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Critiques de Nakaba Suzuki (297)
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Seven Deadly Sins, tome 20

Avec ce tome 20 nous sommes clairement dans le tome de transition puisque nos héros se rendent au nouveau tournoi de Vaizel, mais avant cela ils doivent traverser le labyrinthe gigantesque réalisé par les Ten Commandments de remplacement Dolor et Gloxinia… Du coup le mangaka se laisse le temps de la réflexion en nous offrant de sympathiques chapitres largement inspirés du désormais classique "Hunter X Hunter", essentiellement centrés sur la géante Diane toujours amnésique qui redécouvre ses amis (et comme elle a oublié King l’amour de sa vie, c’est du pain béni pour le chevalier sacré Howzer qui en pince grave pour elle ^^).

Toujours est-il que les méchants font violemment place nette une fois parvenu au nombre de candidat requis pour leur show, et qu’il va falloir un tour préliminaire où les candidats vont devoir combattre par équipe :

On est parti pour un nouveau tournoi dans la plus pure tradition de "Dragon Ball", donc cela sera à la fois cool et fun et épique et tragique, et cela ne durera pas XX tomes comme chez les mangaka sans inspiration et sans imagination (oui, j’ai des noms ! ^^)…
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Seven Deadly Sins, tome 13

Dans ce tome 13 qui marque la fin de la saison 1, le sacrifice de Hawk a des répercussions qui vont sceller la fin de son assassin : tandis que Meliodas devient Colère, Elisabeth révèle sa véritable identité et son véritable pouvoir… Revenger Counter ! Oh yeah !!!

Si vous connaissez "Les Chevaliers du Zodiaque", vous ne serez pas surpris de retrouver le duo Seiya / Saori Kido et l'Union Sacrée de tous les héros naguère divisés en deux camps contre l'horrible traître à sa caste guerrière qui les a dressés les uns contre les autres… Depuis le tome 1 jusqu'à ce tome 13, le mangaka a semé des petits cailloux blancs pour préparer voire annoncer son grand final, et à posteriori tout fait sens : on est ici très loin de ces auteurs mainstream qui n'arrive même plus à être cohérent d'un tome à l'autre, voire au sein du même tome !

J'aurais pu mettre 5 étoiles à cette fin de saison, mais comme j'avais déjà tout découvert en anime avec une animation et des musiques qui pulsaient bien, le groove et la coolitude ont été pour moi un peu atténués… ^^

L'épilogue où tout est bien qui finit bien fait la part belle aux couples anciens comme nouveau, mais alors que Merlin annonce son intention de réintégrer les Seven Deadly Sins, Ban lui annonce son intention de quitter les Seven Deadly Sins… Il part avec King et Jéricho dans la nouvelle forêt du roi des fées, et ses habitants fêtent dignement le retour de leur souverain qui n'est pas Harlequin ! blink



Le premier arc de la série est excellent, et la barre a été mise très haut. "Seven Deadly Sins" ne n'est ni plus ni moins que le véritable successeur de "Dragon Ball", alors j'ai envie de faire confiance à l'auteur pour réaliser un arc de bonne facture voire de haute volée autour de la disparition du cercueil des ténèbres éternelles… Après l'Arc Piccolo, l'Arc Saïyens ? blink
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Seven Deadly Sins, tome 2

Dans ce tome 2 Meliodas le Dragon de la Colère et Diane le Serpent de l’Envie se sont à peine retrouvés qu’ils doivent faire front contre le Chevalier Sacré de rang diamant Gilthunder, ancien élève de Meliodias… Par la ruse et par la force ils parviennent à lui soutirer deux informations :

- Ban, le Renard de l’Avarice, est enfermé à la prison de Baste (et hop, c’est parti pour un gros détournement de la délivrance de Toki dans le manga culte "Hokuto no Ken")

- King, le Grizzli de la Paresse, serait enterré à la Capitale des Défunts

Meliodas grièvement blessé par Gilthunder, notre fine équipe tombe dans un traquenard mené par les chevaliers sacrés de la prison de Baste : les Weird Fangs / Les Crocs Étranges ! Il va falloir affronter les pièges de Golgus, les insectes de Friesia ainsi que les illusions de Ruin... La résolution d’Elisabeth permet au guerrier Melodias et la géomancienne Diane de parvenir aux portes de la prison de Baste. Mais Ban le Bandit, informé de la réapparition de son chef, n’a besoin de personne pour s’échapper de lui-même (en humiliant au passage l’apprentie chevalière sacrée Jericho, appelée à devenir un personnage récurrent, et en zigouillant au passage son tortionnaire Jude qui n’a même pas le temps de dévoiler ses pouvoirs ^^)



On combat quand il le faut et on fuit quand on le doit, à moins qu’on ne combatte que quand il le faille et qu’on ne fuit que quand on le doit… Sous ses airs joviaux et débonnaires, Meliodias est un fin stratège qui ne perd jamais son sang froid !

Full Counter, Counter Vanish, Revenge Counter… Melodias est autant un guerrier qui veut remporter la victoire qu’un guerrier de l’esprit qui veut faire triompher ses valeurs. Ni agresseur, ni agressé, il marche dans les pas des plus grands héros de shonen : Goku, Kenshin, Sinbad… Une longue tradition de héros humanistes continue ici : 009 de Shotaro Ishinomori et Actarus de Go Nagai peuvent reposer en paix car la relève est assurée !



Ce tome 2 est sacrément bien rempli, et les tous mini-fIashbacks nous apprennent plein de trucs :

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Seven Deadly Sins, tome 21

Je reste sur ma faim avec ce tome 21 entièrement consacré au nouveau tournoi de Vaizel : j'attendais beaucoup, sans doute un peu trop d'ailleurs (à moins que cela vienne de l'esprit du moment car j'étais davantage en mode serious business qu'en mode grosse déconne).

Nous sommes dans un tournoi à la "Dragon Ball", donc on détourne allègrement tous les codes des récits d'arts martiaux en délivrant néanmoins de belles leçons de vie :

- Elisabeth et Ellaine affronte les assassins de Maraxia, et demoiselles en détresse se révèlent pleines de ressources…et face à la tragédie du Royaume de Maraxia, Elisabeth laisse parler son coeur car il n'est pas de meilleur moyen de vaincre un ennemi que de s'en faire un ami

- en se chamaillant Meliodas et Ban remporte la victoire contre les démons bleus sans même s'en rendre compte, mais cela leur permet de ressouder leur amitié qui avait été mise à rude épreuve

- Diane toujours amnésique redécouvre Harlequin qui ne ménage pas ses efforts pour la protéger des clones de et Gloxinia… Mention spéciales aux golems de Diane dont je vous laisse le plaisir de la découverte !

- dans le dernier combat du tome, Jericho et Hawk font de la figuration face à Gowther qui compte bien user et abuser de ses pouvoirs psioniques pour plonger Escanor dans les ténèbres du désespoir (on t’as reconnu Shaka de la Vierge ^^)… mais au fond de la Boîte de Pandore le Lion de l'Orgueil retrouve grâce à la Force de l'Amoûr non seulement l'espoir mais aussi la lumière source de son fabuleux pouvoir qui fait de lui l'être le plus puissant du monde !

Gowther est persuadé d'avoir remporté la victoire quand il s'aperçoit que SPOILER (et quel spoiler, qui aurait pu porter le tome à lui tout seul) ! Décidément la grandeur d'âme d'Escanor est à la hauteur de son pouvoir et de l'orgueil son vice : sans égale !!!



Le mangaka a parfaitement maîtrisé sa saison 1 en trouvant un excellent point d'équilibre entre les héritages de "Dragon Ball" et de "Saint Seiya", mais sa saison 2 est plus hétérogène avec moins des problèmes de rythme que des problèmes d'intensité. Je gage qu'ici ce tournoi est un moyen de rassembler suffisamment de héros pour affronter les Ten Commandments qui viennent de faire tomber le Royaume de Camelot et de qui continue de semer le chaos et la désolation dans le Royaume de Liones… Je suis sûr que l'epicness to the max sera au rendez-vous dans les tomes suivants !
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Seven Deadly Sins, tome 9

Vache, il envoie du lourd ce tome 9 : c'est la bataille de Liones !!!

- Elisabeth et Hawk sont en mode Prison Break

- Arthur Pendragon veut délivrer le roi Barda et s'oppose à Hendrickson

- grâce aux pouvoirs de Gowther, la team Meliodas poursuit son opération d'exfiltration

C'est là-dessus que Diane téléportée par Oslo le chien féérique de King tombe nez à nez avec le commando Dreyfus dans les sous-sols du manoir de Merlin… Ouais, c'est baston avec déluge d'attaques ultimes !!! Brise-os supersonique, Purification par la foudre, Rising Tornado, Dragon Castle, Hail Bullet, Break, Transperce, Désagrège… contre Ground Gladius ! Et au final deux chevaliers sacrés ouvrent les yeux et rejoignent le camp des Seven Deadly Sins ! Ouais, c'est de nouveau baston avec déluge d'attaques ultimes simples ou combinées !





To Be Continued… Vite la suite !

L'esprit bon enfant de "Dragon Ball", l'héroïsme de "Saint Seiya" et des dessins à la Naoki Urasawa : quel kif ! La supracoolitude shonenesque à l'état pur !!!
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Seven Deadly Sins, tome 8

Dans ce tome 8 nous faisons connaissance avec Gowther le Bélier de la Luxure, est un super personnage souvent hilarant parfois flippant ! ATTENTION SPOILERS





Après la résolution de l'opposition avec les Dawn Roar et la présentation de Gowther aux autre membres de l'équipe, dans ce tome on fait une pause avec Cain racontant l'histoire de Liz (l'amour défunt de Meliodas, détournement de l'Erza Scarlett de "Fairy Tail") et Gowther racontant l'histoire de Dale (le père de Guila et Zeal, qui bien que transformé en démon par Hendrickson à lutter pour conserver son humanité).



L'ouverture du Cercueil des Ténèbres Perpétuelles par Hendrickson et Helbram se solde par un échec car il leur manque encore un dernier élément… Gilthunder annonce la mort de Veronica à la Margaret la première princesse de Liones (une scène étrange où les dialogues et les images ne racontent pas la même chose… blink) tandis qu'Hendrickson apprend au général Dreyfus la mort de son fils Griamore.



Et les choses sérieuses reprennent, mieux ça accélère d'enfer !

Au Boar Hat, Elisabeth se fait enlever par l'enchanteresse Viviane qui la ramène à Liones par téléportation. La guerre est immédiatement déclarée et Diane projette sur la capitale Meliodas, remonté à bloc, Ban, motivé comme jamais, et Gowther qui souhaite accompagner ses amis nouvellement retrouvés (Oh le joli clin d'oeil à Tao Paï Paï dans "Dragon Ball" ! ^^).

Les Seven Deadly Sins lancent l'assaut sur Liones et Melodias fait place nette à grand coup de Full Counter ! Alors que les Dreyfus et Hendrickson s'apprêtent à oublier leurs différents pour rejoindre la ligne de front, aux portes de la cité l'armée de Camelot menée par Arthur Pendragon fait brutalement son apparition… Quel kif ! La supracoolitude shonenesque à l'état pur !!!
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Seven Deadly Sins, tome 4

Dans ce tome 4 c'est dans l’Au-delà que la force de l’amour fait son œuvre… Libéré du maître sortilège de King, Ban le voleur peut enfin avouer à sa façon ses sentiments à celle qui a volé son cœur !

Le combat fait rage entre les Seven Deadly Sins et la chevalière sacrée Guila :

Meliodas est dépassé

Meliodas et Diane sont dépassés

Meliodas, Diane et Ban sont dépassés

Devant la résolution de Hawk et Elisabeth à rejoindre la bataille, King, alias Harlequin le roi des fées, entre en jeu et le combo entre son pouvoir Disaster et sa relique magique Chastifol est redoutable : Guila ne fait pas le poids !!!



La Seven Deadly Sins sont désormais quatre, et une nouvelle quête s’ajoute à reformation de l’équipe de choc : retrouver les reliques magiques qui permettent d’utiliser pleinement leur potentiel…

Sinon, dans un chapitre de transition Elisabeth dont la tête est désormais à prix, est retrouvée par Veronica, deuxième princesse du royaume de Liones, ainsi que Griamore sont culturiste chevalier servant. S’ensuite une sérieuse discussion à laquelle Melodias met fin avec son style si particulier… ^^



Revenant d’une bataille contres le barbares pictes, le chevalier de rang diamant Gilthunder et le chevalier de rang platine Howzer font leur rapport au Haut Chevalier Sacré Dreyfus (traître ou pas traître à sa patrie ?), qui lui-même leur faire part de ses craintes concernant le retour des Seven Deadly.

Dans l’ancien laboratoire de Merlin, le Haut Chevalier Sacré Hendrickson convoque les apprentis Twigo et Jericho à rejoindre sa faction en leur montrant son plus grand trésor :



Les pièces du puzzle commence à s’assembler : Meliodas n’est pas humain, nous le savions, il appartiendrait au Clan des démons, désormais nous le supputons. Il est accusé d’avoir totalement anéanti le royaume de Danafall… Qui est-il vraiment ? D’où vient-il vraiment ? Le mystère ne sera pas résolu dans ce tome !

(et pendant qu’on cogite sur Melodias, nous autres lecteurs ne pensons pas à cogiter sur SPOILER)



Le chapitre bonus intitulé « Ban le Bandit », nous montre notre voleur badass avant qu’il ne devienne immortel…

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Blizzard Axel, tome 1

Voici la nouveauté que j’attendais le plus en ce mois de juin, avec le premier tome de Blizzard Axel édité chez Nobi-Nobi. Blizzard Axel est au départ un manga terminé en 11 tomes et qui revient ici avec une éditions double (ou presque) et qui comptera 6 volumes.



On connait bien le mangaka puisqu’il s’agit de Nakaba Suzuki, bien connu pour l’excellent Seven Deadly Sins édité chez Pika. Blizzard Axel date de quelques années puisqu’il a été publié entre 2005 et 2007 au Japon. Nous avons donc enfin la chance de découvrir ce manga en France ! Il était temps !



Ce titre se présente comme un pur shonen, avec un héros qui va s’intéresser au patinage artistique, un peu par hasard et qui va se révéler être très doué, comme c’est souvent le cas. Mais là où le titre se démarque c’est dans la construction du personnage de Fubuki Kitazato, qui a un grand besoin de reconnaissance. Il est normal, doué pour quasiment rien, alors que ses trois frères réussissent tout ce qu’ils entreprennent. De fait, il se retrouve délaissé par ses parents qui ne lui accorde que peu d’intérêt.



Alors, Fubuki, voulant attirer les regards des autres passe son temps à se battre, pensant naïvement qu’on reconnaitra sa valeur. Sauf qu’en fait, cette petite racaille fait peur à tout le monde, et qu’il n’a que deux amis. Fubuki est un personnage très attachant car on a immédiatement de l’empathie pour lui, puisque, finalement, il ne demande pas grand chose, juste un peu d’attention.



Et un jour, avec ses deux amis, Kanon et Raizô, ils vont se rendre à la patinoire, et tomber sur une équipe de patinage artistique en plein entrainement. Toujours dans la provocation, Fubuki va se moquer des patineurs, avant de se rendre compte qu’il peut lui aussi faire pareil (ou presque car il n’a pas vraiment la technique^^).



À partir de cet instant, il va découvrir un autre univers et se rendre compte que cette discipline est idéale pour lui, puisque, dans le patinage artistique, pendant les quelques minutes que durent le programme, le patineur est au centre de tous les regards. Fubuki a trouvé sa voie, mais la route va être très complexe, car ce sport demande beaucoup d’argent, chose que le jeune homme ne possède pas.



À coté de ça, on va suivre Kanon, son ami qui lui fait de la danse classique, mais qui ne parvient pas à exprimer complètement ce qui voudrait faire. On lui demande de faire Le lac des cygnes, alors qu’il ne souhaite qu’une chose, faire Le Boléro. deux styles différents. J’ai beaucoup aimé les chapitres sur Kanon car cela montre qu’on ne va pas suivre uniquement Fubuki.



Graphiquement, le titre est vraiment superbe. Si le premier chapitre est un peu brouillon, cela s’améliore très vite, et le talent de Nakaba Suzuki explose dès que Fubuki patine. Les dessins sont dynamiques, vifs, fluides et à l’instar de Haikyuu, cela crève l’écran, ou plutôt les pages. On sent toute la puissance et la vitesse du patineur et on vit vraiment l’instant car nous aussi on est captivé par Fubuki.



Bref, vous l’aurez compris, ce premier tome de Blizzard Axel est un vrai coup de cœur. J’adore Seven Deadly Sins, et je ne me faisais donc pas trop de soucis, mais bon, parfois avec les œuvres de jeunesse, on peut être déçu. Ici ce n’est pas le cas du tout, et dès le début, Blizzard Axel est excellent !



Petit bonus, pour celles et ceux qui ne connaitraient rien au patinage artistique, il y a régulièrement des pages qui explique ce que sont les figures, comme par exemple les double axel, triple axel etc…
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Seven Deadly Sins, tome 3

Dans ce tome 3 les retrouvailles entre Ban et Meliodas sont explosives ! (D’ailleurs, elles explosent le maître sortilège utilisé en dernier recours par Golgus pour piéger les Seven Deadly Sins ^^).

Ban est un pot-pourri des anti-héros badass proposés par les mangas shonen des années 2000, mais j’ai bien peur qu’il les fasse tous oublier tellement il est suprêmement coolesque : oh yeah, c’est carrément un personnage à la Akira Toriyama ! Ban est un kleptomane cabossé par la vie qui n’a d’yeux que pour deux personnes : Elaine son défunt amour et Meliodas son meilleur ami. Ban adore les bastons d’enfer, les habits en cuir, cuisiner de bons de petits plats et faire la fête en buvant de la bonne bière (malheureusement il ne tient pas du tout l’alcool ^^).



Le mangaka nous lance une bonne vieille prophétie des familles : j’ai cru que c’était juste pour faire du teasing, mais non il sait parfaitement où il va et le timing est parfait, car c’est au moment le plus joyeux qu’il annonce les événements les plus sombres…

Après un intermède avec Oslo, le chien infernal de leur nouvel opposant collaborant avec l’ennemi, nos amis se retrouvent à la Capitale des Défunts où après avoir réconforté les deux enfants esseulés Ban se fait violemment attaqué par King, le Grizzli de la Paresse, qui ne ressemble pas du tout à ses avis de recherche ! mdr, et le running ne fait que commencer !!!



L’Au-delà du mangaka est magnifique : dans un tempête de pétales de fleur, les personnages se retrouvent dans un pays de cristal s’étendant à l’infini… Quel est le personnage dont les souvenirs ont ouvert la porte du royaume des morts ?

A peine arrivé, Ban se précipite mais est rattrapé par King qui l’accuse d’avoir assassiné Elaine, sa sœur sainte et gardienne de la fontaine de jouvence. Ban l’Immortel ne nie rien, et c’est un sourire aux lèvres qu’il se laisse transformer en statue de pierre par un King désespérément en colère. Pendant ce temps Melodias et Diane ont fort à faire avec Guila qui les a suivis, une chevalière sacrée aux yeux fermés joviale mais impitoyable, tandis que Hawk et Elisabeth s’enfuient à toutes jambes… Vite la suite !
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Seven Deadly Sins, tome 11

Dans ce tome 11, Slader le capitaine des Dawn Roar, convaincu par les arguments de Gowther, tente au péril de sa vie de délivrer le roi de Liones enfermé dans le perfect cube de Viviane… (remember "Saint Seiya" ! Yeah !!!) Pendant ce temps Meliodas affronte Gilthunder, puis Gilthunder et Hendrickson, puis Gilthunder, Hendrickson et Viviane ! Car malgré tout son courage et toute sa détermination, Arthur Pendragon n’a pu que retarder l’échéance (retenez bien son nom, mon petit doigt me dit que ce second couteau aura largement son importance par la suite… Ce n’est pas comme si Meliodas promettait, s’il survit au conflit, de prendre la tête des Chevaliers de la Table Ronde ! ^^).

Mais le Dragon de la Colère parvient à délivrer la princesse Margaret de son chaperon démoniaque, du coup nous assistons à un renversement d’alliance, ceux ayant servi la cause du mal contre leur gré étant désormais libres de tout mouvement : ouais, ça va chier pour les bad guys !!!



Merlin le sixième Sin fait son apparition (une jolie pépé en cuissardes, mini-short et plus que large décolleté ^^), et envoie bouler son ancienne apprentie Viviane avant de téléporter le roi hors de danger. Mais Hendrickson abat ses cartes maîtresses : il ramène une fois de plus Helbram d’entre les morts, active le sang démon de tous les chevaliers de nouvelle génération et se transforme lui-même en surpuissant hybride homme-démon… Au moment fatidique, Ban réapparaît enfin ! Allié ou ennemi ?



Sans doute le meilleur shonen du moment, qu’on se le dise !!! blink
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Seven Deadly Sins, tome 10

Décidemment, ce manga assume totalement son héritage "Saint Seiya" : dans ce tome 10 King et Helbram qui nous rejouent le drame d’Hyoga du Cygne et d’Isaac du Kraken ont droit à leur quota de flashback (StateAlchemist copyright)



Sinon on s’attarde aussi pas mal de temps sur la première rencontre de King et Diane, qui m’a fait l’effet d’être la version inversée de la nouvelle de Jean-Philippe Jaworski intitulé "Le Conte de Suzelle".



Les membres de la Justice League, anciens comme nouveaux, pansent leur plaie. Et une fois de plus Gowther, de plus en plus à l’aise dans ses jojo poses, découvre le pot aux roses. (Cette fois-ci concernant Dreyfus : ne me dites pas que le mangaka va nous refaire le coup du Saga de Saint Seiya ? Oh ça serait trop bien !)

Dans les cachots du château, Viviane téléporte Hawk au diable, envoie la princesse Elisabeth dans une cellule de haute sécurité de sa confection et offre un choix à la princesse Margaret : la prison ou le suicide…

Sur le champ de bataille Arthur, qui ressemble de plus en plus au Chevalier d’or du signe du Lion Regulus, et Meliodas affrontent Hendrickson et Gilthunder, qui ressemble de plus en plus au Chevalier d’or du signe du Lion Aiola. Grosso modo c’est Goku et Pendragon luttant côte à côte ! Un rêve de gosse devenu réalité, mais quel pied !!!

Pendant ce temps Ban l’Immortel fausse compagnie à ses amis pour trouver la Corne de Cernunnos et demander au Clan des déesses de ressusciter sa bien-aimée. Ses dernières promettent d’exaucer son voeu, à condition qu’il tue quelqu’un pour elles : Meliodas, le Dragon de la Colère… L’espoir et l’amitié vont-ils de tout triompher ?



L’esprit bon enfant de "Dragon Ball", l’héroïsme de "Saint Seiya" et des dessins à la Naoki Urasawa : quel kif ! La supracoolitude shonenesque à l’état pur !!!
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Seven Deadly Sins, tome 5

Seaven Deadly est une série qui exerce vraiment un charme fou sur moi. Pourtant, elle a des ressorts ultra classiques déjà vus et revus dans bien des shonens, mais ici c'est parfaitement exploité ce qui fait que le titre est parfaitement calibré. Ainsi, là où je trouve ça un peu trop rapide, simpliste et léger dans Fairy Tail, je trouve ça plus dense, drôle et sérieux ici, toutes proportions gardées.



Dans ce nouveau tome, les choses s'enchaînent encore rapidement mais continuent de contribuer à tisser une toile de fond sur le royaume dont sont originaires Elisabeth et les Seven. Ayant découvert précédemment que nos héros avaient égaré leur relique, c'est naturellement celles-ci qui deviennent le nouvel objet de leur quête et tant pis si l'équipe n'est pas au complet et qu'on n'a que 4 héros sur 7. Pour cela, l'auteur utilise un ressort qu'on adore mais qu'on retrouve dans presque tous les shonen remplis de nekketsu : le tournoi ! Et alors, là il s'en donne à coeur joie !



Si comme moi, vous avez été biberonné à DragonBall vous ne pourrez que noter les nombreux clins d'oeil qui parsèment les pages de ce volume. C'est hyper sympa de voir comment l'auteur les adapte à son propre univers. Le côté graveleux de Meliodas continue à fonctionner à fond grâce à une métamorphose surprenante des filles, mais qui reste dans la lignée de conte revisité qui est un peu le décor de la série. Cependant, on voit apparaître plus de sérieux aussi dans sa relation à celles-ci, ce qui touche. La bataille pour savoir qui est le plus fort de Ban et lui est aussi un très bon ressort à la fois comique et intense de ce tome, qui va offrir un combat titanesque, rappelant à font certains moments de DB. Le même comique sera présent quand ce sera au tour de King et qu'il vivra un match tel qu'on ne s'y attendait pas. C'est vraiment excellent avec une mise en scène percutante pleine de références savoureuses. 



Mais en parallèle de cela, nous avons la volonté de récupérer la relique de Diane, trophée de ce tournoi, ainsi que la présence de plusieurs Chevaliers sacrés, leurs ennemis du moment et la préparation en coulisse d'un certain power-up des deux chevalières déjà affrontées précédemment. L'auteur prépare donc la suite avec doigté pour continuer à nous offrir une belle aventure, mélange de quête et de drames plus personnels, sur fond de combats acharnés. Un mélange qui me plaît beaucoup. De plus, je trouve le trait de l'auteur de plus en plus plaisant avec son côté "à l'ancienne" qui rappelle grâce à des ombres peu présentes, ou du moins pas par aplats, mais par crayonnés, ce qui donne de suite un charme "moyenâgeux" fort réussis et à propos ici.



Ainsi, là où Fairy Tail que je lis en parallèle peine à décoller et ne fait que me divertir brièvement, je suis à l'inverse bien plus prise par le cadre épique et chevaleresque de Seven Deadly qui bien que tout aussi classique a une profondeur et un charme que je ne trouve pas chez l'autre. Cette revisite des contes chevaleresque en mode chevaliers de la table ronde mais avec l'humour un peu sous la ceinture et bourrin des shonens est un mélange que je me surprends à aimer de plus en plus.
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Seven Deadly Sins, tome 7

Dance ce tome 7, Meliodas en mode berserk affronte Helbram qui avec son redoutable pouvoir « Link » s'avère imbattable (il peut emprunter et combiner les pouvoirs des autres chevaliers, qui lui servent de réserve de magie et au besoin de boucliers humains… Alors ça chie des bulles quand le Haut Chevalier Sacré Hendrickson lui confie sa force !). Mais Diane revient dans la bataille, et Ban emmène tout le monde se mettre à l'abri avant qu'elle n'utilise Gideon pour lancer sa plus terrible attaque : « Mother Catastrophe » !

Helbram et ses protégés doivent battre en retraite, non sans emporter avec eux la clé permettant d'ouvrir le Cercueil des Ténèbres Perpétuelles avec eux…



A Liones, l'équilibre des forces entre la faction de Dreyfus et la faction d'Hendrikson est rompu par l'arrivée à maturité de la Nouvelle Génération (Oh la superbe double planche à la Yoshihiro Togashi !)

Au Boar Hat, c'est entraînement intensif pour tout le monde et chaque membre des Seven Deadly Sins puise de nouvelles forces dans ses résolutions. Nous apprenons alors que Meliodas a 3000 ans et qu'il était l'un des principaux acteurs (le principal ?) de la guerre contre le Clan des Démons…



Sur la route de la forêt et d'Ordan, notre fine équipe dont la rencontre de leur admirateur : Peliodas, le Dragon de la Colère, Thomas, le Grizzli de la Paresse, Katz, le Renard de la l'Avarice, Mera, le Serpent de l'Envie, Eric, le Sanglier de la Gourmandise, Tanto, le Lion de l'Orgueil, et Armando le Bélier de la Luxure (Oh une chouette scène mélangeant "Dragon Quest" et "20th Century Boys" !). le fils du chef du village les met sur la piste du dieu de la montagne, un géant en armure qui pourrait être Gowther le Bélier de la Luxure, mais les Dawn Roar, le commando search & destroy des chevaliers sacrés, est déjà à ses trousses…

La bataille a déjà débutée et la tension est extrême entre les Dawn Roar, qui veulent détruite le géant en armure, et les Seven Deadly Sins qui veulent protéger le géant en armure… C'est à ce moment que déboule la bande de gamins et qui se mettent gravement en danger quand le géant en armure entre en action.

C'est alors que le véritable Gowther fait son apparition, OMG/WTF il s'agit en fait de SPOILER ! C'est un vraiment un super shonen : vite la suite !!!
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Four Knights of the Apocalypse, tome 11

Et l’aventure repart ! Après une pose conséquente à Liones pour bien fixer tous les enjeux et présenter la nouvelle équipe de héros, il est temps de reprendre la route !



Même si elle est différente de son aînée et peut-être plus maladroite dans sa narration, j’aime énormément l’ambiance de Four knights of the apocalypse. Avec sa manière de reprendre et détourner les codes des récits arthuriens, elle titille ma curiosité et satisfait ma soif d’aventure. Avec la façon de l’auteur de poser ses personnages entre humour et situations quand même sombres et complexes, il attire mon âme de dramaturge. Avec son esthétique très héroïc fantasy, il me séduit en se renouvelant sans cesse dans les attaques, costumes, paysages. Je prends donc un grand plaisir à lire cette série.



Alors certes, il y a des points qui fâchent et son positionnement quant à la représentation des femmes en est un assez important. Je n’avais soit pas l’oeil aussi averti, soit ce n’était pas aussi présent chez lui autrefois, mais là ça me saute aux yeux de partout. Il y a d’abord le choix d’avoir fait de Guinevere un personnage très jeune et sexualisé en même temps. Ça me pose problème. Il y a ensuite le choix de faire porter le « male gaze » par une femme lesbienne qui semble lui permettre de se défausser sur elle. Oui, mais NON !!! C’est toujours aussi problématique voire plus. Alors certes, certaines ont de vraies rôles dans l’histoire et sont assez badass. J’ai aimé découvrir la terrible assurance de Guinevere grâce à son pouvoir. Je m’amuse énormément aussi de Gawain et sa manière de se ficher de tout avec poigne. Mais les autres ne brillent pas forcément, l’auteur leur donne trop de « codes » que la société attribue fatalement à des femmes : fragilité, émotions à fleur de peau, soumission et j’en passe. Pourquoi ne pas partager ces traits avec des hommes ?



Heureusement que le reste de l’histoire est entraînante. En dehors du problème de l’âge, j’ai beaucoup aimé la malice de la rencontre entre Lancelot et Guinevere, puis entre Arthur et Guinevere, posant les bases de ce triangle « amoureux » maudit. J’ai adoré aller à la rencontre du royaume de Camelot et ses particularités géographiques mais aussi émotionnelle : attachement d’Arthur envers Merlin, faiblesse d’Iron Side pour fils. En quelques brèves cases, l’auteur plante à merveille un décor qui promet d’être émotionnellement complexe. J’ai aussi beaucoup aimé voir nos héros repartir à l’aventure, Four Knights et compagnons compris, cela donne un chouette groupe, qui certes va se séparer ensuite mais qui vit déjà de sacrées aventures, dans une dynamique des plus sympathiques.



L’ensemble est donc amusant et entraînant, dans un décor qui change à nouveau puisqu’on va à la rencontre d’une nouvelle ville en pleine Fête des morts et que les méchants les attendent au tournant. L’auteur sait vraiment comment rythmer ses récits d’aventure en équipe. La découverte de la ville et sa particularité architecturale fascine. Le découpage des scènes pour amener les héros de la découverte, à l’installation puis au danger, est top pour maintenir l’intérêt du lecteur. C’est à la fois drôle, léger et rempli de sous-entendus de toutes parts sur les dynamiques des différents groupes. La promesse d’une bonne baston est là également avec l’envoi des sous-fifres d’Arthur. Tout est donc réuni pour un prochain tome très vif.



Surfant à merveille sur ses propres classiques et sur cet univers Arthurien revisité, Nakaba Suzuki nous amuse et nous entraîne dans une aventure facile mais pétillante et passionnante, où la noirceur et le drame ne sont jamais bien loin. Elle sème et plante plein de petites graines pour le futur ici, qui de telle situation familiale, qui de telle problématique intime, qui de tel sentiment complexe, c’est très riche et prometteur. Seul bémol encore une fois : le traitement des femmes, réellement problématique et encore plus quand on veut leur faire porter un comportement masculiniste sous prétexte qu’elles ont un intérêt sentimental commun…
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Four Knights of the Apocalypse, tome 9

J'aime la façon dont Nakaba Suzuki écrit les shonen d'aventure et encore plus en fantasy. Il y a toujours un goût de revenez-y et ce même si l'autrice a quand même du mal à se renouveler avec cette série et tombe dans la tentation de regarder un peu trop vers la précédente.



Au début de Four knights of the apocalypse, on suivait vraiment une nouvelle génération de héros, mais depuis quelques tomes, en voulant faire plaisir aux fans ou pour se rassurer, la mangaka nous renvoie énormément, peut-être trop, à sa précédente série Seven Deadly Sins. J'ai aimé cela au début. Ça me plaisait de chercher à savoir qui était l'enfant de qui, de quel trait il/elle avait hérité, etc. Mais maintenant, j'aimerais bien qu'on s'en détache, or l'autrice ne fait qu'y plonger plus profondément.



Même si cela reste un vrai plaisir de lire les aventures de nos quatre apprentis héros, je ne peux que souligner le manque d'imagination d'une autrice qui reprend les mêmes antagonistes qu'autrefois en les faisant juste évoluer, ainsi que les mêmes héros, mettant juste en avant certains anciens seconds couteaux, et également les mêmes dynamiques d'écriture. C'est un peu beaucoup redondant et c'est dommage.



Nous suivons donc les Quatre cavaliers sur le front : Tristan qui dévoile ses pouvoirs et leur côté sombre, Percival qui court toujours partout, Gawain dont on découvre la vraie apparence et Lancelot qui retrouve son professeur. Les combats sont pêchus, rythmés, entrecoupés de petits moments de vie et discussions entre eux savoureux. Les pouvoirs sont dans la droite ligne de la série mais on est clairement avec du SdS like et c'est en-dessous. Heureusement on prend plaisir à retrouver d'anciens héros et héroïnes pour voir ce qu'ils sont devenus. Guila ouvre le bal, suivie de Jericho, puis Hendy et Dreyfus pour finir en apothéose sur Arthur et Meliodas. Les nouveaux font pales figures à côté et c'est bien dommage. J'aurais aimé que l'autrice, comme au début de la saga, leur laisse la place pour se développer et grandir, là ils sont sans cesse épauler par leurs aînés et peinent à se faire leur place.



La nouvelle mythologie est mal assumée, mal développée. J'ai l'impression qu'on passe des tomes et des tomes à tourner autour d'elle sans s'y confronter, alors que le basculement d'Arthur du côté obscur a un potentiel fou. J'adorerai qu'on commence à nous dire comment il en est arrivé là, pourquoi. J'adorerai qu'on le voit vraiment plus passer à l'acte et commettre des crimes envers nos héros. Là, j'ai l'impression d'une intro qui n'en finit pas...



Enfin, il y a aussi malheureusement l'épineuse question de la relation Lancelot - Jericho qui surgit. Certains s'étaient déjà faits spoiler dessus. J'en parlerai donc en mode caché.



Four knights of the apocalypse continue son cheminement un peu bancal de lecture plaisir mais de série qui peine à s'émanciper de son aîné et c'est fort dommage. L'autrice n'arrive pas à s'en défaire et manque d'originalité, s'appuyant trop sur le passé et empêchant le présent d'avoir la place qu'il devrait avoir. Certes, c'est un récit dynamique, amusant avec un fan service (le retour des anciens) souvent savoureux, dans une ambiance un tantinet sombre, mais la série est bien trop dans l'ombre de SdS et je commence à m'inquiéter pour la suite.
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Seven Deadly Sins, tome 15

Tome plus classique qui se veut quasiment exclusivement de baston avec cette double narration qu'on suit depuis le début entre Ban/King d'un côté et Meliodas et les autres de l'autre, qui se rejoignent quand la menace se fait commune.



J'aime voir l'auteur prendre son temps pour poser le cadre de ce nouvel arc, cette nouvelle menace, ces nouveaux développement, mais c'est vu et revu narrativement cet enchaînement de combats d'abord contre des sous-fifres de la nouvelle menace, avant d'affronter l'une d'entre elles.



Les combats cependant claquent toujours autant et voir Meliodas récupérer sa relique et sa capacité spéciale est chouette. L'auteur mélange ainsi attaques badass et développement des personnages. On a par exemple un Ban et un King, rois des fées, dont l'un récupère sa couronne tandis que l'autre montre sa foi en celle qu'il aime, et chacun fait beaucoup pour la forêt des fées. On a également un Meliodas dont le passé revient le hanter et qui en affrontant l'un des 10 commandements dévoile une force démoniaque mal maîtrisée et pas pleinement déployée.



C'est donc prometteur dans un sens, même si cette course à la puissance est un peu bateau. D'ailleurs, je dois dire que le petit gimmick d'Hawk avec sa boucle d'oreille évaluatrice de puissance a déjà fini par me lasser, et que je ne suis pas particulièrement fan de la révélation sur les origines de notre Bélier. C'était aussi un peu trop évident. Les facilités et emprunts aux autres séries sont un peu trop légion dans ce tome et j'y ai moins ressenti l'émotion du tome précédent ainsi que son souffle épique, tant c'était englué sous des combats qui se voulaient disproportionnés.



La dynamique de la série et de la narration de l'auteur est toujours là. Cependant, je dois avouer que l'habillage classique que ça prend en enchaînant les combats m'a moins emballé que le tome précédent où le mystère et l'émotion étaient plus présents. Là, c'est un peu plus bateau et prévisible...
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Seven Deadly Sins, tome 1

Déception avec ce manga dont je n'avais entendu que du bien ! J'avoue qu'il faisait partie des titres qui m'intéressaient le plus dans la sélection des 48H BD 2020, si bien que je l'ai lu avant les autres. La saga est relativement populaire et s'étend sur une quarantaine de tomes pour le moment. le public étant au rendez-vous, il y a même eu une adaptation en animé. Hélas, j'ai vite déchanté avec ce scénario assez classique (mais plutôt efficace), les personnages stéréotypés, l'univers encore très léger, l'humour un peu lourd et le fan service assez présent. J'en attendais beaucoup plus et j'espérais aimer autant que les autres lecteurs dont les avis enthousiastes m'avaient convaincue… D'ailleurs, je vous invite à découvrir des critiques plus positives que la mienne, comme celle de Tachan ou de Xander.



On suit l’histoire de Meliodas, un jeune aubergiste au visage juvénile qui cache un grand secret. Le garçon est de nature altruiste, franche, drôle, mais surtout terriblement perverse ! Ce véritable obsédé va passer son temps à peloter la poitrine de la princesse Elizabeth et à observer ses formes. C’est moins choquant que dans « Fire Force », mais cela me déplaît quand même. En réalité, bien que la demoiselle se laisse faire et se montre très ingénue, j’ai quand même compris que je n’allais pas apprécier cette relation ou adhérer à l’humour lorsque Meliodas a senti l’entrejambe de la demoiselle, puis malaxé ses seins pour « vérifier son rythme cardiaque » dès la quinzième page du manga. Le coureur de jupons a pourtant bon fond. Sans hésiter, il va venir en aide à la belle princesse en détresse. Celle-ci a besoin de lui et de ses anciens alliés, six autres mercenaires ayant renversé le gouvernement il y a dix ans. Commence alors une aventure remplie d’action et de rencontres en tous genres.



Généralement, j'apprécie le mélange de combat, d'amitié, d'humour et de monde fictif. Or, je reconnais que ces points-là sont assez bien gérés. Même si cela manque d'approfondissement, ce premier tome introductif a su trouver un juste milieu. Néanmoins, j'ai réellement eu du mal avec les protagonistes. Entre le héros vicelard, la princesse qui ne sert à rien (Idéaliste et incapable, la pauvre ne peut même pas aider à faire le service à l'auberge ! Elle ne sert qu'à jouer les potiches « bonnasses » que le héros peut mater ou peloter sans qu'elle se plaigne.), le cochon mascotte sympathique (mais ça reste un cochon qui parle), la sulfureuse Diane (dont je sens que la taille et le physique seront parfaits pour faire des blagues sexuelles) et les méchants stéréotypés, je n'ai trouvé personne m'intéressant. L'humour graveleux et le fait que je ne m'attache à aucun personnage ne me donnent pas envie de poursuivre. Bien évidemment, cet avis n'engage que moi : je compte l'intégrer à la médiathèque et, si mes lecteurs apprécient et demandent la suite, j'en ferai l'acquisition… Toutefois, je ne lirai clairement pas les tomes suivants. Dommage, car il y avait du potentiel !
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Seven Deadly Sins, tome 6

Seaven Deadly Sins poursuit sur sa lancée plus que sympathique avec un nouveau tome qui va crescendo et ne reflète aucune baisse de régime. En s'appuyant sur les fondamentaux du genre, l'auteur propose une aventure enlevée et échevelée percutante à suivre même si très classique.



Nous avions quitté les héros en plein tournoi pour reprendre le relique sacrée de Diane, mais dans ce tome on enchaîne tournoi, attaques ennemis, retrouvailles et gros danger avec les pseudo chevaliers sacrés. Quel rythme ! Nakaba Suzuki ne mollit pas, au contraire, tout s'enchaîne avec beaucoup de fluidité et de facilité tant c'est bien imbriqué l'un dans l'autre. Les héros combattent ainsi quasiment non-stop et les petits tranches d'humour qui viennent s'intercaler sont des respirations agréables et non maladroites comme on pourrait le craindre.



Je me suis amusée dans cet arc de la revisite d'Alice aux pays des merveilles qui touche Diane et Elizabeth, tout comme je me suis amusée de celle du Chevalier Arthur et des tournois de chevalerie. Cependant, j'ai aussi été contente de retrouver un peu de sérieux. Un sérieux qui apparaît sous multiples formes, tout d'abord en continuant à nous instiller révélations et mystères autour du passé et des capacités de Meliodas, mais aussi en nous faisant recroiser des figures du passé des Seven Deadly, que ce soit un ancien compagnon de leur chef ou un de King. Cela se conjugue à merveille avec les combats qui s'enchaînent.



Ceux-ci répondant à un besoin classique d'hémoglobine au sein des shonen de nekketsu, sont pourtant à nouveau une revisite intéressante des romans d'aventure d'héroïc-fantasy. Ça m'a plu de voir des ennemies au féminin essentiellement dans ce tome, ça change. La menace vient des femmes, femmes chevaliers sacrées ayant été dopées aux pouvoirs de démons et souhaitant leur retour, femme royale avec la soeur d'Elizabeth souhaitant son retour. En tout cas, elles assurent à chaque fois, nous délivrant de belles phases de combat impliquant chacun des Seven, et nous proposant de belles émotions, notamment du côté d'Elizabeth et sa soeur.



Ce tome fut ainsi une lecture très variées et complète où cela va vite mais où pourtant cet enchaînement est hyper agréable car logique et pas forcé. Je n'ai pas le sentiment de précipitation que je peux avoir dans certaines séries plus récentes, ici j'ai l'impression que ça a été soit bien calculé, soit bien inséré dans la trame globale. Du coup, je me régale aussi bien des combats et de leur émotion que des mystères de Meliodas et j'ai hâte de poursuivre.
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Seven Deadly Sins, tome 14

J'avais fait une petite pause d'un mois avant de repartir à l’assaut de ce nouvel et quel excellent tome pour cela. L'auteur y brasse pêle-mêle, nouvelle menace, nouvelle quête, nouveaux amours. C'est passionnant !



J'ai adoré retrouver l'univers de SdS et le coup de crayon si bien étudié pour cette ambiance de fantasy médiévale. C'est un pur bonheur. De même, je me suis régalée avec son humour bas de gamme, bateau mais toujours savoureux. J'ai juste un peu de bal avec tous les tripotages et la manie de certains d'aimer les corps de gamines...



L'histoire repart donc de plus belle dans ce tome avec un mélange de tension due à une nouvelle menace et d'enquête avec la nouvelle génération lancée sur une piste pour comprendre ce qui s'est passé et ainsi éclairer le présent. Ça fonctionne super bien. L'auteur passé d'un groupe de personnages à l'autre, d'un lieu à l'autre, de manière hyper fluide. On tourne les pages et les pages sans s'en rendre compte.



Je sens que la nouvelle menace représentée par ces dix démons démons surpuissants qui viennent d'être libérés va me passionner, surtout que cela semble lié au passé de Meliodas et à ses secrets. A cela vient s'ajouter, l'enquête des jeunes chevaliers qui veulent comprendre ce qui a pris à leurs héros pour changer de camps. Cela donne une recette explosive que l'auteur nous présente à peine ici mais qui déjà passionne.



En plus, viennent s'ajouter les sentiments à fleur de peau des héros. Il y a Elizabeth qui réalise ce qu'elle ressent pour Meliodas mais voit plusieurs blocages sur son chemin entre le passé de ce dernier et ce qui semble se jouer en ce moment. Il y a surtout Diane qui a retrouvé la mémoire et qui partage les sentiments de King, mais celui-ci est absent. J'ai terriblement envie qu'il se dépêche de rentrer. Enfin, Ban reste fidèle à Ellaine et si j'ai du mal avec l'apparence trop jeune de celle-ci, il me touche quand même. Nakaba Suzuki écrit de bien jolies romances en devenir, ce qui est rare dans les shonen de nekketsu où celles-ci passent souvent à l'as et sont plus le fait des fanfictions des lecteurs que des écrits des auteurs.



Bonus, nous avons droit à un nouveau petit gimmick pour Hawk avec sa boucle d'oreille, rappelant le Scouter de DragonBall, et permettant de mesurer la force des hommes et femmes passant devant lui. Ça m'amuse déjà beaucoup !



Avec ce nouveau tome, l'auteur introduit avec beaucoup de dynamisme le futur nouvel arc de Seven Deadly Sins, un arc qui promet d'être centré sur Meliodas, son passé, ses mystères, et qui promet aussi de voir les sentiments des personnages mis à mal. J'ai déjà hâte !
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Seven Deadly Sins, tome 2

Dans le genre shonen classique mais enthousiasmant, je demande Seven Deadly Sins ! Découvert dans le cadre des offres gratuites du confinement, je reviens vers lui grâce à l'offre promo des 3 premiers tomes à petit prix et je me régale.



Dans ce deuxième volume, l'intrigue continue de s'installer pour mieux décoller. Après avoir fait connaissance avec notre héros en mode Sangoku pervers made in Fantasy, avoir rencontré l'une de ses anciennes acolytes, la géante Diane, et l'avoir vu se lancer dans une quête pour le bien de la princesse Elizabeth, le mangaka complète le tableau avec des affrontements de plus en plus violents les Chevaliers sacrés et les retrouvailles avec un autre Seven Deadly : Ban de l'avarice.



J'aime toujours autant le côté très pêchu du titre, qui est vraiment bien écrit, entre humour et action pour donner envie de poursuivre chapitre après chapitre. C'est archi classique dans une dynamique de quête de RPG avec la rencontre de nouveaux ennemis quasi à chaque chapitre qui sont rapidement balayés tandis qu'on avance dans la découverte de ce qu'il s'est passé autrefois et qu'on va à la rencontre d'un autre allié. Mais malgré tout, c'est prenant. Pourquoi ? Parce qu'il y a une sorte de double grille de lecture, celle limite comique de ce héros un brin pervers et de ses compagnons tous plus loufoques les uns que les autres comme l'atteste leur surnom, et celle plus sérieuse d'une sorte d'escroquerie historique générale, les faisant passer pour les traîtres qu'ils ne sont pas. Alors forcément, ça donne envie de percer le mystère et de découvrir d'où sortent ces Chevaliers sacrés qui semblent les avoir bien mal remplacés.



Si je ne suis pas du tout fan du traitement des femmes de l'histoire, qui font trop damoiselles en détresse pour moi, même Diane avec sa force herculéenne fait trop femme qui tombe en pâmoison devant un beau héros... En revanche, j'aime assez le traitement, tout aussi classique je le concède, des héros avec leur part d'ombre et de mystère. Meliodas a un côté solide qui rassure et on se demande bien ce que cache son épée brisée et son tatouage qui apparaît quand il perd son sang froid. Ban est exactement le genre de loustic barré que je vais adoré grâce à son grain de folie et son allure badass classe. Par contre, les antagonistes copies des adversaires trop nuls des Chevaliers du zodiaque sont assez peu intéressants et seront assez vite oubliés.



Entre combats, brèves révélations sur le passé des héros pour susciter la curiosité, retrouvailles et humour sous la ceinture, Seven Deadly Sins a un charme suranné d'héroïc-fantasy à l'ancienne que je retrouve jusque dans les dessins et leur léger aspect "gravure", qui me séduit énormément. Tant pis, si c'est cliché ou prévisible, je m'éclate bien en lisant leurs aventures.
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