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Critiques de Mohammed Dib (89)
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Une enfance algérienne

La nouvelle de Leïla Sebbar est autobiographique et dédiée aux parents de l'auteur, instituteurs en Algérie de 1935 à 1965.



L'auteur, alors petite fille, ne saisit pas tout ce que disent les grandes personnes, elle entend des noms de lieux, des débuts ou des fins de mots, des mots qui la rassurent comme instituteurs ou institutrices, amis aussi fusil, sang, et elle comprend que l'on a tué des instituteurs et institutrices, et que ses parents pourraient mourir.



On parle de caïd musulman / capitaine de l'armée française, on parle de départ, de tout laisser et d'entasser ce que l'on peut dans la Peugeot 202 pour rejoindre la France.



Le 1er novembre 1954, un car est arrêté par des hommes armés vêtus de kaki et le visage couvert d'un foulard. C'est là que des instituteurs et le caïd sont tués, c'est le début des insurrections du FLN contre la colonisation, c'est le début de la guerre d'Algérie.



Dans cette nouvelle où une petite fille comprend avec horreur qu'on tue des gens, qui font le même métier que ses parents, Leïla Sebbar évoque le pays de son enfance, ses lieux célèbres rebaptisés, ses paysages, son histoire et sa compréhension progressive de la réalité de la guerre et de ses dangers.



C'est comme un puzzle dont l'auteur rassemble petit à petit les pièces, qui sont ses souvenirs d'enfant, anachroniques, incomplets, supposés, tendres, apeurés...
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Les terrasses d'Orsol

Alors, lecteur, accroche-toi ! Parce que « Les terrasses d'Orsol » nous entraînent sur les rebords d'une fosse mystérieuse par des chemins sinueux et jalonnés de difficultés qui peuvent parfois sembler inextricables.

Les premières pages m'ont perturbé au point de ne pas savoir si j'irais plus loin. Mais le piège s'est refermé et j'ai cru trouver un chemin empruntable. Pendant plusieurs chapitres, la vue s'est même considérablement dégagée. Mais ce n'est que malice, le terrain s'effondre à nouveau sous mes pieds et le lecteur perd tout repère. Ce livre vous happe, l'écriture est sublime, mais oh combien il est difficile de trouver quelques aspérités auxquelles s'accrocher.
Lien : https://bw.heraut.eu/user/Ba..
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Les terrasses d'Orsol

S’il y a ceux qui ne savent pas où ils vont et ce qu’ils vont trouver (les grands découvreurs lancés sur la mer des Ténèbres), il y a ceux qui savent très (trop) bien où on les envoie, mais qui chavirent en réalisant ce qu’ils découvrent, comme le protagoniste des Terrasses d’Orsol (1985), roman influencé par des séjours en Finlande du romancier algérien francophone Mohammed Dib (1920-2003).
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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Au café

Lors de sa sortie en 1956 ce recueil de nouvelles a été d'une actualité brûlante. La guerre d'indépendance d'Algérie entrait dans sa troisième année. Les nouvelles d'"Au café" offraient un pourquoi pour le conflit brutal. D'après Dib, les Algériens vivaient dans la misère et la révolte contre le pouvoir colonial semblait être leur seul espoir.

Les contes de ce livre sont sans exception puissants mais pénibles à lire. "Au café" la première établit bien le ton. Un père de famille chômeur passe ses soirs dans un café parce qu'il a honte de se présenter devant ses enfants sans manger pour eux. "Le compagnon" décrit le meurtre d'un rebelle par les forces de l'ordre. Des passants qui ont t la mauvaise chance de se trouver près de lui au moment où la police sont battus et jetés en prison. Dans "La petite cousine" une jeune femme tuberculeuse pense qu'un bon docteur francais lui veut du bien mais quand les lits manquent à l'hôpital, il accepte que l'on l'expulse afin de faire place pour un blanc et elle meure dans son appartement pouilleux. "Dans un beau mariage" les pauvres invités à un mariage font tout leur possible de ne pas se jeter sur la nourriture afin de cacher leur grand faim.

Il y a des gens qui vont dire qu'"Au café" est à nouveau très actuel. Les gazaouis vivent sans espoir et s'insurgent. Donc c'est le temps de le lire. L'actualité est finalement une bonne qualité littéraire.

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Ombre gardienne

Ombre gardienne est le titre de quelques-uns des poèmes qui ouvrent le très beau recueil de l'écrivain algérien Mohammed Dib, publié en 1961.

Ombre gardienne est celle d'une voix étrange et enveloppante, celle d'un regard soucieux et bienveillant qui s'adresse aux femmes, à celles du pays lointain, à celles qui connaissent un " sommeil amer ".



Ces premiers poèmes sont l'esquisse d'une poésie tout en sensibles impressions, qui tracent l'aube, d'une errance sur la terre, qui font le coeur tenace et inquiet. le silence, les étoiles, le coeur, les oiseaux , l'eau, le sang, la ville,... sont comme les éléments d'une poésie qui s'empare du peu pour en composer un tout.



Parole à contre-jour, au revers de la lumière, elle parle d'une terre d'ombre, d'un chemin d'exil, d'un port d'accueil et d'asile, des soirs tendres à Paris, du ciel gris et rose au-dessus de la Seine, et d'ailleurs... comme un mauvais rêve qui peu à peu disparaît :



« J'ai devant les yeux une image

De lumière aux mouvements doux ;

Elle attise l'air autour d'elle.



Il fait un temps dont on ne sait

Quel secret patiemment transmue

Le limon d'amertume en miel.



On croit entendre l'avenir ;

Le fond bleu du ciel bat : rues, arbres

Hommes, toute la vie écoute.



La vive paix du monde afflue,

La braise tendre du soleil

S'allonge sur tous les chemins.



Et ce beau jour calme un peu froid

Mais qui brille longtemps allège

Le coeur assourdi de l'homme. »





La ville, la nuit et l'exil imprègnent la poésie de Mohammed Dib. le thème du déracinement inspire et interroge toute son écriture, accroît une obstination à croire qui va jusqu'à l'égarement, avec lui la possibilité d'un retour à la terre, d'un paysage jamais oublié.



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Un été africain

On est en immersion dans le quotidien de familles algériennes pendant la période coloniale. On suit leurs tracas et leurs désarrois tout en ayant une sorte de mélancolie de cet été Algérien qu'on a vécu étant enfant.



Une lecture plus qu'agréable. C'est exactement le genre de récit qui nous fait ressentir chaque instant, chaque ambiance, chaque état d'esprit que l'auteur souhaite nous transmettre.
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Le talisman

"Le Talisman" est un recueil de nouvelles publié pour la premiere fois en 1966 par les éditions du seuil.



Il s'agit de neuf courtes nouvelles racontant l'Algérie et ses gens, certaines se passent en temps de guerre, d'autres non, mais toutes rassemblent des scènes graves, des histoires douloureuse qui transportent le lecteur à une époque bien différente de la présente.



"Tandis que les oiseaux" met en scène les questionnements philosophiques d'un maître Tisserand quant à la vie, à la réussite, quant à son propre sort.

"La Cuadra" raconte la misère régnante dans des bidonvilles miteux, des enfants écrasés par un soleil de plomb, jouant avec la mort au milieu d'un chaos de tôles.

"Naëma disparue" rapporte le malheur d'un mari ayant perdu sa femme, son chagrin et son amour pour elle sont si délicatement racontés.

"Celui qui accorde tous les biens" racontre l'histoire d'un homme devenu riche en temps de guerre, mettant en scène ceux qui n'étaient ni dans le camp du colon, ni dans celui des Algériens, mais bien dans celui de l'argent.

"La fin" raconte la révolution des ouvriers et leur rôle dans la résistance Algérienne à travers un colon qui voit tous ses ouvriers rejoindre le maquis et qui n'arrive pas a l'accepter.

"Le Talisman" raconte la guerre et ses incohérences, la course pour l'indépendance et les talismans à la fois.



Nous retrouvons beaucoup de réflexion philosophique, de questionnements quant à la vie, de la superstition, la dépossession, la réussite comme thèmes. Nous avons également beaucoup de description, celle de la misère, des mœurs des petites gens, de la guerre, cruelle et sèche. Tout cela avec une plume profonde et mystérieuse bien unique à Mohammed Dib.
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La Grande Maison

Il s'agit d'un roman traitant surtout d'une misère extrême, à la veille de l'entrée en guerre en 1939. L'action se déroule à Tlemcen, quartier pauvre d'Alger, dans une maison immense habitée par un grand nombre de familles, qui donnent l'impression de vivre presque en communauté. Malgré un travail intense, la mère d'Omar, le principal protagoniste de cette histoire, est dans l'incapacité de nourrir ses enfants, elle ne peut même pas leur offrir un quignon de pain quotidien... Il y a beaucoup de dureté dans ce roman, car en dehors des privations de nourriture il y a aussi de la maltraitance vis à vis des enfants et aussi de la grand-mère qui est en fin de vie. Mais on trouve aussi une certaine fierté, un certain paraître, quand la mère convoque le voisinage pour montrer qu'elle a reçu des denrées alimentaires. Il y a aussi beaucoup de commérages, d'imprécations, de prières. L'auteur dresse un tableau très noir de la vie dans cette "grande maison" et le portrait qu'il peint de ses habitants ne les rend pas très sympathiques. Le style est particulier, tout est dépeint souvent comme dans un mauvais rêve, par Omar torturé par la faim. La faim étant le sujet principal de ce roman.
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Poésies, tome 1

Dans ce premier volume des œuvres complètes de Mohammed Dib consacré à toute sa poésie, il est difficile de mettre en lumière tel ou tel recueil qui résumerait à lui seul toute sa sensibilité poétique. Chez l'écrivain algérien les thèmes et les styles abondent. Discrète, simple, comme détachée de toute contingence, il y a dans la poésie de Mohammed Dib une ardeur toute entière ancrée dans le soleil et la mer de sa terre d'origine, dans le désert tout proche, dans l'enfance éblouie par la vie qui l'entoure. Poésie pudique, sensuelle, elle parle de ce qu'offre la lumière du jour et de tout ce que murmurent les secrets de la nuit.



De "Formulaires", de "L’Aube Ismaël" jusqu’à "O vive", ce qui touche dans l'écriture de Mohammed Dib, c'est ce mouvement léger, sensible, presque étrange, qui s'opère à sa lecture, un même mouvement de décomposition et de recomposition lente du poème qui faire naître de nouvelles images, de nouvelles impressions chez le lecteur. Qu'elle soit en vers libres ou en prose, la poésie de Mohammed Dib est souvent présentée comme assez hermétique, aride. Durant sa lecture, elle apparaît pourtant comme une évidence, comme quelque chose qui touche instantanément la sensibilité, fait remonter de lointains souvenirs. Tout est saisie du monde, du temps, porté par un regard intérieur, un regard attentif qui a fait l'expérience du silence, de la nuit et de l'exil pour mieux revenir à une authenticité, à une vérité profonde des êtres et des choses.



“ Le cœur inlassable * -



Soulever ton silence

gagner sur ton épaule

la fleur qui brûle sa chance



cette défection de tendresse

cette solitude d'orchidée

et le fardeau penché du visage



la durée qui s'y entrepose

et que n'offusque aucun voile ni

le bord du vent endormi sur ta bouche



sous la poussée d'une furieuse aurore

le pouvoir d'une absence prolifique

s'arrogeant ton nom et le mien



et t'entourer de cette persuasion

de cette dure lampe qui creuse

une rumeur de vent



dans une graduelle chaleur

polie par le désespoir ”



Dénuée de tout lyrisme, de tout sentimentalisme trompeur, la poésie de Mohammed Dib ouvre des fenêtres sur le monde, nous convie, en creusant toutes les nuances et les paradoxes, à une méditation particulière, à une douce errance sur les rives de l'âme et du corps, de tout ce qui donne sens à la vie.



“ La lumière pour signe ** -



berges au matin

ivres d'effacement



la courbe en vous

se fait don qui

meurt à mesure



et même enfance

pour avoir éclairé

le visage au-delà



monte

jusqu'à l'irruption

de la candeur ”



L'immuable comme l'éphémère, la lumière comme la nuit, la présence comme l'absence, le passé comme le présent, donnent toute leur beauté à une parole rare, celle d'une poésie qui laisse au cœur une trace, une saveur particulière.



(*) extrait de “Formulaires”, 1970

(**) extrait de “O Vive”, 1987.
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Laezza

« A partir du moment où je les ai publiés, mes livres ont cessé de m’appartenir pour appartenir aux lecteurs, aux critiques, aux étudiants. Mais en retour de cette liberté laissée au public d’en user à son gré, j’entends que ma propre liberté soit respectée, qu’il ne se trouve personne pour s’estimer en droit de m’importuner à sa guise au prétexte d’interrogations soulevées par mes écrits. S’il se trouve quelqu’un pour s’y intéresser, mes livres sont à sa portée, qu’il s’en arrange ».



Nous voilà avertis !



Je vais donc tâcher de ne pas dénaturer cette œuvre en trois parties



Laëzza c’est d’abord une jeune femme occidentale, moderne et mystérieuse à l’image de son prénom aux intonations si orientales. D’elle, on ne sait pas grand-chose si ce n’est qu’elle partagera un bout de chemin avec le narrateur (peut-être l’auteur dans sa jeunesse ?). Des moments de vie comme un hymne à la jeunesse, à l’insouciance et au bonheur jusqu’à la fin, la rupture. Le texte qui suit, El condor pasa apparait comme en opposition à ce portrait féminin, insouciant et moderne. Le personnage y est mature, pensif et raisonnable jusqu’à en perdre la raison.



Deux personnages, deux modes de vies pour arriver au terrible constat que qu'on vive sans repères ou qu'on soit obligé d'en être prisonnier, il n'y a d'autre salut que la fuite ou la folie.



Dans une dernière partie, intitulée « Autoportrait »et « Rencontres », l’auteur nous livre sous forme de courtes réflexions, pêle-mêle, des souvenirs d’enfance à Tlemcen, des pensées, des anecdotes et les rencontres déterminantes de ce passé d’une autre époque.



Dans une plume toujours aussi précieuse et fine, l’auteur nous convie à un voyage de « l’irréel au plus concret » de sa mémoire, révélant son rapport intime à l’Autre, « le Français ». Un dernier roman paru post mortem qui clos un parcours littéraire hors pair. Laëzza, ne sera pas mon préféré de Mohammed Dib mais il témoigne de la prouesse d’une écriture sans cesse renouvelée.




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Formulaires

J'affectionne en général les courts poèmes et le titre semblait m'annoncer une lecture qui me plairait.

Etrangement, je comprends chaque mot mais aucun des poèmes; l'une des raisons en est leur construction, des infinitifs surgissant sans que je n'en comprenne la raison ni à quel sujet ils correspondent; l'autre raison est que je ne saisis tout simplement le sens de ce qui est écrit.

Pour autant, quand je lis de la poésie, je ne me laisse pas abattre quand le sens ne me semble pas apparent et je me laisse alors aller à la sonorité des mots, à ce que certains évoquent en moi. Ici, rien à faire, je reste incrédule et perdue comme dans un labyrinthe, plusieurs idées se bousculent, pas forcément agréables.

Peut-être que les recueils plus anciens sont plus abordables, je ne pense pourtant pas réitérer l'expérience.

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Au café

Ce recueil de nouvelles m'a semblé écrit en français de manière remarquable surtout en ce qui concerne les descriptions. Mais, puisqu'il s'agit essentiellement de dresser des éléments relatifs à la culture et au mode de vie en Algérie, sans doute y a-t'-il eu de la déperdition. Car, en effet, si le document avait été écrit en arabe et traduit en français, le génie de langue arabe aurait été traduit dans le génie de la langue française et c'est bien le génie de la langue arabe qui semble manquer. Sinon, les thèmes sont plutôt des complaintes de la faim, de la misère et du manque de démocratie.
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L'arbre à dires

Ce livre n'est ni un roman, ni un essai, ni une nouvelle mais plutôt un mélange des trois. A travers sa plume poétique et assez romanesque, l'auteur nous livre ses réflexions et ses émerveillements sur les civilisations et leur différentes cultures en parlant de la langue, du nom, de l'exil, de ses rencontres avec de célèbres auteurs.

Un livre qu'il faut vraiment lire.
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Le métier à tisser

Troisième volume d’une trilogie.

Je n’ai pas lu les deux précédents.

C’est la guerre, la misère en Algérie. Des milliers de mendiants envahissent la ville.

Omar entre en apprentissage dans un atelier de tissage. A l’écoute des ainés, il découvre, selon qui s’exprime, la colère, la résignation, la révolte, la détermination…..

Il ya a beaucoup de philosophie et de poésie dans ce roman.

Mais je l’ai trouvé répétitif et à vrai dire, un peu ennuyeux.

Il faut dire qu’il date de 1957 et a peut-être un peu vieilli.

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La danse du roi

Lecture difficile. Je dois avouer que j'ai été perdu au début de l'histoire. Il m'a fallut du temps pour me familiariser avec les personnages principaux tout aussi intriguant que rebutants. Surtout Rodwan. Arfia passe encore. Quelques fois, nous sommes dans l'immersion de leur délire. Il faut lire entre les lignes. Ne pas se laisser aller à leur folie. Il y a un chapitre que j'ai trouvé vraiment magnifique, celui où le père de Rodwan parle à sa famille. Là, c'était du grand art; le sens du titre y prenait tout son sens.



Très belle plume mais il faut tenir bon.
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La Grande Maison

👍👍
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Feu beau feu

Dans ce recueil de poèmes, le célèbre écrivain algérien Mohammed DIb nous enchante en louant les grâces du feu et des flammes.
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Un été africain

Algérie, dans les années 50 : Une famille traditionnelle à l’identité problématique, prise dans les méandres de l’histoire coloniale, aux prises avec la chape des usages ancestraux ,confrontée à l’évolution de la société , un roman qui met en exergue de façon réaliste, la conditions de la gent féminine en Algérie et les tentatives d’ émancipation.

Une œuvre forte, réaliste, une veine poétique inestimable

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Au café



Une collection de nouvelles de l'auteur algérien mohamed dib écrite en 1955, durant la colonisation française de nos terres.

L'auteur souligne les conditions de vie des algériens à l'époque, la faim qui les tenaille, les maladies qui les terrassent. Il dépeint avec tact la misère et le besoin mais surtout la fierté de chacun.

Je l'ai déjà dit, je n'aime pas les nouvelles. Je trouve qu'elles sont trop courtes.



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La Grande Maison

Première lecture de Mohammedia Dib terminée, et on va pas s'arrêter à celle ci, je vais vous dire pourquoi, déjà que la grande maison est le premier livre d'une trilogie, il est suivi par "l'incendie" et le métier à tisser" donc on est bien obligé de lire les deux autres romans, mais c'est surtout parceque ce premier livre de Dib est saisissant, touchant et écrit avec une plume poétique et légère, on découvre à quel point la faim peut toucher un enfant et percuter son quotidien venant jusqu'à le bercer dans son sommeil. La grande maison c'est aussi le début de la révolte algérienne contre le colonialisme français, les premiers échos de la guerre d'Algérie. un livre à savourer.
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