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Critiques de Nathalie Gendrot (21)
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Le fin mot de l'histoire : 201 expressions ..

Bien sûr, les expressions, l’étymologie, l'érudition... on pense aussitôt à Alain Rey qui en a été le porte étendard sur les ondes et au delà ...

D'autant que l'éditeur original devait être le Robert, l'antre du lexicographe... Pour citer les deux auteurs dans leur pré-préface : "mais qu’on a été censuré par Bolloré à qui appartient Vivendi à qui appartient Editis à qui appartient Le Robert. Et que du coup on est devenu des martyrs de la liberté d’expression, des héros flamboyants de l’impertinence, l’incarnation du panache !"

Donc, nous ne sommes pas exactement dans la même veine, l'humour feutré inimitable du vieux linguiste a laissé place à un verbe plus caustique, plus impertinent, plus jeune.

Ne boudons cependant pas notre plaisir, c'est quand même très intéressant. Chaque entrée ou presque (devinez combien?) commence par un trait d'humour souvent politique et se poursuit avec bonheur par une explication plus conventionnelle. On y apprend par exemple qu'"avoir voix au chapitre" renvoie aux moines qui se rassemblaient pour écouter les Saintes Écritures dans une pièce nommée chapitre ou salle capitulaire, le "capitulum" latin étant la « partie essentielle d’un écrit ». Mais que pour nous, aujourd'hui, c'est élire notre roi une fois tous les cinq ans...

Et bien d'autres expressions triées sur le volet (contrairement à certains ministres amateurs d'avantages en nature) fort utiles aujourd'hui comme "battre en retraite" qu'il ne faut pas confondre avec "abattre la retraite" qui constitue le projet politique des gouvernements successifs français depuis des décennies.

Je ne résiste pas à la tentation de finir par celle qui a suscité l'ire du grand capitaliste propriétaire de la belle maison Robert :

"Ne pas faire long feu" : expression remplacée aujourd’hui par : Tenter de faire des blagues sur les malversations de Bolloré dans un livre du groupe Editis.

Jouissif et instructif.
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Le fin mot de l'histoire : 201 expressions ..

On se souvient que Le Fin Mot de l'histoire en 201 expressions, qui écornait- sur deux occurences seulement visiblement quand on lit le livre- le milliardaire Vincent Bolloré, avait été déprogrammé pour cette raison par Le Robert, filiale du groupe Editis dont Bolloré est le propriétaire est finalement été édité par Flammarion.



Un livre cosigné par le chroniqueur radio Guillaume Meurice, Le Fin Mot de l'histoire en 201 expressions pour épater la galerie , écrit par Guillaume Meurice, une vedette de France Inter, et Nathalie Gendrot, contient d'ailleurs une "pré-préface" de Guillaume Meurice où celui-ci revient sur la controverse et le changement d'éditeur.



Dans cet essai linguistique qui mêle habilement humour et politique, Nathalie Gendrot, spécialiste de la langue française, s’allie à Guillaume Meurice pour nous faire découvrir le contexte historique derrière des expressions que l’on utilise au quotidien.



Un livre ludique et impertinent qui permet de retracer l'origine des expressions de façon intelligent, bien écrit, drôle, décalé, passionnant.



Désolé Vincent B!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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150 drôles d'expressions pour cultiver son jar..

Livre reçu dans le cadre d'une Masse critique.

C'est un petit livre par son format mais qui recèle une mine d'informations. Alors ce n'est pas le livre qu'on lit d'une traite, mais qu'on picore.

Sur une courte double page on apprend la signification, l'origine et des anecdotes sur les expressions issues des plantes et de la nature.

C'est parfois drôle, instructif, surprenant ou logique.

Et le classement par ordre alphabétique du fruit/légume/élément de la nature est plutôt bien vu.

Mon petit regret se situe du côté de l'illustration. J'aurais aimé que chaque expression soit accompagnée d'un petit dessin humoristique. Mais bon, là c'est un petit livre au prix abordable, alors ajouter des dessins donc un illustrateur, une mise en page plus complexe et peut-être de la couleur aurait mathématiquement augmenté le prix.

Alors tant pis, je me passe d'illustrations et picore les expressions.
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Le monde sensible

Ils s'étaient rencontrés trois jours avant, Delphine et Elvin. Des regards échangés dans la rue baignée de soleil, puis des sourires timides autour d'un verre, des questions banales, des réponses évasives, des rires, des silences et des pas de danse.

Il pleuvait à verse ce soir-là, le grand soir où ils devaient se revoir. Et ce n'était pas pour déplaire à Delphine, elle qui se protège tant de l'agitation et du brouhaha. Les trottoirs sont clairsemés, les gens ne traînent pas, pressés, le visage caché sous leur parapluie. La jeune femme est géographe, elle étudie les cartes. Voyage en rêve sur tous les continents. Elle aimerait arpenter la planète mais le monde lui fait peur.

En retard, elle court sous la pluie, se hâte. Enfin, elle le voit, de l'autre côté de la route. Vêtements trempés et esprit embué, elle traverse... et n'arrivera jamais en face. Blessée grièvement par une voiture, Delphine se réveille à l'hôpital.

La voilà dans le monde sensible, bloquée sur un lit. Autour de son corps, le personnel médical s'affaire. On lui demande de mesurer sa douleur, de un à dix. Des minutes, des jours, des semaines à voir ces chiffres danser devant elle... elle invente des formules mathématiques, plonge au plus profond d'elle-même, sonde les perceptions de l'intérieur qui se mêlent inévitablement aux bruits du dehors – des cris de patients, des discussions de médecins et de visiteurs, le son de la télévision... La morphine est bienfaisante, le corps prisonnier – dépendant – de tout mouvement, l'esprit lévite, les rêves sont hallucinatoires... Delphine fait le tour de sa personne au gré des variations de la douleur et de la présence ou non de Morphée.

Un roman de sensations porté par un souffle lyrique.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Le monde sensible

Un roman étrange et vaporeux, audacieux puisqu'il raconte en trois scènes un voyage intérieur, avant, pendant et après l'accident qui mène à l'hospitalisation et à la morphine. Regarder ailleurs et se permettre de dire ce qui ne peut s'exprimer autrement. On délire paisiblement avec Nathalie Gendrot, on dérive vers une douleur insoutenable et on se pose les questions essentielles du corps en souffrance qui refuse de se battre puis se révolte pour la survie.
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150 drôles d'expressions pour cultiver son jar..

De nature curieuse, j'ai toujours aimé savoir d'où provenait les expressions que l'on utilise couramment. Je suis également jardinière, donc ce livre comble mes espérances.



Chaque expression a une double page pour nous éclairer sur la provenance d'expressions très utilisées de la langue française. Elles vont parfois chercher leurs origines ou leurs possibles origines dans des époques assez lointaines. De quoi nous apprendre également les sens perdus de certains mots.

Stéphane Marie, y ajoute parfois son grain de sel pour donner quelques conseils utiles au potager. C'est donc que du bonheur!



Je trouve que ce petit livre peut faire une très belle idée cadeau aux curieux et aux jardiniers.
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Le monde sensible

Delphine est géographe, et rencontre trois jours plus tôt Elvin. Les regards échangés puis une danse plus tard, ils décident de se revoir. Ce soir-là, elle le voit sur le trottoir d'en face, elle court, traverse, et ce fut le choc : Delphine se fait renverser par une voiture. Elle voulait arpenter la planète, la connaître dans ses moindres recoins malgré sa peur.

le réveil se fait dans un entre deux, un moment où le corps est une masse inerte que nous ne savons plus faire bouger. Elle se reconnecte à la réalité avec lenteur. Elle connaît le flou, les bruits perçus sans les reconnaître, et ce jeu de deviner ce qui se passe plus loin. Fermer les yeux et les ouvrir. Être trop faible pour rester éveiller, trop faible pour dormir. Elle découvre cette échelle verbale de la douleur, de 0 à 10, et ces chiffres qui la suivront tout au long de son séjour à l'hôpital.



le résumé de ce livre résonnait en moi. L'envie de découvrir ce qui se cachait derrière cette hospitalisation. J'ai été surprise, choquée, interloquée, triste de lire entre ces pages des moments que j'ai vécus. M'y replonger a été chargé d'émotion.



L'hospitalisation et cette blouse qui infantilise, ce "on" impersonnel qui nous enlève notre identité. Ces fils entrants et sortants de notre corps, causant honte, brulure, gène. Et cette douleur, qu'une échelle jusqu'à 10 ne suffit pas à décrire. Pourtant, la description de ce milieu est neutre : elle explique et décrit les événements qui rythment une journée. Elle explique les passages, les regards, ce qu'on dit aux patients, ce qu'on garde pour la famille. Ce non-dit permanent. Cette douleur qui accompagne le corps. Elle donne de la vie à sa plaie, lui donne un souffle, lui donne la parole. Celle-ci s'exprime et se rappelle à sa mémoire.

Il y a également ce rapport à la Morphine et Morphée. Celui-ci chez qui elle plonge volontiers pour reposer le corps et la tête. Cette douleur qu'elle essaye de feindre, de ne pas lui donner de l'importance pour l'empêcher de l'atteindre.



L'écriture de l'auteur est marquée, fait de phrases courtes, de chapitres courts donnant un rythme. On suit une ligne chronologique, de l'accident, à l'hôpital et ainsi de suite. le premier roman de Nathalie Gendrot m'a émue pour la proximité avec mon vécu. Mais j'y aurais souhaité plus de rage : beaucoup de tristesse, mais aussi de l'espoir.



En bref :

Un premier livre qui m'a émue, exposant avec neutralité les moments rythmant une hospitalisation. Une écriture fluide permettant au lecteur de suivre les ressentis du personnage.


Lien : http://lecturedaydora.blogsp..
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150 drôles d'expressions pour prendre la vie d..

« 150 drôles d'expression pour prendre la vie du bon côté » reprend des expressions que l'on utilise tous les jours ou presque. Son auteur principal, Maxime Rovière, philosophe, avait déjà écrit plusieurs ouvrages de philosophie accessibles à tous nous et nous propose à travers ce livre à réfléchir sur le sens que nous accordons à ces expressions. Il faut dire que chacune d'elles avaient à l'origine un sens particulier, qui a évolué depuis. L'usage, les expériences humaines font que certaines ont vu le sens ou l'utilisation de ces expressions à une situation donnée a changé, ne serait ce que dans une certaine nuance.



L'auteur principal est accompagné par Nathalie Gendrot et Thomas-Louis Novillo. Nathalie Gendrot est romancière et dramaturge et a publié plusieurs ouvrages sur la langue. Et Thomas-Louis Novillo a participé à plusieurs ouvrages de vulgarisation.



Dans ce livre, chaque expression est décortiquée et présentée en 2 courtes pages. En en-tête, nous retrouvons l'expression, et en sous-titre, le sens premier donné à l'expression. S'en suit ensuite l'explication de l'auteur, accompagné parfois de citations de textes ou de films où on retrouve cette expression. Pour certaines expressions, on trouve un encart « le coin des linguistes » qui nous permet de creuser un peu plus loin avec les différentes inclinaisons de l'expression dans le langage populaire.



Parfois, certaines expressions peuvent même avoir 2 ou plusieurs sens. Par exemple, l'expression « on n'est pas des bêtes ». le sens premier donné à cette expression est le fait de devoir se comporter avec civilité. Dans l'encart « le coin des linguistes », l'expression est utilisée dans une réplique du film Les Bronzés font du ski, celle de Gigi, puis tout de suite après par Jean-Claude. L'expression prend un tout autre sens ici, puisqu'on parle plutôt ici de la sauvagerie « par opposition à la rationalité censée caractériser l'humain ». La nuance est fine en réalité mais elle apporte une autre vision de l'expression.



Il paraît parfois curieux au premier abord de voir apparaître certaines expressions dans ce recueil, sachant que le but premier du livre est de prendre la vie du bon côté, comme la première notamment : « briller par son absence », « mourir à petit feu », « être à côté de plaque ». C'est d'ailleurs vers ce genre d'expression que j'ai pu être apprécier ma lecture, sur le côté positif de l'expression, qui sont au premier abord, carrément péjoratif.



J'ai apprécié de découvrir également l'évolution du sens de l'expression. C'est intéressant de s'arrêter sur chacune de ces expressions car on connaît a priori le sens de l'ensemble des expressions mais souvent, comme on peut les utiliser dans différents contextes, on ne prend pas forcément conscience que celles-ci en ont plusieurs. le premier sens, le plus commun, nous vient plus souvent à l'esprit sans forcément aller plus loin. J'ai partagé certaines pages avec mon conjoint et c'est étonnant de voir que, même avec quelqu'un avec qui on vit, on ne voit pas les choses de la même manière et que l'on ne donne pas le même sens. On a eu un véritable débat sur la première expression à ce sujet.



Ce recueil ne peut se lire selon moi qu'en piochant de temps en temps, expression par expression. D'une part, parce que l'explication donnée amène à nous faire réfléchir. Trop d'informations en une seule fois empêcherait d'emmagasiner les informations. Et d'autre part, parce que certaines pages sont plus difficile d'accès.



En bref, un livre à découvrir pour se poser et réfléchir à l'utilisation d'expression de tous les jours. On trouvera de quoi briller en société dans les repas familiaux ou entre amis.



Je remercie Babelio et les éditions Le Robert pour cette lecture.



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Le monde sensible

L’héroïne, Delphine, est géographe, elle voyage dans sa tête en lisant des cartes. Elle est renversée par une voiture alors qu’elle rejoint un récent amoureux. C’est un roman étrange, l’essentiel se passe à l’hôpital dans une ambiance vaporeuse en présence de morphine et de Morphée, dans l’attente, pendant des heures, du chirurgien, de l’autoévaluation de la douleur. A l’hôpital, la vie est vite routinière. C’est un voyage intérieur et on a l’impression que Delphine n’a pas envie de revenir dans le monde réel. A la sortie de ce long tunnel, elle doit réinventer sa vie. Un roman qui se lit facilement. Les phrases sont courtes, les chapitres aussi. YR
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Le monde sensible

Delphine est géographe, elle voyage dans sa tête, les yeux rivés sur des cartes. Ce jour-là, elle avait un rendez-vous avec un amoureux, un quasi inconnu rencontré peu de jours avant, lorsqu’elle a été renversée par une voiture. Accident grave qui la laisse comateuse à l’hôpital, sans nouvelle de cet Elvin dont elle ne connaissait ni le nom ni l’adresse…

Voilà Delphine seule avec ses souffrances et ses plaies. Seule avec ces nouveaux rêves, ceux d’un voyage intérieur. Délire morphinique hospitalier d’une malade qui s’enferme provisoirement dans son corps et dans ses douleurs de classe 0 à 10… Les bruits les voix, les sons, prennent une toute autre importance lorsqu’on est enfermé dans un corps immobile. Tous les moments d’une journée hospitalière sont décrits avec férocité et réalisme, même s’ils sont imprégnés de ce délire dû à la morphine, seule à même de soulager les douleurs. Et dans une chambre d’hôpital, la vie est vite routinière. Il y a le chirurgien qu’on attend pendant des heures et des jours ; les infirmières et les médecins, qui font leur travail, mais disent rarement les mots que le malade attend, pas le temps, pas à eux de le faire. Il y a aussi les voisins de chambre, leurs familles, visiteurs bruyants ou éplorés. Les séries télé, minables mais réconfortantes. Et les médicaments, les nombres, les doses, l’intensité de la douleur, la chimie qui soigne, le mystère des délires, la victoire sur le monde sensible, celui de la douleur, des nerfs endormis, des jambes qui ne sentent plus rien.

Voilà un roman quelque peu déroutant, mais c’est une incursion intéressante dans la tête du malade, le délire est présent mais réduit au minimum, rendant assez crédibles les élucubrations hallucinées de la narratrice.

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Le fin mot de l'histoire : 201 expressions ..

Encore un livre passionnant sur l'origine des expressions de la langue française. Les explications sont claires et concises pour chaque expression et nous voyageons dans toutes les périodes de l'Histoire.



Le petit plus constitué par les petites phrases humoristiques de Guillaume Meurice pour illustrer chaque expression est également très bien trouvé, bien que parfois peu objectif, politiquement parlant...mais c'est tellement drôle qu'on lui pardonne.
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150 drôles d'expressions pour prendre la vie d..

je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Le robert pour cette belle réception.

Ce n'est pas du tout mon genre de lecture habituelle mais je l'ai sélectionné lors de la masse critique car ça avait l'air intéressant.



Et j'ai bien fait. Dans ce livre, on retrouve 150 expressions que l'on utilise couramment ou qu'on a déja entendu.

Chaque expression est expliquée sur une double page avec son sens ou ses sens (car certaines ont un double sens). On a également l'historique de certaines expressions.



J'ai trouvé ce livre vraiment très intéressant et j'ai appris des choses.



En bref, si vous voulez découvrir la signification des expressions que l'on utilise couramment n'hésitez pas à découvrir ce livre.
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Le monde sensible

Le monde sensible nous plonge dans la conscience troublée d’une femme qui se remet peu à peu d’un grave accident qui a failli la tuer ou la laisser paralysée. Et pourtant, en dépit de ce sujet terrible, le récit est constitué comme une bulle de poésie cotonneuse, quelque chose de flottant, ouaté, confortable.



C’est assez paradoxal et en même temps pas tant que ça. Delphine flotte entre deux eaux sous les effets de la morphine, et le style retranscrit avec brio cet état de latence dans laquelle se confondent éléments de réel et d’imaginaire, répliques crachotées par la télé de sa chambre d’hôpital, chiffres de la douleur, figures du personnel soignant et de ses songes. C’est l’occasion pour elle de cartographier non plus les eaux mais ses os, son corps, redéfini par la souffrance et l’insensibilité qui se le partagent.



Même si j’ai eu plus de mal avec les passages décrivant la vie de Delphine avant l’accident (pour le coup le manque de clarté et de repères se justifiait moins là à mes yeux), j’ai tout de même dévoré rapidement ce livre qui m’a vraiment surprise. Je m’attendais à quelque chose de très plombant, angoissant, et j’ai découvert une lecture poétique, fine, douce et presque lumineuse. Cela n’exclut pas les réalités douloureuses d’un quotidien de malade ou de blessé, mais ce n’est pas ce qui m’a le plus marquée. Un peu comme Le scaphandre et le papillon, un des plus beaux cris d’amour à la vie qu’il m’ait été donné de lire, ce roman donne envie de pleinement ressentir son corps et le monde autour, mais aussi de se chouchouter, de ne pas trop se pousser au-delà de ses limites.



Plus sur le blog :
Lien : https://lilylit.wordpress.co..
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Le monde sensible

Roman difficilement "racontable". Nous sommes dans la peau d'une jeune fille, Delphine, qui vient d'être hospitalisé dans un état assez grave. La douleur physique prends une part très importante dans ce roman. On est spectateurs des sensations physiques de Delphine. Elle est dans un état second et la morphine (qu'elle compare à Morphee) est la source de son délire et de son réconfort. Mais c'est un délire réaliste car qui dû faire face à une douleur physique trop importante sait que l'on peut perdre, sur le moment, un peu ou même beaucoup la tête...



Yassir (Poissy)
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Le monde sensible

L’histoire que Nathalie Gendrot raconte est intéressante à suivre d’un point de vue humain, elle nous met dans l’esprit d’une personne qui vient d’avoir un accident et qui est clouée sur un lit d’hôpital à moitié drogué, mais elle n'est cependant pas pour autant inoubliable.



Ici nous suivons donc la vie de Delphine après un accident ; de cette situation, où elle évolue dans un univers médical où beaucoup de choses lui semblent incompréhensibles et surnaturelles, né un autre état d’esprit. Un état d’esprit lié à la morphine que l'auteure va nous faire partager, où on découvrira notre personnage en train de divaguer, s’inventer des chimères, se questionner, et se demander qu’elle place pourra-telle tenir dans ce monde, qui lui faisait déjà peur.



Voilà pour le gros de l'histoire, et comme je le disais, elle est intéressante mais sans plus, le sujet manquant un peu d'originalité. Néanmoins cela ne veut pas dire qu'il est à passer, car rien que pour l'écriture, je conseille vivement ce livre. En effet cette dernière est tout ce qui a de plus magnifique ; musicale et psychédélique, elle fait ressortir le monde drogué du personnage, en jouant sur les sons et les images. Elle nous emporte dans un monde fantasmagorique, nous faisant ainsi partager au plus près les délires de Delphine.



Cependant, n'allez pas croire que il n'y a que l'écriture à sauver. Cet ouvrage chrysalide, à cheval sur une ancienne et une nouvelle vie, fait ressortir beaucoup de sensibilité. Il nous met à la place d'une personne qui souffre et qui a beaucoup de mal à retrouver une vie paisible après un choc.



En résumé, même s’il ne fait pas parti des livres inoubliables, ça reste un livre agréable à lire, même si l'écriture fait l'histoire plus que le personnage.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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150 drôles d'expressions pour prendre la vie d..

Intéressant, bien que le terme "prendre la vie du bon côté" est mal choisi pour certaines expressions ("la vie n'est pas un long fleuve tranquille", "se voiler la face", ....).



Pour ma part, période compliquée, en aucun cas ce livre m'a fait prendre la vie du bon côté, juste quelques expressions ont été gardées : la nuit porte conseil, demain est un autre jour, ... (6 au maximum).



De plus, il y a peu d'explications où je n'ai pas décroché, soit c'est mal écrit soit j'ai un problème de compréhension (ou d'attention).
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Le fin mot de l'histoire : 201 expressions ..

Humour Guillaume Meurice publie «Petit éloge de la médiocrité», sous-titré «Enfin un sujet qu’il maîtrise», espérant que ses fans sautent sur «Le fin mot de l’histoire» pour renflouer sa réputation. Dans ce traité des expressions usées à tort et à travers, plus de deux cents, l’humoriste flanqué de Nathalie Gendrot, éminente universitaire, a bossé son français.
Lien : https://www.tdg.ch/meurice-s..
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150 drôles d'expressions pour prendre la vie d..

Ce livre contient 150 expressions que j'utilise régulièrement pour la plupart, mais je ne connaissais pas leurs origines comme "avoir une chance de cocu", voire même leur évolution dans le temps comme "grand bien vous fasse". C'est joliment expliqué et sur un ton humoristique. Très intéressant
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150 drôles d'expressions pour cultiver son jar..

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération masse critique et j'en remercie l'éditeur Le Robert.

Étant jardinière et curieuse dans l'âme, j'ai voulu découvrir ce livre qui parle d'expressions que l'on utilise beaucoup plus souvent que l'on veux bien le reconnaitre et je n'ai pas été déçue: un livre "aux petits oignons"!

Pour commencer le petit format est idéal pour ce genre de livre qui se lit, non pas d'une traite, mais en plusieurs petites fois.

Les textes explicatifs sont à la fois concis et clairs.

Et le petit "plus" sont les ajouts fait par Stéphane Marie, un "jardinier professionnel" plein de bons conseils!

En bref un livre très sympathique plein de culture (dans tous les sens du terme...) et humour!
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Le monde sensible

Roman difficilement "racontable". Nous sommes dans la peau d'une jeune fille, Delphine, qui vient d'être hospitalisé dans un état assez grave. La douleur physique prends une part très importante dans ce roman. On est spectateurs des sensations physiques de Delphine. Elle est dans un état second et la morphine (qu'elle compare à Morphee) est la source de son délire et de son réconfort. Mais c'est un délire réaliste car qui dû faire face à une douleur physique trop importante sait que l'on peut perdre, sur le moment, un peu ou même beaucoup la tête...
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