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Citations de Nathalie Loiseau (53)


" En Pologne, ce qu’il y a de plus imprévisible, c’est l’Histoire. "

Pierre Lévy, ambassadeur de France en Pologne (2016-2020).

(page 415).
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" La première victime d’une guerre, c’est la vérité. "

Rudyard Kipling

(page 127).
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" Nous savons qu’ils mentent. Ils savent qu’ils mentent. Ils savent que nous savons qu'ils mentent. Nous savons qu'ils savent que nous savons qu'ils mentent. Et pourtant ils persistent à mentir. "

Alexandre Soljenitsyne

(page 36).
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- Madame, (...) pourrait-on fixer des règles pour l'élection?
- Tu veux qu'on prépare un code électoral?
- Pourquoi pas? Fixer une règle, ça permet de se mettre d'accord.
- Tu nous saoules avec tes règles!
- C'est une bonne idée. On va rédiger le code ensemble. Qui veut commencer?
- Je propose une 1ère règle: tous les élèves ont le droit de vote.
- Evidemment!
- Quoi? Et Rose, qui est autiste? Elle comprend rien!
- Mais si, elle est dans son monde, c'est tout!
- Et depuis 2005 tous les handicapés ont le droit de vote. Adopté. Ensuite?
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- He, écoutez! La démocratie est née en Grèce mais à l'époque, seuls les hommes libres votaient. Pas les femmes, ni les esclaves, ni les métèques.
- Les métèques? Mon père s'est déjà fait traiter de sale métèque! Et moi aussi...
- Les métèques c'était juste ceux qui habitaient dans un cité où ils n'étaient pas nés. Ca ne devrait pas être une insulte.
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L'un de mes anciens patrons répétait sans arrêt : "On est tout de même plus intelligents à plusieurs que tout seul." Ça énervait un peu tout le monde parce que ces échanges, il les concevait surtout sous la forme où il parlait et nous écoutions.
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Il suffit d'une seule nomination féminine pour que le tocsin retentisse : "l'invasion a commencé". "Il va falloir se faire opérer pour être promu". "Non, on ne m'a rien proposé, normal, je ne suis pas une femme". Le récit se déploie, fantasmé, répétitif, sans rapport avec la réalité statistique.
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C'est cela le syndrome de la Belle au Bois dormant : attendre que le Prince Charmant vienne changer votre vie. Attendre et ne rien faire pour la changer soi-même. Trop de contes de fées dans l'enfance peut nuire à la santé professionnelle. Lorsque je suggérais à des femmes cadres de solliciter une recommandation et de faire campagne pour leur promotion, là encore, la réponse était souvent la même : demander, solliciter, faire campagne, se vendre ? Impossible, impensable, indigne. Faire campagne, cela ne se faisait pas. Se vendre, c'était se prostituer. Elles ne pouvait pas faire ça.
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La génération précédente ne le comprend pas toujours mais si nous aspirons à un pouvoir d'achat comparable à celui qu'elle a connu, il faut impérativement que les femmes travaillent. C'est pourquoi les jeunes femmes qui renoncent à une vie professionnelle après leurs études m'inquiètent. Ce n'est pas un jugement de valeur, je ne vois rien de dégradant à choisir d'élever ses enfants et prendre soin de sa famille. Mais je ne suis pas sûre qu'elles mesurent pleinement ce qui les attend : le chômage, la séparation n'arrivent pas qu'aux autres. On ne le répétera jamais assez : l'indépendance financière, la capacité à subvenir à ses besoins constituent la première des libertés.
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L'idée même qu'une mère puisse choisir ce qui lui paraît le plus souhaitable pour son enfant comme pour elle et que chaque solution possède ses mérites propres, cette idée-là a bien du mal à se faire un chemin. Mineures sanitaires, vous dis-je.
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Aujourd'hui, si je devais résumer, une petite fille qui va à l'école en France :
- aura un cartable rose, des lunettes roses, une parka rose ; ses parents, son entourage, ses amies sur Facebook se seront considérablement intéressés à son apparence et à ses tenues et lui auront dit en permanence qu'elle était belle ;
- sera bien vue des enseignants parce qu'elle parlera moins que les garçons, sera moins remuante, plus appliquée, plus passive ; récoltera grâce à cela d'excellentes notes dans un système scolaire qui lui aura peu parlé de son avenir ;
- aura des activités de fille, avec des filles, en dépit de la mixité des classes.
Quelque chose me dit qu'elle n'est pas forcément très bien partie, cette petite fille. Qu'être bonne élève, c'est un peu ce qui peut lui arriver de pire.
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C'est formidable, ces scandales sanitaires qui ne touchent que les femmes. C'est aux femmes que l'on prescrit des médicaments miracle pour être toujours plus belles, plus désirables, plus minces, moins acnéiques, pour se fondre dans la norme, pour être "consommables" dans une société tout entière construite sur la consommation.
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cessons de vouloir être à la fois des employées modèles, des épouses modèles et des mères modèles. Acceptons-nous comme nous sommes et nos enfants comme ils sont. Cessons de croire que nous devons faire notre travail mille fois mieux que ceux qui nous ont précédés et élever nos enfants mille fois plus intelligemment que nos mères ou nos grands-mères avant nous. Cessons de nous piéger nous-mêmes : nos mères et nos grands-mères, même quand elles ne travaillaient pas, en faisaient moins que nous pour nous éveiller, nous éduquer ou nous équilibrer.
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revisiter la manière dont nous travaillons relève de l'urgence : tout laisse à penser que nous utilisons aujourd'hui des outils du XXIe siècle pour poursuivre des objectifs du XXe siècle avec des méthodes du XIXe siècle.
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Un très haut responsable, capable de recul et soucieux lui-même de se ressourcer et d'exister en dehors de son travail, moquait ses collaborateurs en parcourant les couloirs après 20 heures d'un sonore : "Messieurs, vous pouvez rentrer, l'heure du bain est passée." Il n'avait pas tort et le cadre "débordé" cache parfois un père qui tente d'échapper aux tâches domestiques. Ce qui, naturellement, s'applique moins facilement aux mères, même si j'en connais plusieurs qui avouent "se remettre pendant la semaine de l'épuisement familial du week-end". Je crois même avoir fait de temps à autre partie de ce groupe, pressée de retrouver au bureau un contrôle sur ce que j'avais à faire à la tête d'une équipe de huit cents personnes un peu moins aléatoire que mes responsabilités de mère d'une nichée de quatre oisillons.
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Scène de vie de bureau : je viens d'annoncer à l'ambassadeur auprès de qui je travaille que j'attends mon quatrième enfant et que, pour la première fois, j'entends ne rien sacrifier de mon congé maternité. La rumeur a déjà fait le tour de l'ambassade. Une diplomate m'arrête dans le couloir : "Tu as raison. Tu as raison de faire un petit dernier. Le jour où ton mari te quittera, tu seras moins seule. Tu sais, ça t'arrivera. Les femmes qui travaillent, ils ne supportent pas. Ils partent. Tous."
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Merci. Merci à toutes les Cassandre, à tous les oiseaux de malheur. Merci de m'avoir condamnée d'avance à ne pas m'en sortir. Elles m'ont donné une raison supplémentaire d'y arriver : l'envie de les contredire, de ne pas me laisser abattre, de leur donner tort. Comme un écho de mon échange un peu vert avec mon vieux professeur de physique : "J'y suis arrivé et je vous emmerde." Pas très élégant mais bougrement efficace.
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"Vous avez un style de speakerine de télévision." Ce fut le commentaire aimable de mon premier directeur, qui officiait en tant que porte-parole du Quai d'Orsay. Sa conception de la communication était telle que les journalistes l'avaient surnommé "le porte-silence". Sa réponse préférée à chaque question embarrassante tenait en une formule : "Nous n'avons pas de commentaires à faire à ce sujet".
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Lorsque les femmes demandent davantage d'égalité et une société mieux pensée, il ne s'agit pas d'un combat et il n'y aura pas de perdants. À part les imbéciles, et c'est plutôt une bonne nouvelle.
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A chaque étape de ma vie, j'ai vu naître des frères. Pas des amis, non, pas seulement, beaucoup plus. Plus que des âmes sœurs. Des cœurs frères. De ceux à qui l'on peut tout confier, tout demander, qui peuvent tout comprendre, qui traversent une période de votre existence collés à vos côtés et qui pour un moment ne semblent vouloir être nulle part ailleurs que là où la vie vous porte.
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