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Critiques de Nakaba Suzuki (297)
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Blizzard Axel, tome 1

Dans "Blizzard Axel" le mangaka Nakaba Suzuki dédouble le personnage de son épisode pilote présent dans recueil "Seven Short Stories" :

- Fubuki Kitazato fait le clown et se lance dans toutes les bastons possibles et imaginables moins pour battre un record que pour attirer l'attention sur lui… Car il appartient à une famille aristocratique où l'excellence est de mise et face à ses 3 frères aînés géniaux personne ne fait attention à lui au point que sa mère fait ignore sa présence et que son père fait comme s'il n'existait pas. Quant il découvre le patinage artistique où tous les regards sont braqués sur celui qui brille sur la glace, il est persuadé qu'il a enfin trouvé sa voie !

- Anami Kanon qui adore les poèmes de William Wordsworth est un danseur ultra-talentueux fan du "Boléro" de Maurice Ravel chorégraphié par Maurice Béjart et interprété par Jorge Donn… Et au pays où le harcèlement de la différence est la norme il est bashé de tous les côtés car trop cultivé et trop efféminé (d'ailleurs il faut attendre pas mal de pages pour comprendre que c'est un garçon et non une fille), sauf par Fubuki Kitazato qui est persuadé que chacun doit trouver la voie qui lui convient ! Même ses professeurs de danse ne croient ni en lui ni en ses rêves : malgré son talent il serait trop féminin pour arriver à la cheville de Jorge Donn, et veulent le cantonner au "Lac des cygnes" de Piotr Ilitch Tchaïkovski… Peu importe Fubuki Kitazato croit en lui, donc c'est sur la glace qu'il interprétera sa version du Boléro !

Les mangas de sport sont très codifiés, et nous sommes effectivement dans le pur shonen nekkestsu : avec des efforts et de la volonté de tous les obstacles on peut de tour triompher, même dans le sport élitiste par excellence qu'est le patinage artistique (et quelque part le mangaka récidive parce qu'il avait déjà réalisé un manga sur le golf avec des joueurs censés être les nouveaux chevaliers de la Table Ronde luttant pour la liberté, l'égalité et la fraternité)… Mais le patinage artistique est un sport et un art, d'ailleurs c'est un sport qui se juge grandement sinon essentiellement sur la performance artistique des compétiteurs donc comme dans les mangas artistiques tout se joue dans la tête des spectateurs et comme ses collègues le mangaka donne libre court à son talent et à son imagination pour matérialiser les émotions suscitées par les chorégraphies des compétiteurs ! Et vous connaissez les Japonais : ils sont à fond dans tout ce qu'ils entreprennent et dès ce gros tome 1 de presque 400 pages "La Marche de Radetzky" de Johann Strauss père est transformée par Fubuki en mort du Roi Arthur tandis qu'Anami nous refait la vie de Gandhi !



Fubuki et Anami sont confrontés à un plafond de verre : on n'enseigne qu'aux patineurs confirmés et non aux néophytes quels que soient leur talent, leur courage et leur volonté… Mais à coeur vaillant rien n'est impossible : c'est ainsi qu'on leur conseil de tenter leur chance à Hakutei pour devenir boursier, et c'est ainsi qu'il vont tenter leur chance à Tokyo accompagné de leur ami Raizô Shishido et de leur rival Tadashi Gotanda … Les deux héros aux mille et un visages ont-ils trouvé leur mentor en la personne de l'ancien champion George Walker à la fois Cyrano de Bergerac et Mime Marceau ? Venant de familles très aisées l'argent n'est pas un problème pour eux, mais ils veulent tous deux construire leur destin de leurs propres mains : dans leur quête du sommet seront-ils alliés ou rivaux ?



Le mangaka Nakaba Suzuki a vraiment un style qui lui est propre (on devine déjà Meliodas, Gowther et le Boar Hat), il mélange à merveille action et émotion avec de beaux graphismes pleins d'humour et de dynamisme, et pour ne rien gâcher les messages qu'ils développent sont toujours plein d'humanisme. La série est terminée, fait 11 tomes au Japon et fera 6 double-tomes en France, les éditions Nobi Nobi ! ayant réalisé un travail irréprochable sur ce titre. Je lance donc un appel solennel à tous les bibliothécaires et à tous professeurs documentalistes de France, de Navarre et d'au-delà : vous devez faire l'acquisition et la promotion de cette série !
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Seven Deadly Sins, tome 19

Je ne peux pas faire autrement que mettre un grand 5 pour ce tome.

Quel épisode mes aieux !!

Si il y en a bien un a ne pas louper c'est celui-ci. Quels rebondissements !



J'ai adoré les graphismes..et puis Ban est toujours là, ainsi que des personnages que l'on croyait mort. Et puis surtout l'arrivée d'un nouveau Seven deadly Sins ( que j'ai franchement adoré et les limites de son pouvoir aussi). L'humour est super présent (pour mon plus grand plaisir) .

Et puis la chute est époustouflante et imprévisible... je me suis retrouvée comme une vraie gamine devant ce manga a émettre des onomatopées tout le long de ma lecture.



j'arrête d'en jeter, j'ai tout simplement adoré et j'espère que les tomes suivants seront du même niveau.
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Seven Deadly Sins, tome 19

Oh qu’il est bien ce tome 19 ! ^^

Dans un 1er temps, nous suivons le combat désespéré de la team Ban contre Galan de la Vérité et Merascylla de la Foi des Ten Commandments, et ce n’est que grâce à un tragique sacrifice qu’ils parviennent à s’enfuir…

Dans un 2e temps, la cavale de la team Ban s’avère être de courte durée et leurs poursuivants jubilent de jouer un peu plus longtemps au chat et à la souris… Pas de chance pour eux, leurs proies se sont réfugiées chez l’être le plus fort du monde !!!

Dans un 3e temps, nous suivons Diane et ses récurrents problèmes d’amnésie rétrograde… Sous la houlette de la géante guerrière Matrona, désormais maman d’une drôle de famille recomposée, elle abandonne les armes pour devenir danseuse…

Dans un 4e temps, nous suivons les Pléiades d’Azur qui peaufinent leurs techniques de combat sur Fraudin qui leur fait une révélation fracassante…

Pour hâter la chute de Britannia les super-vilains organisent un Cell Game, mais sans savoir que le rapport des forces s’est fortement rééquilibré avec le retour des Pléiades d’Azur, les power up des chevaliers sacrés, Meliodas qui retrouve sa puissance du temps où il était le bras droit du roi des démons, et Escanor le Lion de l’Orgueil qui part en croisade avec Rhitta la Hache du Soleil !

Après bien des tomes moyens voire mauvais de shonens mainstream à rallonge des années 2000, putain ça fait du bien un vrai bon shonen nekketsu des familles dans la lignée du cultissime "Dragon Ball"… Vite, la suite !!!

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Seven Deadly Sins, tome 16

Un tome un peu en dessous des précédents pour moi.. du moins dans la première moitié.

Par contre on en apprend beaucoup plus sur Diane .. et là c'est un point positif au niveau des personnages.. mais pour en arriver là l'auteur a malheureusement fait un virage avec tete a queue.. enfin bref nous ramène dans la situation de départ ou était Diane presque au tome 1.



Et puis j'avoue que Ban me manque , cela fait quasi 2 tomes qu'on ne l'a pas vu.. Et Hawk était un peu absent aussi.



J'espère que la suite sera à la hauteur des aventures des seven deadly Sins et va reprendre un peu de pep's.
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Seven deadly sins, tome 37

Les tomes se suivent et ressemblent dans leurs qualités et leurs défauts, et c’est donc tout naturellement que j’ai l’impression de radoter de tomes en tomes. L’auteur mélange les influences de "Dragon Ball" (créé par Akira Toriyama) et de "Dragon Quest" (designer par Akira Toriyama, mais scénarisé et dessiné par d’autres auteurs), ce qui nous offre ce que j’ai toujours voir en manga à savoir un "Dragon Ball" Fantasy au lieu d’un "Dragon Ball" Science-Fiction. Sauf que succès oblige et argent aidant le Weekly Shonen Jump a toujours poussé au cul Akira Toriyama pour qu’il continue sa série indéfiniment, alors que ce dernier a essayé plusieurs fois d’y mettre fin contre la volonté de ses responsables éditoriaux : la 4e fois fut la bonne puisqu’il a sabordé son propre manga en détruisant le passage de témoin qu’il avait magnifiquement raconté auparavant pour faire plus ou moins n’importe quoi. Il utilisa grosso modo la stratégie de la terre brûlée, mais on continua encore et encore à faire du "Dragon Ball" mais sans lui cette fois-ci… Le problème c’est que les tomes « sabotés » sont historiquement ceux qui se sont le mieux vendus, donc les Docteur Mabuse éditoriaux poussent leurs poulains à plagier les plus mauvais moments de la saga. A contrario la saga "Dragon Quest" qui est un éternel recommencement bien géré par son créateur Yūji Horii : chaque épisode a un début, un milieu et un fin, et tous les personnages mêmes les plus insignifiants ont leur rôle à jouer du début à la fin…



Pourquoi cette longue introduction ? Parce que tome en tome on voit bien que Nakaba Suzuki est poussé au cul par ses responsables éditoriaux pour que la série dure le plus longtemps possible en dépit du bon sens mais plus encore de la cohérence scénaristique. On a donc un schéma action / émotion / climax / twist qui se répète depuis bien trop de tomes, et que tout le monde peut voir maintenant que les rebondissement ne sont pas pour relancer l’intrigue mais pour la faire durer… Entrons maintenant dans la ZONE SPOILERS !



https://www.youtube.com/watch?v=yx0NBVPVd9s

https://www.youtube.com/watch?v=fM0NzizWmKE

OMG qu’est-ce que c’était bon ! La série aurait pu et aurait dû se finir là, après le banquet et l’épilogue où Meliodas et Élisabeth libérés de leurs malédictions respectives annonce à leur amis qu’ils vont aux Enfers occuper la place laissé vacante par le Roi des Démons pour que l’équilibre du monde soit respecté… Oui mais non !



Alors on choisit pour la énième fois les 15 secondes de surprise aux 15 minutes de suspens (remember le dilemme hitchcock), donc même si cela n’atteint pas le niveau de maladresse d’un Hiro Mashima il y a des trucs qui ne marchent pas : mettre en scène la réconciliation entre Meliodas et Zeldris, avec d’un côté le frère aîné combattant le Roi des Démons en le trahissant par amour pour Élisabeth, et d’un autre côté le frère cadet combattant le Roi des Démons en feignant la fidélité par amour de Gerda aurait pu être génial si on l’avait construit cela sur plusieurs tomes au lieu de la balancer comme ça, quasiment entre la poire et le fromage (parce que putain, ça amène un paquet d’incohérences si jamais on se replonge dans les tomes précédents)...
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Seven Deadly Sins, tome 5

Notre fine équipe continue sa quête.. ils sont toujours à la recherche de leurs amis. A cause d'un comportement enfantin certains d'entre eux ont perdu leur relique.. relique qui augmente leur pouvoir.



Cet épisode est particulièrement drôle, entre les jeux de mots et des situations cocasses, c'est un réel plaisir de suivre les aventures de nos gais lurons.



On arrive aussi dans une arène de combat avec des graphismes magistraux.

Au niveau des personnages je sens venir une grande affinité avec Hawk.. et je suis assez sous le charme de l'imagination de l'auteure.
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Seven Deadly Sins, tome 29

Pour ce tome 29 je réitère ce que j'ai dis pour le tome précédent : l'auteur bien formé à l'école d'Akira Toriyama connaît bien les vibes de l'humoristique, du tragique et de l'épique, donc quand le cahier des charges et les échéances hebdomadaires ne se mêlent pas de son manga c'est très bien et dans le cas contraire c'est assez bof...

Dans leur duel de titan Dark Meliodas et Escanor se neutralisent l'un l'autre. Privés de leurs poids-lourds, les Seven Deadly Sins se retrouvent affaiblis quand le nouveau champion du mal leur tombe dessus à bras raccourcis... Le roi des démons veut à tout prix récupérer son fils aîné et héritier, et il ordonne à Zeldris le bourreau des enfers de le lui ramener : à part Estarossa en convalescence dans une cuve de régénération (héritage "Dragon Ball" ^^), tous les Ten Commandments ont rencontré leur destin qui d'une manière ou d'une autre les éloignent définitivement du conflit (héritage "Dragon Ball" ^^ : mention spéciale pour Dolor et Gloxinia qui rejoignent leurs peuples d'origine et Derrière et Monspiet qui renoncent à la guerre sans fin qui les a privés des leurs). C'est donc tout naturellement qu'il fait appel aux démons supérieurs et vétérans Cusack et Chandler maîtres respectifs de Zeldris et Meliodas pour s'occuper des Seven Deadly Sins et de la résistance de Camelot menée par Arthur Pendragon et Miyamoto Musashi...Un pour tous et tous pour un : pour King et Gowther qui forment la dernière ligne de défense du monde libre, c'est la victoire ou la mort ! Ah qu'il est bon le doux parfum de l'epicness to the max : To Be Continued !!!
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Seven Deadly Sins, tome 15

De nouveaux méchants font leur apparition.. et Méliodas semble les connaitre.

Kameloot est en danger ,Meliodas et une partie de l'équipe vont essayer de protéger la terre d'Arthur.



Un tome ou on retrouve de nombreux combats.. très beaux au demeurant. L'humour est toujours la figure de proue de la série. J'avoue d'ailleurs être de plus en plus conquise (en fait je suis morte de rire) devant les resuscitations à foison et autres effets de magie.



Je trouve également notre petit cochon tout a fait a son avantage avec sa breloque à l'oreille. J'ai aussi particulièrement aimé la "chute" sur Gowther



En ce qui concerne les méchants démons.. certains sont très gros,moches et méchants, par contre d'autres sont particulièrement beaux ... ce qui prouve encore la grande qualité des graphismes de ce manga
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Seven Deadly Sins, tome 1

Oyez, oyez amateurs de mangas ! Le shonen nouveau est arrivé !!! Si vous vous êtes un jour demandé ce qu’il serait advenu de la Planète Manga si cela avait été Akira Toriyama et pas Masami Kurumada qui avait réalisé la saga "Saint Seiya", cette série va apporter réponses à vos questions… blink

En 1938 apparaissait Kal-el, créé par Jerry Siegel et Joe Shuster

En 1984 apparaissait Kakarotto créé par Akira Toriyama

En 2012 apparait Meliodas, créé par Nakaba Suzuki

Tous les 3 se font les défenseurs d’un monde qui n’est pas le leur, quitte à combattre ceux de leur propre sang…

Après "Dragon Ball" qui reprenait très librement le roman de Wu Cheng'en "La Pérégrination vers l'Ouest", son héritier puise lui librement dans la matière de Bretagne. J’avais précédemment écrit que dans ses premières aventures Sangoku tenait beaucoup du chevalier Perceval des légendes arthuriennes, et que la fine équipe qu’il réunissait avait de chouettes airs de Ligue des Justiciers, du coup j’avais parlé de Goku Pendragon et des artistes martiaux de la Table Ronde. Et ben, avec "Seven Deadly Sins" on y est carrément (ou tout du moins on va tout droit, et au pas de course s’il vous plaît…) !





Après le talentueux Yoshihiro Togashi qui avait réussi l’incroyable exploit de marier les influences divergentes de "Dragon Ball" et "JoJo’s Bizarre Adventure", voici venir Nakaba Suzuki qui réussit peut-être encore plus incroyable de marier les influences divergentes de "Dragon Ball" et "Saint Seiya". Mmm, ça sent bon le shonen des années 1980/1990 mais avec le dynamisme graphique des mangas plus modernes… Un rêve de geek devenu réalité, et même les blagues coquines et le cochon mascotte sont bien faits : c’est un miracle ! Alléluia

D’un côté nous avons donc un adolescent surpuissant aficionado de la stonba, qui avec ses potos coolos ou badass combat dans des affrontements dantesques des adversaires de plus en plus forts, certains rejoignant la team de notre héros débonnaire mais animé d’un esprit résolument Justice Forever ! mdr

D’un autre côté nous avons un ordre de chevaliers sacrés se préparant pour une guerre sainte divisé entre loyalistes qui obéissent sans se poser de question à l’Ordre Nouveau, les sceptiques qui remarquent que les choses ont beaucoup changé sans aucune explication dignes de se nom, et pas en mieux, et un groupe de rebelles regroupé autour d’un jeune fille en fuite détentrice de mystérieux pouvoirs divins… mdr

Les lecteurs savent bien sûr que les prétendus rebelles sont les véritables héros, donc que les prétendus héros sont en grande partie des traîtres patentés ou à l’insu de leur plein gré (l'intérêt étant de pouvoir distinguer les traîtres véritable des dupes qu’ils manipulent).



Et le côté Fantasy dans tout cela ? On passe les légendes arthuriennes à la moulinette multimédia japonaise, et il faudra attendre pour que le background prenne de l’épaisseur, ce qui devrait arriver avec l’alliance conclue entre les Chevalier de Liones et ceux de Camelot… Disons qu’il a 3000 ans le Clan des humains, le Clan des géants, le Clan des fées et le Clan des déesses se sont alliés pour bannir le Clan des Démons dans le Cercueil des Ténèbres Éternelles. Le Roi des Démons et ses mignons aimeraient bien revenir semer la ruine et la désolation, et ils trouveront toujours des homines crevarices pour trahir le monde en échange de plus de pouvoir (parce qu’ils espèrent devenir calife à la place du calife, ou plutôt Roi Démon à la place du Roi Démon).

J’ai un peu retrouvé l’ambiance celtique du gaiden de "Saint Seiya Lost Canvas" consacré à Regulus (ce n’est sans doute pas un hasard AMHA). On a quelques monstres à la "Berserk", quelques complot à la "Claymore", mais ici pas de Dark Fantasy, non un esprit shonen de bon aloi qui pioche joliment dans la saga "Dragon Quest" tout en rendant hommage à la saga "Lodoss" ! Alléluia !!!

Pas mal de l’intérêt du manga est de découvrir au fur et à mesure les 7 chevaliers rebelles (rappelez-vous le kif de découvrir progressivement les chevaliers de bronze, puis d’argent et enfin d’or dans "Saint Seiya" : mine de rien, il y a un peu de ça ^^ (mais là je parle d’un temps qui ne parlera pas aux moins de 20 ans)) : leur apparence, leur personnalité, leur passé, leur pouvoir, leur reliques magique, le crime qui leur a valu leur surnom et les relations qu’il entretiennent entre eux… Donc je vous laisse le plaisir de la découverte mais sachez qu’à qu’il s’agit d’une équipe pluriel regroupant humains, géants, fées et SPOILERS !



L'héritage "Dragon Ball" est plus que présent, et c'est un immense plaisir de retrouver les détournements fantasy de Goku, Bulma, Oolong, Silver, Blue, Bora, Tao Paï Paï, les soldats de Freezer ou les cyborgs du Docteur Géro et toute la compagnie... Mais là où le mangaka Nakaba Suzuki est génial (et c’est d’autant plus méritoire qu’il semble travailler sans assistants), c’est que pour redynamiser le charadesign il pioche très largement dans la boîte à outil de Naoki Urasawa ("Master Keaton", "Monster", "20th Century", "Pluto", "Billy Bat"…), et y ajoute une touche du style Yoshihiro Togashi et l’association entre humour et noirceur, vu qu’il a toujours une caractérisation très sérieuse de personnages cartoonesques (ça où les personnages qui ressemblent à des héros/vilains de séries live tokusatsu avant d’enlever leurs heaumes ^^).. L'auteur ne renie pas pour autant son époque et on retrouve la touche de délire des auteurs de "One Piece", "Naruto", "Bleach" et "Fairy Tail" dont on sent la parenté (le couple Natsu / Lucy, l’animal mascotte qui parle, la sœur cachée d’Erza Scarlett, l’ambiance festive et bon enfant du Boar Hat… D’ailleurs il semble que les 2 mangakas soient assez potes pour s’échanger leurs personnages).

Guettez bien les planches sur fonds noires : ce sont les flashbacks qui sont courts mais nous en apprenne beaucoup ! Guettez bien les yeux d’Elisabeth : le mangaka a réussi là où Hiro Mashima s’est vautré (ce n’est pas moi qui le dit, c’est lui ^^), car de petits événements en petits événements on a sacrément bien préparé le terrain à SPOILER

C’est bien écrit, l’auteur ne se contredisant pas d’un tome à l’autre (suivez mon regard), c’est bien dessiné, l’action est rythmée et les scènes de baston envoient du bois. Revenge Counter & Justice Forever !!! Mais avant cela, l’aventure commence par monts et vallées...





Dans la taverne itinérante du Boar Hat, dont la cave est grandiose mais la bouffe dégueulasse, nous apprenons que depuis 10 ans les Seven Deady Sins, la plus puissante compagnie de chevalier du royaume, sont recherchés pour assassinat et tentative de coup d’Etat :

- Melodias, le Dragon de la Colère

- Diane, le Serpent de l’Envie

- Ban, le Renard de l’Avarice

- King, le Grizzli de la Paresse

- Gowther, le Bélier de la Luxure

- Merlin, le Sanglier de la Gourmandise

- Escanor, le Lion de l’Orgueil

Tout le monde vide les lieux quand apparaît le mystérieux chevalier rouillé, qui s’avère être Elisabeth, 3e princesse de royaume de Liones qui est en quête des anciens héros du royaume pour reprendre le pouvoir à l’Ordre des Chevaliers Sacrés qui sont en train d’établir une dictature militaire et de préparer la guerre.

Dénoncée par les paysans miliciens du coin, c’est en essayant d’échapper au brutal Twigo que notre princesse rebelle apprend que le tenancier du Boar Hat est Meliodas le Dragon de la Colère (un petit peu une version ado du Sam Merlott de "True Bood" ^^) : et c’est parti pour l’aventure (Elisabeth étant engagée comme serveuse !



Au village de Vanya, Meliodas sauve par 2 fois les habitants :

- en enlevant l’épée magique qui retenait l’eau prisonnière du sous-sol (coucou Excalibur)

- en retournant à l’envoyeur le maître sortilège destructeur du puissant chevalier sacré Gilthunder

Et puis l’histoire du petit Mead est assez touchante, comme est touchante la solidarité des villageois face à l’adversité, qui se divisent avant de mieux se regrouper… (quels merveilleux clins d’œil à "Emblem of Roto" !)



Dans la Forêt des Rêves Blancs, Meliodas et Elisabeth doivent déjouer les ruses des gobelins hide & seek avant d’affronter les violentes retrouvailles avec le 2e membre des Seven Deadly Sins puis les représailles de Gilthunder plus violentes encore… Et oui ce manga avance à une vitesse folle mais pas on n’a jamais l’impression qu’on précipite les choses ou qu’on surfe d’une baston à l’autre sans aucune raison !



Toujours pas fan des gags coquins, d’autant plus qu’Elisabeth se faire bien faire là où Bulma dézinguait à tout va, mais cela se structure rapidement : Meliodas a les mains baladeuses de Ryo Saeba pour oublier son deuil, son passé et ses crimes (remember "City Hunter"), il se fait rappeler à l’ordre par Hawk le cochon loquace et il se fait punir rudement par Diane. Quant au cochon mascotte, chef de la brigade des épluchures, j’ai soupiré quelques tomes mais force est de constater qu’il remplit parfaitement son rôle de comic relief ! (parce que mine de rien, il y a des moments très tristes aussi qu’il faut bien compenser)
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Blizzard Axel, tome 4

Ce tome 4 VF regroupe les tomes 7 et 8 VO et il s’avère joliment rempli :



* On commence par la fin de la 18e rencontre amicale entre le Club Hakutei et le Club Frost Queen, et c’est l’affrontement à distance entre Fubuki et Yû Amasawa qui doit faire pencher la balance entre l’un et l’autre. Et le prodige adverse découvre avec amertume qu’à talent et efforts égaux, il y a un élément crucial qui distingue deux sportifs : l’amour que l’on porte à son propre sport ! Et à ce jeu-là Fubuki qui a a trouvé sa voie est largement en avance sur Yû Amasawa qui est toujours dans la compétition pour la compétition… Il a montré l’avenir de sa discipline à George Mackenzie, et George Mackenzie a montré à Kenichi Jojima l’avenir de leur discipline !



* On a un interlude humoristique avec d’un professeure principale qui découvre parmi ses nouveaux élèves le dossier de Fubuki qui présente toutes caractéristiques du futur délinquant (au Japon pas de vie scolaire, mais deux professeurs principaux par classe et deux heures de vie de classe par jours !). Elle se met à stalker Fubuki pour l’empêcher de nuire, mais elle découvre non pas une racaille mais un artiste et un sportif : la voilà embarqué avec le doyen dans le club de patinage artistique !



* Le gros du volume est axé sur le tournoi de patinage artistique junior en couple du Kantô…

Suite au départ de Kenichi Jojima aux États-Unis, George Mackenzie est devenu entraîneur principal et se fait assisté par le laconique et sévère Keisuke Shimon qui ne veut pas d’histoire d’amour dans les couples qu’il doit entraîner. Pour Rikka qui commencent à ressentir d’étranges sentiments pour son partenaire qui l’a toujours aidée et soutenue contre vents et marées c’est le drame… Mais à cœur vaillant, rien d’impossible !

Dès le 1er tour ils doivent affronter les favoris de la champion : d’un côté nous avons deux démons d’ambition qui ne voit leur partenaire que comme un outil pour grimper les échelons et atteindre les sommets, d’un autre côté deux anges d’empathie prêts à tout l’un pour l’autre. Ils doivent interpréter le "Turandot" de Puccini : les premiers veulent mettre en scène le ballet de l’égoïsme destructeur, les seconds veulent mettre en scène la tragédie de la douleur partagée… L’un des quatre patineurs cache bien son jeu, se rend compte qu’il s’est trompé du tout ou tout et se demande s’il n’est pas possible de revenir en arrière pour prendre autre voie…



* Le 2e tour est un interlude humoristique, puisque le couple de patineurs du Club Suzunari arrogant et méprisant pense avoir plusieurs longueurs d’avance sur Fubuki et Rikka, mais il tombe de haut en apprenant qu’ils maîtrisent le ballet "Don Quichotte" de Léon Minkus et Marius Petipa bien mieux qu’eux et à chaque figure ils se transforment de plus en plus en félins apeurés…



* Le 3e tour doit opposer Fubuki et Rikka à leurs camarades Jin et Koyuki sur le "Carmen" de Bizet, et leurs adolescentes se demande bien comment elles vont pouvoir interpréter une femme fatale croqueuse d’homme… Mais Rikka apprend une nouvelle qui la fait tout laisser tomber : encore une fois Fubuki vient à la rescousse pour la persuadé d’aller au bout de sa passion, quel que soit le temps qui lui reste à lui consacrer !



Nakaba Suzuki connaît les vibes. L’aspect sportif est là pour mettre en valeur le côté humain, le côté artistique est là pour mettre ses propres qualités artistiques en valeur. L’affaire est bien rodée : le patineurs réalisent leurs programmes, les entraîneurs des deux clubs comptent les points, tout en expliquant le pourquoi du comment à leurs candides spectateurs de leurs programmes donc à nous autres lecteurs et lectrices le pourquoi du comment, et on avec une régularité de métronome une case de stupéfaction juste avant de tourner la page et de redécouvrir la cause de ladite stupéfaction. Pour ne rien gâcher, le mangaka retrouve dans ces pages toutes les thématiques des amours adolescentes qu’il maîtrise très bien et qu’il développe avec subtilité et humanité.





PS : le marché du manga est très concurrentiel en France, donc cela serait bien qu’à l’avenir des éditeurs français pensent à "Rising Impact" et "Ultra Red" du même auteur...
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Seven Deadly Sins, tome 2

Le problème quand je commence un manga de qualité c'est comme si je me trouvais au milieu d'une tornade... je vois le temps changer doucement dans le premier tome, puis j'attaque le second et je vois cette grande colonne de tornade arriver vers mois.. doucement puis de plus en plus vite pour qu'enfin je finisse dans le coeur du vortex , complètement vidée parce que j'ai été happée par l'histoire.



Et avec ce tome deux c'est exactement ce qui s'est produit... tout doucement je me suis encore fait avoir par des personnages super sympa, des miracles a répétition qui ont juste titillé ma curiosité comme ils devaient.. et enfin juste l'envie de savoir quels peuvent être les autres protagonistes des tomes suivants.



@ Alfaric tu avais juste raison ;)
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Seven Deadly Sins, tome 2

Cet excellent manga continue sur sa lancée avec un deuxième tome meilleur que le précédent. Méliodas retrouve peu à peu ses compagnons, car après avoir retrouvé l’immense Diane, c’est Ban qui est mis à l’honneur. On en apprends plus sur les dix années qui se sont écoulées ainsi que sur les chevaliers sacrés.



Ca se lit sans aucun soucis, les dessins, la découpe des cases sont plus que correctes, l’intrigue est sérieuse mais on a quand même le droit à un humour très bien dosé. C’est tellement simple et efficace qu’on en vient à se demander pourquoi on ne lit pas plus de manga de cette qualité ?



Avec Food Wars, et World Trigger, Seven Deadly Sins rentre dans mon top 3 des meilleurs nouveaux shonens. Un vrai régal !
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Seven deadly sins, tome 34

Drôle de tome 34 qui semble vouloir rassembler "Dragon Ball" et "Bleach" pour le meilleur et pour le pire…

Les membres multiethniques de la Team Elisabeth sont tous unis pour neutraliser Estarossa / Mael envahi par la haine depuis qu’il a compris ce qu’on a fait de lui (notons qu’Escanor qui a hérité de sa « Grâce » brille par son absence dans la plus pure tradition bleachienne). Chacun est à la recherche de sa rédemption qui passerait par celle d’Estarossa / Mael, mais malgré les stratégies, les combos et les ultimes sacrifices c’est une hécatombe car ce dernier détenteur de 3 puis 4 préceptes est devenu selon le principe des évolutions dragonballiennes un monstre parmi les monstres (qui finalement désespère de redevenir celui qu’un jour il a été)…

L’auteur joue à fond sur le droit de quota de flashbacks avec la véritable identité d’Oslo, la romance de Derrierie et Monspiet, la nouvelle incarnation d’Harlequin (Elvis Presley elfique à la puissance sans précédent), l’ancienne incarnation de Gowther (pantin masculin fabriqué sur un modèle féminin, mais je vous laisse le plaisir de la découverte), où les archanges Sariel et Tarmiel prêts à tout (et au reste) pour faire revenir leur frère du bon côté de la Force… On reprend le bon et le moins bon du dernier arc de la saga "Dragon Ball" qui avait trouvé la bonne voie avant de tomber dans le n’importe quoi (c’est celui dont tous les mangakas shonen s’inspirent ou doivent suivre selon leurs responsables éditoriaux car c’est celui qui s’est le plus vendu, et c’est dommage car il faut davantage s’intéresser au fond qu’aux chiffres de ventes). Je suis intimement persuadé qu’il y avait mieux à faire avec la chasse aux préceptes, qui cumulés représentent la moitié de la puissance Roi des Démons, qui s’était installée entre Meliodas, Zeldris et Estarossa… Mais au bout du bout le miracle peut-il subvenir pour l’ange passé malgré son gré du côté du démon ???

A la fin du tome nous retrouvons Meliodas, Ban et Wild qui aux frontières du Purgatoire, équivalent de la Zone Fantôme du DCverse, affrontent depuis 60 ans le Roi des Démons et son pouvoir « The Ruler ». Depuis le temps, ils commencent à comprendre comment fonctionne les pouvoirs du Roi des Démons mais l’un d’entre eux va devoir se sacrifier pour que les deux autres puissent revenir dans le monde des vivants. Comment dire… j’ai déjà vu cela quelque part !

https://www.youtube.com/watch?v=3m1qQMo2pg0
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Seven Deadly Sins, tome 17

Argh ce tome est franchement pas mal... même si Ban n'est toujours pas revenu (déception pour moi). Mais c'est un tome qui laisse encore plein de questions sans réponses.. un peu trop à mon goût ce qui présage encore une flopée de tomes avant d'avoir quelques réponses.



On en apprend plus sur les ten Commandments... (et oh grosse surprise quoique au vu des graphismes on s'en doutait un peu... sur Méliodas aussi).



J'ai aussi un petit soucis avec les épreuves passées par Méliodas et Liz.. parce que une fois celle de Méliodas réussie, on en oublie celle d'Elisabeth... oubli de l'auteur ou alors oubli volontaire avec rebondissement prévu au futur tome 24 ( et encore je suis gentille). Oui , ça m'agace fortement ces tomes a rallonge et c'est encore pire quand on aime bien une série et qu'on s'est attaché aux personnages. Mais bon pas le choix il faut faire avec... et attendre les suites qui ne font pas avancer l'histoire. Et pourtant je me régale malgré tout lors de la lecture et lors de la contemplation des graphismes.
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Seven Deadly Sins, tome 14

Je retrouve la fine équipe des seven daily avec plaisir... ils sont égaux a eux même avec de belles suprises malgré tout...même si c'est parfois un peu tiré par les cheveux.



Je reste sous le charme de l'histoire et des graphismes que je trouve superbes... d'ailleurs nos compères se retrouvent avec de nouveau ennemis et les graphismes en disent longs justement... a moins que je ne me trompe on risque de se trouver avec un effet miroir avec certains des personnages, et je pense que ça pourrait être drôle.



j'aime toujours autant ce manga, mais je déplore comme souvent la longueur de ces séries qui n'ont plus de fin.
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Seven Deadly Sins, tome 41

Je n’attendais plus rien de la fin de ce shonen, donc je n’ai aucunement été déçu. Je n’ai même plus envie de râler, car on voit bien avec cette série que passé un cap de notoriété (donc de chiffres de ventes) un auteur n’a plus rien à redire sur sa propre série par rapport aux diktats capitalistiques des responsables éditoriaux (j’ai tellement d’exemples de shonens castrés voire bâclés que cela fait bien longtemps qu’il ne me reste plus que les yeux pour pleurer)…



Donc après plusieurs tomes de boss à tiroirs, on en rajoute encore une couche avec Cath Palug un nouveau boss à tiroir qui sort de nulle part, qui contredit tout ce qui a été fait auparavant, et qui finalement ne sert qu’à gratter des chapitres supplémentaires alors qu’on a déjà gratté des tomes supplémentaires depuis pas mal de temps déjà…

Bon évitons de s’appesantir sur la Dame du Lac, Prêtresse du Chaos, et Arthur, Roi du Chaos, tous les deux manipulés comme les Seven Deadly Sins par Merlin agent du chaos (trouver une âme pure pour exploiter le pouvoir qui fait peur aux démons comme aux déesses dans l’optique de créer le meilleur des mondes : c’était une bonne idée pourtant, dans la plus pure tradition de la saga "Dragon Quest"). Encore que ! On voit bien que ce dernier tome largement consacré à Arthur Pendragon est destiné à essayer de rattraper le coup après avoir complètement foiré le développement du personnage. C’est dingue tous les bons personnages secondaires peu ou pas exploités parce qu’il fallait répondre aux diktats capitalistiques des responsables éditoriaux (ah ça on est loin du bel équilibre d’un épisode de la saga "Dragon Quest", parce que "Dragon Quest" c’est la vie et pas l’argent pour l’argent à destination de ceux qui ne savent pas quoi faire de leur argent !) …



On passe donc directement à l’épilogue où tous les couples convolent en lune de miel tandis que Hawk part au purgatoire retrouver d’un manière ou d’une autre Wild son grand frère bien aimé, et que Gowther part en quête d’une nouvelle quête à accomplir pour donner un sens à sa vie…

Puis on saute 10 ans en avant pour fêter l’annisersaire de Tristan le nouveau prince héritier du Royaume de Liones, et voilà qu’on annonce en grande pompe le nouveau manga de Nakaba Suzuki qui sera consacré à la nouvelle génération de "Seven Deadly Sins". C’est à grosso modo ce qu’on avait imposé à Masashi Kishimoto pour le manga "Naruto". Je ne doute pas de la bonne volonté de Nakaba Suzuki, comme je n’ai jamais douté de la bonne volonté de Masashi Kishimoto, mais avec leurs amis responsables éditoriaux issus de sombres business school sans cœur et sans âme ils n’ont plus besoin d’ennemis…

Après j’ai envie de laisser une chance à cette suite, car l’opposition entre les « métisses » de la nouvelle génération qui sont pour un monde cosmpolites et les « natifs » de l’ancienne génération qui sont pour l’Amérique aux vrais Américains, euh pardon la France aux vrais Français, euh pardon l’humanité aux vrais humains, peut être très intéressante en ces temps troublée où le Grand Capital et la Bête Immonde danse de nouveau la gigue ensemble…
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Seven Deadly Sins, tome 40

Je vais encore radoter et ça me fait chier. C’est très bien dessiné, le mangaka connaît par cœur les codes du shonen nekketsu, et il maîtrise parfaitement les vibes de l’epicness et du tragicness to the max avec la force de l’espoir et de l’amitié et tutti quanti… Mais c’est marre ce combat final contre un boss à tiroir qui n’en finit plus, et pour ne rien gâcher après un 4e acte l’auteur sort de nulle part un 5e acte qui apporte comme dans "Bleach" un tombereau d’incohérences par rapport à tout ce qui a été dit précédemment…



Après Meliodas et Elisabeth, c’est Zeldris et Gerda qui échappent à la domination du Roi des Démons. Ce dernier privé de réceptacle fusionne avec le sol de Britannia pour se transformer en monstre géant à tentacules et ultralaser. Merlin utilise le cheat mode avec son « power limit break » et son « power full conversion », avant que Meliodas n’utilise son propre cheat mode en multipliant par sept l’attaque combinée des Seven Dealy Sins avec son « Full Counter » et sa relique sacrée « Lostvayne »… On retrouve les grands moments de la saga "Dragon Ball", et c’est cool et fun !

Ensuite grand moment tragique avec les adieux d’Escanor le Lion de l’Orgueil (décidément ce personnage aura excellent du début à la fin), grand moment comique avec le retour incongru de Viviane, et grand moment festif avec le grand banquet qui va bien…



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Seven deadly sins, tome 35

Je l’ai toujours dit, dans toutes ses séries le mangaka montre qu’il maîtrise très bien toutes les vibes de l’épique et du tragique. Dans ce tome 35 tome bien conçu et bien exécuté, j’ai donc retrouvé tout ce qui m’a fait vibrer dans les "Dragon Ball" et "Saint Seiya" de la grande époque du Club Dorothée…

Que ce soit à Britannia où au Purgatoire, l’affrontement final est proche pour ne pas dire en cours. Et dans le Château de Camelot les plus puissants combattants du monde font face : d’un côté les démons Zeldris qui dévoile son pouvoir ultime, et Cusack et Chandler qui dévoilent leurs forces ultimes ; d’un autre côté Ludeciel le plus puissant des anges, Escanor le plus puissant des humains qui a hérité du pouvoir d’un ange, et Merlin la métisse de génie qui a hérité autant des pouvoirs des anges que des pouvoirs des démons (Hendrickson et Gilthunder étant encore de la partie car il veulent protéger la Princesse Élisabeth possédée par Ludeciel). Le mangaka associe parfaitement l’epicness to the max the "Saint Seiya", le grosbillisme de "Dragon Ball" et les stratégies diaboliques de "JoJo’s Bizarre Adventure" ou "Hunter x Hunter". C’est excellent mais pendant ce temps d’autres affrontent Estarossa, et quand la créature Gowther lève le sort d’oubli lancé par le créateur Gowther toutes les cartes sont redistribuées !

Comme dans tout héritier de "Dragon Quest" qui se respecte, le mangaka n’oublie pas les seconds couteaux et Ban revient du Purgatoire juste à temps pour sauver les fesses du Bataillon de Nettoyage B. Je vais spolier comme un gros porc : celui-ci n’hésite pas une seconde à sacrifier son immortalité pour redonner vie à sa bien aimée, et nous sommes donc condamnés à imaginer ce que va donner le retour de Meliodas face au démon primordial… Je n’ai qu’une chose à dire : TO BE CONTINUED !!!
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Seven Deadly Sins, tome 32

Un tome 32 grandement consacré aux combats des forces du bien dopées par les Anges contre les forces du mal dopées par les Démons, tandis que dans la course aux Préceptes pour devenir le Roi des Enfers le frère benjamin Estarossa tombe à bras raccourcis sur Derrierie et Monspiet qui avaient déserté la guerre éternelle...

Monspiet qui était amoureux de la soeur de Derrierie avant son décès tragique lors du dernier affrontement entre le Ciel et l'Enfer se sacrifie pour elle, et cette dernière trouve refuge auprès d'Elizabeth : Sariel la Trombe et Tarmiel l'Océan sont alors tout heureux de retrouver l'assassin de leur Mael le Soleil bien aimé, dont la mort avait provoqué le déséquilibre entre le Bien et le Mal et avait déclenché la Grande Guerre ! Sauf qu'on nous révèle les secrets d'Estarossa qui sombre dans la folie au fur et à mesure qu'il gagne en pouvoir, et que désormais il a de plus en plus de mal à faire la différence entre lui et Meliodas !!!

Bastons épiques, sacrifices héroïques, morts tragiques : le mangaka Nakaba Suzuki s'en donne à coeur joie et il envoie du bois en piochant allègrement dans la boîte à outils d'Akira Toriyama ! Graphiquement ça déchire donc on pardonnera le fait que des personnages changent de caractère en fonction des échéances hebdomadaires (on trouve toujours une explication pour retomber sur ses pieds, mais à la longue ça tire le manga vers le bas) ! On a dépassé les 30 tomes et force est de constater qu'il n'a jamais su trouver le bon rythme depuis le début de sa saison deux, et c'est d'autant plus vrai avec ces chapitres bonus plus ou moins dispensables qui cassent l'ambiance plus qu'autre chose (genre le chapitre bonus 100% fanservice intitulé "A la recherche d'une petite culotte"), donc il serait tant que la série se termine avant qu'on tombe dans les erreurs de triste mémoire du dernier arc de la saga "Dragon Ball"...
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Seven Deadly Sins, tome 28

Pour ce tome 28 je suis partagé voir dichotomique... C'est toujours aussi bien dessiné, les personnages sont toujours cool, classe et badass, et les bastons sont sont toujours stylées bien qu'assez bourrines faute de recours à la moindre stratégie (celui qui a la plus grande force de combat chiffrée l'emporte toujours et puis c'est tout : on est loin des duels psychologiques hitchcockiens de de la saga "JoJo's Bizarre Adventure"), mais j'ai enfin mis le doigt sur le truc qui ne va pas depuis le début de la deuxième époque de série !

La manga Nakaba Suzuki est suffisamment soucieux de sa série pour ne pas tomber dans le piège du tournoi qui n'en finit pas, ou de la formule grand gentil contre grand méchant et copains du grand gentil contre lieutenants du grand méchant (Syndrome One Piece), mais il n'en reste pas moins piégé par les obligations de l'industrie du manga et il doit utiliser toutes les ruses à sa disposition pour tenir les délais. Quand tout se goupille bien c'est carrément très bon, mais quand ce n'est pas le cas je ressens une impression d'artificialité forcée plus ou moins désagréable. En fait tout repose sur l'équilibre entre enjeux à courts, moyens et longs termes : l'objectif à long terme c'est d'autant plus OK qu'on évite le manichéisme en renvoyant anges et démons dos à dos, les objectifs à courts termes sont toujours bien gérés (vaincre le vilain of the week, ou lui échapper à lui et à ses pièges), mais c'est au niveau des objectifs à moyens termes que le bât blesse car non seulement ils sont loin d'être clairs mais en plus pas mal d'entre eux ne font pas du tout avancer l'intrigue principale quand il ne la rendent pas inutilement compliquée en flirtant avec les contradictions et les incohérences (ah le gestion des niveaux de puissance avec ses power-up complètement cheatés ^^)...

Alors ici il faut annuler la barrière magique qui coupe Camelot du reste du monde, du coup il faut neutraliser la distorsion spatio-temporelle de Corand la cité fortifiée, du coup il faut affronter le Merascylla des Ten Commandments... Sauf que cette dernière est déjà morte deux fois, qu'on ne sait pas quel est le lien entre la distorsion et la barrière, qu'on ne sait pas pourquoi il faut absolument aller à Camelot (retrouver Arthur j’imagine ?), et qu'on ne sait pas en quoi tout cela fait avancer le schmilblick pour mettre définitivement fin à l'affrontement entre anges et démons... Cela fait beaucoup trop, et même si on évite les WTF de "Bleach" et "Fairy Tail" !

Bon on retrouve pas mal d'astuces désormais classiques dans l'univers des shonen mainstream à rallonge des années 2000 : l'armée des morts, le super-héros dont l'énergie est siphonnée, le personnage qui se fait posséder, et le personnage qui pète un câble avant d'affronter ses camarades... C'est d'autant plus dommage qu'on rush sur d'autres points qui sont eux beaucoup plus intéressants : la comparaison entre les tourments de Meliodas et de Ban dont les amantes voient leurs jours comptés, le baroud d'honneur d'Helbram le fantôme d'elfe qui officiait en tant que Jiminy Cricket de King, Gowther qui retrouve ses anciens amis qui le connaissaient sous le nom d'Armando, Harlequin et Ellaine retrouve enfin leurs ailes de fées, la malédiction éternelle de Meliodas et Élisabeth... Car si on en sait plus sur les deux personnages principaux, on ne sait toujours pas comment s'est terminée la Grande Guerre entre les anges et les démons et pourquoi le champion des démons et l'ambassadrice des anges ont trahi les deux camps pour défendre une troisième voie débarrassée de tous leurs games of thrones à la con !
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