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Critiques de Mélissa Restous (60)
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La chapelle des disparus

Connaissez-vous les éditions Aeternam ? Spécialisées dans la renaissance des manuscrits ayant perdu leur éditeur, elles se sont penchées sur cette œuvre de Mélissa Restous, précédemment publiée sous le titre Iokanaan. Intéressée par ce beau projet, je me suis procuré ce roman qui m’attirait par ses thèmes : les arts et l’ésotérisme. Le résumé me donnait l’eau à la bouche, puisqu’il était question d’un artiste sans le sou, du Paris de 1880 et d’une fascination pour un être aussi magnifique qu’énigmatique… Je voyais déjà une sorte d’hommage au romantisme avec un soupçon de fantastique ce qui est, selon moi, le mélange parfait. Mon bilan après avoir refermé ce livre ? Un récit un peu maladroit, mais plein de potentiel.



Commençons par ce qui m’a sauté aux yeux dès les premières lignes : si la plume de l’autrice est efficace, elle me semble parfois trop scolaire. Un ressenti qui se répercute sur la construction des phrases et la façon dont les descriptions présentent de fortes similitudes – elles sont classiques, en partant du visage, des cheveux et des yeux pour passer sur la tenue, le tout dans un paragraphe complet. Je pense que ma lecture de Fées, Weed et Guillotines juste avant n’a pas aide. Passer après le style si caractéristique et marquant de Karim Berrouka a rendu celui de Mélissa Restous moins mémorable. S’ajoutent à cela des défauts qui donnaient l’impression qu’il s’agissait là d’un premier roman : facilités scénaristiques, agissements peu crédules des personnages pour faire avancer le scénario, cette capacité des uns et des autres de faire le portrait psychologique d’une personne rien qu’en la regardant (ou en lui ayant parlé 5 minutes tout au plus). Je ressentais trop l’artificialité du récit et pour cela je n’ai pas réussi à me plonger complètement dans l’intrigue, comme si le décor faisait trop carton-pâte.



Heureusement, le rythme est drôlement efficace. Nous sommes plongés au cœur de l’action dès le premier chapitre, dans un incipit marquant. La plume de Mélissa Restous est très fluide et les chapitres s’enchainent avec aisance. En parallèle de l’histoire de Théophile, nous suivons une enquête policière et c’est cet aspect là qui m’intéressait le plus. Je ne ressentais aucun ennui et j’avais parfois du mal à le reposer, faisant de La Chapelle des Disparus un vrai page turner.



Il faut dire que le roman n’est pas si long. Il aurait peut-être mérité de l’être davantage pour développer ses personnages. Je pense notamment à Iokanaan, au cœur de l’histoire (si bien qu’il avait donné son titre à la version originale), fascinant par ses mystères. Malheureusement, on reste trop en surface si bien qu’avec son comportement mi-froid mi-chaud envers Théophile, je retrouvais là l’archétype du beau ténébreux qui attire quand on devrait le fuir. A cause du détachement dont je vous parlai plus haut, je n’ai pas pu m’investir à 100% dans leur relation, ce que je trouve dommage car elle avait un bon potentiel. Je regrette aussi le manque de profondeur d’Edith, le seul personnage féminin ayant un rôle important. Ici, elle se caractérise seulement par sa superficialité, sa luxure et sa tendance à trahir… Bien sûr, rien n’empêche d’avoir une femme comme antagoniste, mais dans ce cas j’aurais préféré un personnage plus complexe et moins dans l’archétype de la vamp vénale (de plus que les quelques clins d’œil au mythe de Salomé amenaient un concept intéressant). Mes deux personnages préférés étaient Arthur et Esaias. Le premier est le meilleur ami de Théophile et fut souvent le personnage le plus sensé du roman, le seul à avoir les pieds sur terre. Le second est le journaliste menant l’enquête. Il possède également une petite sous-intrigue avec son épouse que j’ai trouvé touchante.



Malgré ces petites déceptions, ce roman est resté une lecture sympathique qui a su me porter. Je pense d’ailleurs que ces éléments ne seront pas rédhibitoires pour tout le monde et qu’ils concernant davantage mes goûts de lectrice. La Chapelle des Disparus est donc une lecture parfaite à dévorer pendant un week-end, mélangeant passions, enquêtes et mythes bibliques.
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La chapelle des disparus

Je remercie chaleureusement les Éditions Aeternam AS pour leur confiance et pour m’avoir permis de découvrir ce roman.



Théophile, jeune peintre qui peine à vivre, voit sa vie basculer lorsqu’il fait la connaissance d’Iokanaan, un étrange jeune homme qui cache bien des choses…



Je me suis littéralement laissé transporter par ce roman et son histoire. Déjà les thèmes liés à l’art et à la religion m’ont vraiment plu, mais en plus l’intrigue et les personnages sont vraiment chouettes ! Durant toute la lecture, je me suis demandé où l’auteure allait nous amener avec cette histoire et qu’elle serait le fin mot de tout ça. Et franchement, je n’ai pas du tout été déçue par la tournure des événements.

Sur un fond de fantastique, on suit une enquête très troublante puisque associé à l’ésotérisme… J’ai aimé découvrir cet univers et cette histoire se déroulant en 1880. On va de surprise en surprise et on découvre les choses petits à petits.



Seul bémol de cette histoire, c’est qu’elle ne dure pas plus longtemps ! J’aurai tellement aimé suivre encore sur quelques chapitres Théophile et Iokanaan !



En ce qui concerne les personnages, je les ai beaucoup aimés ! Théophile, est un jeune artiste qui passe la plupart de son temps avec son art ou en compagnie de son ami Arthur. Plongé malgré lui dans une histoire hors du commun, il va faire preuve de courage pour aider un inconnu. C’est un personnage attachant qui j’ai beaucoup aimé suivre. J’aurai vraiment aimé pouvoir réellement découvrir ses œuvres d’art !



Iokanaan, lui est un jeune homme mystérieux et ténébreux qui cache un secret qui le met en danger. Il ne veut pas s’attacher et il préfère rester seul, mais ça c’était sans compter sur l’obstination de Théophile …



Les autres personnages sont vraiment intéressants et apportent un plus à l'histoire.



En bref, un livre qui se lit d’une traite, addictif et dont on ne souhaite pas voir la fin ! J’ai vraiment adoré ma lecture !
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L'inconsolé

Sacha est un vampire séduisant qui se plait à séduire les jeunes femmes pour mieux détruire leur réputation et les conduire à leur perte. Alors qu’il s’installe à Paris avec son mentor Henri il décide de jeter son dévolu sur la jeune Louise Delorme. Mais très vite il se rend compte que ce n’est pas l’attrait du jeu pervers qu’il mène habituellement qui l’attire vers elle.



Lorsque j’ai commencé le livre je me suis dis que l’histoire me semblait classique. Le vampire séducteur qui tombe amoureux d’une femme qui le fait devenir « gentil » est assez fréquent et j’avais l’impression que l’on allait vers ce genre d’histoire. La réalité est tout autre et j’ai été agréablement surprise. C’est une version assez originale du mythe du vampire que nous offre l’auteure.



Elle traite de l’immortalité à double titre, celle du vampire bien sûr, condamné à errer sur terre ni mort ni vivant mais, et c’est là où c’est intéressant, celle de l’âme aussi. En effet Sacha et Louise sont étroitement lié et c’est cela qui les pousse l’un vers l’autre.



La dualité est aussi présente sous la forme de deux « couples » celui formé par Henri et Sache et celui entre Sacha et Louise.



L’auteure glisse des références à l’époque de manière amusante. J’ai apprécié de rencontrer T. Gautier ou A. de Musset au détour d’une visite d’un musée ou d’un bistrot.



Le personnage de Louise, bien fade au début du livre va se révéler plus forte et indépendante au fur et à mesure que la vie la malmène. En effet tout ne sera pas rose pour elle, éprise de liberté et de savoir. Elle finira par s’affirmer, à s’autoriser à être elle et même à choisir et tant pis si ce n’est pas du goût de tout le monde.



La rencontre avec Louise changera aussi profondément Sacha qui va prendre conscience de beaucoup de chose.



L’ambiance du XIX eme est bien retranscrite je trouve. J’ai apprécié la manière dont l’auteure a planté le décor. J’avais parfois l’impression de me trouver dans un tableau Degas ou Monet.



La fin, original et surprenante, m’a vraiment plu et m’a fait sourire.



Les chapitres courts se lisent rapidement grâce à une écriture fluide et une histoire intéressante.



C’est une belle découverte.
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Dix avril

Eléonor est une jeune fille différente des autres ; elle a un don qui l?oblige à mener une double vie. Celle qui paraît être une étudiante ordinaire voit les âmes des morts et aide les esprits à quitter le monde des vivants.Son existence déjà compliquée est alors bouleversée par une série d?agressions étranges. Mais cela n?est rien comparé à ce qui l?attend lorsqu?elle fait la rencontre de Yuno, un garçon énigmatique à la beauté parfaite?

Un roman qui se lit très vite. Le début était vraiment prenant mais la suite m'a semblé s'essouffler. Cela reste un bon petit livre.
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21 nuances de voisinage

...



C’est un recueil sympathique sur les voisins. Certaines histoires ne sont pas assez développées à mon goût et d’autres sont sympathiques.

Trop de nouvelles dans ce recueil avec un thème traité assez similairement entre elles...



Je ne vais pas en garder un grand souvenir mais j’ai passé un bon moment et cela me permet de découvrir la plume des auteurs de la maison.
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Confessions

N'étant pas une fan de nouvelles en général, je ne serais peut-être pas la mieux placée pour donner mon avis sur ce recueil. Je vais tout de même essayé de vous partager mon ressentie.



Ce recueil réuni 14 nouvelles réparties en trois styles différents : mystère, fantastique et Chick-lit. Toutes ont une histoire différente, mais autour d'un thème récurrent : les secrets que l'on aimerait gardé mais qui d'une manière ou d'une autre, finissent par être révélé au grand jour d'où le titre "confessions". L'autre thématique qui revient souvent, est le temps qui passe. Certaines nouvelles commencent l'été pour se finir à Noël, d'autres s'étalent sur une ou plusieurs années. La jolie couverture recto-verso illustre parfaitement ce second thème, avec l'arbre qui change de couleur au fil des saisons.



J'ai tout de même passé un bon moment avec certaines et il y en a d'autres que je n'ai pas forcément aimé (souvent la fin trop courte). Les nouvelles m'ont parues assez inégales, surtout au niveau du style d'écritue, cela sans doute du au fait qu'il y a de jeunes auteurs dans le lot, qui débutent (on a parfois des phrases un peu maladroites). Mais ils ne pourront que s'améliorer par la suite (et je pense que l'écriture d'une nouvelle n'est pas forcément la chose la plus facile dans l'écriture).



Après mon ressentie générale, voici mon court avis nouvelle par nouvelle :

Mystère :

Je reviendrais (Morgane Soury) : Lorsque Linda disparait, son fiancé Tom cherche à savoir ce qui lui est arrivé. Il ne s’attend pas à la vérité qu’il va découvrir. L’écriture est fluide, l’auteur sait parfaitement apporter le mystère, mais nouvelle et donc texte très court oblige, j’ai trouvé l’explication et la conclusion assez brutale.

Disparition mystérieuse (Mélanie Baranger) : Lorsqu’une mère de famille disparait, tout le village cherche à savoir ce qui lui est arrivé, ils ne sont pas au bout de leur surprise. L’auteur relate une histoire qui pourrait être un fait divers réelle. D’ailleurs, son récit entrecoupé de coupure de journal renforce cet effet. Le texte est assez court et c’était assez osé de faire passer 10 ans en si peu de pages. Pour ma part j’ai découvert l’explication grâce aux indices laissés par l’auteur (mais je ne peux m’empêcher d’être un peu septique)

Conséquence (Isabelle Haury) : Laurie a tout pour être heureuse avec son petit-ami Mickaël. Ils s’apprêtent tout deux à entamer leurs études. Lorsqu’elle tombe enceinte et décide d’avorter, elle n’imagine pas un instant les conséquences de son acte. Une nouvelle intéressante, très bien écrite. L’auteure éveille l’intérêt du lecteur en instaurant un mystère. Par contre, ce n’est pas possible de nous laisser avec une fin pareille !!

Eté Sanglant (Juliette Bossut) : Zoé s’apprête à passé un été au Paradis, qui va vite virer à l’enfer quand son chemin croisera celui d’un serial killer. Je dois dire que pour l’instant, c’est la nouvelle qui m’a le moins accrochée. Un petit peu trop de description (vu la longueur du texte), des phrases parfois un peu maladroite mais surtout, ce qui fait que je n’aime pas trop les nouvelles, la fin encore une fois trop brusque.



Fantastique :

Les Etrux (Mélanie Baranger) : Ce sont les rencontres les plus hasardeuses qui débouchent les plus souvent sur des choses folles. En bravant le destin, cet été là, Clara n’imagine pas un instant le monde qu’elle va découvrir. Une nouvelle fantastique très intrigante. Mon intérêt à été éveillé par l’auteur et l’envie de découvrir qui est vraiment le jeune homme bien présente. Un monde interessant qui aurait mérités d’être plus développé car nouvelle courte oblige, cela est largement survolé et bien vite accepté par les personnages.

La lune et le soleil (Valy GC.) : Une lutte ancestrale entre la lune et le soleil avec au milieu deux âmes sœurs. Une nouvelle originale qui gagne à être lue malgré la simplicité de la fin. L’écriture est agréable et la nouvelle se lit toute seule.

Nikiwin (Nicolas Saintier) : L’été de ses 13 ans, un jeune garçon découvre les sentiments amoureux en même temps que sa première peine de cœur et avec eux l’envie de vengeance. Une nouvelle intéressante qui montre comment la colère peut nous conduire à commettre l’impensable. Le côté « fantastique » est jolie apportée et donne une touche de mystère au récit.

La neige de Décembre (Nicolas Saintier) : Alors qu’il s’ennuie durant ses vacances, Claude commet un vol et entraine involontairement une mort. Les mois passent et Décembre arrive, Claude est rattrapé par son secret et les conséquences de son acte. Une nouvelle sur fond de légende (Décembre vous donnera un indice) qui attire l’attention sur les conséquences des erreurs que l’on commet et l’importance de les réparer quoique cela puisse impliquer.



Chick-Lit :

Sur la terrasse (Mélissa Restous) : Une nouvelle qui mêle amour, jalousie et mystère. Difficile de parler de cette nouvelle sans trop en dévoiler (ce qui gâcherait la surprise). Une écriture agréable, l’auteur donne envie de poursuivre la lecture, mais une fin (le problème avec les nouvelles en générales je crois) un peu brève.

Douce colonie (Mélanie Baranger) : Une charmante nouvelle sur le premier amour et le fait que le vaste monde soit parfois plus petit qu’on ne le pense. Une lecture agréable mais sans trop de surprise. Peut-être un peu trop de description pour une nouvelle (le menu de noël par exemple)

Moi Alénor, ou la vie d'une ado au prénom de lessive ! (Stéphanie Soban) : Sans doute la nouvelle que j’ai préférée jusqu’à maintenant ! Le titre annonce déjà la couleur, c’est frais, léger, avec une romance sur fond d’espionnage. L’écriture est très agréable a lire et j’ai vraiment été entrainé dans le récit d’Alénor. Et pour une fois, ce ne fut pas trop court et la fin est parfaite !

Hawaï Mau Loa (Chantal Grimaud) : une nouvelle qui nous montre que du rêve au cauchemar, il n’y a qu’un pas. Je n’ai pas trop aimé la tournure de la fin (mais c’est un avis personnel). Une lecture remplit de sentiment contradictoire en si page, on passe d’un cadre idyllique à un tableau plus « sombre »

Un job inavouable (Amandine Legal) : Où comment un job d’été peut devenir l’objet d’un harcèlement. Une nouvelle qui nous montre également jusqu’où certaines personnes peuvent aller pour obtenir ce qu’elles veulent. Et donc, comment cerner parfaitement ce type de personne et savoir si leur motivation est honnête. Une lecture agréable.

Coline, des vies et des secrets ! (Marge Guyda) : Une nouvelle qui décape ! De l’humour, une histoire rocambolesque, une petite touche coquine et le tour est joué. On passe un moment des plus agréables avec Coline est sa vie « secrète » !



Les nouvelles que j'ai préféré sont sans aucuns doutes "Moi, Alénor" et "Coline, des vies et des secrets". Du côté fantastique, une légère préférence pour "Nikiwin", si je devais en choisir une ce serait "conséquence".
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21 nuances de voisinage

Je ne suis pas très emballée par cette lecture. En fait, il y a TROP de nouvelles… J’ai vraiment eu du mal à voir le bout de ce bouquin. En plus, même si la thématique me paraissait intéressante et rarement vue auparavant, j’ai trouvé le sujet mal exploité et trop similaire dans l’ensemble du bouquin… On retrouve cette thématique traitée en long et en large, si bien qu’au final, on s’ennuie et on ne découvre plus rien de vraiment intéressant…



Par ailleurs, 3 courtes histoires ont tout de même relevées mon attention…D’abord La visionneuse de Valérie Hervy sur le thème de la violence conjugale. 9 pages sur un sujet difficile mais avec un traitement plutôt léger, que j’ai bien apprécié. Ensuite, Un beau jour, l’avenir s’appelle le passé par les sœurs jumelles Audrey et Natacha Ajasse qui m’a bien plu surtout grâce au changement de points de vue (rare dans des nouvelles quand même) et enfin Aucun contact physique de Marjorie Loup pour son côté complètement futuriste et vraiment bien imaginé. D’ailleurs, si je ne devais qu’en retenir qu’une, ce serait celle-là !



Bref, un ouvrage que je ne vous conseille pas particulièrement car aussitôt lu, aussitôt oublié.
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Confessions

Je reviendrai de Morgane Soury





On commence cette première nouvelle avec un gros point d’interrogation et on se demande ce qui se passe autour de la jeune femme. Par la suite, nous nageons dans un trouble total, celui-là même où se trouve le personnage principal. Nous cherchons à comprendre ce qui arrive. Arrivés vers la fin, nous comprenons en même temps que Tom le pourquoi de cette situation et nous sommes très touchés et émus de voir les mots vers le point final.

C’est une très bonne nouvelle, nous mettant dans l’intrigue du début à la fin. Une fois que nous le commençons, nous ne pouvons plus nous arrêter. Par contre, nous sommes assez frustrés, car nous aurions aimé lire un bon roman quand nous voyions à quel point l’auteur nous transporte dans ses écrits.







Disparition mystérieuse de Mélanie Baranger





Dès le départ de cette nouvelle, l’auteure, Mélanie Baranger, nous installe dans une enquête incroyable et effroyable via des articles de presse.

Nous nous doutons bien de la tournure finale que prendra cette histoire, car tout nous rappelle plusieurs enquêtes que nous avons déjà vues par le biais des médias. Bien que tout ceci soit déjà connu, nous sommes très vite pris dans cette histoire sombre.

Nous sommes très surpris de voir la raison qui a poussé l’assassin à produire cet acte si horrible. Nous sommes très en colère contre ce personnage et surtout, nous nous disons que c’est une personne égoïste.

J’ai aimé cette nouvelle bien que l’histoire ne soit pas très originale. Le déroulement de l’enquête est parfait et rend cette histoire très prenante.





Conséquence d’Isabelle Haury





Dans cette nouvelle, nous sommes pris au cœur d’une histoire tragique. Nous comprenons la détresse de la jeune femme et surtout sa souffrance qui l’habite. La façon dont elle cache une chose qui a besoin d’être évoquée est très traumatisante aussi bien pour elle que pour nous lecteurs. Nous nous mettons très facilement à sa place et nous comprenons pourquoi elle a réagi comme ça et pourquoi elle a tenu à le cacher à son entourage.

Cette nouvelle est très triste, traumatisante et vraiment bien racontée.







Été sanglant de Juliette Bossut





Au commencement de cette nouvelle, nous nous demandons ce qui peut-être intriguant dans l’histoire si parfaite des protagonistes. Quand nous voyons surgir un nouveau personnage, nous comprenons tout de suite que cette intrigue prend forme. Nous suivons tous ceux-ci comme si nous étions à leurs côtés et nous avons vraiment l’impression de ressentir le soleil, le sable fin et d’entendre la mer.

Nous comprenons très rapidement que nous avons affaire à une histoire vue par un psychopathe, quelqu’un qui ressent le besoin de tuer. Ça nous fait froid dans le dos.

Par contre, ce que nous trouvons dommage, c’est que l’auteure ne nous dit pas pourquoi et qu’elles sont les motivations de cette personne au point d’arriver à ces actes barbares si terribles.

Cette nouvelle est bien, mais il manque quelques petits détails à affiner.





Fantastique





Les Etrux de Mélanie Baranger





Dès le commencement, nous sommes tout de suite pris dans l’histoire. Nous nous attachons à Carla, le personnage principal, mais au début, nous la trouvons très immature. Au fur et à mesure que nous tournons les pages, nous comprenons qui sont les Etrux et nous sommes heureux de voir que l’héroïne devienne plus mature. Nous nous demandons quand même si ce sont des personnes gentilles ou néfastes.

Par la suite, nous sommes heureux de voir que les personnages soient aussi soudés. La fin nous laisse un peu sur notre faim, car nous aurions bien voulu que cette histoire soit plus longue.

C’est une très bonne nouvelle qui est très prenante.





La lune et le soleil de Valy G. C.





Au départ de cette nouvelle, nous nous demandons où va nous transporter l’auteure. Très vite, nous sommes ancrés dans une histoire fantastique très prenante. Nous sommes ravis de voir que cette histoire nous embarque dans une romance homosexuelle en brisant tous les tabous. Nous sommes également heureux de les voir si amoureux et surtout si proches dans les combats qu’ils mènent pour sauver cet amour impossible à cause de leur statut de guerriers opposés.

Cette nouvelle est une vraie pépite qui fait très plaisir à lire.





Nikiwin de Nicolas Saintier





Dans cette nouvelle, nous sommes plus dans une histoire de croyance ancienne que dans du fantastique. Nous suivons notre jeune personnage principal dont la jalousie l’empoisonne, elle, mais aussi la vie de tous ses proches. Une fois de plus, nous suivons une romance homosexuelle, mais qui ne paraît pas normale aux yeux de certains personnages.

La fin de cette histoire est bien amenée, mais c’est loin d’être un coup de cœur.





La neige de décembre de Nicolas Saintier





Dès le début de cette histoire, nous sommes pris en plein dedans. Nous suivons Claude, le jeune personnage principal. Nous le trouvons très caractériel et surtout, il est très têtu et borné.

Tout au long de cette nouvelle, nous nous demandons si elle ne pouvait pas plus correspondre à un recueil de nouvelles d’horreur, car tout du long, nous nous inquiétons pour le petit Claude. Nous croyons avoir affaire à des personnages qui lui veulent du mal, mais par la suite, plus nous continuons à lire plus nous comprenons qui sont tous ces personnages et le rôle qu’ils jouent dans cette histoire.

À la fin, nous sommes tristes de voir notre petit Claude confronté à cette obligation et cela nous rend vraiment très malheureux pour lui.

C’est une très jolie histoire qui fait peur au premier abord, mais qui est très prenante et plaisante à lire.





Chick-Lit





Sur la terrasse de Mélissa Restous





Dans cette nouvelle, nous suivons un jeune homme très intriguant s’appelant Dimitri. Nous nous attachons à lui, car nous voyons qu’il n’est pas quelqu’un de banal. Nous nous demandons quel est son secret. Les autres personnages sont tout aussi attachants hormis l’un d’entre eux. Nous sommes heureux de voir poindre une romance homosexuelle, car elle arrive doucement et nous sentons que c’est un coup de foudre, un amour pur.

La fin nous fait voir un côté surnaturel qui rend encore plus attrayante cette nouvelle. C’est une très belle histoire de chick-lit.





Douce colonie de Mélanie Baranger





Dès le début de cette nouvelle, nous sommes pris dans cette histoire triste mais aussi attachante.

Nous suivons Anna dans sa vie quotidienne qui n’est pas de tout repos. Dans tous les tracas qu’elle subit dans sa famille, nous sommes heureux de voir qu’elle puisse s’épanouir et s’amuser dans un autre environnement. Nous sentons qu’une romance arrive, mais nous sommes frustrés de la voir repartir aussi rapidement. Très vite, nous retournons dans la vie d’Anna. Nous sommes tristes de voir la situation dans laquelle elle se trouve.

La fin est très étonnante. Nous sommes troublés au même moment que l’héroïne et nous comprenons enfin de quoi parlaient certains autres protagonistes. Nous avons le cœur qui bat la chamade quand nous lisons les quelques lignes de la fin et nous voudrions que ça continue encore dans un grand roman.

Cette nouvelle est un gros coup de cœur !







Moi, Alénor, ou la vie d’une ado au prénom de lessive de Stéphanie Soban





Dans cette nouvelle, nous suivons une jeune fille adolescente pas très mature. Nous apprécions ses proches, mais aussi son ami. Bien qu’elle soit un peu énervante au vu de son immaturité, l’histoire rattrape cela et nous plonge dans une enquête et une intrigue que nous suivons au travers de l’héroïne. Tout est parfaitement bien amené et décrit, mais ce qui est dommage c’est que cette jeune fille soit trop jeune. C’est vraiment dommage, car ça aurait pu être une belle histoire.







Hawaï Mau Loa (Hawaï à jamais) de Chantal Grimaud





Dès le début, nous sommes pris au cœur d’une très belle histoire d’amour. Nous nous demandons où l’auteure va nous transporter, car nous trouvons cette idylle parfaite. Quand nous arrivons au milieu de cette jolie histoire, nous comprenons que nous rentrons dans le vif du sujet. La tristesse prend beaucoup de place puis par la suite, nous voyons une lueur venir éclairer ce sombre moment.

La fin nous laisse un peu sur notre faim, car nous aurions voulu savoir ce qui allait se dérouler par la suite.





Un job inavouable d’Amandine Legal





Dans cette nouvelle, nous nous retrouvons auprès d’une jeune femme, Emma. Nous la trouvons sympathique, mais elle est sur la réserve. Quand nous lisons la suite, nous comprenons pourquoi elle est comme ça. Nous apprécions le déroulement de cette histoire et aussi de voir une romance arriver pas à pas. Les autres protagonistes sont tout aussi attachants qu’Emma et nous trouvons touchant de les voir aussi proches d’elle.

La fin de cette nouvelle est très jolie et bien amenée.





Coline, des vies et des secrets ! de Marge Guyda





Dans cette nouvelle, nous nous demandons où l’auteur va nous transporter, car des problèmes de couple interviennent dès le début. Quand nous continuons l’histoire, nous nous amusons beaucoup de l’emploi qu’exerce l’héroïne en plus de ses études. Bien que tout ceci soit amusant, nous sommes un peu déçus, car nous ne retrouvons pas beaucoup de romance dans cette nouvelle.

Je pense que c’est à lire qu’une seule fois malheureusement.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?



Pour la majorité des nouvelles, je les ai beaucoup aimées. Il y a quelques petites déceptions qui vont faire baisser ma note. Mais sinon, en globalité, j’ai bien aimé.
























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Dix avril

J’ai découvert ce roman grâce à ma choupette Hyly qui, par son bel avis, m’a donné envie de me laisser tenter.

Finalement, je ne regrette pas d’avoir découvert « Dix avril » car il m’a fait passer un très bon moment.



Dès les premières pages, l’auteure nous entraîne dans un univers fantastique très plaisant et il est très difficile de reposer ce roman car on a envie d’avancer dans l’histoire. Je n’ai pas vu les pages se tourner tellement l’écriture de Melissa Restous est fluide, légère et entraînante.

Au niveau de l’intrigue, on assiste également à pas mal de rebondissements très agréables.



Les personnages sont très attachants surtout Eléonor notre héroïne. Malgré une narration à la troisième personne, je suis entrée dans sa peau sans soucis et j’ai été captivée par son histoire et par son don. Je l’ai trouvée très courageuse et, plus d’une fois, je me suis demandée comment j’aurais réagit à sa place face aux découvertes qu’elle fait.

Gabriel et Yuno ont tous les deux également réussir à me conquérir. J’avoue qu’entre les deux mon cœur balance car ils ont tous les deux un caractère qui les rend très intéressants et agréables.

J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteur fait évoluer notre triangle amoureux.



Quant à la fin, je l’ai trouvée magnifique. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour nos personnages et j’avoue que j’ai été agréablement surprise. Cette finale m’a beaucoup émue.



En bref, si vous aimez les romans fantastiques et les triangles amoureux attachants, n'hésitez pas à découvrir "Dix avril".
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Dix avril

Contrairement aux apparences, Eléonor n’est pas une lycéenne comme les autres. Elle peut voir les fantômes, et les aide même à passer « de l’autre côté ». De ce fait elle est constamment harcelée par des défunts plus ou moins sympathiques. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Yuno, un jeune homme qui vient d’être assassiné. Rapidement attendrie par l’Asiatique fantôme, elle va mener l’enquête pour tenter de découvrir qui l’a tué et pourquoi.



Dix Avril est un roman court (il ne fait que 124 pages en format PDF), mais efficace. Dès les premières pages, on entre dans le vif du sujet, ça ne traîne pas en longueurs, et le roman tout entier est très fluide, l’intrigue progresse rapidement en alternant moments intenses d’action (avec pas mal de sang) et temps morts pendant lesquels la romance se développe.

L’intrigue principale, une romance paranormale sur fond d’enquête policière puisque le meurtre de Yuno reste en toile de fond tout le long, se complexifie petit à petit à chaque rebondissement, et ils sont nombreux. J’ai souvent été surprise, et parfois même un peu confuse, mais au final cette histoire est très addictive !



Les personnages sont très attachants. Eléonor comme Yuno m’ont beaucoup plu de par leur personnalité et leur répartie qui m’a beaucoup fait sourire. Ils vont tellement bien ensemble, le couple qu’il forme est juste adorable. J’ai adoré suivre la progression de leur relation, comment ils se cherchent, s’apprivoisent tout doucement l’un l’autre.

Quant à Gabriel, le meilleur ami d’Eléonor et troisième élément de ce qu’on pourrait appeler un triangle amoureux, même si ce n’en est pas vraiment un, a également su me charmer, à sa manière. Plutôt timide et un peu maladroit, il est très différent de Yuno, mais il m’a tout autant plu que le jeune Asiatique. Ma préférence va quand même vers Yuno, mais de très très peu !



J’ai adoré ces personnages, mais mon petit reproche se dirige quand même à leur encontre. J’ai trouvé leurs sentiments et ressentis par rapport à la situation trop peu développés. L’auteure reste dans un style globalement descriptif, elle ne rentre que trop superficiellement dans la tête de ses personnages. Peut-être est-ce la faute à la narration à la troisième personne, mais je ne pense pas, au contraire, elle aurait pu permettre de connaître les sentiments des deux protagonistes au lieu de ceux du seul narrateur. Je trouve ça un peu dommage, surtout que dans une romance impossible comme c’est le cas ici, les sentiments ont une grande importance à mon avis.



La fin est assez… surprenante dirai-je. Ca va très vite, et ce n’est pas DU TOUT ce à quoi je m’attendais. Sur le coup, je ne savais pas si cette conclusion me plaisait ou pas, avec le recul je pense qu’elle me plait… mais je n’en suis pas tout à fait sûre (compliquée, moi ? Nooon, pas du tout !)



En conclusion, même si elle n’a rien de révolutionnaire, Dix Avril est une jolie petite romance paranormale qui vaut le coup d’être lue. Merci aux éditions Hélène Jacob pour cette découverte !
Lien : http://i-read-therefore-i-am..
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Dix avril

10 avril retiendra votre souffle, l'écriture de Melissa Restous y est si fluide, que l'histoire vous entraîne. Une romance impossible entre Eleonor et Yuno, qui nous apporte émotion, on aurait envie de leur trouver une solution, une lecture calme et sans horreurs, qui ravira petits et grands.

Romance et fantastique sont donc au rendez-vous, ajoutez à cela un soupçon de polar, car nos héros y mènent aussi l'enquête.
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Les Éclats de la fratrie Aupic

Il se passe quelque chose de terrible. Parce que toutes les parutions des @editionshurlevent sont incroyables.

Sixième roman et sixième lecture dont j’en ressors conquise.



1897,nous rencontrons la fratrie Aupic et allons suivre leur évolution tout au long. La famille s’apprête à accueillir leur troisième enfant. La famille semble être sur un petit nuage.

1915, Marie Aupic décède et emporte avec elle toute la joie et la bonne humeur de la maison. La fratrie va se disperser, va prendre des chemins de vie différents.Comment Madeline, Maximilien et Marceau vont-ils y faire face ?



Qu’est-ce que j’ai aimé ce livre ! J’ai été complètement happée par la plume, entraînée dans l’histoire. Véritable page-turner, ce livre va nous livrer le point de vue des protagonistes. Nous suivons la fratrie, leur évolution, leurs états d’âme, leurs premiers émois, leurs disputes. J’ai eu une préférence pour Marceau, le benjamin, qui m’a beaucoup touché de par son caractère et sa sensibilité mais aussi par ce qu’il vit, les remontrances de son père qu'elles soient verbales ou physiques car il est différent et la différence n’est pas acceptée à l’époque. Puis il y a Maximilien qui, parce qu’il est l'aîné, se doit d’être irréprochable et à obéir aux désirs de son père laissant son rêve de côté. Et enfin Madeline qui au début m’a agacé à ne pas réagir quand son père battait son frère, qui se rêvait d’incarner la femme parfaite à la maison et ne pas avoir son mot à dire. Puis en avançant elle va voir ses convictions changées, son point de vue va changer et elle va vouloir mener un combat. Son combat.



La plume de l’autrice est fluide et les pages s’enchaînent à une vitesse folle. J’ai adoré dévoré ce livre sous mon plaid. L’autrice y traite de thématqiues fortes qui me touchent telles que : l’homosexualité à l’époque, le combat des femmes pour leur indépendance et leur émancipation, l’art, les classes sociales et la violence mais aussi le deuil.

Mais ce que l’on doit surtout retenir de ce roman c’est l'acceptation de l’autre, de son point de vue.



une liberté de vivre sa vie comme on l’entend sans se soucier des “convenances” et ça, Marceau l’a très bien compris. La société ne doit pas nous enfermer dans un moule (nous ne sommes pas des gâteaux hein).

Une lecture marquante que je recommande sur pour cette saison accompagné d’une boisson chaude ! Alors merci à la ME pour me faire découvrir des pépites à chaque lecture.
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Les Éclats de la fratrie Aupic

Tout d'abord, et comme vous le savez peut être, j'aime beaucoup cette maison d'édition @editionshurlevent pour le confort de lecture de ses romans et la beauté de ses livres.

Je n'ai jamais été déçue par les romans que j'ai choisis et celui-ci ne fait pas exception.

Nous sommes ici au début du 20eme siècle et nous allons suivre l'histoire des trois enfants de la famille Aupic qui vont devoir faire face au décès de leur mère. Comment leur père va-t-il gérer cette perte, comment vont-ils évoluer face aux carcans de la société de l'époque et choisir ou non leur avenir ?

De nombreux sujets sont abordés comme l'émancipation de la femme, l'homosexualité ou la première guerre mondiale et ses conséquences.

La lecture est rythmée car on alterne le point de vue de chacun des trois enfants. On passe pas toutes sortes d'émotions : joie, peine, souffrance, trahison, espoir ...

J'ai tremblé pour le personnage de Maximilien, mon chouchou dans l'histoire.

Un très bon moment de lecture.
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Les Éclats de la fratrie Aupic

Déjà mon quatrième roman de la maison d'éditions Hurlevent et j'en suis bien contente ! Je voulais lire ce livre depuis sa sortie !



📖 1897, île de la Jatte. Maximilien, Madeline et Marceau sont les trois enfants du couple Aupic. La mort prématurée de Marie Aupic entraîne la disparition de l'harmonie familiale et les trois enfants sont élevés par un père dur, froid et violent. Ensemble, ils vont devoir s'épauler et pourtant, chacun prend des chemins différents. La fratrie se disperse, mais la première guerre Mondiale les rattrape.



Cette histoire familiale est prenante et émouvante. La première partie du roman nous dresse le portrait de trois frères et soeurs, obligés de subir le carcan paternel, et la seconde partie du roman se concentre sur les conséquences de cette éducation brimée et violente. Si la première partie comporte quelques longueurs et un rythme un peu lent, la seconde partie est plus mouvementée !



Les faits historiques sont passionnants et la plume, visuelle, ce qui nous donne un aperçu très nette de Paris pendant la première guerre mondiale : on vit l'émancipation des femmes, on découvre le Paris de la nuit, Pigalle et ses cabarets, on tremble de peur et d'effroi dans les tranchées...De jolies références littéraires sont mises en avant par la plume délicate et immersive de l'autrice.



Les éclats de la fratrie Aupic est une histoire familiale bouleversante, qui met en évidence une période historique riche et passionnante. Même si le roman comporte quelques longueurs, la plume subtile et raffinée de l'autrice nous emporte dans un tourbillon théâtral, secoué de rebondissements.
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Les Éclats de la fratrie Aupic

Tout d'abord, je remercie vivement les Editions Hurlevent pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la Masse Critique Babelio du mois dernier. Ce fut pour moi une première rencontre avec la maison d'édition, et je pense qu'elle ne sera pas la seule.



Après un prologue où l'auteure nous présente la fratrie dans le bonheur de l'enfance, Mélissa Restous nous livre un roman en 2 parties très différentes.

La première partie relate la reconstruction de la fratrie après le décès de la maman alors que ses trois membres n'ont qu'entre 9 et 16 ans. On y découvre leur quotidien et leurs aspirations aux côtés d'un père que le deuil rend aigri et acariâtre.

La seconde partie nous révèle une fratrie éclatée suite à des divergences, mais aussi à la Première Guerre mondiale qui frappe le pays. J'ai dévoré cette seconde partie où l'on suit les différents chemins pris par la fratrie et les nombreux rebondissements qui les jalonnent.

Alors que les longueurs ont jalonné la première partie, je n'ai pas su décrocher de la Seconde Partie qui m'a tenue en haleine jusqu'au mot Fin.



Derrière cette fresque familiale, l'auteure nous dévoile les conventions de la bourgeoisie et notamment la place de la femme au début du siècle dernier, mais aussi l'horreur des tranchées.



Autant, j'ai aimé suivre l'histoire des garçons de la fratrie, et surtout celle de Marceau, le benjamin rêveur qui veut s'affranchir des conventions. Autant, j'ai eu beaucoup de mal avec Madeline, la fille de la famille, qui m'a paru niaise et souvent insipide... Elle a commencé à remonter dans mon estime vers la fin de l'histoire, mais je ne vous dirai pas pourquoi.



Avec une plume fluide et pleine de tact, l'auteure nous livre ici un tableau familial à la fois disparate et harmonieux.
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Les Éclats de la fratrie Aupic

Début des années 1910, Maximilien, Madeline et Marceau vivent avec leur parent dans une très belle demeure aux confins de Paris. Ils sont très heureux. Peu de temps après la naissance du petit dernier, la mère succombe à une maladie. La fratrie va alors grandir sous l’autorité de leur père, avec ses dictats très idéologistes et les trois « enfants »vont grandir en essayant chacun de se faire une place dans ce monde avec ses épreuves qui tantôt les séparent et tantôt les rapprochent ? Par où commencer ? J’ai totalement été conquise par la plume de l’autrice. C’est une écriture très immersive et délicate. Une lecture contemplative avec quelques petits rebondissements déposé subtilement pour avoir envie de continuer sa lecture.  Les mots sont justes et délicats pour aborder des thèmes très difficiles tels le deuil, l’homosexualité au début du 20ème siècle, la guerre… C’est l’amour d’une fratrie, la solidarité d’une fratrie et il en ressort beaucoup de fierté. Une histoire pleine de douceur et de sensibilité qui m’a touché au plus profond de mon cœur. Qu’est-ce que j’ai aimé voir évoluer les trois personnages. Chacun des chapitres est dédié, en alternance, à l’un des trois enfants. On découvre leur vie qui n’est pas des plus simple depuis la perte de leur mère, notamment en raison de l’autoritarisme de leur père. C’est un roman dont je me souviendrai encore longtemps. Je ne suis pas près de l’oublier tant il m’a bouleversée. J’ai découvert ce livre grâce à la mass’critique de @babeliode janvier et aux @editionshurlevent, un un grand merci à vous car sans cela je serais passée à côté d’une pépite !
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Les Éclats de la fratrie Aupic

Dans cette tranche de vie familiale, on suit trois frères et une sœur qui vont affronter seuls ou ensemble les désillusions de la vie. Entre le décès de leur mère alors qu'ils sont encore très jeunes, l'homme austère et revêche que devient par la suite leur père ou encore la Première Guerre mondiale, la fratrie va connaître des moments plus que difficiles.



Chez les Aupic, on retrouve Maximillen, le frère aîné et responsable qui a épousé la carrière de médecin, Madeline, la cadette qui se complaît dans son rôle de fille modèle, et Marceau, le benjamin rêveur qui ambitionne de sortir des sentiers battus au grand damn de son père....



La fratrie Aupic survivra-t-elle aux adversités de la vie qui tantôt les rapprochent, tantôt les séparent ?



Un roman bouleversant qui foisonne d'humanité et de réalisme. C'est un véritable tour de force de l'autrice qui nous dépeint les horreurs que traversent ses personnages, sur le front comme en retrait : la peur, l'angoisse, l'incertitude, le deuil, la mort...



De tout cet effroi, Mélissa Restous parvient cependant à faire ressortir du beau à travers des scènes du quotidien porteuses d'espoir pour les protagonistes.



Une fratrie merveilleusement hétéroclite qui donne pourtant à voir un tableau fort harmonieux. Chaque élément de l'intrigue s'assemble pour rétablir par les mots le lien rompu entre les membres de la famille Aupic.



J'ai été très touchée par ce roman qui n'épargne rien à son lecteur et que l'on referme pourtant avec l'ombre d'un sourire.
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Les Éclats de la fratrie Aupic

La fratrie Aupic est composée de deux frères et une sœur : Maximilien, Madeline et Marceau. Des personnalités très différentes qui aspirent à des vies totalement opposées. Deux choses les unissent : la première lettre de leur prénom et leur solidarité fraternelle.



Charles, le patriarche de la famille, a une mentalité en symbiose avec son époque. À vrai dire, la mort de sa femme va rendre cet homme aigri, inaccessible et intolérant. Sûrement qu'il l'était déjà et que la présence de Marie avait le don d'adoucir le plus vil des caractères. Quoiqu'il en soit, selon lui, ses deux fils doivent exercer des métiers nobles. Quant à sa fille, il est évident qu'elle doit éclipser sa personnalité propre au profit d'un époux convenable auquel elle donnera une ribambelle d'héritiers. Finalement, un schéma classique pour une famille ayant un pied entre les XIXe et XXe siècles.

Si Madeline trouve son compte dans ce chemin tout tracé, il en est tout autrement pour ses frères qui hésitent à défier l'autorité paternelle. Maximilien ne jure que par l'écriture, mais en fait un simple passe-temps entre ses études de médecine. Marceau se cherche encore, se trouvant uniquement lorsqu'il monte secrètement sur scène même si c'est au sein d'un tribunal que son père voudrait pouvoir l'admirer. Ses enfants sont de ce fait obligés de lui mentir pour ne pas subir son courroux.



De cette fratrie, je retiens les deux frères dont la sensibilité m'a le plus touchée. Maximilien et son amour sincère pour Béatrice et la poésie. Marceau, un jeune homme en avance sur son temps qui ne se conforme pas aux diktats. Curieux et ambitieux, il voit par-delà l'horizon.

Si j'ai eu de l'affection pour ces deux protagonistes, je ne peux pas en dire autant de leur sœur que j'ai trouvé insipide et niaise.



Même si cette histoire m'a fait réagir, ce serait mentir de dire que je l'ai totalement appréciée car malgré une plume très visuelle, je me suis parfois ennuyée. Il m'a malheureusement manqué l'émotion que j'affectionne tant à la lecture d'un livre.

Je retiens néanmoins le tact et l'intelligence avec lesquels l'autrice a su jongler pour aborder des thèmes tels que le féminisme et la transidentité.
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Les Éclats de la fratrie Aupic

Un résumé alléchant qui avait tout pour me plaire !



Et le pari est presque rempli ! Comme chaque roman de cette maison d'édition, la plume est facile et simple ce qui permet un véritable plaisir à la lecture.



J'ai été émue par chacun de ces trois personnages à différents moments et pour différentes raisons.



J'ai aimé découvrir le milieu du théâtre à cette époque là au travers de Marceau.



Un seul point qui m'a empêché de faire de cette lecture un vrai coup de cœur : les incohérences historiques.



Attention je ne suis pas historienne ni spécialiste de cette époque hein 😅



Mais certains sujets sont abordés avec une vision très contemporaine qui me paraît peu crédible pour cette époque là. Et cela m'a dérangé car ça donne à cette lecture un côté "complaisant".
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Les Éclats de la fratrie Aupic

Ah, le Paris de la Belle Époque !

C’est avec raffinement et douceur que s’ouvre Les Éclats de la fratrie Aupic nous présentant, sur plusieurs années, deux frères et une sœur que tout oppose mais indubitablement liés les uns aux autres.



Fille modèle, Madeline se donne corps et âme afin de devenir la femme distinguée et accomplie que l’on attend d’elle ;

Maximilien, de son côté, rêve d’écriture mais est poussé par son père à épouser la médecine ;

Marceau, passionné de théâtre, est quant à lui voué aux études de droit mais va choisir un chemin bien différent.



Court, ce roman se dévore ! De la frénésie du début du XXe siècle nous passons aux affres de la Première Guerre mondiale. Légèreté et profondeur se côtoient donc dans ce récit qui se veut avant tout réfléchi. Car les passions qui guident nos trois protagonistes ne servent que mieux à mettre en valeur des sujets forts : que ce soient la question de la soumission à un tiers, le poids de l’obéissance, la transidentité et la cause LGBTQIA+, ou encore le féminisme… cette histoire s’apparente bientôt à un récit d’acceptation de soi-même et des autres.



C’est avec émotion que j’ai appris à connaître ces jeunes gens en quête de leur véritable nature et de leur raison d’être, que j’ai assisté à leurs amours, à leurs questionnements, que j’ai serré les dents, les larmes aux yeux, face aux violences relatées ou été attendrie devant la soif d’accomplissement de nos héros.



Mélissa Restous déploie un talent descriptif éblouissant, fouillant les thèmes évoqués avec minutie et respect, dévoilant avec justesse les horreurs de la guerre ou mettant en lumière avec bienveillance la beauté de vivre.



Promenade bucolique à l’esprit guinguette avant de s’assombrir et de prendre aux trippes, ce roman d’abord contemplatif finit par captiver et alors nous nous retrouvons face à une ode à la liberté d’être et à l’égalité entre toutes et tous et, évidemment, à une fraternité particulièrement touchante.
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