance poétique et onirique, qui oscille finement entre rêve et cauchemar.



L’ensemble des textes abordent des problématiques très concrètes. La solitude, le deuil, la souffrance, la famille, la toxicité des relations… Dans ce recueil, le fantastique est là pour mettre en exergue les ravages intimes et familiaux. Il y a ainsi beaucoup de personnes qui vivent dans le passé, comme dans la nouvelle Le jardin des silences, qui donne son titre au roman, ou un Bal d’hiver. Cette dernière nouvelle traite également du lien familial et du deuil. Mélanie Fazi revoit la structure du conte en proposant des familles où la mère est décédée. C’est le cas avec la première nouvelle, Swan le bien aimé, qui est une réécriture fidèle et moderne du conte Cygnes Sauvages d’Andersen.



La plume de Mélanie Fazi est un véritable plaisir de lecture. Riche, ciselée et d’une incroyable justesse, elle nous emporte dans des univers mélancoliques en quelques mots. Il lui suffit de quelques mots pour créer des ambiances ambiguës et oniriques, qui nous plonge aussi bien dans l’angoisse que l’espoir. C’est un élément qui donne une grande force au format nouvelle, qui contraint souvent les auteurs à faire preuve d’une grande intensité tant la concision du genre est le rend exigeant. Ici, la sensibilité de l’écriture soutient parfaitement les passages intimistes et introspectifs, de les mêmes que les descriptions enchanteresses. Née du givre en est l’un des exemples, avec sa progression lancinante et l’univers de la narratrice qui tombe de plus en plus dans la glace et le silence.



Chaque nouvelle offre ainsi un univers différent. Le recueil brille ainsi pour sa diversité bien que thèmes communs soient décelables. Mes nouvelles favorites ont ainsi été Les Sœurs de la Tarasque et Dragon Caché. Deux nouvelles un plus longue qui laisse entrevoir des mondes d’une grande originalité. La première se passe sur une île, sept jeunes filles sont envoyées dans un pensionnat pour devenir les compagnes hypothétiques d’un Dragon. Endoctrinement, religion et attachement y sont traités dans cet espace clos et anxiogène, où le destin ne nous appartient. La seconde est celle d’un jeune garçon, également dans une sorte de pensionnat, qui développe des pouvoirs liés à un dragon. J’ai trouvé les deux textes d’une maîtrise formelle dans un premier temps, mais leur grande originalité et les thèmes à fleur de peau ont fini de me donner envie de découvrir plus en avant l’œuvre de Mélanie Fazi.



Le Jardin des Silences est un recueil qui dévoile une sélection de textes riches et variés. L’écriture est vraiment envoûtante, grâce à des descriptions à fleur de peau. La grande sensibilité de l’autrice lui permet d’aborder des thèmes difficiles avec délicatesse et justesse, sans jamais surjouer ou surenchérir. Les univers qu’elle décrit sont véritablement fascinants et d’une grande originalité. Une lecture d’automne idéale, tant sa mélancolie et son aspect macabre nous plongent dans l’essence de cette saison transitoire.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Serpentine

Une excellente lecture. Toutes les nouvelles ne m'ont pas forcément parlé (Rêves de cendres, ou encore Matilda, sur le thème de la musique), mais toutes ont en comment une superbe narration, des phrases ciselées, des mots choisis avec soin, et une autrice qui sait tisser des ambiances à la perfection. Coup de coeur pour Mémoire des herbes aromatiques, dont le titre me faisait déjà très envie. J'ai adoré le thème, la façon dont il est traité, et la chute. Ulysse vient dîner dans un restaurant très spécial tenu par Circé et... ça donne du lourd. Autre coup de coeur pour Petit théâtre de rame, dont là encore j'ai adoré le thème : les invisibles du métro. Enfin, comme une sensation de Coeur révélateur, de Poe, à la lecture du Passeur, que j'ai assi beaucoup apprécié. Quelle que soit la manière dont les nouvelles m'ont parlé ou non, je les ai toutes trouvées très inventives. Un très bon recueil de nouvelles fantastiques, comme j'aime et comme j'en lis trop peu.
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Nous qui n'existons pas

Un livre que j'avais très envie de lire depuis sa sortie !

Mélanie Fazi est une nouvelliste et romancière, principalement dans les genres du fantastique et de fantasy. Elle travaille en outre en tant que traductrice, par exemple pour des ouvrages de Graham Joyce, Lilith Saintcrow, Brandon Sanderson, pour ne citer que ces auteurs. J'ai découvert les œuvres de Mélanie Fazi notamment grâce à Arlis des Forains et Notre-Dame-aux-Écailles, des œuvres qui m'ont marquée.

Puis, en juin 2017, Mélanie Fazi a publié sur son blog un article personnel, intitulé « Vivre sans étiquette ». Nous qui n'existons pas est un ouvrage qui reprend les thèmes abordés dans cet article, qui développe la pensée de Mélanie Fazi et nous entraîne dans son intimité. C'est un livre sur la différence, l'identité et les difficultés à s'identifier à certains « modèles » de la société. Avec Nous qui n'existons pas, Mélanie Fazi reprend toutes ces situations où elle s'est sentie exclue, différente, « pas dans la norme ». Qui est-elle ? Pourquoi ce décalage ? Est-elle seule ? Pourquoi apprécie-t-elle autant la solitude, alors que la société tend à marginaliser les personnes solitaires et à vendre le schéma hétéro/mariage/enfant ?

Il est difficile de se sentir différent, de se sentir seul et de ne pas avoir un groupe d'appartenance, de personnes sachant ce que l'on ressent et ce que l'on vit. Mélanie Fazi nous livre ses sentiments, son vécu, son histoire, en mots simples mais percutants. Nous qui n'existons pas est un livre d'une sensibilité inouïe, et un livre dont j'ai beaucoup de mal à parler. C'est un livre qui n'a pas non plus de « catégorie » particulière, et qui ne rentre dans aucune case : est-ce un essai ? Un témoignage ? Une autobiographie ? Le mélange de plusieurs genres ? C'est en tout cas un texte qui veut montrer que chacun possède sa propre vision du monde, souvent opposée à celles des autres personnes que nous croisons, mais qui n'est en aucun anormale. Je ne suis pas toi, tu n'est pas moi, nous sommes différents mais nous méritons tous le respect. Nous avons tous différentes grilles de lectures, nous ne comprenons pas forcément celles des autres, mais c'est grâce à des ouvrages comme celui-ci que nous pouvons ouvrir les yeux.



(Voir mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Nous qui n'existons pas

En résumé : Nous qui n’existons pas est un texte de non-fiction proposé par Mélanie Fazi qui ne manque pas de s’avérer intime, poignant, intelligent et ne m’a pas laissé indifférent. Outre la quête de l’autrice autour de sa recherche d’identité, dans un monde « cloisonné » qui ne manque pas de s’avérer saisissante et troublante, elle vient ainsi d’une certaine façon tenter de montrer que le monde est beaucoup plus complexe. Elle vient ainsi tenter d’apporter une voie à ceux qui, justement, ont du mal à exister, mais aussi elle vient questionner. À travers les réponses qu’elle a trouvées, elle ne vient ainsi pas nous expliquer comment bien faire, tout dépend toujours de chacun, ni même nous dire ce qu’il faut changer, mais simplement nous ouvrir les yeux sur une réalité qui n’est pas forcément visible. Je me suis aussi en partie retrouvé dans ce livre, trouvant des mots qui résonnaient. Certes une ou deux fois je n’étais pas obligatoirement d’accord avec elle, mais pour autant je comprenais son raisonnement. Il y a aussi un parallèle intéressant entre le travail d’écriture de l’autrice et sa vie personnelle. Pour moi Nous qui n’existons pas mérite d’être découvert pour les questions qu’il pose de façon sous-jacentes. Maintenant je laisse le soin à chacun de voir, car je ne pourrais pas obligatoirement le conseiller tant il s’agit d’un texte difficile à recommander, le ressenti final dépendant, je pense, clairement de chacun.





Retrouvez la chronique complète sur le blog.
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Notre-Dame-aux-Ecailles

En cette fin d’année, je déstocke un peu ma PAL en lisant des livres qui y étaient depuis longtemps comme ce fut le cas avec Riverdream, en effet j’avais acheté Notre-dame-aux écailles en décembre dernier chez Gibert. J’avais entendu beaucoup de bien de Mélanie Fazi que j’ai eu l’occasion de lire pour la première fois dans Les coups de cœur des Imaginales avec la nouvelle Trois renards qui reflétait bien les écrits de l’auteure, à la fois étranges et angoissants.



Ce recueil est composé de 12 nouvelles qui ont en commun le côté étrange même si les thèmes et les époques abordées sont différents. Les textes sont le plus souvent racontés à la première personne, ce qui va très bien avec le genre dans la mesure où l’on a un seul point de vue sur ce qui se passe. Ces nouvelles se situent vraiment dans le domaine du fantastique, le surnaturel y apparait peu à peu et on a du mal à savoir vraiment ce qui se passe.



La première nouvelle, La cité travestie, se passe à Venise et la ville y est un personnage à part entière qui se venge de ceux qui se comportent mal avec elle. Le décor offert par cette ville est très bien utilisé avec les canaux et les légendes en rapport avec l’eau. Elle nous offre une ballade étrange et poétique au sein de cette ville si particulière.



La nouvelle suivante change de registre avec une histoire se déroulant dans une famille dont le père est un illustrateur de livre qui voit ses dessins s’effacer peu à peu. La musique a une grande importance dans ce texte comme dans Trois renards, elle amène la fillette de l’illustrateur à dessiner à son tour. Ce texte se situe dans un contexte ordinaire en y apportant une touche de magie.



La troisième nouvelle Langage de la peau est une de mes préférées. À nouveau les sens sont à l’honneur avec cette fois l’odorat. Cette nouvelle contient beaucoup d’émotions, de sensualité et de poésie, pourtant c’est un texte très court avec des lycanthropes.



J’ai moins aimé la nouvelle suivante intitulée Le train de nuit peut être à cause des araignées ( c’est une phobie chez moi alors ces passages m’ont fait peur). L’ambiance de la nouvelle est assez dérangeante, on ne sais pas vraiment ce qu’est ce train mais plus ce qu’il représente, une forme d’oubli.



Dans Les cinq soirs du lion, une jeune fille acquiert un familier qui n’était pas vraiment ce qu’elle attendait et doit pour cela revivre des souvenirs douloureux. L’histoire aurait pu être un peu plus fouillée mais cela reste une nouvelle d’un bon niveau.



L’eau est à nouveau à l’honneur dans La danse au bord du fleuve où une femme en proie à une crise sentimentale fait une rencontre un peu particulière lors de ses vacances en solitaire. La sensualité est également très présente dans ce texte qui aborde aussi la peur qui peut nous paralyser.



La nouvelle suivante Villa Rosalie traite du thème de la maison hantée mais sous un nouveau jour. Les habitantes de la maison y ont chacune laissé une empreinte et rendu la maison quasiment vivante. C’est un texte dans lequel il est un peu difficile d’entrer mais très poétique.



Le nœud cajun est parfaitement du domaine du fantastique car on ne peut pas vraiment se faire une idée précise sur ce qui arrive, si le personnage du père de famille est complétement fou et paranoïaque ou si effectivement le surnaturel est présent. Le comportement du père de famille est vraiment mystérieux et angoissant tout comme la nouvelle assez glaçante.



La nouvelle qui donne son titre au recueil a pour thème la maladie et les relations avec les proches. Le sujet est difficile mais l’auteure arrive à y insuffler une forme de poésie, même si le texte demeure très triste.



La nouvelle suivante a pour titre Mardi Gras et se situe à la Nouvelle Orléans après le passage de Katrina. On visite la ville après le désastre, où l’opposition entre les couleurs et la catastrophe est très marquante. C’est une très belle nouvelle très touchante sur la vie après une catastrophe.



L’eau est à nouveau au centre de Noces d’écume au travers de l’océan. La nouvelle parle d’un couple dont l’homme revient changer après une partie de pèche. Par amour, sa femme essaye de le sauver et le faire revenir comme avant. L’appel de l’océan est au cœur de l’histoire, la nouvelle m’a un peu fait penser à Lovecraft par moments.



La dernière nouvelle de ce livre intitulée Fantômes d’épingle est une des plus belles et poétiques. Une jeune femme ayant pris l’habitude d’enfouir ses sentiments depuis son enfance essaye de les faire ressortir. Ce texte parle de la mort qui est toujours présente et de comment on peut y faire face sans tomber dans le tragique.



Ce recueil de nouvelles de Mélanie Fazzi est servi par une très belle écriture remplie de poésie. L’auteure met au cœur de ses histoires les sens, plutôt que la réflexion. L’étrange et l’émotion sont aussi au rendez-vous. Même si je n’ai pas vraiment accroché à toutes les nouvelles, ce livre est intéressant et permet de découvrir l’univers si particulier de Mélanie Fazi qui porte un regard à la fois triste et émouvant sur le monde.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Notre-Dame-aux-Ecailles

Je ne comprends pas trop mon ressenti après lecture de ce recueil...



Bien que je l'ai lu en une fois, ma lecture a été pénible. J'étais mal à l'aise, pas du tout charmée; je voulais savoir, j'étais intriguée mais je voulais aussi en finir...vite. Dix minutes après l'avoir refermé, mon avis s'est fortement adoucit.



L'écriture est poétique, certes mais à mon goût de manière surfaite, comme si l'auteur voulait faire ressortir son côté rêveur et imaginatif avec une écriture vaporeuse et venue d'un autre monde. Du coup, j'ai vu venir les mots et les quelques rimes, trop évidentes, m'ont agacée; l'atmosphère n'a pas pu m'atteindre à cause de cette "théâtralité" dans l'écriture.



Après, les thèmes abordés sont intéressants, c'est sûr, mais m'ont laissé un parfum d'inabouti. Parfois on a juste le temps de saisir le sujet de fond, que c'est terminé, sans amener de réflexion ou de révélation, juste un malaise et une incompréhension: " D'accord....et?".



Voilà, je sonne très négative et pourtant certaines de ces nouvelles m'ont laissé une empreinte assez douce quand même. J'ai aimé "Villa Rosalie", "Langage de la peau" m'a fortement parlé et j'ai apprécié la dénonciation de "mardi gras".



Je trouve que c'est à découvrir.
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Le jardin des silences

C’est un recueil de nouvelles à découvrir et à déguster l’hiver au coin du feu. Plongez-vous dans l’atmosphère feutrée et féérique de Mélanie Fazi qui rend un hommage subtil aux contes de notre enfance. Laissez-vous bercer par l’ombre de la Reine des Neiges car pour ma part, ce sont les contes sur le thème de Noël et du froid qui sont les plus porteurs de rêve et de nostalgie..

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Avec Swan le bien nommé, Mélanie Fazi modernise l’illustre méchante belle-mère jeteuse de mauvais sort et sublime l’amour fraternel.

Le pollen de minuit. Le marchand de sable serait peut-être une femme.

Née du givre. La vie peut prendre des chemins inattendus et nous le faire payer.

Un bal d’hiver ou la difficulté de faire son deuil un jour de fête.

Trois renards ou comment faire venir vers soi des animaux fabuleux

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Reines et Dragons

Une compilation des Imaginales



Depuis quelques années déjà, à chaque Imaginales, des auteurs participant à cette manifestations se réunissent pour un recueil sur le thème proposé. Cette année 2012 a vu sortir le thème Reines et Dragons. J’aime beaucoup ces recueils car cela nous permet de découvrir l’écriture de beaucoup d’auteurs français. C’est un peu mon petit catalogue Fantasy français. De plus, le thème est franchement sympa car il laisse toujours aussi rêveur. La force et la magie d’un dragon, la force et le pouvoir d’une reine.



Des reines assez versatiles.

Nous avons des versions de reines très différentes dans cette compilation. Nous avons tantôt des reines protectrices. Elles ont été choisies ou élues pour protéger le dragon. Elles sont la gardienne de leurs secrets, de leur force et de leurs faiblesses. Nous avons aussi des reines manipulatrices et traitresses qui utilisent le pouvoir du dragon pour asseoir leur domination voire leur tyrannie. Et nous avons aussi des reines esclaves qui ne sont là que pour assouvir le désir des dragons.



Des dragons rappelant ce bon vieux Léviathan



Oui le dragon reste à jamais pour nous le symbole de la force mêlée à la sagesse. Et nous pauvres mortels devons soit trembler de peur à sa venue soit nous agenouiller devant sa puissance et nous soumettre. Des gens peuvent bien entendu le combattre mais nous ne pouvons nier sa supériorité. C’est bien sûr le mythe du Léviathan, cette espèce de monstres auquel nous remettons nos droits contre protection que ce recueil me fait penser. Car le dragon ne changera jamais en nos cœurs. Seules les réactions des humains changent.


Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Le jardin des silences

Il y a des auteurs dont vous découvrez le travail et qui vous donnent la certitude que ce seront des auteurs que vous suivrez. Mélanie Fazi est de ceux-là. Depuis le jour où j'ai découvert Serpentine, j'ai su que j'achèterais chacune de ses oeuvres. Il y a une telle poésie qui s'en dégage que c'est forcément un écrivain qui me parle. J'adore ses ambiances feutrées, son amour de la nature, sa manière de se réapproprier les légendes et les contes pour en faire quelque chose de différent, de doux et cruel à la fois. Dans chaque nouvelle, on atteint un équilibre incroyablement subtil qui oscille entre ténèbres, magie et réalité. Tout est dans la suggestion. J'aime la direction que prennent ses idées. Je suis admirative devant son imagination. Elle a un tel talent pour inventer des histoires, pour dessiner des images qui restent longtemps ancrées en nous. Certaines thématiques (comme le reflet) sont utilisées plusieurs fois, mais sous des angles différents. Je trouve ça super.



Au-delà de l'aspect magique ou fantastique, ses textes évoquent des thématiques variées. On retrouve pêle-mêle l'idée de la transmission, les peurs enfantines, le poids du deuil, la solitude, les rêves, l'amour absolu ou la musique... Et chaque histoire est un bijou d'imagination. Je retiens notamment l'incroyable délicatesse du Pollen de minuit, l'émouvant Jardin des silences, la tendresse de L'arbre et les corneilles ou encore le symbolisme du Miroir de porcelaine.



Si vous êtes amoureux des mots, des mondes oniriques, des atmosphères brumeuses, des récits sombres et désespérés, il faut découvrir le talent de Mélanie Fazi.
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Reines et Dragons

Salut les Babelionautes

Décidament je ne suis pas amateurs du format Nouvelles, même si autant d'Auteurs talentueux se prêtent au jeu dans cette Anthologie que ma Fille c'est offerte en 2012 aux imaginales.

Elles sont toutes dédicacées, douze nouvelles ayant pour thèmes les Reines et les Dragons, dont je ne peux pas mieux faire que l'avis donné par Dionysos89.

Donc je me bornerai a les trouver trop courtes, je sais c'est normal pour des nouvelles, mais justement vous pourriez pas les faire un peu plus longue???
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Bal masqué

J’ai pris énormément de plaisir à lire ce recueil ! Alors que je pensais que le thème du bal serait exploité de façon assez similaire, les auteurs ont su m’étonner, inventant des univers incroyables et m’emmenant dans des fêtes magiques, totalement improbables. J’ai aussi beaucoup aimé découvrir la plume de nouveaux auteurs, à qui les éditions du Chat Noir ont laissé leur chance, mais aussi retrouver des anciens qui ne m’ont pas déçu ! Un très bon recueil que je recommande grandement !



J'ai chroniqué chaque nouvelle séparément sur mon blog, n'hésitez pas à passer voir ;)
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Serpentine

C'est indéniable : Mélanie FAZI est une véritable plume autant pour écrire elle-même que pour traduire les écrits d'autrui. Outre l'écriture remarquable, j'avoue ne pas avoir accroché à son univers. Pourtant, il y a du fantastique ou une atmosphère gothique qui transparaissent dans le récit. Mais, je n'ai pas réussi à rentrer dans ses nouvelles ni à avoir de l'empathie pour ses personnages. Je ne poursuivrai pas l'aventure avec un autre recueil de ce même auteur que j'avais également emprunté à la bibliothèque.
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Serpentine

Mélanie Fazi est une habile et savante tisseuse d’atmosphères, sombres, mélancoliques, oniriques. Elle écrit joliment parfois de manière fort poétique et possède des thématiques intéressantes. Hélas, rien n’y fait. Je n’accroche pas. Il me manque toujours un petit quelque chose pour adhérer pleinement à la plupart de ces nouvelles. Je n’ai pas l’élan, l’étincelle. Je reste extérieure. Quand je me met à regarder combien il reste de pages à une nouvelle, cela est mauvaise signe, généralement. C’est que je m’ennuie en lisant. C’est exactement ce que j’ai fait pour presque toutes les nouvelles de ce recueil. Je lis les mots, les phrases et rien ne se produit en moi. Les histoires me passent par-dessus la tête, les personnages m’indiffèrent… Pourquoi ? Tentative de trouver des éléments de réponse :







Sauf exception, les nouvelles sont très lentes (pour ne pas dire longues), verbeuses et trop introspectives.







Les nouvelles sont statiques, elles manquent d’action, de rebondissements, de tension et de suspense… Ensuite, et c’est un comble !, je trouve que ces nouvelles fantastiques/SF manquent souvent cruellement….de fantastique justement. Elles sont plus psychologiques que réellement fantastiques. Encore une fois, c’est dommage. Il y a certains sujets que M. Fazi pourraient pousser plus loin, et qu’elle ne fait qu’effleurer, préférant se consacrer (parfois sur plusieurs pages) aux états d’âme et aux ressentis de ses personnages, j’avoue que j’ai souvent décroché à cause de cela. On attend, on attend. Oui, on attend que ça décolle enfin, sauf que ça décolle jamais. Alors, oui, c’est bien écrit, poétique, et emplies de jolies idées, n’empêche que c’est bavard et que l’on s’ennuie un peu, beaucoup.





Les chutes des nouvelles. J’adore être surprise, rester baba devant les derniers paragraphes ou les dernières phrases d’une nouvelle et me dire : « Non ! Pas possible !». J’adore me faire manipuler par un auteur. Or, chez Mélanie Fazi, hormis rares exceptions comme dans Matilda, je vois arriver les chutes grosses comme des maisons ! Et c’est très frustrant, croyez-moi !



Un rapide tour d’horizon des nouvelles composant le recueil :



Serpentine : L’une des nouvelles les plus réussies du recueil. Elle ouvre bien les hostilités, si je puis dire. L’ambiance est prenante mais la chute se devine trop tôt.



Élégie : Je n’ai pas du tout accroché. Ce n’est qu’un long monologue. L’intrigue est statique. Trop. Il ne se passe rien et l’histoire de cette mère à la recherche de ses enfants disparus, ne m’a pas du tout émue. Bien au contraire, je me suis superbement ennuyée et je n’avais qu’une hâte : voir apparaitre le point final.



Nous reprendre à la route :



Cette nouvelle aurait pu être formidable car l’idée qu’elle met en scène et son ambiance sont prometteuses, mais son traitement est trop bavard, ce qui rend la nouvelle plate et longuette. Je me suis formidablement ennuyée en la lisant.

Rêves de cendres : Encore plus ennuyeuse est celle-ci. Je n’ai toujours pas compris l’intérêt de cette nouvelle. Plate, ennuyeuse et mettant en scène une héroïne bonne à baffer. Tout comme pour Élégie, elle m’a semblé sans saveur. Je ne vois pas ce qu’apporte ce genre d’histoire à la littérature fantastique (!?).



Matilda : Ma préférée du recueil malgré ses défauts indéniables et son côté un peu bancal et brouillon. Elle m’aura captivée voire subjuguée, par son ambiance si particulière, son excellente restitution d’un concert de jazz, son atmosphère sombre, brumeuse et mystérieuse et une chute qui, pour une fois, m’a surprise. Car même si de petits indices sont semés par-ci par-là, je n’avais rien deviné! Bonne nouvelle malgré quelques longueurs gênantes.

Mémoire des herbes aromatiques



Une relecture sympathique de la mythologie grecque. Mais trop de dialogues qui sentent le remplissage à plein nez et une fin assez facilement devinable.

Petit théâtre de rame



Un début très ennuyeux car assez plat et trop descriptif qui m’a donné envie de sauter cette nouvelle pour passer à la suivante. Or, j’ai eu raison de m’accrocher. Car M. Fazi réussit à installer progressivement une belle ambiance dérangeante à souhait jusqu’à un final parfaitement maîtrisé d’une noirceur absolue.

Le faiseur de pluie

Sympathique. Un peu trop enfantine. Le sujet aurait pu être traité de manière plus effrayante.

Le Passeur

Pas du tout accroché. Je n’aime pas le message que véhicule cette nouvelle, ni la violence gratuite que l’auteur semble y glorifier ! Aucun intérêt, selon moi. Un coup d’épée dans l’encrier.



Ghost Town Blues



Belle ambiance western, atmosphère désenchantée très réussie, thématique fantastique originale, plume inspirée et alerte, et très bonne intrigue. Une nouvelle râpeuse comme du sable sous les dents que j’ai beaucoup aimé en dépit de quelques petites redites dans les descriptions.



Mon top 3



Matilda



Ghost Town Blues



Petit théâtre de rames



Les autres sont assez moyennes dans l’ensemble.



En conclusion :



Je suis assez déçue de ma lecture, je me faisais une telle joie de découvrir Mélanie Fazi après avoir lu ses excellentes traductions des nouvelles de Lisa Tuttle (son modèle et inspiratrice). En dépit de belles atmosphères développées avec un talent indéniable, ces nouvelles souffrent à mes yeux de nombreux défauts, longueurs discursives, descriptions inutiles, style parfois haché, abus de subordonnées (combien de phrases commençant par Et et Mais ?, beaucoup.) Cela alourdit considérablement les textes. Sans oublier, les répétitions. Dans Nous reprendre à la route, j’ai remarqué une page où sur deux paragraphes, le mot «bleu/bleue » revient au moins six fois ! Certain(e)s trouveront peut-être que je suis un peu dure avec ce recueil. Mais c’est la déception qui me rend si critique; alléchée par pléthore d’avis dithyrambiques, je m’attendais à lire beaucoup mieux !
Lien : http://ladelyrante.wordpress..
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Serpentine

Serpentine de Mélanie Fazi… Cela faisait plusieurs années que je voulais le lire et c’est maintenant chose faite. Ce recueil de nouvelles n’a pas usurpé son Grand Prix de l’Imaginaire 2005 (nouvelles).

À travers dix nouvelles, Mélanie Fazi parle de mort. Mais pas de mort ordinaire, pas de la mort de tous les jours. Elle évoque la mort qui saisit, celle qui dérange. Ce qui m’a beaucoup plu dans ses histoires, c’est le chemin parcouru chaque fois. On débute dans des lieux communs où on côtoie des personnages communs, du genre de ceux que tout le monde connait. Et dans ces univers sombres, glauques, familiers, on finit par y rencontrer un nouveau visage de la mort. Surprenant. Peut-être même porteur de nos propres angoisses, blessures…

L’écriture, et notamment le style de narration, est particulièrement soignée. J’ai apprécié la finesse du style, l’étrangeté des sensations ressenties à la lecture, la sensibilité de l’auteure et la justesse du tout. Je recommande vraiment chaudement.

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Reines et Dragons

Un très bon recueil qui m'a donné envie de lire de nombreux auteurs au sommaire, et qui m'a transporté dans une multitude d'univers que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir. Chaque auteur a sa propre interprétation du thème de cette anthologie, parfois très classique, avec reines et dragons dans un décor moyenâgeux, et parfois plus originale, décalée, onirique ou encore contemporaine. Une diversité intéressante !



Même si certaines nouvelles emportent clairement ma préférence, l'ensemble du recueil se dévore et laisse le lecteur rêveur et satisfait de son voyage au pays de l'imaginaire. Un bon moyen de prolonger le plaisir des Imaginales...



Mais, parce qu'il faut toujours des petits défauts, on notera quelques coquilles, notamment le titre de deux nouvelles qui n'est pas le bon... Ce n'est pas franchement ce qui a bridé mon plaisir, et vu l'excellent travail effectué par Lionel Davoust et Sylvie Miller, on pardonne aisément ces quelques petites erreurs sans conséquence.



En un mot : lisez-le !


Lien : http://lecturestrollesques.b..
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L'année suspendue

Tout d’abord, je tiens à remercier la maison d’éditions Dystopia et Babelio de m’avoir fait confiance dans le cadre de cette masse critique.



Quand j’ai vu que j’allais recevoir l’Année suspendue, j’ai été joie car le thème de l’autisme est l’un de mes intérêts, ce qui inclut l’autisme au féminin.



Quand j’ai reçu le livre, j’ai pu admirer la couverture joliment travaillée. Elle illustre parfaitement le « avant »/« après » diagnostic et les écrits que l’auteure a réalisé durant la démarche diagnostic, comme des billets de blog. Et puis, surprise sur le gâteau :



Inscrite depuis bientôt 10 ans sur Babelio et, avec plusieurs Masse Critique à mon actif, je n'avais jamais vu ça ! Moi qui m'attendais à ne recevoir qu'un livre, j'ai découvert un arc-en-ciel de marques pages avec. Le ton était donné : émerveillement !



Ma lecture l’a confirmé.



Au regard des autres témoignages de femmes autistes que j’ai lus, je dois dire que celui-ci est original. Je l’ai ressenti comme une introspection vis-à-vis de la démarche du diagnostic d’autisme : de la prise de conscience que l'on a des caractéristiques de l’autisme au passage des tests avec les professionnels, en passant par les multiples questions, les doutes, et réflexions que l’on se fait alors… L’auteure nous partage des souvenirs d’enfance, des souvenirs plus récents, ça manière d’être… En somme, l'accumulation de petites choses qui légitime sa démarche et qui permet de rendre concret ce qu’est être autiste au quotidien.



En ce sens, je pense que ce livre contribue à désintégrer les stéréotypes sur l’autisme, car, très souvent, les personnes non concernées ne savent pas de quoi il retourne vraiment. Comme elle dit à un moment « Je me savais ignorante sur ce sujet, mais je découvrais désormais à quel point. »



Je pense aussi que ce livre peut aider d’autres personnes dans leur questionnement et les aider à franchir le pas de la démarche du diagnostic. Merci à Mélanie Fazi pour ce témoignage pour cela.

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