Citations de Mike Horn (374)
"Un jour, tu seras plus grand que moi, mon fils". Ne jamais mettre le rêve d'un enfant en camisole.
En regardant le verre d'eau, il n'est pas à moitié vide ou à moitié plein : il est ce qu'il est.
La nature est l’arbitre suprême. Et, que tous les pollueurs du monde s’en souviennent, elle punit durement, tôt ou tard, ceux qui ne la respectent pas.
En mourant, les artistes lèguent leurs oeuvres, le peintre ses tableaux, l'architecte ses monuments. Mais quelqu'un comme moi? Mes oeuvres ne se touchent pas, au mieux on peut entrevoir mes traces sur une photo, lire le récit de mes exploits dans un livre. Alors, j'aime penser que je laisserai l'envie de vivre libre.
Juste avant de mourir, mon père m'a enseigné qu'il ne fallait jamais oublier de vivre, parce qu'on ignore quand tout finira.
Avoir confiance, c'est une chose. Avoir trop confiance, c'est l'assurance de la catastrophe.
Ma prise de conscience est brutale. Je contemple le ciel, et je sais, vaguement, que notre vie dépend d'une pellicule d'air aussi fine qu'une pelure d'oignon. Tout ce qui vit, coquillages, coquelicots, ours, hommes des champs, femmes d'intérieur, chardons, fourmis, microbes, lézards, abricots, tout ce qui vit est contenu dans cette bulle d'air, que j'ai crevée. je l'ai mesurée, en longueur : 40 000 kilomètres. Je l'ai arpentée, en hauteur : 8 000 mètres. C'est mince. Si cette pellicule disparaissait, tout s'en irait, flore, faune, eau, glace, mers. Le monde vivant s'effacerait comme un rêve et la planète bleue ne serait plus qu' un amas de rochers et de lave roulant sans fin dans le vide.
Extrême fragilité.
La mère de toutes les natures fait son show, me montre à moi, grain de poussière, souffle insignifiant et imperceptible dans cette immensité, de quoi elle est capable quand les hommes la laissent tranquille.
L'exploration ne réside pas uniquement dans le fait de gravir des montagnes ou de traverser la jungle. Elle devient vraiment intéressante lorsque l'on découvre les obstacles que l'on a à l'intérieur de soi-même.
Pour moi, le summum de la bravoure, c'est de mettre le même costume, la même cravate et de prendre la même route tous les jours pour aller au bureau.
Les autre s'inquiètent toujours beaucoup plus pour nous que nous le faisons nous-mêmes.
Sur la banquise, il n’y a plus de différences entre les êtres et les conditions : c’est la même impitoyable justice pour tous, celle qu’impose la Nature elle-même.
Explorer, cela signifie trouver des réponses et revenir les partager avec les autres. Personne ne grimpe seulement pour grimper, il y a toujours une raison, un sens, une quête.
Ceux qui partent cherchent des réponses et en découvrent chaque fois de nouvelles.
Ma vie vaut ce que je mets dedans, mes rêves,mes émotions,mon amour, Cathy, mes filles.
Ce projet défie toutes les lois de la raison.
Demain, nous aurons franchi le point de non-retour. Plus question de revenir en arrière. Nous nous enfoncerons au coeur d'un pays jusque-là réservé exclusivement aux ours, aux loups, et à deux cent mille volatiles qui - contrairement à nous - sont ici chez eux.
Il fait quarante degrés et quatre-vingt-quinze pourcent d'humidité. Sans cesser de marcher, je bois quatorze litre d'eau par jour et je n'urine jamais. En ville, une bière ou deux et je me précipite aux toilettes.
La vertu première d'une désillusion est de nous rappeler que le succès que nous recherchons tous, la réussite que nous appelons de nos voeux ne sont jamais garantis.
Du blanc, encore du blanc. Dans toutes ses nuances: éclatant, crémeux, opaque, transparent... N'empêche, ça reste du blanc.
Certains hommes ont permis, avec leurs inventions, de changer notre façon de vivre. D'autres notre façon de rêver.
(p.169)