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3.88/5 (sur 124 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Junien, Haute-Vienne , le 26/12/1932
Mort(e) à : Saint-Arnoult, Calvados , le 02/06/2013
Biographie :

Ivan Cloulas est un historien et écrivain français, spécialiste de l'histoire de la Renaissance.

Il a fait ses études à Saint-Junien, puis à Limoges et à Paris, au lycée Henri-IV, à l'École nationale des chartes et à la Faculté des lettres. Il est docteur ès lettres (histoire).
Archiviste paléographe de formation et membre de l'École française de Rome (1957-1959), il a été conservateur aux Archives nationales, membre de la Casa de Velázquez à Madrid (1965-1968), directeur des Archives départementales de l'Eure (1968-1972), chargé du service informatique aux Archives nationales (1972-1985), conservateur en chef de la section ancienne des Archives nationales (1985) et conservateur général du patrimoine (1990-1999).

Mais cet absorbant parcours sans faute ne semble pas suffire, et bientôt le chercheur qu'il est resté, malgré ce cursus administratif, va rencontrer un nouveau public. En passant à l'exercice biographique, sur la recommandation de Jean Favier.

Ivan Cloulas signe d'abord chez Fayard une biographie de Catherine de Médicis (1979), couronnée d'un premier Prix Gobert de l'Académie française. L'auguste assemblée récidivera en 1986 pour saluer, chez le même éditeur, son Henri II (1985). Ivan Cloulas signe, toujours chez Fayard, d'autres copieuses sommes consacrées à Laurent le Magnifique (1982), Les Borgia (1987), Jules II (1990), Philippe II (1992), Savonarole (1994), Diane de Poitiers (1997), César Borgia (Tallandier, 2005).

Le succès est au rendez-vous et l'historien, conteur plaisant et érudit, est un invité apprécié des médias, l'émission "Apostrophes" en tête. Cette reconnaissance du grand public lui permet quelques publications spécifiques : "La Vie quotidienne dans les châteaux de la Loire au temps de la Renaissance" (Hachette, 1983), un roman même, cosigné avec Anne Denieul, "Bérengère et Richard Cœur de Lion. Chronique d'amour et de guerre" (Hachette, 1999).

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Source : Site personnel
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Pour cette émission d'été consacrée à l' Italie, ses dieux, ses princes, ses hommes, Bernard PIVOT a réuni sur le plateau d' Apostrophes : Ivan CLOULAS, auteur de "Laurent le magnifique", Umberto ECO pour "le nom de la rose", Max Gallo "Garibaldi", Hector BIANCCHIOTTI à propos d' Alberto SAVINIO. -Ivan CLOULAS parle de Lorenzo de MEDICI dont il vient de rédiger la biographie ("Laurent le...
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Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
"Pendant que se constitue sa fortune espagnole, César bénéficie d'une éducation de grande qualité. A douze ans, son père l'envoie à Pérouse accompagné de son précepteur, le Valencien Juan de Vera, qui occupera plus tard le siège épiscopal de Salerne et portera la pourpre cardinalice. A l'Université de la Sapienza, César se consacre à l'étude du droit et des humanités, encadré de savants tels que l'espagnol Francisco Remolines de Ilerda (dit aussi Remolino), futur gouverneur de Rome et cardinal, ou encore un certain Paolo Pompilio, qui lui dédiera son traité poétique, la Syllabica."
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page 308 Exécution de Ramiro de Lorca
[...] Le 22 décembre, à Cesena, on danse pour le départ des Français et on fête un événement inattendu, l'arrestation du cruel Ramiro de Lorca : elle survient à son retour de Pesaro où il était allé en mission officielle pour se procurer du grain. Après trois jours de prison, il est condamné à mort pour avoir commis des malversations - il aurait exporté hors du pays de grandes quantités de ce blé qu'il devait ramener. Mais la faute qui lui vaut la peine capitale est qu'il a trahi et s'est entendu avec les condottières pour attirer César dans un piège. Le 26 décembre, au petit matin, les Cesenautes découvrent, sur la place de la forteresse, posé sur une claie, son corps décapité revêtu de ses riches vêtements, enveloppé dans un manteau pourpre et les mains gantées. Sur une pique près du corps est empalée sa tête à la barbe noire. On a laissé à côté du cadavre le billot ensanglanté et le couperet du bourreau. [...]
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- un prince, et surtout un nouveau prince, ne peut se plier aux règles et conventions qui font passer les hommes pour bons, car pour maintenir son état,
il lui faut sans cesse agir contre sa parole,
contre la charité, contre l, humanité, contre la religion.
il doit être prêt à changer de comportement suivant les vent de la fortune et la variation des choses.
en somme ne pas s, écarter du bien, s, il le peut, mais savoir entré dans le mal en cas de nécessité.
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"Les gens me disent à la fois votre père et votre amant ? Laissez, Lucrèce, laissez le monde, laissez cet amas de vermisseaux ridicules autant que débiles imaginer sur les âmes fortes les contes les plus absurdes ! … Sachez désormais que, pour ces sortes de personnes que la destinée appelle à dominer sur les autres, les règles ordinaires de la vie se renversent et le devoir devient tout différent. Le bien, le mal, se transportent ailleurs, plus haut, dans un autre milieu… La grande loi du monde, ce n'est pas de faire ceci ou cela, d'éviter ce point ou de courir à tel autre ; c'est de vivre, de grandir et de développer ce qu'on a en soi de plus énergique et de plus grand, de telle sorte que d'une sphère quelconque, on sache toujours s'efforcer de passer dans une plus large, plus aérée, plus haute. Ne l'oubliez pas. Marchez droit devant vous. Ne faites que ce qui vous plaît, en tant que cela vous sert. Abandonnez aux petits esprits, à la plèbe des subordonnées, les langueurs et les scrupules. Il n'est qu'un considération digne de vous ; c'est l'élévation de la maison Borgia, c'est votre élévation à vous-même."

Rodrigue Borgia (Alexandre VI) à Lucrèce Borgia
"Scènes historiques de la Renaissance" de Arthur de Gobineau
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Conquêtes, mariages, alliances, fortune... En ce début d'année 1502 où tout semble réussir aux Borgia, César est loin de se douter qu'un diplomate florentin va lui offrir l'immortalité: Machiavel. La vie de l'ambitieux fils d'Alexandre, où tout est ruse, calcul, diplomatie, brutalité ou tempérance selon les circonstances, servira de modèle au Prince, dont l'auteur avouera humblement qu'il n'a pas trouvé meilleur sujet pour illustrer son propos.
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Malheureusement pour son beau-frère, Alphonse se remet progressivement de ses blessures. César se fait alors annoncer à la porte des appartements du blessé. Introduit dans la chambre, sous le regard hostile de Lucrèce et de Sancia, le Valentinois constate qu'Alphonse est en voie de guérison. Ce n'est qu'au moment de sortir, au dire de l'ambassadeur de Venise, que César lâche dans un murmure: "ce qui n'est pas arrivé à midi pourrait bien arriver le soir." Le masque est tombé. Aussitôt alerté, Alexandre feint d'abord l'étonnement, avant de reconnaître qu'au cas où Alphonse devait tomber sous les coups de César, c'est que celui-là l'aurait mérité. La donne est claire: à l'heure où le roi de France s'apprête à faire main basse sur Naples, Alphonse et avec lui tous les Aragonais sont devenus inutiles aux Borgia. Dans quelques heures, Lucrèce sera à nouveau veuve. Ainsi en a décidé son frère.
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[5] Mis en présence [du gonfalonier] Petrucci, l'archevêque se troubla et ne sut que prononcer des paroles confuses. Il se tournait sans cesse vers la porte par laquelle il espérait que sa suite allait faire irruption. Le gonfalonier comprit rapidement qu'il y avait là quelque chose d'anomal. Il sortit dans le couloir de circulation et cria pour prévenir ses collègues et leurs serviteurs. Il se heurta à Jacopo Bracciolini [...] Sa présence suspecte confirma les soupçons du gonfalonier qui sauta sur lui pour l'empêcher de tirer son épée, le prit par les cheveux et le fit tournoyer sur lui-même. Les serviteurs et les prieurs arrivaient. Ils s'étaient munis, en guise d'armes, de ce qu'ils avaient trouvé aux cuisines, des couteux et des broches. L'archevêque fut ligoté en même temps que Bracciolini. Très expéditif de tempérament, le gonfalonier, d'accord avec les prieurs, fit barricader les portes de l'étage. Les Pérugins enfermés dans la chancellerie et la poignée d'hommes qui venait de monter du rez-de-chaussée furent immédiatement poignardés ou jetés vivants par les fenêtres. L'archevêque, son frère, son cousin et Bracciolini se balancèrent bientôt dans le vide, pendus aux grandes croisées.
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« Reste à avoir bon cœur et ne s'étonner de rien », écrit après la bataille de Saint-Quentin remportée par le duc Emmanuel-Philibert de Savoie.

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[Les morisques] Posant en principe que leur conversation n'est pas sincère, le clergé local se met à leur refuser l'absolution et la pratique des sacrements. Or, s'abstenir de communion constitue un crime qui les amène automatiquement devant les tribunaux de l'Inquisition. Pour échapper aux prisons et aux bûchers, les anciens morisques, seront tentés de pactiser avec les ennemis de l'Espagne. L’Église espagnole s'empare de ce prétexte pour parfaire son œuvre par une solution finale : elle imposera au gouvernement royal l'expulsion de tous les morisques restés dans la Péninsule. L’exécution de l’arrêt aura lieu en 1610. Quelques groupes traverseront les Pyrénées et se fixeront dans le midi de la France. La majeure partie sera transportée en Afrique, où elle sera mal accueillie.

3164 – [p. 277]
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Rien ne semble tout d'abord annoncer un quelconque conflit entre les deux hommes. César est confiant dans les promesses du pape [Jules II]. Il croit, note Machiavel, très étonné, "que la parole d'autrui sera mieux tenue que la sienne propre".
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