Michel Piquemal

Coup de cœur pour ce magnifique album !!!

Une petite fille demande à sa grand-mère qui chante tout le temps en italien de quoi parle ces si belles chansons. Ce sont des chants révolutionnaires et sa "nonna" va lui raconter l'Italie fasciste, Mussolini, les chemises noires puis l'exil en France après une énième humiliation....

C'est beau, parsemé de paroles en italien et accompagné des sublimes illustrations de Justine Brah....

C'est toujours dans le cadre de ma recherche de supports pour les ateliers philo que je suis tombée sur "Les philo-fables pour vivre ensemble" de Michel Piquemal.

Les fables sont courtes, d'origines variées, et accompagnées d'un petit paragraphe intitulé "l'atelier du philosophe" pour guider la réflexion des enfants ou le questionnement de l'adulte.



Les thématiques abordées sont nombreuses, heureusement les "étiquettes" qui les accompagnent aident à trouver la fable qui convient au sujet recherché. D'autant que ces notions sont reprises en fin d'ouvrage sous la forme d'une liste de mots-clés renvoyant aux pages des fables.

Un outil bien pensé, excellent support pour lancer des discussions avec les enfants ou les adolescents !

Une petite fille demande à sa Nonna pourquoi elle chante toujours en italien. Celle-ci lui raconte alors les circonstances de son immigration en France suite à la montée du fascisme en Italie.



Nombre de familles d'origine italienne reconnaîtront des situations familières : les chemises noires sèment la peur, la population se replie sur elle-même, et les dissidents n'ont plus d'autre choix que celui de fuir leur pays.

Restent les souvenirs et les sonorités de la langue natale à partager avec leurs (petits) enfants. Le récit mêle d'ailleurs joliment les deux langues, la parole et les chansons. Vous n'entendrez plus "Bella ciao" de la même façon !



Sélectionné pour le prix des incorruptibles CM2-6ème, cet album est à réserver aux plus grands qui saisiront mieux le contexte historique.

Un joli album jeunesse illustré sur l'enfance, sur le sentiment de grandir, "d'être grande".

C'est un roman rapide et facile à lire.



Il permet de découvrir la vie dans les cités marseillaises il y a déjà un certain temps.



Pas de repères temporels précis mais les enfants n'ont pour s'occuper que la télévision et les bouteilles en verre sont parfois consignées, il semblerait aussi que Marseille connaisse une période de construction de bâtiments qui fait que tous les terrains semblent être la proie des promoteurs immobiliers.



C'est une belle histoire d'amitié qui se développe dans ce récit. Il y a bien sûr les garçons de la bande, avec parfois des trahisons et des réconciliations et puis des filles qui rejoignent la bande mais surtout la relation avec le vieil homme qui va alors partager avec les enfants un rêve un peu fou où chacun va donner le meilleur de lui-même pour que ce rêve se réalise.



Le personnage de Brice qui veut jouer les durs, le chef de bande, cache en fait un enfant qui souffre profondément de ne vivre qu'avec sa mère et qui a l'impression d'être un fardaud pour elle et j'ai trouvé que cette relation un peu tendue avec la mère était très bien traitée.



Les thème de la marginalité, des apparences et de la réputation ou de la rumeur sont aussi très bien évoqués à travers le personnage du vieil homme. Heureusement que les enfants savent faire un pas vers l'inconnu pour donner une leçon de tolérance et d'ouverture d'esprit aux adultes.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..

Petite critique dédiée à mes trois filles et surtout à Mélissandre qui m'a gentiment prêté un de ses livres de la sélection CE1 des Incorruptibles 2013-2014.



Trois filles pour un roi, quelle malédiction ! Mais trois filles pleines de vie, courageuses et affectueuses qui sont prêtes à tout pour sauver leur Papa, cela devient une bénédiction !

Parce qu'elles l'aiment beaucoup leur papa bougon qui s'agace de leurs travers. Trop curieuse, trop bavarde, trop coquette !

C'est ce que l'on reproche souvent aux filles..à en croire les expressions suivantes qui s'emploient plus généralement au féminin: curieuse comme une chouette, bavarde comme une pie ...

Mais, en lisant ce conte sympathique, ce qu'on peut juger comme étant des imperfections s'avèrent être un atout !

Lorsque la guerre éclate et que le roi leur père est capturé, les demoiselles Curieuse, Bavarde et Coquette passent à l'action, chacune mettant à profit son petit défaut et sauvent le royaume !



Et si morale il y a dans cette petite histoire, elle s'adresse sans doute aux parents. Je vais tâcher de retenir la leçon, mes petites chéries. Ne pas trop vous importuner avec vos petits défauts, laisser gentiment votre caractère s'épanouir...afin qu'il devienne votre force.



(Bon, pas trop quand même..hein..y' a des limites !! ;) )

Très beau, à méditer



un livre qui retrace bien l'attachement des indiens a leurs terres ;et au respect qu'ils sont envers la faune et la flore.

Philosophie universelle que celle des amérindiens qui nous rappellent nos erreurs dans notre développement industriel sans limite.

Il est bien des hommes politiques ou d'affaires qui devraient boire ses paroles et se taire un peu plus en regardant le soleil se lever, il n'y a pas qu'une vérité unique au double langage, les paroles indiennes sont simples et universelles, sages surtout, à lire et à méditer d'urgence !

Au village de Sékou, il n’y a plus d’école. Quand la guerre a éclaté, les soldats ont pillé toutes les maisons. Son père a voulu s’y opposer et ils l’ont tué. Depuis, Sékou vit seul avec sa mère. La faim le tiraille et pour ne plus y penser, le jeune garçon passe des heures au bord du marigot. Il sculpte dans l’argile des animaux ou des fétiches protecteurs. Lorsque le village est brulé, Sékou est séparé de sa mère. Gardant avec lui son plus beau fétiche, l’enfant part à sa recherche...



Un album superbe et triste qui se termine néanmoins sur une note positive. Les illustrations de Bruno Pilorget sont lumineuses et très expressives. Comme tous les titres de la collection Pont des arts, Omotou permet d'entrer dans l'œuvre d'art par la fiction : ici, c’est l’univers du sculpteur sénégalais Ousmane Sow qui est à l’honneur, et plus particulièrement son œuvre intitulée « Le guerrier debout ». Au cours du récit, des détails inclus dans la trame narrative sont autant d’indices menant à la découverte de l’œuvre reproduite sur la quatrième de couverture. Comme d’habitude, les pages de garde finales apportent des informations sur l’artiste.



Une belle occasion de faire découvrir aux enfants un ouvrage poignant qui parle de la mort, de la guerre mais aussi du fait qu’il faille toujours garder espoir, même dans les situations les plus difficiles.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..

Cet ouvrage est destiné aux parents, enseignants et éducateurs qui souhaitent mener des discussions avec les enfants même très petits, dès la maternelle, autour de questions à visée philosophique qui la plupart du temps se présentent au quotidien.

Pour y arriver, les auteurs ont fait le choix d'utiliser un petit personnage qui s'appelle Piccolo qui vit chez son papa et sa maman et qui doit avoir moins de 7 ans. Et nous entrons dans son quotidien au début de chaque chapitre à l'aide d' une saynète où il fait des prises de conscience. Il y a parmi les questions que Piccolo et ses parents se posent les suivantes exprimées à travers les mots de l'enfant : C'est pas juste ! C'est à moi ! Tu m'achètes la moto rouge ? C'est quoi la mort ? Non c'est pas mou ! Tu ne vois pas que je suis déjà grand !



Dans cet ouvrage, les situations mises en scène sont vraiment réalistes et tous les interlocuteurs, enfants, parents, éducateurs peuvent s'y retrouver. Il s'agit la plupart du temps de sujets que tout un chacun a plus ou moins abordé, vécu. Pour chaque chapitre, on a ensuite 2 à 3 pages de commentaires destinés aux adultes puis finalement des pages, où l'on propose des questions, des jeux voire des ateliers à mener avec les enfants.

Les activités sont envisagées soit pour être menée à une échelle très restreinte, celle de la famille ou à une celle d'ateliers en classe, en groupe.

Ce qui est intéressant pour les animateurs philo, c'est la possibilité soit de lire les textes à haute voix soit de résumer la scène comme une petite histoire et de déboucher ensuite sur une question. Dans le cas de "C'est pas juste !" , on pourrait, par exemple, arriver à la question pourquoi ne peut-on pas faire tout ce qu'on veut ? Ou alors à partir d'une scène précise qui n'est pas celle du livre, il s'agirait de trouver des critères pour dire ce qui est juste ou n'est pas juste. Des petits jeux tout simples achèvent chaque chapitre et peuvent être adaptés, redessines, dactylographiés pour clore ou introduire un atelier. Un guide bien utile à mon avis !

Un roman sur la conquête du nouveau monde dont le seul intérêt est de faire découvrir la vie des colons et des trappeurs.

A part cela, il n'y a pas vraiment d'histoire ou de personnage très attachant qui nous permet de nous accrocher à l'histoire.

j'avais très envie d'en savoir plus sur les indiens d'amérique et j'ai donc lu ce livre (même s'il est au rayon enfance de la médiathèque).

l'histoire est intéressant mais je n'ai pas aimé le style de l'auteur, sa volonté de parler à la première personne "je" .

je trouve que certains passages étaient forts intéressants et j'aurai aimé en savoir plus alors que c'était écrit en quelques lignes.

j'ai trouvé que c'était un peu long à démarrer (peut-être parce que c'était destiné à des enfants donc pour les captiver, on parle plus de l'enfance et adolescence?) et après très dense, trop condensé sur l'histoire du chef proprement dit.

bien sûr on a les raisons du comportement, des us et coutumes, le point de vue de Sitting Bull mais..c'est "trop simple"...en lisant, j'ai eu l'impression qu'il me manquait beaucoup d'informations car je n'imagine pas un chef avoir autant de responsabilités, d'honneur, être choisi si souvent à la tête avec "que ça" ...

pour moi, c'est un drôle de résumé. je pense qu'il doit tout y avoir, sur la vie de Sitting Bull , les rencontres, les guerres, les déplacements de son peuple...mais que c'est tout simplement traité d'une façon qui ne me va pas.

dans la première partie, beaucoup de descriptif qui me laissait imaginer la suite du livre plus intéressante et surtout plus riche..j'ai trouvé ensuite qu'une série d’événements écrites en super condensé, avec quelques "pensées" ou "explications" de Sitting bull...pour moi, ce livre est assez "inégal", bien que me paraissant complet...

Un orphelin loqueteux, de la neige et un étrange vieillard qui pousse un landau rempli de ferraille pour un conte de Noël, un peu triste mais qui met à l'honneur la générosité et le rêve. En mettant des étoiles dans les yeux du jeune Jonathan et une aussi, dans son cœur.

Une histoire en demi-teinte, surtout du gris, avec de la peine et de l'espoir.

"Une petite fille aux allumettes" en beaucoup plus positif pour découvrir que Noël ce n'est pas que l'abondance de cadeaux et de nourritures.



Ce roman se présente sous forme d' album depuis 2012.

« Dandine est heureuse dans son pré, car l'herbe y est si douce et sucrée... et puis si fraîche, si belle , si verte, qu'elle ne pourrait plus s'en priver.

Mais quand elle voit passer le train, elle voudrait bien partir au loin. »

Le loin et ses couleurs, Martin le pêcheur, il connaît

En route donc vers le point d'horizon.

A la rencontre de la lune ronde sans pour autant l'atteindre, courant le soleil rouge à vol d'oiseau, poursuivant l'horizon d'azur à petits pas de sabot, affrontant le rideau de nuit, passant la pluie de flocons, notre vache voyage loin.

Les sabots au soleil ou à la fraîche, notre vache découvre les pays de couleurs que visite le pêcheur à plumes.

Traces de sabots bleus sur blanc, ombre orange de vache éblouie qui chasse la chaleur à coup de queue sur le sable chaud tournesol, contemplation des bleus pervenche et outremer, points blancs et constellation d'étoiles lucioles qui guident la vache vers sa prochaine destination.

Le monde ! Quelle merveille !

De ce patchwork de couleur, la vache garde un coup de cœur.

Vert de thé de menthe, émeraude d'herbes savoureuses, vert anis fraîche.

Au pré de ma Dandine, qu'il fait bon, fait bon...



: Une histoire sur le voyage, l'évasion, la beauté du monde et sa grande diversité complémentaire.

Michel Piquemal reprend l'histoire d'Eric Battut pour nous la livrer avec sa douceur et sa poésie des mots. La typographie et la présentation du texte joue également sur l'évocation, de la couleur en texte qui semblent être soufflé par des légers vents contraires ou tomber en flocon.

« Pêcheur de couleurs » reste fidèle à l'auteur-illustrateur Eric Battut, dans son talent d'artiste minimaliste bien connu, son illustration d'un monde vaste à découvrir où l'homme est une puce et son propre amour de pêcheur de couleurs, une forme d'auto-hommage et d'invitation aux jeunes lecteurs à partager et entrer dans ce monde qui est le leur.

Cela donne toujours autant l'envie de jouer avec les gouaches au pinceau fin ou à queue de vache, barbouillant les nuances, mélangeant les palettes, développant les sensibilités artistiques et entretenant le plaisir des belles histoires.

Un très bel album pour les jeunes lecteurs.

J'aime beaucoup ce voyage auquel nous invitent Eric Battu et Michel Piquemal en compagnie de Dandine et Martin. Les pages vertes, noires, blanches, bleues se succèdent rythmées par des phrases et des mots aux sonorités presque musicales. Les pauses proposées dans le texte, le rythme des phrases découpées est parfait pour de la lecture à voix haute.

En plus l'histoire est toute mignonne : une vache est lassé de son pré vert, qui est tout ce qu'elle connaît. Elle part découvrir le monde, est ébloui par ce qu'elle voit, et n'en apprécie que plus le pré d'où elle vient.

On nous parle donc de la curiosité, du voyage nécessaire pour se forger une opinion et apprécier le monde qui nous entoure.

Réactualisation, une proposition ...

Voyez, mes frères, le printemps est venu ; promesse de liberté et de joie partagées.

Chaque graine s'éveille et de même chaque animal reprend vie.

Ainsi se reproduit le miracle de cette vie que nous avons reçu.

C'est pourquoi nous concédons à tous nos semblables et même à nos voisins les animaux le même droit qu'à nous d'habiter cette Terre.

Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous avons affaire maintenant à une autre race et ce n'est pas la couleur de sa peau qui permet de la distinguer.

Petite et faible du temps de nos aïeux, son avidité sans limite, sa fièvre de posséder et de détruire, l'ont rendu maîtresse de cette Terre commune à tous.

Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres.

Ils ont su enfermer les multitudes dans la solitude et le désespoir.

Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les généreux pour entretenir les riches qui gouvernent.

Ils traitent cette Terre comme leur propriété.

Ils saccagent tout par leur bêtise et leur égoïsme puis se barricadent contre ceux dont ils ont ruiné la vie.

Ils défigurent toujours plus notre terre par leurs constructions et leurs ordures.

Cette race est pareille à un torrent de boue qui détruit tout sur son passage.

Nous ne pouvons vivre côte à côte.

Nous ne pouvons partager avec eux le même monde.



D'après les paroles de Sitting Bull, chef Sioux Hunkpapa. (1875)

📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜

On est mercredi et qui dit mercredi dit jour des enfants ou des grands enfants !!!



Un petit livre sorti de la bibliothèque d'une petite fille pour cette publication jeunesse !!



👸👸👸 Oui dans ce royaume il y a trois princesses et leur père 👑, le roi, qui est très déçu de ne point avoir de fils pour reprendre le flambeau.

Il traite mal ses filles (ben oui n'oubliez pas, elles sont futiles et n'ont aucun intérêts) jusqu'au jour où il se fait enlever !!!



👸👸👸Mais ses gentilles filles vont le sauver et elles vont utiliser leurs capacités respectives pour délivrer leur père.



🏰Une histoire qui finit bien, mais utiliser les charmes d'une des princesses pour séduire le prince 🤴 n'était-ce pas trop "réducteur" ???



Un joli conte certes mais les filles sont encore obligés d'utiliser des atouts physiques pour séduire un homme. Un petit nuage qui vient assombrir un petit peu cette lecture.



📖L'avez-vous lu ? Vous en avez pensé quoi ?📖



✨Une Curieuse, une Bavarde et une Coquette que j'aurai aimé plus battantes, plus bagarreuses✨

Bel album que les enfants peuvent lire dès 7-8ans.Il déroule de façon très concise l'histoire de Salif Keita né au Mali dans une famille noble. On le croit porteur d'une malédiction car c'est un enfant albinos, il est rejeté. Ce thème de l'intolérance est habilement développé puisque livré à lui-même, Salif se forge la voix. Il veut devenir musicien , or c'est un interdit dans sa famille. Bravant cette interdiction, il est respecté de tous quand il connaît le succès.

Voici un genre de livre que je n'ai pas l'habitude de lire, un essai. J'en ai déjà découverte et j'avais bien aimé car cela fait toujours réfléchir. Celui-ci n'a pas manqué de le faire.



Tout d'abord, je l'ai trouvé intéressant parce que franchement il y avait énormément de faits et de personnages que je ne connaissais pas du tout. Je vais vous parler de ce livre en fait en tant que personne pas toujours passionnée par l'histoire et qui doit bien l'avouer n'y connaît quasi rien. A mon grand désarroi d'ailleurs. J'ai donc apprécié que les propos de l'auteur soient illustrés d'exemples et expliqués. Certaines choses m'ont étonnées, choquées et autres. J'ai beaucoup appris et donc réfléchi.



Ensuite, l'écriture est bien mais il n'est pas toujours facile de tout comprendre (mon manque de connaissance joue beaucoup je l'avoue). Il y a certains passages à côté desquels je suis passée mais je pense que c'est aussi cela un essai, c'est que parfois, il faudrait le lire plusieurs fois afin de tout comprendre.



Enfin, ce récit est documenté à souhait et cela est vraiment bien. On voit que l'auteur a fait des recherches et y a passé du temps.



En résumé, c'est un bon essai pour ce que je connais de ce genre littéraire.



Merci beaucoup à Chrissou Ebouquin pour ce service presse et aux éditions Le Muscardier.
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..

Le thème de cet album jeunesse est très original puisqu'il est rarement abordé en littérature jeunesse (dans un album en plus): le sida. Le texte est tout en douceur, avec beaucoup d'inférences à faire (peut-être que les parents et les enfants ne comprendront pas exactement la même histoire). Les illustrations présentent des tons qui accentuent le côté grave ou dramatique de l'histoire.

Alors soit j'ai réellement un problème avec les éditions Rue du Monde, soit j'ai trop lu d'albums pour la jeunesse qui parlent de guerre ces derniers temps. Je penche pour une combinaison des deux.

Alors oui, il y a un joli message sur l'absurdité de la guerre, avec surtout ne visée la première guerre mondiale, même si la portée est, là, universelle. Mais:

1-je n'accroche pas du tout aux illustrations

2-sujet et construction de l'album absolument pas original

3-un peu tôt pour conseiller à des enfants "Si un jour des soldats t'ordonnent [de prendre ton barda] Dis-leur que tu ne marcheras ni comme Tibo ni comme Toma

Pas très convaincue par l'album au final.