Citations de Mélanie Guertau (28)
"Ces parts d'ombre et de mystères obscurcissaient mon esprit tandis que le jour déclinait à l'ouest."
Les légendes s’affrontent avec les humains et les humains s’affrontent avec les légendes, mais c’est cela l’équilibre depuis la nuit des temps...
Je ne savais que dire. J’avais tellement remis en question leurs croyances, leur travail… Je venais d’avoir la preuve de l’existence du paranormal.
Étais-je en train d’halluciner ? Moi, Alastor, le grand pragmatique, plus que de raison, qui gardait bien au chaud les mythes et légendes écossais pour les touristes assoiffés d’histoires folkloriques. Moi, Alastor, libraire organisé et dévolu à la littérature… M’étais-je laissé surprendre par mes propres lectures ?
Méfie-toi... Le mal n’est pas toujours celui qu’on soigne.
— Tu ne nécessites aucun pouvoir pour être un héros...
Elle incarnait l’émotion-même, aussi simple que ça. Chaque chose, expérience et évènement lui insufflait un sentiment qui transpirait de tout son être.
Prologue
1821, Drumnadrochit
"L'enfant vivra,
Mais plus jamais tu ne le verras.
Nous ne formons qu'un, éternellement
Cinq âmes pour moi tous les cent ans.
- J'accepte."
Le pacte est scellé.
Elle représentait tant à mes yeux, que je n'imaginais plus mon quotidien sans elle. Nous en avions vécu des moments forts...toutes ces aventures nous soudaient et, c’était mon cœur qui parlait, aucune entraille ne pouvait briser cela.
Embrasse pleinement qui tu es ! Laisse ton intuition te guider. Tu es une sorcière ! La plus douée qui soit, je le sais .
— Ne me re-fais plus jamais ça !
Elle me couva de ses bras avec tant de détermination et d’envie que, en un instant, tous mes questionnements sur ce qu’elle pouvait bien penser de moi s’évanouirent dans la nature.
Aimer quelqu’un c’est prendre le risque de perdre le contrôle… De perdre une personne… ou de perdre tout court… Aujourd’hui, je me souviens pourquoi Émilia et moi n’avions pas eu d’attaches.
Au-delà des légendes chancelantes venues dérouter nos vies à tous jusqu’à la frontière de l’irréel, mes amis et moi étions rattrapés à présent par tensions et infortunes du commun des mortels et qui, pour le coup, nous laissaient plus bas que terre.
Lorsque je réapparus auprès de Charlie, elle s’était
curieusement endormie, le plaid monté jusqu'à son petit nez
droit. Son visage, enfin apaisé, paraissait écouler l’épreuve
qu’elle venait de traverser.
L'avion décolla sans encombre. Je piquai du nez une ou deux fois et rapidement, entre sommeil et lecture, j’oubliai tout ce qui m’entourait. Tout, hormis une chose : ma destination de rêve. L’Écosse, bien sûr !
Tonight, my heart, weighed down with burdens, was telling me to take control of my life. It was shouting at me so loudly it was dizzying. Shaking with endless sighs, I threw myself face first onto my comfortable straw mattress.
What should I do? Show me a sign! I should know how to read it and hear it, but someone should send me one!
Ce soir, mon cœur alourdi de fardeaux me sommait de prendre ma vie en main. Il me hurlait cela si fort, que c’en devenait étourdissant. Secouée de soupirs interminables, je me jetai sur ma confortable paillasse face la première.
Que faire ? Que l’on me montre un signe ! Je saurai le lire, l’entendre, mais que l’on m'en envoie un !
Voilà qui j’étais, un homme armé de sa vision du monde où elle pourrait sauver des vies jusqu’à son dernier souffle.
« Vous devrez surveiller vos faits et gestes, vos arrières. Choisissez avec soin où vous résiderez, à qui vous accorderez votre confiance… »
« La gangrène sévit à Édimbourg et je ne parle pas de malades, mais bien de criminels, voleurs, et vermines des bas-fonds. Vous devrez surveiller vos faits et gestes, vos arrières. Choisissez avec soin où vous résiderez, à qui accorder votre confiance... Que le Seigneur vous accompagne, mon fils ! Puissent les miasmes ne jamais avoir raison de vous ! »