Nathalie Quintane

Lire Nathalie Quintane est un plaisir qui se gagne à l’effort. Rien ne nous est donné, rien ne nous flatte, ne nous courtise. Son Jeanne Darc n'échappe pas à la règle. Cette autrice, qu'Alain Farah range parmi les post-avant-gardistes, bouscule le lecteur en supprimant tous – absolument tous – les repères grâce auxquels il se guide habituellement à travers une œuvre de poésie.



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Sous le regard de Nathalie Quintane le quotidien devient poésie. C'est très beau .

Une seule chose à dire : j'aime énormément.

Notre feuilletoniste a lu ce livre collectif, signé Pierre Alferi, Leslie Kaplan, Nathalie Quintane, Tanguy Viel, Antoine Volodine et Louisa Yousfi, qui récuse la naturalité du lien entre littérature et politique.
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Et si l’on rit, c’est bien sûr de la saveur d’une langue qui sait garder le cap du ­récit, sans renoncer à sa possible loufoquerie : Nathalie Quintane est poète, ce n’est pas un simple attribut pour carte de visite.
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Un livre qui est arrivé quand j'en avais besoin.

Le titre m'a attiré, j'ai direct su de quoi ça allait parler !

Ca révolte, ça bouscule, ça met des mots sur des maux dans l'Education Nationale, ça montre en quoi il y a des problèmes structurels, et en quoi on se retrouve vite à se sentir comme un hamster, coincé dans sa roue.


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J'aime beaucoup les témoignages. Ils ont quelques choses de brut, de clair et d'obscur en même temps.

Ils permettent de se mettre à la place.

Face à un témoignage je ne suis pas critique instantanément, je profite d'abord (bon sauf si on a affaire à une "ordure" sans nom bien sûr).

Parmi mes témoignages préférés, ceux des enseignant•es... sans doute car j'ai un rapport ambiguë avec l'école et sa profession... fin bref.



Dans cet ouvrage Nathalie Quintaine nous partage expériences, anecdotes et pensées autour de son parcours avec l'éducation nationale, comme enseignante et comme élève.

Si la mise en page m'a surpris, et l'écriture par moment compliqué la tâche, j'ai plongé avec plaisir dans cette tranche de vie qui ne changera pas grand chose au "schmilblick" mais qui tour à tour énerve, fait sourire et enfin un peu réfléchir à la position de prof perdu entre colère, exaspération et routine, acceptation.

J'ai mis une demi-étoile parce qu'on ne peut pas mettre zéro !

Dieu que j'ai trouvé ce livre interminable... La seule raison pour laquelle je l'ai lu en entier est tout simplement que j'enregistre des livres audio pour les non-voyants, et que je m'étais engagée dans cet enregistrement. Je me demande d'ailleurs comment une personne qui écoutera la lecture de ce livre pourra y comprendre quelque chose. L'écriture est lourde, bourrée de guillemets, de parenthèses, de parenthèses à l'intérieur des parenthèses. Il n'y a pas d'histoire, ce ne sont que des accumulations de faits pris au hasard. A la fin du livre, on n'en sait pas plus sur cette fameuse cavalière.

C'est le premier ouvrage que je lis de Nathalie Quintane et ce sera le dernier !!

Cette biographie romanesque, échevelée, magique, inspirée, pleine de fées et de batailles, nous renvoie le regard d’une jeune femme prise dans une époque violente, manipulée par les politiques et qui a très vite été emporté par sa ferveur. De bergère à chef de guerre, Nathalie Quitane ne juge pas. Elle relate, en se tenant à la vérité telle qu’elle nous a été transmise. Il en ressort un portrait rempli de contrastes et fait du sur-mesure, en prenant bien soin de coller à la chronologie pour ne pas choquer celles et ceux qui ont édifié la pucelle en icone et en sainte.

Elle publie en cette rentrée" Un hamster à l’école" : un récit sarcastique de sa traversée de l’Education nationale comme élève, étudiante et enseignante.
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On tourne les pages de cet ouvrage vindicatif par son architecture insolite, on va même dire qu’on retourne les pages pour y trouver du blanc. Un grand blanc ! Celui de la peur et du désarroi qui s’insère dans un questionnement qui demeure sans réponse. Qu’est-ce que finalement l’humanité, notre humanité ?
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La narratrice d’« Un œil en moins », qui n’est pas tout à fait l’auteure, s’essaie à diverses formes d’activisme dans le sillage de Nuit debout.




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En écrivain expérimental, Nathalie Quintane se saisit d’un concept central de la sociologie pour décrypter la situation politique.
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Rien d’émollient ni de moelleux ici, c’est au contraire épouvantable et à hurler de rire, un livre désespéré et surdoué, qui soulage comme un couteau planté dans la main. Un essai d’actualité, sur l’impossibilité de penser l’actualité, sur la mort lente de l’intelligence des choses.
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Ni la littérature ni le sentiment ne seront épargnés, dans ce monde textuel émancipé où tout se côtoie sans souci d'incohérence, dans lequel on peut appliquer « le jeu du par-devant/par-derrière » à du Rimbaud ou encore affirmer que « Tu tombes amoureux comme la merde tombe de ton cul. »
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Avec l’étrange «Crâne chaud» de Nathalie Quintane, la grande prêtresse nationale du sexe fait son entrée dans la littérature expérimentale. Obsédant.
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Avec plus de gravité que son ton allègre n’en laisse paraître, Nathalie Quintane nous donne sur le « sentiment sexuel », l’amour, un livre étonnant, d’une audace familière, une fantaisie dont on ne doit à aucun prix se priver.
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