Michel Honaker

(J'ai lu ce livre au collège).

Avant de plonger dans l'histoire de Mortelle Venise, je m'attendais à ce que ça soit un roman un peu plus sombre. Finalement, ce n'était pas le cas, ce qui était pas plus mal puisque j'ai du mal à lire les romans policiers trop sombres.



Ce que j'ai bien aimé comme pas mal de romans dans ce genre là, c'est le suspens à chaque page.

Un autre point que j'ai apprécié, c'est que ça nous fait voyager. En plus, l'histoire n'est pas tout le temps encrée dans le réel.

Terre Noire m'avait marquée, enfant, et ce dès la couverture aux touches art nouveau de la typographie sur une illustration qui plairait tant aux romantiques qu'aux réalistes — une transition qui se dessine et se raconte presque entre ces pages.



Natalia (ainsi que Stepan, même si c'est moins appuyé) m'a donné beaucoup de mal : j'ai trouvé difficile de m'attacher à ce personnage-type trop transparent qui met du temps avant de gagner en épaisseur et de quitter les clichés d'écriture des romans jeunesse. C'est précisément quand on voit son rôle dans une potentielle romance contrecarré qu'elle s'éloigne de sa fadeur — une transformation qui la rend d'autant plus intéressante.



Pensant à la moi enfant, je reconnais que Terre Noire introduit brillamment à la culture et littérature russes par du vocabulaire, des notions et des noms distillés goutte à goutte tout au cours du roman, son histoire en équilibre précaire sur les angles aigus de l'Histoire.



La présentation en correspondances, journaux et articles rend l'ensemble très vivant et laisse l'imagination s'égayer dans tous les recoins qu'ils laissent libres. De très beaux tableaux appuient ces libertés de lecteur, qui décrivent salons, opéras ou nature sauvage.



Je ne comprends pas comment l'épilogue a pu ne pas s'imprimer dans ma mémoire : il accuse les ressemblances avec ce qu'il y a de meilleur chez Dumas sans en avoir les longueurs, pique mon intérêt pour la suite, jusqu'au coup fatal porté par le rabat qui en fait la promotion. Si l'histoire a pris le temps de s'installer, j'ai embarqué, et me voilà prête à traquer les suites à ce premier tome.

En principe, une lecture obligatoire du collège ne reste pas dans les mémoires. A une exception près en ce qui me concerne: ce livre !



Pourtant, rien d'extraordinaire à la base: l'intrigue policière sur fond d'espionnage est même assez "bateau" (sans mauvais jeu de mots...), mais l'intérêt est ailleurs, dans la galerie de personnages notamment, et surtout la relation presque filiale et inattendue entre le héros et un protagoniste bien réel: Tchaïkovsky !



Un roman sans prétention mais suffisamment attachant pour passer un bon moment.

Je suis un peu perdu dans l'ordre chronologique de cette série LE COMMANDEUR. Ainsi que sur les titres. Je viens de terminer ce que je pense être le Tome 3 : "La Maison des cauchemars" aux éditions MEDIA 1000. C'est bien le résumé qui est donné dans Babelio, mais avec le titre "Evil Game"...

Bref.

Une troisième aventure de Ben Graymes, bien sympathique série B fantastique où grâce à son épée magique et surpuissante, il réussit à vaincre un démon qui prend possession de la psyché de ses ennemis pour les amener dans un monde ignoble rempli de goules, de cachots, de lianes et racines gluantes et vivantes qui peuvent s'insérer partout... Oui, bien partout.

C'est une lecture sympa pour ceux qui aiment le gore, la fantasy, les monstres...

Petit livre jeunesse pas très compliqué à lire mais un peu niais. C'est voulu par l'auteur étant donné que c'est un enfant qui parle.

L'histoire est sympa mais le style d'écriture ne me plait pas. Pour un.e enfant qui aime lire notamment les Chair de Poule ça peut être une bonne idée.

Pour rencontrer la tribu des Hopis, Esteban sera notre guide, lui qui est le seul à se rendre compte que le désert rouge et la montagne sacrée sont le théâtre d'étranges évènements. Et quand trois adolescents disparaissent, le shérif soupçonne immédiatement le désert et ses habitants. Esteban mène son enquête auprès de Vieux-Caillou, son grand-père, qui est aussi le sage de la tribu, dépositaire de tous les mystères, rites et traditions des Hopis.

L'intrigue de ce court roman, mi-policière, mi-fantastique, plaira certainement aux jeunes lecteurs. Par ce biais, ils rencontreront une tribu indienne bien moins connue que les Sioux et autres Cheyennes des westerns et seront certainement amenés à se poser des questions sur la vie de ces tribus confinées dans des réserves, trop souvent pauvres et alcoolique, et coupées de tout ce qui fait leur richesse et leur identité.

Lou Gerny habite et travaille dans le " Building " , une ville gigantesque toute en hauteur qui se dégrade dangereusement et quand son patron lui demande de descendre à l'étage du dessous , c'est juste 6 heures d'ascenseur ...

Après la panne de celui - ci ayant retrouvé son ex - fiancé et rencontré Balester , un survivant , il vont être confronté à d'étranges créatures " , les mangeurs de béton " et les "casseurs de vitres" ...

L'opération survie et descente dans les structures du bâtiment commence ...

Une descente aux enfers , car le building ,bouge étrangement ....



Un court roman , passionnant de bout en bout ,qui nous entraine dans une histoire fantastique , qui ressemble presque à du Brussolo.

Allez, encore une petite lecture rapide, facile et sympatoche, comme regarder une série B fantastique à 22h. On retrouve le démonologue "Ben" du tome 1, pour une nouvelle enquête paranormale, mêlant golem, envoûtement, mythologie, saupoudré de sexe. Quelques bonnes séquences d'angoisse, de mysticisme, mais ça reste très court pour devenir un très bon roman fantastique.

Rapide critique pour une lecture rapide. Enquête policière mâtinée de mysticisme. C'est cru, ça sent mauvais, c'est comme voir une bonne série B interdite au moins de 16 / 18 ans. Je n'ai pas lu la version retravaillée Jeunesse. Je préfère le côté trash et cash de Honaker.

On retrouve Telemaque parti avec Gordios en éclaireur sur l'affaire des Cyclopes. Ulysse lui est déjà sur place. Les personnages se croisent et se ratent. On sent le dénouement et la bataille finale. Ce tome est vraiment plus épique que les précédemment. Les personnages ne subissent plus leurs mésaventures, vont au devant de leurs ennemis et les affrontent. On a droit à une belle bataille finale et même si on connaît déjà le dénouement l'auteur nous emporte avec lui. C'est une saga qui mériterait d'être mise dans les mains de nos ados pour les intéressés à ces mythes. En effet, ils sont plus facilement abordable que l'odyssée d'Homer et donnera sans doute envie à certains de s'y plonger !

Pour ce qui est des personnages, j'appréci toujours autant Télémaque et Ulysse. Petit plus: Circé, qui m'a beaucoup intriguée. Les passages où elle apparaît ont été mes préférés. On y rencontre des épisodes plus connus comme les fameuses sirènes ! Les morts et les épreuves s'enchaînent pour les compagnons d'Ulysse.

J'ai finis très rapidement ce tome, les pages défilent aussi vite que celles des tomes précédents. Je vais enchaîner avec le dernier tome de cette saga jeunesse très sympathique.

Poursuivant la découverte de l'œuvre de Michel Honaker, je me suis plongé dans cette fable fantastique à base de mystères, d'école intraitable et de violons. L'auteur maîtrise chaque registre qu'il explore et nous emmène sans problème dans son aventure. Le rythme est posé, doux, comme si on pénétrait doucement dans un épais nuage de brumes. Le nœud de l'histoire n'est pas d'une grande originalité, mais à la fois, ça fait le boulot. La fin est un peu rapide en mode pirouette cacahouète, mais bon ça le fait. J'ai bien aimé l'ambiance et l'humeur du récit. À un moment, je me suis demandé s'il ne manquait pas quelques notes de musiques, mais non, ce n'est pas l'objet, il ne s'agit pas d'un ouvrage musicologique. J'ai bien aimé sans avoir adoré et je n'hésiterais pas à relire du Honaker avec plaisir.

On gagne en rythme avec ce tome que j'ai préféréau premier ! On va suivre d'un côté, les premières péripéties d'Ulysse en mer et d'un autre, le combat que mène sa femme Penelope et son fils pour survivre à l'assaut de profiteurs qui veulent gagner le trône et le cœur de la pseudo veuve ! Ulysse va devoir quand à lui échapper aux Cyclopes et à leur roi Polyphème mais aussi aux mangeurs de lotos moins connus ! Zeus, très magnanime, va essayer de tempérer son frère mais Poséidon veut absolument sa vengeance ... et on va comprendre que ça va bien plus loin ! Ce n'est pas la route d'un simple Mortel qui est en jeux mais un défi contre la puissance des Dieux et l'ordre établi ! Ça se lit très facilement, ça reste un jeunesse c'est écrit gros, aéré et les pages tournent très vite. J'ai la suite que je vais me faire très rapidement !

J'ai bien aimé ce roman, c'est un jeunesse sympa pour un premier pas dans l'odyssée. C'est tres romancé et pas trop detaillé pour ne pas perdre les plus jeunes lecteurs. L'écriture est fluide, pas trop descriptive non plus. On retrouve les personnages principaux même si j'étais déçue de ne pas voir Achille en action. Le récit commence quand Paris a déjà décoché la flèche mortelle ! Nous suivons donc Ulysse, en pleine guerre de Troie qui s'éternise. Avec ruse, et la protection d'Athéna il va réussir la ou beaucoup ont échoués : on assiste a la chute de Troie. Malheureusement, c'est la que ses ennuis commencent vraiment car Ulysse s'attire les foudres de Poséidon ! J'ai détesté ce Paris arrogant alors que dans le film Troie (avec Brad Pitt / Orlando Bloom ect) j'étais plus du côté des Troiens ahah ! ^^ Les conflits entre les Dieux, et leurs répercussions sur les mortelles sont bien emmenés. Zeus s'intéresse vraiment à sa création et il est plutôt sympa à suivre au fils de la série. Hâte de suivre les prochains périples d'Ulysse et de sa famille. A recommander à vos jeunes lecteurs ^^

Deuxième incursion dans l'écriture de Michel Honaker, par la porte de la fantasy, cette fois. Comme dans le précédent ouvrage que j'avais lu (Intelligence Building), l'auteur ne s'encombre pas de fioritures, de longueurs ou autres pénibles rallonges pas toujours très fiables. Il va droit au but. Le phénomène Dark Vador est incarné dans ce modeste joueur de jeu de société local et un peu magique. Rien de bon en lui, alors il tente le tout pour le tout, devenir le Baron Ténèbre. Le domaine des marais n'a plus aucun secret pour lui. Les interventions magiques sont décrites de manière si naturelle, que cela nous surprend, puis prend forme dans notre esprit comme dans un film. Très efficace. Parfois, j'ai un peu perdu le fil. C'est si ténu qu'un mot zappé ou bout de phrase lu trop vite et on peut perdre une info importante, mais c'est le principe du genre. Il faut être au taquet. Je pense poursuivre l'exploration de son œuvre, car elle est manifestement très fournie et réserve de belles surprises, je pense...

Ce court roman d'anticipation est très efficace par sa structure, son rythme et son univers. Un employé modèle a laissé sa vie "terrestre" pour se consacrer à sa vie professionnelle dans l'immense tour qui commence sérieusement à déconner. Alors qu'il est résolu à ne pas faire de vague, la direction le sollicite pour une mission. Son mariage raté avec une jeune nipponne, dont le père dirige la concurrence, est au cœur de cette mission d'espionnage, sauf que rien ne se passe comme prévu. L'environnement vertical est bien exploité, le personnage de "passeur" borderline flic/clodo est bien charpenté. Je suis un peu resté sur ma faim quant au concept de béton qui prend vie. Certes, l'auteur ne fait pas l'erreur de s'enfoncer dans une sorte de justification super compliquée et absolument pas crédible ; mais pour le coup, c'est comme ça, point barre. La chute (au sens littéral du terme) est vertigineuse, sans appel et bétonne (pour le coup) le storytelling ambiant, les histoires que l'on raconte au bas peuple, subissant sans mot dire les décisions des gens d'en haut. Un roman sympa.

Dylan est le fils d'Ed, le libraire d'une petite ville perdue à l'orée d'une gigantesque forêt dans laquelle il y a eu des disparitions d'enfants dix ans auparavant.

Ed refuse que son fils aille dans cette forêt car il a lui-même autrefois sauvé la soeur de sa femme, Lydie, d'un danger dans cette forêt, mais il reste très mystérieux sur les circonstances de l'événement.

En revanche, il emmène son fils dans un centre de détenues pour adolescentes: il leur porte des livres et leur raconte des histoires. C'est ainsi que Dylan fait la connaissance de Nora et Sondra.

Or, un soir, elles s'évadent et viennent taper à la fenêtre de sa chambre. Il les guide jusqu'au quartier général de sa bande d'amis: une très vieille maison abandonnée, dans la forêt.

A partir de là des événements surnaturels surviennent. Ed se porte au secours des enfants mais il est séparé de son fils et ne ressort de la forêt qu'avec Sondra. Que sont devenus Nora et Dylan?

Le début était un peu lent mais on se laisse ensuite porter par l'histoire et, comme c'est une trilogie, on n'a pas toutes les réponses à nos questions! J'ai commencé aussitôt le tome 2.

Dylan Willoughby vit à Collins avec sa mère et son père. Il accompagne régulièrement ce dernier au centre pénitentiaire pour jeunes filles du coin. Il s'y est fait quelques amies. Lors d'une visite, celles-ci sont angoissées par la disparition d'une des leurs, Chrissy, disparue une nuit sans laisser de trace et que personne ne semble rechercher. Nora et Sondra ne veulent pas être les prochaines alors elles s'enfuient et demandent de l'aide à Dylan qui accepte de les accompagner dans la forêt interdite. On raconte sur ces lieux des histoires terrifiantes de disparitions d'enfants... il n'y a pas de fumée sans feu... et si ce que Dylan a toujours pris pour des légendes n'en étaient pas réellement... ?

Une vraie lecture plaisir. Pourtant, je ne suis pas du tout habituée à ce genre littéraire. J'ai trouvé le style de Michel Honaker fluide, efficace et très réaliste. J'ai été un peu perturbée dans un premier temps par cet univers qui semble hors du temps. On y parle de montre connectée, de GPS mais on j'imaginais une atmosphère presque steampunk par moment.

J'aurais aimé plus d'illustrations pour me figurer certains personnages énigmatiques de l'histoire. Il y a quelque chose de très cinématographique dans les descriptions de l'auteur.

Je conseille ce roman à des lecteurs qui aiment l'aventure, le suspense, la magie et la nature qui est vraiment un personnage à part entière de ce roman. Omniprésente, elle protège ceux qui la préservent sans se l'approprier mais peut aussi se montrer fourbe et hostile.

La fin du roman est un véritable cliffhanger et il me tarde de poursuivre ma lecture avec le tome 2 : Le règle d'Ishagor !

... Je me suis complètement laissée immergée dans cette aventure dingue, originale et surtout, magique. J'ai englouti chaque chapitre avec avidité, l'écriture de Michel Honaker étant super addictive, qu'on n'en voit pas les pages défiler ! Je ne peux vous conseiller cette formidable série dont je lirai l'ouvrage précédent, qu'est la Sorcière de Midi, avec hâte pour me replonger dans cet univers et surtout, découvrir la première menace qui a plané sur le père de Dylan, Ed contre Amatkine... Bref, une série géniale que je vous recommande fortement, vous allez en frissonner de plaisir !... Ou de peur...
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Le running gag va finir par lasser mais il est authentique, j'ai une fois de plus abordé cette trilogie par le dernier tome.

Plutôt convaincu, en deux temps trois mouvements, je me suis procuré les deux premiers sur le Net.

Ma lecture n'a guère souffert de ce désordre, les trois tomes couvrent différentes époques et peuvent se lire indépendamment sans gène incontournable.



Les Vorkuls! en voilà des bons extraterrestres mignons tout plein!

Ils sont capables de prodiges par le truchement de leur chant et surfent à travers l'espace un peu comme le Silver Surfer de feu Stan Lee, mais sans planche.



Pour leur plus grand malheur, une particularité de leur anatomie (non ce n'est pas celle à laquelle spontanément vous pensez) constitue un trophée fort prisé des richissimes collectionneurs de la galaxie.

Bilan des course, comme les rhinocéros ils sont impitoyablement traqués et en voie d'extinction.



Comme d'habitude, quand un bouquin se démarque du magma de nanars du Fleuve, je fulmine dans ma barbe.

En peaufinant son travail Michel Honaker avait là de quoi nous offrir un petit chef-d'oeuvre.



Néanmoins, en l'état, un Fleuve Noir Anticipation nettement au dessus du lot.