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Citations de Michel Carmona (36)


Rubens est alors dans la force de l'âge, la plénitude de son talent. Il est parfaitement organisé. De retour à Anvers, il prépare le plan général de la série qu'il est convenu de soumettre à la Reine.
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Le Roi n'aimait pas la Reine.
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Le Dauphin ne risque pas de connaître la solitude : sa suite comprend 224 personnes !
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Pendant la cérémonie elle-même [le sacre de Marie de Médicis], un autre incident éclate pour des raisons aussi futiles que le premier. L’ambassadeur d’Espagne prétendait à l’appellation d’Excellence. L’ambassadeur de Venise l’ayant salué en l’appelant simplement : "Monsieur l’Ambassadeur", le représentant de la Cour de Madrid lui donne un violent coup de chapeau sur la figure. Son collègue de Venise réplique à coups de poing. Les deux éminents ambassadeurs se prennent alors au collet avec une simplicité pas très diplomatique, et si peu appropriée au lieu et aux circonstances que les gardes du Roi interviennent sans ménagement pour les séparer.
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L’histoire, qui tient comptabilité de tout, dote Henri IV de 56 maîtresses homologuées. Le Vert Galant avait, à n’en pas douter, un faible pour les femmes, et sa réputation bien établie de gaillardise était l’un de ses titres de gloire.
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Le XVIIe siècle n’aime pas l’enfance. Les marmots l’ennuient. Il en naît beaucoup, beaucoup meurent en bas âge. La vie et la mort vont si vite en besogne qu’on n’a guère le temps de s’attacher aux tout-petits. Le baptême n’intervient que vers 6-7 ans, quand la mortalité infantile a bien éclairci les rangs et que les survivants ont désormais de bonnes chances d’arriver à l’âge adulte. Celui-ci, au demeurant, commence très tôt, vers 15-16 ans.
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Henri IV mange beaucoup, vite, sans beaucoup de raffinement, il fait des taches, éclabousse la nappe, quand ce n’est pas la robe de la Reine.
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L’idée que les sujets du Roi de France sont tous égaux devant la loi et devant le souverain est un véritable non-sens pour l’époque. La société est foncièrement inégalitaire et tout est privilège. […] Chaque artisan membre d’une corporation jouit de privilèges qui le distinguent de ses collègues de la corporation voisine. Ne parlons pas des nobles et des clercs, dont le statut, par définition, est d’une autre nature que celui de la majorité de la population.
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Un dialogue comme celui que s’échangent Bassompierre et le duc de Vendôme n’a rien d’exceptionnel : "Vous serez sans doute du parti de Monsieur de Guise puisque vous b… sa sœur ?" lui demande le duc. Réponse de Bassompierre :  "Cela n’y fait rien : j’ai b… toutes vos tantes et je ne vous aime pas plus pour cela."
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Marie de Médicis allait bientôt partager l’opinion du nonce pour qui la Cour du Roi de France est "un vrai bordel".
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Quant à Bianca Capello, la maîtresse de François-Marie – devenue sa seconde femme deux mois seulement après la mort de la mère de Marie, Jeanne d’Autriche – elle se signale par un autre haut fait : soucieuse de s’attacher durablement le Grand-Duc François par la naissance d’un fils, elle achète les enfants à naître de trois femmes enceintes de Florence ; deux des nouveau-nés sont des filles, le troisième enfant est un garçon ; Bianca fait tuer les deux filles, les trois mères, et présente le garçon à François comme son fils.
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L’oncle Pierre a lui-même poignardé sa jeune femme Éléonore en 1576 (Marie avait alors 3 ans) ; à quelques jours de là, c’est la tante Isabelle qui est étranglée par son mari, Paolo Giordano Orsini.
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Nous sommes ici dans un monde où tout s’achète, les consciences, la vie d’un ennemi, l’amitié d’un chef d’État plus puissant. Ce sont des leçons que Marie de Médicis n’oubliera pas quand la mort d’Henri IV fera d’elle la Régente du royaume de France.
Et enfin, quand rien de tout cela ne réussit, il reste l’ultima ratio : l’assassinat. La famille de Medicis s’honore à cet égard de références particulièrement nombreuses.
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De cette époque, elle conserve le souvenir d'une succession d'accidents et de deuils. La foudre tombe trois fois dans sa chambre, cassant les vitres, blessant la femme de chambre, brûlant les rideaux du lit. Des tremblements de terre secouent le palais Pitti, jetant la panique. Une autre fois, la petite princesse échappe de peu à la noyade dans les environs de Pise. En 1583, son frère Philippe meurt ; il avait toujours eu une santé médiocre. Sa sœur Anne, en revanche, plus âgée qu'elle de cinq ans, était une jeune fille gaie, enjouée, pleine de vie ; au début de l'année 1584, elle meurt subitement, à la suite de saignements de nez prolongés. Elle n'avait pas 15 ans.
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Exaspéré, le prince de Condé parle de demander le divorce. Henri IV saute sur l'occasion et fait ouvrir aussitôt des négociations ce sens. Charlotte, excédée aussi, mais par le comportement de son mari, se déclare toute disposée à cette séparation. Et soudain un coup de théâtre de produit.
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La société du Grand-Siècle est loin d’être aussi policée que pourrait le laisser croire l’incomparable éclat de sa littérature. Le mensonge, le vol, la dureté à l’égard des pauvres et des humbles sont monnaie courante. L’adultère, l’inceste, la bigamie également, chez les paysans comme dans la noblesse de race, et si le concile de Trente a fixé le cap concernant les prêtres, qui doivent être de bonnes mœurs et instruits dans les choses de la religion, la majorité d’entre eux ne le sont pas – incapables de dire leur messe, beaucoup sont cupides, ivrognes et vivent en concubinage.
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Pour les contemporains de l'affaire comme pour ceux qui, jusqu'à nos jours, se sont penchés sur la possession de Loudun, c'est chaque fois un aspect de cette réalité complexe qui paraissait sauter aux yeux, et qui s'est donc trouvé privilégié. Le climat passionnel qui baignait l'affaire se perpétue dans les approches passionnées dont elle fait toujours l'objet. Comme trop souvent dans l'interprétation de l'Histoire, on s'affronte pour ou contre des personnages et des attitudes dont le cas nous touche par ses résonances présentes.

(...) Nous avons donc voulu reprendre tout l'enquête sur cette affaire célèbre, une enquête qui fera peut-être mieux comprendre pourquoi le drame des diables de Loudun, après avoir tant divisé l'opinion, continue de fasciner historiens et écrivains, musiciens et cinéastes.
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Les romans de Victor Hugo Les misérables et Notre dame de Paris, Ménilmontant, l'Opéra, la Bastille, Montmartre, le Quartier latin, Pigalle, les Folies-Bergère, les Champs-Elysées sont les sujets et les lieux emblématiques qui inspirent les réalisateurs de l'entre-deux-guerres.
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Le gouvernement de Marie de Médicis avait pris d'importantes précautions sur le plan militaire. On avait fait venir à Orléans 16 canons, et des levées de gens de guerre avaient été ordonnées, notamment en Suisse, afin de porter l'ensemble des effectifs don't pourrait disposer le Roi à quelque 40000 hommes. La Hollande, également sollicitée de donner un appui au gouvernement royal, avait répondu favorablement au désir de la Reine-Mère en offrant de fournir des contingents de cavalerie et d'infanterie.
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Il était temps de passer aux travaux eux-mêmes. Un jeûne general est ordonné pour les 22, 24 et 25 octobre. Il est suivi par une procession fixée au dimanche 26 octobre, à laquelle participent le Roi, la Reine et tous les Grands de la Cour, et, le 27 octobre, par l'ouverture solennelle des États-Généraux.
Page 273
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