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4.3/5 (sur 10 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Miami Beach, Floride
Biographie :

Michael Greenberg est un neuroscientifique américain spécialisé en neurobiologie moléculaire. Il est directeur du département de neurobiologie de la Harvard Medical School.
Il a été distingué parmi les meilleurs livres de l'année 2008 pour son témoignage "Le jour où ma fille est devenue folle".


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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Spinoza parle de la vitalité comme de la vertu la plus pure, la seule vertu. Le besoin de perdurer, de s’épanouir, dit-il, est la qualité absolue, partagée par tous les êtres vivants. Que se passe-t-il, toutefois, quand la vitalité devient si puissante que la vertu de Spinoza s’inverse et que, au lieu de s’épanouir, on est conduit à se dévorer ?
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La fille de James Joyce lui a dit un jour que la raison pour laquelle elle était malade mentalement tenait à ce qu’il ne lui avait jamais donné aucun sens moral. « Comment pourrais-je te donner quelque chose que je n’ai pas moi-même ? » avait été la triste réponse de Joyce. Si Lucia avait été, à diverses reprises, diagnostiquée schizophrène ou maniaque cyclique, mais Joyce insistait sur le fait que ses distorsions mentales n’étaient rien d’autre que les douleurs de croissance d’une fille douée.
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« S’éloigner de la raison avec la ferme conviction qu’on la suit », voilà une définition de la folie qu’on peut lire dans une encyclopédie du XVIIIe siècle. Et, en effet, une conviction immodérée est le principal symptôme de nos illusions. Que le patient mijote à petit feu, qu’il soit à moitié endormi, ne remarque rien, c’est le but recherché par la médecine –établir autour du patient une sorte de cordon sanitaire émotionnel. La psychose est l’opposé de l’indifférence. Par conséquent, il semblerait que l’indifférence soit la cure logique de la psychose.
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Je me pose inlassablement la question évidente, la question inutile. Comment tout cela est-il arrivé ? Et pourquoi ? On a le cancer ou le sida, mais on est schizophrène, on est maniaco-dépressif, comme si c’étaient des attributs intimes de l’être, des éléments constitutifs de l’humain, pas plus susceptibles d’être guéris qu’un tempérament ou une couleur d’yeux. Comment une caractéristique aussi inhérente à une personne pourrait-elle être une maladie susceptible d’être traitée ? Et comment vaincre une maladie pareille sans se vaincre soi-même ?
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« C’était une tache sur mon œil et elle est restée là une fraction de seconde, cette petite part de moi-même que je n’avais pas encore brûlée, qui me regardait en train de devenir folle. Je te vois. Je sais ce que tu fais. Je sais qui tu es. Et puis elle a disparu. » Elle claque les doigts. « Elle n’a pas faibli, elle s’est éclipsée, comme la mèche d’une de ces lampes à kérosène que nous avions pour aller camper. C’était comme si je m’étais arrêtée pour jeter un dernier regard sur moi, comme si je me disais adieu.
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Parfois, il faut laisser flotter les choses sans s’attacher exagérément. C’est une discipline. Si on arrive à rester assis tranquillement, on peut voir ses propres pensées tomber comme la pluie.
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Eugen Bleuler (qui a créé en 1911 le mot "schizophrénie") a dit un jour que, au bout du compte, ses patients lui étaient aussi étrangers que pouvaient l'être des oiseaux dans son jardin. Mais s'ils sont des étrangers pour nous, que sommes-nous pour eux?
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Le 5 juillet 1996, ma fille est devenue folle. Elle avait quinze ans et sa fêlure a constitué un tournant dans nos vies à tous les deux. « J’ai l’impression de voyager, de voyager sans pouvoir revenir », a-t-elle dit dans un accès de lucidité, tout en titubant dans une direction que je n’aurais pu imaginer ni même rêver.
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Quand tu penses à quel point elle doit se sentir terrifiée et larguée, ça te déchire. Quand elle est vibrante et merveilleuse, c’est là qu’elle est le plus en danger. C’est le tour que lui a joué la vie. Au moment où tu crois que tu commences à la comprendre, que tu es sur la même longueur d’onde qu’elle, elle dit quelque chose qui te fait sentir que tu ne l’es pas. Tu sens bien à quel point elle veut être entendue, même si c’est absurde, c’est son absurde, il a du sens pour elle.
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Vous vous souvenez de la fille dont les parents disaient : « Quand tu reviendras à la maison, tu pourras faire ceci et cela », et ils avaient énuméré toute une sérié d’activités qu’ils avaient prévues pour elle, et elle avait répondu : « Ouais, tous les trucs qui m’ont conduite ici, hein ? » C’était exemplaire.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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