Citations de Nelson Mandela (351)
Un jour, un âne récalcitrant m'a donné une leçon. Nous montions sur son dos l'un après l'autre et, quand mon tour est arrivé, il a foncé dans un buisson d'épines. Il a baissé la tête pour me faire tomber, ce qui est arrivé, mais seulement après que les épines m'eurent griffé et écorché le visage, en m'humiliant devant mes camarades. Comme les Asiatiques, les Africains ont un sens très développé de la dignité, ce que les Chinois appellent "ne pas perdre la face". J'avais perdu la face devant mes amis. Ce n'était qu'un âne qui m'avait fait tomber mais j'ai appris qu'humilier quelqu'un, c'est le faire souffrir inutilement. Même quand j'étais enfant, j'ai appris à vaincre mes adversaires sans les déshonorer.
La cellule est un lieu parfait pour apprendre à se connaitre et pour étudier en permanence et dans le détail le fonctionnement de son esprit et de ses émotions.
Dans la préface de Barack Obama.
Car si nous sommes honnêtes envers nous-mêmes, nous savons que nous avons tous des combats à mener, grands et petits, personnels et politiques - pour surmonter la peur et le doute; pour continuer à travailler quand l'issue est incertaine ; pour pardonner et nous dépasser.
Dans la préface de Barack Obama.
Par ses choix, il nous a clairement montré que nous ne sommes pas obligés d'accepter le monde tel qu'il est - mais que nous pouvons tous jouer un rôle pour le rendre tel qu'il devrait être.
Pour moi, la non violence n’était pas un principe moral, mais une stratégie ; il n’y a aucune valeur morale à employer une arme qui n’est pas efficace.
J’ai agi tout au long de ma vie avec la conviction que nous ne sommes qu’un pays, et qu’u peuple : métis, Indiens, Africain et Blancs. Un pays, un peuple.
Aucun problème n’est trop profond pour être surmonté si toutes les parties en ont la volonté, par la discussion et la négociation au lieu de la force et de la violence.
La négociation et la discussion sont les plus grandes armes que nous ayons pour promouvoir la paix et le développement.
On s’enrichit beaucoup en rencontrant des personnes qui ont eu des chemins de vie différentes. Les conversations avec des gens venus de divers environnements ouvrent l’horizon et augmentent les connaissances.
Mon respect pour les êtres humains n’est pas fondé sur la couleur de leur peau ni sur l’autorité qu’ils peuvent détenir, mais uniquement sur leur mérite.
Les blessures qu’on ne voit pas sont plus douloureuses que celles qui se voient et qu’un médecin peut soigner.
J’ai découvert qu’au cours d’une discussion il ne sert jamais à rien de prendre envers son opposant un ton moralement supérieur.
Médire ne parlant des autres est certainement un vice ; quand on parle de soi c’est une vertu.
De même que nous jugeons les autres ils nous jugent. Celui qui se méfie est toujours tourmenté par le soupçon.
Si je pouvais faire part d’un souhait en cette occasion, ce serait que tous les Sud-Africains se consacrent à faire de notre pays le pays de nos rêves : un endroit débarrassé de la haine et de la discrimination ; un endroit où la faim et la mendicité n’existeraient pas ; un endroit sûr où les enfants pourraient grandir pour devenir nos futurs dirigeants.
En fin de compte, la réconciliation est un processus spirituel qui requiert autre choses qu’un simple cadre légal. Il faut qu’elle ait lieu dans le cœur et dans l’esprit des individus.
La science et les expérimentations ont montré qu’aucune race n’est en soi supérieure aux autres, et ce mythe a aussi explosé là où les Blancs et les Noirs ont les mêmes chances de développement.
On sait bien que l’important, ce n’est pas ce qui arrive à une personne, mais la façon dont elle le prend.
Combattre la pauvreté n’est pas un acte de charité. C’est un acte de justice. C’est la protection d’un droit humain fondamental, le droit à la dignité et à une vie décente
[...] I learned that to humiliate another person is to make him suffer an unnecessarily cruel fate. Even as a boy, I defeated my opponents without dishonouring them.