AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Nicci French (446)


Dans cette ville, il y avait plein de fantômes.
Commenter  J’apprécie          10
Duncan était plongé dans les problèmes techniques que lui posait la machine à expresso, l'un de nos plus gros investissements pendant le boom des années quatre-vingt. Il m'apporta un dé à coudre de café qui me causa un afflux de caféine instantané, tandis que je le vidais d'une minuscule gorgée.

Il m'informa de son nouveau projet, en cours de discussion avec la municipalité, pour loger les familles sans abri (qu'avec un goût douteux, il appelait "famélies"). Dans des maisons à l'abandon, en leur donnant la possibilité de les restaurer eux-mêmes. J'acquiesçai avec enthousiasme. C'était très économique (sauf pour nous), pratique, socialement bénéfique, cela n'avait pas grand-chose à voir avec l'architecture au sens traditionnel, et ça avait toutes les chances d'être refusé par le service du logement.
Commenter  J’apprécie          12
Quand on a rêvé, on se réveille. Parfois, on se réveille dans un autre rêve. Mais quand on se réveille et que rien ne change, ce n'est plus un rêve : c'est la réalité.
Commenter  J’apprécie          00
Dans un mois, il serait reparti dans le New Jersey. Pour quelles raisons au juste, s'était-elle convaincue qu'il lui était impossible de le suivre ? "On a tous peur de prendre la mesure de la liberté dont on dispose réellement." Quelqu'un lui avait dit ça un jour.
Commenter  J’apprécie          00
Frieda ne s'arrêta pas avant d'avoir atteint sa maison, où elle ressentit le soulagement qu'elle éprouvait toujours une fois réfugiée, quand elle fermait la porte sur le monde extérieur, qu'elle respirait cette odeur de propreté et de sécurité. Dès l'instant où elle l'avait vue, trois ans auparavant, elle avait su qu'il la lui fallait absolument, même si elle n'était plus entretenue depuis des années et qu'elle faisait miteuse et mal située, coincée comme elle l'était en d'affreux box sur gauche et des HLM sur sa droite. A présent que les travaux avaient été faits, tout était à sa place.
Commenter  J’apprécie          00
Mais pour Frieda, seul l'ordre vous accordait la liberté de réfléchir, de développer des pensées dans un espace préalablement dégagé pour elles, de donner forme et de mettre un nom sur les idées et les sentiments soulevés au cours de la journée, comme le limon et les herbes folles.
Commenter  J’apprécie          00
Et puis Sandy était entré dans sa vie. Ils dînaient, parlaient et couchaient ensemble, après quoi Frieda rentrait chez elle sans jamais dormir chez lui. Ils n'en étaient qu'au début, en un sens c'était compliqué, déroutant et excitant, de se retrouver ainsi intimement liés, de se découvrir et de s'explorer l'un l'autre, d'échanger des confidences. Jusqu'où le laisserait-elle entrer dans sa vie ? Elle s'efforçait de l'imaginer,. Voulait-elle vivre en couple, évoluer à l'avenir comme des alpinistes enchaînés ensemble ?
Commenter  J’apprécie          00
L'une des choses qu'elle appréciait chez Josef était qu'il ne parlait pas quand ce n'était pas nécessaire. Il ne ressentait pas le besoin de faire le malin ou de faire mine de comprendre des choses dépassant son entendement. Et quand il prenait la parole, il pensait réellement ce qu'il disait.
Commenter  J’apprécie          00
- La plupart d'entre nous sommes dépassés à un moment donné de notre vie, malheureux au-delà du supportable ou dysfonctionnels au-delà du tolérable, ou encore simplement bloqués dans une situation. (Elle posa sur lui un regard perçant). Vous ne croyez pas ?
Commenter  J’apprécie          00
Quand j'étais sans défense et que je ne croyais plus en moi, Meg était là. Elle croyait en moi alors que j'avais cessé d'y croire.
Commenter  J’apprécie          20
… c’était un bourdonnement qui se répercutait dans sa tête et qui faisait comme l’une de ces cornes de brume qu’on entend sur un ferry-boat en mer, au moment du départ en vacances avec papa et maman. Qui résonne au loin, et fait frissonner d’effroi, même si on ne sait pas pourquoi, et on a envie d’être protégé par des bras forts, parce que le monde est immense et profond, et plein de surprises qui donnent l’impression d’avoir le cœur trop gros pour sa poitrine.

(Fleuve Noir, p.116)
Commenter  J’apprécie          80
Il n'était pas certain de savoir au juste ce qu'était un pied-de-biche. C'était un mot qu'employaient les gens.
Commenter  J’apprécie          10
On rencontre des problèmes évidents quand on recherche quelqu'un (...) qu'on a présumé mort il y a huit ans.
Commenter  J’apprécie          20
La vie. je me rappelle la vie.
Commenter  J’apprécie          01
À présent j'avais peur, mais ce sentiment ne masque pas toutes les autres émotions, a l' inverse de la rage, par exemple, ou du désir soudain. Ça me donnait plutôt l'impression de quitter la lumière pour l'ombre, d'entrer dans un monde froid, minéral, sinistre. Un monde différent.
Commenter  J’apprécie          10
J'allumai une nouvelle cigarette et me versai un nouveau verre de vin.
"Je suis devenue une femme disponible. Je commence à me retrouver placée à côté du monsieur divorcé dans les dîners en ville. Est-ce que cela t'arrive souvent aussi ?"
Kim haussa les épaules.
"Plus maintenant".
Commenter  J’apprécie          40
Elle a vu tellement d’horreurs. On l’a violée. Son ex a été tué. Elle est traquée par un psychopathe. T’imagines ? Et la seule chose que font tous ces articles universitaires, c’est parler de… j’sais pas, moi… fabulation. J’aimerais bien savoir ce que ça fait d’être dans sa peau, de se trouver mêlé à toute cette violence.
Commenter  J’apprécie          00
Elle ne comprenait pas pourquoi les gens avaient besoin d’écrire comme s’ils devaient entortiller les faits dans du barbelé. Elle avait tenté de lire l’essai qu’avait rédigé Frieda Klein sur le concept de personnalité, mais avait complètement bloqué sur la première page où il était question de pronoms, même si elle appréciait la citation de George Eliot : « Il n’est jamais trop tard pour devenir celui que nous aurions pu être. »
Commenter  J’apprécie          00
Reeve avait tué son frère jumeau, s’était évaporé dans la nature, mais toutes ces années, avait suivi Frieda, l’avait traquée, tel un ennemi obsédé, un amoureux flippant. Cette seule idée lui fichait un peu la trouille.
Commenter  J’apprécie          00
Frieda Klein, écrivait-elle, « est une femme qu’attirent la violence, l’obscur et la mort ». Lola étudia toutes les photos de Frieda Klein au fil des ans et se dit que Liz Barron n’avait peut-être pas tort. Elle ne souriait jamais. Avec ses cheveux bruns et ses yeux noirs, elle vous défiait littéralement du regard.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nicci French Voir plus

Quiz Voir plus

Mémoire piégée

Jane est architecte. Son rituel est de

sabrer le champagne évidemment!
donner le premier coup de pelle.
faire un bon gueuleton.

15 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Mémoire piégée de Nicci FrenchCréer un quiz sur cet auteur

{* *}