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Vidéos de Michel Foucault (73)
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videos21 mars 2024
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Michel Foucault affirmait que « dans son versant critique, la philosophie est ce qui remet en question tous les phénomènes de domination ».
Cette analyse des rapports de pouvoir demeure au coeur de tout un pan de la tradition philosophique et s'incarne dans un questionnement qui passe par le rapport au terrain. Comprendre les effets de domination – et tenter de les contrer – c'est aller là où ils s'exercent, c'est-à-dire là où ceux et celles qui les subissent peuvent en devenir, par leur expérience même, des expert·e·s.
En franchissant le seuil d'une prison ou d'un camp de réfugié·e·s, en enquêtant sur les expérimentations autogestionnaires et écologiques au travail, chacun·e des philosophes invité·e·s façonne un discours critique qui engage un autre rapport au réel et à la philosophie. La réflexion critique se forge ainsi par les entretiens comme par le travail sur les sources et les archives, rendant présente autrement la puissance d'un terrain passé.

Retrouvez sur notre webmagazine Balises, les articles en lien avec la rencontre : "Philosophie de terrain et sciences sociales : rapprochement, hybridation ou dissolution de la philosophie ?" et "L"entretien en philosophie de terrain"
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ThibaultMarconnet18 septembre 2021
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Michel Foucault : Histoire de la sexualité, La volonté de savoir avec Paula Jacques (1977 / France Culture). Michel Foucault, le 5 mars 1976. (Photo Sophie Bassouls. Leemage). Diffusion sur France Culture le 11 janvier 1977. C'était dans un "Après-midi de France Culture" dont Michel Foucault était l'invité, à l'occasion de la parution de "La volonté de savoir", premier tome de son "Histoire de la sexualité". Comme il était annoncé en début d'émission, cette "Histoire" devait initialement comporter six volumes, mais seulement trois paraîtront entre 1976 et 1984, année de la disparition de Michel Foucault. En 2018, est venu s'y ajouter un quatrième avec la parution des "Aveux de la chair". « Je n'ai pas voulu écrire l'histoire des comportements sexuels dans les sociétés occidentales, mais traiter une question plus sobre et plus limitée : comment ces comportements sont-ils devenus des objets du savoir ? » C'est ce qu'écrivait, en 1977, Michel Foucault dans la préface à une édition allemande de "La volonté de savoir". Le projet de cet ouvrage, il en raconte la genèse et en expose ici les ambitions au micro de Paula Jacques. Ainsi, il expliquait : « Je me suis demandé si cette analyse en terme tactique, stratégique et positif du pouvoir, que j'avais fait à propos de la prison, si cette analyse on ne pouvait pas la transposer à propos de la sexualité. Et si à propos de la sexualité il ne fallait pas poser plutôt le problème : mais qu'est-ce qu'on fait avec la sexualité ? Qu'est-ce qu'on fait quand on en parle ? Quand on s'intéresse à elle ? À quoi ça sert de s'y intéresser ? De sorte que le problème de l'interdit ne doit pas être le problème premier. »

Source : France Culture
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ThibaultMarconnet25 août 2021
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Michel Foucault : Folie et raison avec Pierre Sipriot (1961 - Thèmes et controverses / France Culture). Diffusion sur France Culture le 20 octobre 1961. Par Pierre Sipriot. L’émission "Thèmes et controverses" était consacrée au thème de la folie à l'occasion de la sortie du livre de Michel Foucault, "Histoire de la folie à l'âge classique". Pierre Sipriot s’entretenait avec le philosophe sur la place du fou dans la société au cours de l'Histoire. Il était question du dialogue entre la culture et la folie, et de l’occultation de celle-ci dans la vie sociale. Michel Foucault abordait, pour commencer, l’apparition de la folie comme thème important dans la littérature et dans les arts : « La folie, c'est cette négation perpétuelle de la raison occidentale. [...] Il m'a semblé que, à la fin du Moyen-Âge, un phénomène assez nouveau s'était produit. La fin du XIVème et le début du XVème ont été entièrement dominés par cette angoisse de la mort dont la peste était comme l'image sensible. Et puis, après ce thème de la mort, voilà qu’apparaît, à la période baroque, le thème de la folie. C'est la première fois que la folie vit d'une façon aussi libre, franche, c'est la première fois qu'elle fait surface d'une manière aussi large. Cette période est hantée par le thème de la folie. »

Le thème de la folie l'emporte sur le thème de la mort : « C'est un fait, la disparition de la lèpre a laissé, en quelque sorte, vacante toute cette grande mythologie du mal que le Moyen-Âge avait éprouvée d'une façon si vivante. Il semble que la folie ait pris la relève de la lèpre, d'ailleurs la meilleure preuve réside dans le fait que les premiers asiles pour les fous ont été créés dans les anciennes léproseries. »

À toutes les époques, les médecins se sont intéressés à la folie et Michel Foucault retraçait également l'histoire de cette relation entre médecine et folie.

Source : France Culture
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videos04 juillet 2021
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François Hartog est historien, directeur d'études à l'EHESS. En mai 2021 paraissait son ouvrage "Confrontations avec l'histoire" (Collection "Folio histoire", Gallimard), qui interroge les confrontations de l'Histoire au temps, aux hommes et aux idées. Il s'intéresse notamment à ceux qu'il nomme les "outsiders", des auteurs qui ne sont pas historiens de métier mais dont les interventions ont souvent servi de points de repère pour l'histoire elle-même. Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Claude Lévi-Strauss, Roland Barthes, Michel Foucault, François-René de Chateaubriand sont de ceux-là.

L'ouvrage revient en outre sur un avant de l'Histoire : l'épopée homérique -l'origine du récit-, le poids d'Hérodote d'Halicarnasse (Ve siècle avant notre ère) qui donnera sa forme et son nom à historia, l'enquête, ou encore le développement de l'anthropologie historique dans les années 1970.
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ThibaultMarconnet06 avril 2021
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Michel Foucault et Arlette Farge : Le désordre des familles (1983 / Les lundis de l’Histoire). Diffusion sur France Culture le 10 janvier 1983. Par Roger Chartier. Photographie : Michel Foucault vers 1980. © Jerry Bauer/Opale/Leemage et Arlette Farge/DR. Avec Michel Foucault, Arlette Farge, Michelle Perrot et André Béjin. Cette émission était l’occasion d’un débat autour du livre de Michel Foucault et Arlette Farge, "Le Désordre des familles. Lettres de cachet des Archives de la Bastille au XVIIIe siècle". Présentation du livre par les éditions Gallimard : « Les idées reçues ont le cuir dur : la lettre de cachet, sous l'Ancien Régime, passe aujourd'hui encore pour l'exemple même du bon plaisir royal servant à enfermer nobles infidèles ou grands vassaux désobligeants. Symbole de l'arbitraire, elle serait un acte public cherchant à éliminer l'ennemi du pouvoir sans autre forme de procès – au point que l'histoire a fait d'elle le symbole de la prise de la Bastille.
Mais de la mémoire se sont enfuies les innombrables lettres servant à tout autre chose qu'aux affaires d'État. Il ya celles pour affaire de police, instrument le plus simple pour enfermer discrètement et secrètement la forte tête qui crée du désordre dans l'atelier, mais aussi les prostituées, les voleurs à la tire, les filous ou les comédiens – tout un monde de migrants, mouvant, fugitif.
Plus encore, il y a les lettres de famille, lorsque le comportement d'un conjoint ou d'un fils paraît troubler l'ordre intime dont la tranquillité participe à l'ordre public. Arlette Farge et Michel Foucault nous proposent une lecture différente des Archives de la Bastille : où l'on n'avait voulu voir que la colère du souverain, ils dévoilent les passions d'un menu peuple ; où l'on était obnubilé par l'ordre monarchique, ils discernent, entre parents et enfants, dans les disputes des ménages, la trame fine de la vie privée et le désordre des familles. »

Source : France Culture
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ThibaultMarconnet21 mars 2021
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Michel Foucault : Surveiller et punir, surveiller et guérir (1977 - Les lundis de l’Histoire / France Culture). Portrait de groupe des régents de l'hôpital Sainte-Élisabeth de Haarlem, (1641) par Frans Hals (né entre 1580 et 1583 à Anvers, mort le 26 août 1666 à Haarlem). • Crédits : Getty - Getty. Diffusion sur France Culture le 23 mai 1977. Par Roger Chartier. Retour sur un numéro des "Lundis de l’Histoire" de mai 1977, consacré aux origines de l’hôpital moderne et à la prison "panoptique", théorisée par le philosophe anglais Jeremy Bentham (1748-1832). Une table ronde animée par l’historien Roger Chartier, avec le philosophe Michel Foucault. À la fin du XVIIIème siècle en France et en Angleterre, deux institutions de surveillance prennent un visage nouveau : l’hôpital et la prison. De l’hôpital médicalisé à la prison panoptique, des dispositifs spatiaux sont mis en œuvre pour ordonner, isoler, contrôler les corps et les populations. Au cours de cette émission, qui réunissait Jean-Claude Perrot, Bruno Fortier, François Steudler, Michelle Perrot et Arlette Farge, Michel Foucault rappelle, dans la première partie du débat, que l’hôpital jusqu’au XVIIIème siècle, n’avait jamais été conçu comme un instrument thérapeutique. C’était un lieu de "ségrégation et de cumul", où s’entassaient des individus pauvres et malades : « Avant 1750, le médecin dans l’hôpital est la dernière roue de la charrette. Les vrais directeurs de l’hôpital, sont celles et ceux qui ont été peints par Frans Hals, une main sur l’évangile, une autre sur la caisse. » Jean-Claude Perrot : « Si l’hôpital est tellement discuté à la fin du XVIIIème siècle, c’est qu’il répand la terreur. On n’y met que les pauvres, et les pauvres ont une peur bleue d’y être disséqués. » Un problème nouveau apparait à l’époque, explique Michel Foucault, lorsque la population ou la collectivité humaine, devient un objet médical à part entière, avec une nouvelle valorisation "technico-économique des individus". La santé de la population devenant l'un des objectifs essentiels du pouvoir politique, et l’hôpital, pensé comme une "machine à guérir" : « L’un des grands rêves de la pensée politique au XVIIIème siècle : doter le pouvoir d’un regard. »
Au cours de cette exploration des espaces de surveillance et des mécanismes du pouvoir, tels qu’ils se redéfinissent à la charnière des XVIIIème et XIXème siècles, la seconde partie du débat est consacrée au philosophe et philanthrope anglais Jeremy Bentham, et à son projet de prison "panoptique", un bâtiment circulaire permettant aux surveillants de surveiller sans être vus. À travers les projets de Bentham, analyse l’historienne Michelle Perrot, c’est une nouvelle économie du regard et de la surveillance qui se met en place, où l’on injecte les mécanismes du pouvoir à travers tout le corps social.

Source : France Culture
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ThibaultMarconnet03 septembre 2020
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Michel Foucault : Le souci de l’autre (1984 / France Culture). Photographie : Portrait de Michel Foucault chez lui, en avril 1984, par Bruno de Monès. Diffusion sur France Culture le 30 juin 1984. “Le souci de l’autre : hommage à Michel Foucault” par Jacques Munier. En 1984, quelques jours après sa disparition, France Culture rendait hommage à Michel Foucault. À travers un judicieux montage d'archives, Jacques Munier proposait quelque chose comme un portrait radiophonique de la pensée du philosophe. On y retrouve Michel Foucault, successivement face à Louis Althusser, à Raymond Aron et, à l'initiative de Raymond Bellour, débattant avec Michel Serres et Gérard Genette.
En écho au titre du troisième volume de l'“Histoire de la sexualité” de Foucault : “Le souci de soi”, cette émission était intitulée “Le souci de l'autre”.

Source : France Culture
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