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Critiques de Mohammed Dib (89)
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L'hippopotame qui se trouvait vilain

Deux hippopotames mènent une vie paisible d'hippopotames ; leur plus grand plaisir est de passer leur temps à barboter dans un marigot. Mais un jour, le petit, car il s'agit d'un petit et de sa mère, rencontre un miroir et décrète qu'il est vilain. Il ne veut plus être un hippopotame. Ainsi il entame sans le savoir une série d'expériences qui l'aideront à faire son apprentissage. Il n'est pas au bout de ses surprises ! Un très beau conte d'Afrique où la magie et les sortilèges sont bien présents.

Les petits plus :



--> Puisqu'il ne veut plus être un hippopotame, la maman très patiente et très aimante du petit hippopotame le conduit à plusieurs reprises chez un sorcier. Ne ratez pas ses formules magiques. Elles sont fabuleuses !
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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L'Incendie

«l'Incendie». Toujours la chronique algérienne. Mais cette fois-ci, non plus en ville, mais Omar à la campagne, au milieu des travailleurs ruraux (surtout dans les fermes coloniales) et des paysans de la montagne. La misère absolue (on est en 39) qui vous fait oublier les réalités (ce qui donne une écriture plus grave, encore plus engagée, «décidée», que dans celle de la Grande maison)... mais aussi, une prise de conscience que la seule voie est la lutte. Grâce à des militants comme Hamid Saraj, grâce à des visionnaires comme Commandar, grâce à des baroudeurs obsédés par la liberté, les choses se mettent en place. «Un incendie avait été allumé, et jamais il ne s'éteindrait. Il continuerait à ramper à l'aveuglette, secret, souterrain ; ses flammes sanglantes n'auraient de cesse qu'elles n'aient jeté sur tout le pays leur sinistre éclat»

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L'Incendie

L' auteur du roman ," L' Incendie" ,est Mohamed Dib, un classique de la littéra

-ture algérienne . Ce livre est le deuxième de sa trilogie consacrée à la tragédie de la société algérienne durant la colonisation française . Cette trilogie commence avec le premier roman " La Grande Maison" publié et édité en 1952 . le second livre " L' Incendie" publiait en 1954 et le troisième livre,

" le Métier à tisser" en 1957 .Cette période est vécue par la population algérienne de façon dramatique car cette population fait face à deux fléaux

qui sont la colonisation et les effets de la Seconde Guerre mondiale, c' est à dire que la société algérienne est prise " entre l( enclume et le marteau" à son corps défendant .L' auteur comme observateur et témoin lucide ,il analyse tout ce qui touche sa société et l' injustice faite aux Algériens .

Nous sommes à l' été 1939 et nous retrouvons les personnages du roman précédent de Mohamed Dib, La Grande Maison, en particulier un jeune garçon de onze ans, Omar. Ce dernier quitte la ville et Dar Sbitar pour aller

à la compagne. Dans une Algérie essentiellement agricole, la majorité des habitants vivent directement ou indirectement des produits de la terre. Mais peu profitent réellement des ressources du pays, les colons qui tiennent les grandes propriétés sont les principaux bénéficiaires des richesses du sol. C' est dans le village de Bni Boublen, qu' Omar est initié aux mystères de la terre par Commandar, un vieil homme estropié. A ses côtés naviguent les cultivateurs, les petits possédants pauvres, et la masse des paysans sans terre , les fellahs, pour qui la seule issue est dans l' action et la grève .

Et la seule réponse des grands propriétaires est la répression. Profitant d' un feu qui naît dans les gourbis d' ouvriers agricoles, les fellahs sont d' être des incendiaires et les meneurs sont arrêtés....

La deuxième Guerre mondiale éclate. Les hommes sont mobilisés et ne restent, alors que les femmes et les enfants . Omar rentre chez lui mais il a mûri . Tous semblent avoir oublié . Mais, Omar, lui, n' a pas oublié et

après, vingt ans lui et ceux de sa génération se révoltent et retrouvent la liberté avec l' Indépendance acquise.

Un très beau roman de Dib nous montrant les sacrifices consenties par toute une génération afin de libérer le pays de l' injustice et de toutes les injustices .



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L'Incendie

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L'Incendie

Dans L’incendie, le deuxième tome de la trilogie Algérie, Omar est envoyé à la campagne, en montange, à Bni Boublen. Là, il est initié à la vie agricole et pastorale. Rustique et archaïque. Malheureusement, elle est toute aussi rude que celle de la ville. Les gens vivent dans la pauvreté, la misère et leurs ventres sont à peine plus remplis que ceux des citadins. C’est que le fruit de leurs efforts va chez les colons français pour qui ils travaillent. Cette vie, tout ce qui la distingue, c’est un aspect plus enchanteur, mystique. Ses secrets sont dévoilés au garçon, entre autres, par le Comandar (un vieil homme amputé des jambes, rescapé de la Première Guerre mondiale), une sorte philosophe-conteur. Beaucoup sont suspendus à ses lèvres.



Mohammed Dib nous présente un autre visage de l’Algérie, celui des campagnes, de la paysannerie algérienne. En 1939, les fellahs vivent dans des conditions pénibles et travaillent pour un salaire de crève-faim. Mais, alors qu’autrefois ils acceptaient leur sort sans broncher, des murmures d’insatisfactions commencent à se propager. Certains agitateurs parlent de grèvent et le mouvement s’enclanche malgré les menaces des propriétaires terriens, pour la plupart français. Même l’incendie de leurs habitations (duquel les grévistes sont accusés et leurs meneurs, arrêtés) ne fait pas bouger les fellahs dans leur résolution.



Dans L’incendie, le jeune Omar est peu présent. En effet, il présente les lieux et les personnages mais est loin d’occuper un rôle central. Il fait surtout le lien entre le tome précédent et le suivant. Je pourrais parler de Sliman Meskine, de Ba Dedouche, de Kara Ali, du Comandar et de plusieurs autres mais aucun n’est plus important que les autres. Mais, en fait, le personnage principal est le peuple algérien des campagnes, les fellahs en tant que groupe. Par extension, c’est aussi l’Algérie. Je ne sais pas si c’est une bonne chose, j’aime bien qu’un roman repose sur les épaules d’un personnage. Dans tous les cas, ça permet à l’auteur d’exploiter la montée du sentiment d’anti-colonialisme sans le trop la personnaliser. Cela contraste avec La grande maison, qui s’ouvre avec le discours du professeur Hassan qui proclame et essaie de faire comprendre à ses élèves que la France est la mère patrie. À suivre.
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L'Incendie

Nous sommes en Algérie, peu de temps avant la seconde guerre mondiale, en pleine colonie française. Il fait chaud, les ouvriers agricoles sont de plus en plus miséreux mais les traditions ne les incitent pas à se rebeller, non pas que Dieu soit responsable de tout, mais le fellah est un travailleur, pas un homme qui se perd en mots, qui gâche son temps à réfléchir à des choses qui le dépassent et qui perd la récolte. Voilà l’image que ces paysans ont d’eux-mêmes. Pourtant, ils n’en peuvent plus. Les colons se sont approprié leurs terres, faisant d’anciennes familles de seigneurs de pauvres exploitants. Les colons les payent une misère et certains exploitants arabes, amis des Français, ne sont pas en reste quand il s’agit de tuer les compatriotes à la tâche, reprenant à leur compte les discours coloniaux à la gloire française. Alors le jour où un jeune homme se présente pour appeler les hommes à la grève, il y a débat. Pourquoi faire grève ? Peut-on faire grève ? Les arrestations, les coups, l’impatience et la panique des colons qui voient les récoltes mourir ne changent rien à la détermination des fellahs, pas même l’incendie qui ravage leurs maisons.

Ce n’est pas tant le jeune Omar que l’on suit dans cette tranche de vie algérienne que les adultes qui se débattent avec la misère et les autorités pour vivre et se projeter vers l’avenir, pour trouver des solutions de survie quand on est une femme sans ressource mais à charge, pour envisager de transformer une agriculture séculaire et tout ce que cela signifie au plan symbolique. A travers cette révolte pacifique des fellahs, c’est à un tournant de l’Algérie qu’on assiste : le refus, loin des villes aussi, de se laisser dominer par les français, la nécessité de transformer ses habitudes et, partant, la société, pour exister.

Le récit est bien écrit, parfois difficile d’accès pour quelqu’un qui, comme moi, découvre la culture arabe. Je ne saisis pas l’importance des chants qui font taire ceux qui les écoutent et les aident à surmonter leur indécision, tant cette poésie n’est étrangère ; je suis surprise par la lenteur de la révolte, le besoin de la justifier. Mais c’est aussi pour ces raisons que j’ai aimé lire ce roman, qui me fait vraiment entrer de plain pied dans une autre culture.

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L'Incendie

Entre l'ager et le saltus, les Bucoliques défient la sanglante ritournelle du golem. Désormais, nous savons.



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L'Incendie

Dans l'incendie, Mohammed Dib porte, dans un cadre littéraire réaliste, un témoignage sur la vie dure de la campagne environnante de Tlemcen (à l'ouest algérien) durant l'hiver 1939-1940. Pareille à un volcan en veille, l'effervescence paysanne se manifeste pour démontrer la colère des agriculteurs devant l'exploitation dont ils sont victimes. Cette colère se traduit par une grève généralisée qui dénonce leurs conditions misérables.



Malheureusement, les grévistes sont accusés d'être responsables d'un incendie qui s'est déclaré, une certaine nuit, dans les gourbis d'ouvriers agricoles. Et ainsi, les meneurs sont arrêtés. Bientôt la seconde guerre mondiale éclate, certains hommes sont mobilisés et leurs femmes se noient de plus en plus dans la misère. Les mois passent, les années passent, le colonisateur paraît avoir oublié cette scène.



Mais dans l'esprit des enfants de la patrie, témoins de toutes les scènes coloniales évoquées par sa répression et sa barbarie, grandissent le sens du patriotisme et l'éveil politique qui, Quinze ans plus tard, se soulèveront pour mettre fin à la colonisation française et décrocher la souveraineté nationale de l'Algérie libre et indépendante !

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L'Incendie

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L'Incendie

M. Dib nous livre ici un roman poignant et passionnant, bien écrit et qui donne un éclairage complémentaire à une partie de l'histoir (y-compris de France)

Un enfant nous guide dans la découverte d'un monde mal connu, celui des paysans Algériens, alors que l'on nous parle bien plus souvent des villes et des centres de décision de ce pays, dans un contexte qui préfigure ce que seront de fameux "événements"...

C'est une réflexion originale sur la vie, l'amour, la mort, l'espoir, l'engagement, et tant d'autres choses que l'on peut découvrir entre les lignes, entre les mots.

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L'infante maure

Ce roman nous conte les rêvasseries inintéressantes d'une gamine au père souvent absent. A part quelques chapitres, l'ensemble m'a profondément ennuyé.
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L'infante maure

C’est un roman extraordinaire que Mohamed Dib à œuvre pour ces lecteurs,un auteur que j’admires Beaucoup.

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La danse du roi

Lecture difficile. Je dois avouer que j'ai été perdu au début de l'histoire. Il m'a fallut du temps pour me familiariser avec les personnages principaux tout aussi intriguant que rebutants. Surtout Rodwan. Arfia passe encore. Quelques fois, nous sommes dans l'immersion de leur délire. Il faut lire entre les lignes. Ne pas se laisser aller à leur folie. Il y a un chapitre que j'ai trouvé vraiment magnifique, celui où le père de Rodwan parle à sa famille. Là, c'était du grand art; le sens du titre y prenait tout son sens.



Très belle plume mais il faut tenir bon.
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La danse du roi

A vrai dire, il n'y a presque pas trace de ce roi dans le récit ; un roman trop dans le symbolique. Et puis des dialogues à n'en pas finir, ça frôle parfois le théâtre.
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La Grande Maison

Omar grandit avec ses sœurs et sa mère dans 'la grande maison', 'Dar sbitar' où cohabitent de multiples autres familles. Après la mort de son mari, Aini, la mère d'Omar, trime chaque jour pour pouvoir acheter à manger. Omar grandit avec la faim au ventre, une amie presque, constamment présente, qu'il essaie d'apprivoiser dans cette grande maison où tous les secrets sont communs, où les disputes se mêlent aux ententes, où chacun vit comme il peut. Omar grandit et il se demande pourquoi certains ont faim, toujours, alors que d'autres non. Il est à l'écoute de ceux qui veulent bien y chercher une réponse, notamment dans une Algérie libre.

Merveilleux roman, avec une langue réappropriée, refaite sienne, d'une admirable beauté.
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La Grande Maison

👍👍
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La Grande Maison

la grande maison ,retrace toute la vie d'un peuple omar reprèsente une autre gènèration plus consciente, hassen qui veut apprendre des eleves de huit ans la notion de patrie ,ne trouve pas les mots adequats pour leur eclaircire la voie sombre que le colonisateur s'efforce a garder les lampes etteintes . alors,il declare en langue arabe que leur patrie est bien l'algèrie.
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La Grande Maison

A Dar-Sbitar, un quartier pauvre de Tlemcen, une petite ville d'Algérie, la famille du petit Omar survit difficilement ; la mère Aïni, veuve, a la charge de cinq bouches à nourrir, la grand-mère laissée provisoirement par les frères et soeurs, un provisoire qui va durer, Omar et ses deux soeurs. Une vie difficile dans La Grande Maison, une cohabitation, vivante, truculente, mais quelquefois pesante, constamment sous le regard et la critique des autres familles, tantôt envieuses, tantôt solidaires. Mais ce qui prédomine surtout, c'est la faim, cette faim constante qui est comme le personnage qui régule les sentiments de habitants, une faim qui transforme la mère de famille en harpie, chassant ses enfants de la maison pour qu'ils se débrouillent, le jeune Omar offrant à l'école sa protection contre un quignon de pain extorqué à ses petits camarades, ou glanant ça et là quelques légumes pourris pour préparer la soupe bien claire du soir. Heureusement la solidarité épisodique permet à la famille de survivre et à la mère de pouvoir compter sur les aides des voisines, particulièrement quand ces dernières sentent une situation particulièrement difficile pour la famille. Dans les moments de répit, on sent beaucoup d'amour, mais ces moments restent très éphémères, la mère, cumulant plusieurs emplois restant harassée et incapable de tendresse.

La Grande Maison est une chronique douce et très amère qui nous est proposée par Mohammed Dib, un premier opus d'une trilogie qui permettra d'en apprendre plus sur l'évolution du petit Omar...

J'ai aimé l'ambiance générale de ce roman d'apprentissage, malgré sa dureté, une dureté des conditions de vie et surtout ses conséquences sur la cellule familiale. J'ai été moins séduite par le style, quelquefois très poétique et quelquefois très naïf, un effet peut-être voulu par l'auteur.

Une lecture intéressante, sur les conditions vie difficiles, ou plutôt de survie, dans une Algérie des années cinquante, encore département français.

A suivre, L'Incendie et le métier à tisser .
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La Grande Maison

J’avais entendu beaucoup de commentaires positifs à l’endroit de La grande maison et, si je n’ai pas détesté, je ne peux pas dire non plus que j’ai aimé. Pourtant, le début m’a plu. Omar, un garçon de onze ans, fait preuve de débrouillardise pour trouver du pain, n’importe quelle nourriture. Et il protège les plus petits. Et il assiste à ses leçons à l’école sans vraiment tout comprendre. Je dois au moins admettre que ce personnage est attachant. Très rapidement, on assiste à des scènes de famille. La mère Aïni, qui se plaint constamment du travail, de la belle-mère paralytique dont elle doit s’occuper, de ses trois enfants qui lui réclament à manger et du père qui est mort sans s’être assuré de leur sécurité financière. Puis il y a les autres familles du carré de maison, du quartier, Dar-Sbitar. Une faune intéressante. Ce roman, c’est une galerie de personnages.



Je crois que mes réserves sont dues au fait qu’il n’y a pas vraiment d’histoire dans le sens où on l’entend habituellement. Omar, pas plus que les autres résidents de Dar-Sbitar, n’accomplit pas beaucoup à proprement parler. Il est surtout le témoin d’une situation, d’un mode de vie. Il peut témoigner des conditions pénibles dans lesquelles il vit avec sa famille et les gens de son quartier. Et il en va probablement ainsi pour beaucoup d’autres habitants de Tlemcen et de l’Algérie des années 1930. Mohammed Dib nous présente la grande misère, la pauvreté, la promiscuité, mais également le courage. Car, à aucun moment, même dans le désespoir le plus profond, les personnages n’abandonnent. Ils retroussent leurs manches et triment encore plus fort.



Quand la police a fait irruption dans Dar-Sbitar pour chercher Hamid (en vain, car il s’était sauvé) et ramasser ses papiers, j’ai cru que l’action allait décoller. Pareillement avec la Seconde Guerre mondiale qui éclate, même si l’Europe est loin. Mais non. La grande maison, c’est une collection de tranches de vie. C’est agréable à lire mais, moi, je préfère une trame narrative, avec un début, un milieu et une fin. Bref, qu’il y ait un but, une mission. Ici, j’ai l’impression que l’auteur m’amène quelque part et m’y abandonne. Notez bien, mes préférences n’enlèvent rien à l’importance de cette œuvre ni à ses qualités.



Ainsi, je dois toutefois reconnaître le grand talent de Mohammed Dib pour décrire avec réalisme la situation dans les quartiers pauvres. Et la faim. Cette faim terrible qui occupe tous les esprits. Trouver son pain quotidien est le thème central du roman, qui s’ouvre sur cette préoccupation : « - Un peu de ce que tu manges ! » Et il termine avec elle : « Omar s’accroupit lui aussi avec les autres, devant la meïda, et surveilla sa mère qui rompait le pain contre son genou. » Cette obsession (pourtant un besoin primaire !) guide Omar et sa famille tout son long mais cela peut donner l’impression que l’on va nulle part, que l’histoire tourne en rond. Et ce n’est qu’un début, car l’aventure du garçon continue avec les deux tomes suivants de cettre trilogie nommée Algérie.
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La Grande Maison

Premier volet de la trilogie "Algérie", ce roman nous plonge dans la ville de Tlemcen vers la fin des années 30.

Dar-Sbitar, une grande maison dans laquelle s'entassent plusieurs familles démunies, dont celle du petit Omar, un garçon d'une dizaine d'années.

Aïni sa mère veuve, maudit son mari de l'avoir laissée dans cette difficile situation où elle est forcée de travailler dur pour faire survivre son fils, ses deux filles et sa mère paralytique.

L'auteur nous fait parcourir leur triste quotidien.



Le thème récurant du livre est la faim. Trouver le pain quotidien est le principal sujet de préoccupation de cette pauvre famille. La faim occupe tous les esprits, surtout celui du petit Omar qui nous accompagne pendant toute la durée du roman.

On ressent l'engagement politique de l'auteur à travers le réalisme de son histoire. Il décrit la misère et les difficultés des habitants à cette époque du colonialisme, pour tenter une prise de conscience de la part des lecteurs.



J'avoue avoir eu beaucoup de mal à terminer ce roman malgré qu'il soit relativement court (179 pages). En effet, les descriptions sont longues, les dialogues répétitifs avec un grand manque de rythme.

L'écriture de l'auteur est pourtant assez subtile et le thème me plaisait, mais je n'ai pas réussi à accrocher.

Je ne regrette pas pour autant cette lecture qui reste utile selon moi pour dénoncer la réalité de cette époque et garder en mémoire les difficultés et la tristesse qu'a vécu le peuple algérien colonisé.
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