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Citations de Nathalie Le Gendre (68)


Elle veut prendre son temps durant ce court trajet pour observer le hameau. Le silence l'impressionne. Jamais les précédentes années elle n'a connu cela. Habituellement, tout le village est rempli de rires, de cris et de ces petits riens qui font la vie. Et là ...
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j'ai toute la vie devant moi. Et je la veux libre.
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- (...) La chaleur était suffocante et cela m'était égal.
- Pourquoi ?
- Tout simplement parce que je me sentais libre.
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Je ferme les yeux. Le visage de Mathias tapisse l'intérieur de mes paupières.
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  Tous les jours, le même rituel.
J'effleure les touches délicatement.
D'abord les blanches. Puis les noires.
Je n'appuie pas encore. Pas tout de suite.
Je m'imprègne du silence.
Je m'assieds sur le tabouret rectangulaire en velours rouge élimé.
Les paupières mi-closes, je caresse une dernière fois la rangée parfaite et lisse... 
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Ils ont banni de l'Archebulle la poésie, le théâtre, le dessin... Ils craignent le goût de la liberté que l'on peut y découvrir.
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Personne ne la comprenait. Personne ne savait qu'il lui manquait quelque chose qu'elle ne trouvait pas dans ce monde artificiel de l'Archebulle. Quelque chose qu'elle trouvait uniquement dans ses rêves. La liberté.
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Le climat artificiel et aseptisé de l'Archebulle lui pesait. Elle rêvait d'un contact physique avec ces phénomènes météorologiques qui semblaient la narguer dehors. Elle aurait aimé laisser ruisseler cette eau douce sur son visage qu'elle goûterait du bout de la langue. Elle aurait aimé savourer la caresse du vent farouche dans ses cheveux, découvrir sa fraîcheur plutôt que de respirer chaque jour un air recyclé. Elle aurait tant aimé explorer le vaste océan inconnu dans lequel flottait l'Archebulle plutôt que de plonger dans la mer intérieure, à jamais trop calme, qu'aucune rafale ne tourmenterait jamais. Elle aurait tant aimé dorer sa peau au soleil sans le filtre de champs de forces...
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Elle avait perdu un père, mais elle gagnait une petite sœur qui avait déjà la capacité de faire gonfler son cœur d'amour.
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Tel un grain de poussière illuminé flottant dans l'océan des larmes de Gaïa, une bulle de vie se dirige au gré du vent, de la mer et de ses courants, vers ce petit bout de terre vierge et sauvage...
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Jack n'avait jamais été invité ailleurs. Il en avait déduit qu'il était le favori son hôte. Que des adultes puissent s'amuser ainsi avec des enfants l'avait profondément choqué, mais au moins ,il n'y avait aucune violence, même si l'adolescent ressentait une profonde aversion pour ce qu'il vivait avec l'évêque et ses invités. Bah, ça lui permettait de passer beaucoup de son temps dans une somptueuse maison, avec sa propre chambre, de beaux vêtements, nourriture abondante, le calme de la campagne, sans corvées imposées, et parfois même de recevoir de petits cadeaux...
p95-96
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Ils ont banni de l'Archebulle la poésie, le théatre, le dessin... Ils craignent le goût de la liberté que l'on peut y découvrir.
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Neï trotta sur la corniche qui séparait les maisons troglodytiques du vide, puis descendit jusqu'à la petite cascade qui dévalait vers un arbre tordu dont les racines baignaient dans une piscine naturelle. Là, elle s'aspergea le visage, se frotta la nuque, les bras et les pieds - sa peau très mate luisait sous le soleil déjà puissant -, puis lissa ses cheveux vers l'arrière. Elle n'avait qu'une hâte: achever la dernière étape de l'Argynnis, le rite du papillon, qui lui permettrait d'entrer dans le monde des adultes, et de plus avoir à enrouler sa chevelure sur sa tête en une savante coiffure. Cet ultime rite s'appelait l'imago.
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Ce qui touche le coeur se grave dans la mémoire...
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Malou avait fait voler en éclats la digue solide, construite avec acharnement pour contenir ses émotions. Celle qu'il avait érigée pour se protéger du jugement des uns et des médisances des autres, le meurtrissant en profondeur.
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Pire! Son instinct lui dictait que dans ce petit coffret se cachait une chose très importante qui allait bouleverser sa propre vie. Et jamais l'instinct d'Elora ne l'avait trompée. Elle inspira profondément comme pour se donner du courage et, de ses doigts tremblants, actionna le mécanisme d'ouverture.
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- Je crois qu'on est grillées, dit-elle en s'approchant de la longue table où trône l'ordinateur. Voyons voir ce que je peux trouver là-dedans ...
Elle effleure l'écran qui s'allume, puis pianote sur le clavier devant l'air abasourdi de sa petite-fille qui n'en croit pas ses yeux.
Cela vous étonne vous aussi ? Mais sachez que certains grands-parents sont doués en informatique, bien plus qu'on ne le pense !
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Je me suis évadée de ce monde. Plus rien n'existe que mon sujet, ce rocher dur sous mes fesses et moi. Un moi fantomatique. Qui ne perçoit que des sons indistincts. Des formes floues. Mes doigts s'agitent. Mes yeux les suivent. Je m'écarte. Ma tête replonge vers ma feuille. Je souffle. Caresse. Essuie. Souffle de nouveau. Le dessin prend forme. J'émerge de mon absence mentale.
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Mes pensées se font brume. S'effilochent tel du coton. Se perdent dans le labyrinthe de mon cerveau. Je ne vois plus que des traits. Des courbes. Des ombres. Des points de lumière. Des coups de crayon sur le papier.
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Nael,

Finalement je regrette d'avoir accepté d'accompagner les parents. Cela fait trois jours que nous explorons cette fichue planète, trois jours que je ne peux pas t'écrire tellement je suis fatigué, trois jours que je deviens fou. Papa et maman sont tendus parce qu'ils commencent à désespérer de retrouver la trace des extra-terrestres.
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