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Citations de Michel Foucault (717)


Michel Foucault
Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux. Il faut lire.

La bibliothèque fantastique
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La prison ne peut pas manquer de fabriquer des délinquants. Elle en fabrique par le type d'existence qu'elle fait mener aux détenus : qu'on les isole dans les cellules, ou qu'on leur impose un travail inutile, pour lequel ils ne trouveront pas d'emploi, c'est de toute façon ne pas « songer à l'homme en société ; c'est créer une existence contre nature inutile et dangereuse » ; on veut que la prison éduque des détenus, mais un système d'éducation qui s'adresse à l'homme peut-il raisonnablement avoir pour objet d'agir contre le vœu de la nature ? La prison fabrique aussi des délinquants en imposant aux détenus des contraintes violentes ; elle est destinée à appliquer les lois, et à en enseigner le respect ; or tout son fonctionnement se déroule sur le mode de l'abus de pouvoir. Arbitraire de l'administration [...] Corruption, peur et incapacité des gardiens [...] Exploitation par un travail pénal, qui ne peut avoir dans ces conditions aucun caractère éducatif.
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Michel Foucault
"Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire"
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Michel Foucault
" Si vous saviez, lorsque vous commencez à écrire un livre, ce que vous allez dire à la fin, croyez-vous que vous auriez le courage de l'écrire ? " [octobre 1982]
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Le meilleur moyen de coloniser quotidien des gens par des mécanismes de contrôle renforcé et global consiste à solliciter non pas seulement leur approbation, mais leur contribution active. (Tony Ferri)
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Il appert que, en mieux ouvert, le fait d’être placé en détention domiciliaire sous surveillance électronique et d’être soumis ou ordonné à une exigence de traçabilité (c’est-à-dire le sentiment d’être surveillé quotidiennement et de devoir rendre constamment des comptes faisant écho à l’affect) entraîne la réapparition des murs carcéraux en soi et autour de soi. (Tony Ferri)
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Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie la vérité, puisque c'est la folie qui détient la vérité de la psychologie
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Michel Foucault
j'écris pour me changer moi-même et ne plus penser la même chose qu'auparavant.
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Michel Foucault a une lecture de notre société comme étant, pour une bonne part, particulièrement disciplinaire, c’est-à-dire qu’elle vise, au premier chef, à la normalisation des pensées et des conduites, ce qui implique, selon lui, la mise en oeuvre et le développement d’une foule de techniques de correction, de punition, de coercition, au sein même de la collectivité, au plus près des corps, afin de produire des transformations, des conditionnements, des résignations. (Tony Ferri)
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Michel Foucault
Avant, on parlait de malade ; le terme de patient n'est venu que dans les années 80. "De l'homme à l'homme vrai, le chemin passe par l'homme fou".
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Michel Foucault
L'imaginaire se loge entre les livres et la lampe. Pour rêver, il ne faut pas fermer les yeux, il faut lire.

(" La bibliothèque fantastique")
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Michel Foucault
On est perdu dans sa vie, dans ce qu’on écrit, dans un film que l’on fait lorsque, précisément, on veut s’interroger sur la nature de l’identité de quelque chose. Alors là, c’est « loupé », car on entre dans les classifications. Le problème, c’est de créer justement quelque chose qui se passe entre les idées et auquel il faut faire en sorte qu’il soit impossible de donner un nom et c’est donc, à chaque instant, d’essayer de lui donner une coloration, une forme et une intensité qui ne dit jamais ce qu’elle est. C’est ça l’art de vivre ! L’art de vivre, c’est de tuer la psychologie, de créer avec soi–même et avec les autres des individualités, des êtres, des relations, des qualités qui soient innomées.
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Michel Foucault
"De l'homme à l'homme vrai, le chemin passe par l'homme fou"

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Connaissance de l’infraction, connaissance du responsable, connaissance de la loi, trois conditions qui permettaient de fonder en vérité un jugement.
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Il est laid d'être punissable, mais peu glorieux de punir.
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La disparition des supplices, c’est donc le spectacle qui s’efface ; mais c’est aussi la prise sur le corps qui se dénoue. Rush, en 1787 : « Je ne peux pas m’empêcher d’espérer que le temps n’est pas loin où les gibets, le pilori, l’échafaud, le fouet, la roue seront, dans l’histoire des supplices, considérés comme les marques de la barbarie des siècles et des pays et comme les preuves de la faible influence de la raison et de la religion sur l’esprit humain. »
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Michel Foucault
L’homme, pendant des millénaires, est resté ce qu’il était pour Aristote : un animal vivant et de plus capable d’une existence politique ; l’homme moderne est un animal dans la politique duquel sa vie d’être vivant est en question ».

«Histoire de la sexualité, t.1. La volonté de savoir » Gallimard 1977
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Le supplice pénal ne recouvre pas n’importe quelle punition corporelle : c’est une production différenciée de souffrances, un rituel organisé pour le marquage des victimes et la manifestation du pouvoir qui punit ; et non point l’exaspération d’une justice qui, en oubliant ses principes, perdrait toute retenue. Dans les « excès » des supplices, toute une économie du pouvoir est investie.
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À la fin du XVIIIe siècle, la torture sera dénoncée comme le reste des barbaries d’un autre âge : marque d’une sauvagerie qu’on dénonce comme « gothique ».
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De là, l’effet majeur du Panoptique : induire chez le détenu un état conscient et permanent de visibilité qui assure le fonctionnement automatique du pouvoir. Faire que la surveillance soit permanente dans ses effets, même si elle est discontinue dans son action ; que la perfection du pouvoir tende à rendre inutile l’actualité de son exercice ; que cet appareil architectural soit une machine à créer et à soutenir un rapport de pouvoir indépendant de celui qui l’exerce ; bref que les détenus soient pris dans une situation de pouvoir dont ils sont eux-mêmes les porteurs. Pour cela, c’est à la fois trop et trop peu que le prisonnier soit sans cesse observé par un surveillant : trop peu, car l’essentiel c’est qu’il se sache surveillé ; trop, parce qu’il n’a pas besoin de l’être effectivement. Pour cela Bentham a posé le principe que le pouvoir devait être visible et invérifiable. Visible : sans cesse le détenu aura devant les yeux la haute silhouette de la tour centrale d’où il est épié. Invérifiable : le détenu ne doit jamais savoir s’il est actuellement regardé ; mais il doit être sûr qu’il peut toujours l’être.
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