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Fatal dimanche : Tout s'arrête tome 1 sur 1
EAN : 9782265117846
456 pages
Fleuve Editions (12/04/2018)
3.7/5   96 notes
Résumé :
Frieda Klein fait une affreuse découverte : un corps est trouvé chez elle, dissimulé sous le plancher de son salon. Cet homme n’est autre que le détective privé qu’elle avait engagé pour sa propre protection.

Pour la psychothérapeute, le message est clair : tu es la prochaine. Mais les événements se bousculent. Tandis que ses proches sont à leur tour pris pour cibles, les intentions du tueur lui paraissent subitement confuses. Y a-t-il plusieurs meurt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je croyais naïvement que cette série qui egrene tous les jours de la semaine , s'arrêterait avec le dimanche, mais pas du tout ! Le couple d'écrivains, Nicci French, nous régale d'une dernière phrase-choc qui nous promet un huitième tome et nous offre une fin toujours plus intense.
J'avoue perdre le fil (rouge) de l'obsession du tueur Dean Reeve pour notre personnage principal, Frieda Klein, psychothérapeute.
J'avoue de pas comprendre qu'un autre tueur admirateur du premier lui emboite le pas , d'autant qu'à la base , il avait l'air parfaitement normal.
Imitateurs , cadavre sous le plancher de la maison de Frieda, kidnapping de la nièce : dimanche n'est pas le jour du repos pour Frieda
Je suis agacée (un peu ) par la perfection de cette héroïne qui réussit toujours à tout mieux comprendre que les flics.
Je m'étonne que ses amis qui risquent leurs vies en permanence pour et avec elle, soient toujours là pour elle, de façon fusionnelle .
Oui, pleins de choses m'agacent dans cette série, pleins de choses sont vues et revues dans d'autres romans. Alors pourquoi, suis-je encore là, au septième épisode ?
Parce que j'aime les méandres de la psychanalyse expliqués par Frieda. J'aime qu'elle dessine...
J'aime ses ballades dans Londres la nuit et j'aime le "maçon-homme à tout faire" ukrainien, Joseph . J'aime qu'il "massacre" la langue de son nouveau pays d'adoption, qu'il cuisine pour "réparer les vivants "etc... Joseph, c'est mon personnage préféré.

Après le "Fatal Dimanche," on espère très fort qu'il y aura (enfin !) , un ♫ lundi au soleil ♫ pour Frieda. Elle le mérite , avec tout ce qu'elle a déjà traversé ...
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Pourquoi ce dimanche après-midi le préfet Crawford demande-t-il à une jeune inspectrice divisionnaire, Petra Burge, de passer prendre le célèbre l'inspecteur divisionnaire Karlsson qui est en congés maladie et l'inspectrice Yvette Long pour se rendre en leur compagnie sur une scène de crime à Saffron Mews ?
Petra remarque la complicité existant entre Karlsson et Long à propos de Frieda Klein, une psychothérapeute qui assista autrefois la police et de l'affaire Hannah Docherty, une innocente que Klein a fait sortir de l'hôpital psychiatrique.
Elle est officiellement chargée de l'enquête mais la présence des deux « anciens » ne lui dit rien qui vaille. D'autant plus que Frieda Klein habite précisément Saffron Mews…

Le crime s'avère être relié à une affaire non résolue pour les uns, close pour les autres, vieille de 7 ans et impliquant Klein, Karlsson et Long.
Le Préfet Crawford est dans ses petits souliers et il compte sur Petra Burge pour le sortir de l'impasse.
Enigme classique qui revisite, sans les plagier de façon servile et plate, les classiques du genre.
Une galerie de personnages habilement construite évoluant au coeur de Londres, sous la menace du passage à l'acte d'un tueur en série surgi du passé :
Le psychologue travaillant pour la police qui ne fait pas l'unanimité, ses soutiens et ses détracteurs que tout oppose, le tueur en série qui communique en direct avec le profileur faisant de l'ombre aux inspecteurs, une hiérarchie avide de résultats spectaculaires, ne s'embarrassant pas de méthodes scientifiques et encore moins de vérité, sauf si elles l'avantagent, une presse aux aguets...

Le fil conducteur du roman est la contrainte qui lie malgré elles, Frida Klein et Petra Burge. Peuvent-elles, en dépit des déclarations de bonnes intentions, se faire confiance ? le passé et l'expérience de Frieda ne lui donnent-ils pas un avantage sur Petra ? Sa hiérarchie informe-t-elle Petra de toutes les informations sur le sujet ? Ne doit-elle pas s'inquiéter quand Crawford lui dit sans ciller :

— Je vous ai confié une affaire sensible.
— Oui.
— Une affaire comme ça, ça décide d'une carrière, reprit Crawford. Ou alors… bref, vous voyez bien.
— Je sais

Entre les deux femmes et le tueur s'établit une relation particulière dans une course dont on se demande tout au long du récit, qui sortira vainqueur, et surtout qui en sortira indemne.

Nicci Gerrard et son mari Sean French s'appuient sur leur expérience de chroniqueur judiciaire et chroniqueur littéraire pour nous livrer un roman qui se lit sans trêve.

Une découverte pour ma première lecture de Nicci French, cet auteur à quatre mains.
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Le dimanche est la fin et le sommet d'une semaine, souvent en famille. Ça tombe bien, après six premiers tomes mettant en scène les personnages de Frieda Klein et consorts, on a vraiment l'impression d'une réunion familiale – genre recomposée – entre les protagonistes ayant vécu tant d'aventures tragiques et les lecteurs devenus autant acteurs que spectateurs.

Vous pouvez lire ce roman individuellement, vous passerez un excellent moment, je n'en doute pas. Mais diable que ce serait dommage de passer à côté de la profondeur de personnages qui sont devenus des proches au fil de sept années de lecture.

Ce Fatal dimanche, Tout s'arrête se devait d'être le clou de cette semaine mortifère, le roman qui allait relier le tout. Et il l'est ! Même si le couple d'auteurs anglais n'a jamais caché que la série comporterait huit romans (titre anglais du huitième : « Day of the dead », tout un programme). Autant dire que le final en est un, tout en ne l'étant pas vraiment (mais je n'en dirai pas davantage…).

Les Nicci French ont construit un univers durant toutes ces années, un monde dans le monde à l'intérieur de Londres (autre personnage principal à part entière) et de ses cours d'eau. de tome en tome, à force de digressions, l'enquête est devenue une sorte de fil rouge qu'on perdait parfois de vue. Autant dire que son retour au premier plan est particulièrement marquant.

Rythme très soutenu (ce n'était pas le cas de tous les autres tomes qui avaient chacun leurs propres ambiances), phrasé sec et cadencé, rebondissements en cascade, ce roman a tout du thriller qu'on ne lâche pas des yeux.

Les protagonistes connus sont au centre de l'intrigue et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ne sont pas ménagés. Attendez-vous à subir des chocs et des émotions à répétition.

Frieda Klein est le genre de personnage qui avait besoin de plusieurs romans pour nous faire découvrir sa complexité (non exagérée). La psychothérapeute s'est révélée aussi froide qu'humaine, avec les pieds sur terre comme personne et qui pourtant perd peu à peu pied.

Ce personnage féminin, si loin des enquêteurs masculins dont on nous abreuve à longueur de thrillers, a permis aux Nicci French de donner une épaisseur psychologique rare à leurs romans. Dans ce septième épisode, tous les codes du thriller sont savamment utilisés, mais la psychologie est toujours présente. Comme le disent les deux écrivains : « La névrose est une sorte de scène de crime ».

La série est formidable depuis le début, et ce Fatal dimanche en est un point d'orgue très réussi, le meilleur des sept à mon sens. En soi, c'est un excellent thriller, prenant, rythmé, au suspense à couper le souffle, et intelligemment mené. Tout s'arrête ? Rien n'est moins sûr, mais pour certaines choses et pour certaines personnes le chemin va irrémédiablement changer.

Ils sont épatants ces deux auteurs formant le couple Nicci French !
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Tout ça pour ça ?
Pour le final de la série, je m'attendais à quelque chose d'explosif, de magistral, de diabolique ! Sacrée déception, on reste loin de Thomas Harris... C'est digne d'un Maigret, tous au plus.
Une qualité quand même : ça se lit bien, pas de longueur. A lire pendant un voyage en train par exemple. Vous l'aurez donc vite oublié...
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Dans ce septième opus, le couple d'écrivains nous conte la fin de l'histoire de Frieda Klein commencée dans Lundi mélancolie - le jour où les enfants disparaissent

La psychologue en butte à un tueur obsessionnel, qui n'a eu de cesse de se protéger et de protéger son entourage de cet homme horrible, tout en résolvant au passage quelques histoires criminelles, est à nouveau la cible d'attaques : un cadavre est retrouvé sous le plancher de sa maison, sa nièce est enlevée, ses autres proches sont tabassés.
Mais Dean Reeve n'est peut-être pas le seul à incriminer.
Frieda va devoir à nouveau écouter son instinct, coller les indices et aller à l'encontre de la police et de la presse qui piétinent ou trouvent des suspects « naturels » mais qui ne correspondent pas à la réalité des faits.

J'ai bien aimé encore une fois l'atmosphère particulière à ces romans, avec les déambulations de Frieda dans Londres qui lui permettent de réfléchir (et regretté que l'édition lue ne comporte pas de carte comme dans les précédents ouvrages), ainsi que les personnages attachants qui gravitent autour d'elle et qui l'envahissent aussi parfois.

On peut ne pas aimer la fin du roman et de la série : pour ma part, je l'ai trouvée très cohérente avec la personnalité de Frieda et l'esprit d'ensemble.

Je recommande cette série à ceux qui aiment les thrillers et les énigmes à long terme.

Un peu plus sur lirelanuitoupas.wordpress.com


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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Soudain, l’appartement fut envahi de bruits. Le téléphone sonna, s’arrêta, sonna de nouveau. Le portable vibra sur la table. La sonnette retentit une fois, deux fois, alors même qu’on tambourinait sur le battant. L’inspecteur divisionnaire Karlsson se hissa hors de son fauteuil puis sur ses béquilles, se dirigea vers la porte, l’ouvrit.Une femme, toute petite, toute menue, le dévisageait, le front barré d’un pli soucieux. Ses cheveux d’un brun-roux étaient coupés presque à ras à l’arrière, et une longue frange lui retombait sur un œil. Son visage était étroit, pâle, un peu asymétrique, avec des sourcils incolores et des yeux d’un marron cannelle. Elle était vêtue d’un anorak noir, d’un ample pull gris, d’un pantalon sombre et de baskets orange. Derrière elle, la pluie tombait. Son visage était mouillé. Les branches d’un platane grincèrent au-dessus d’elle.
— Inspecteur principal Petra Burge.
Elle a l’air trop jeune, songea Karlsson. Mais il remarqua alors les fines rides autour de ses yeux, ainsi qu’une cicatrice qui courait sur le côté gauche de sa tête, depuis l’oreille jusqu’en bas du cou.
— J’ai entendu parler de vous.
Burge n’en parut pas surprise, ni flattée.
— Je dois vous emmener sur une scène de crime.
Karlsson indiqua d’un geste ses béquilles.
— Je suis en congé maladie.
— C’est le préfet.
— Crawford vous envoie ?
— Il m’a dit de vous prévenir qu’il y avait un corps à Saffron Mews.
— Saffron Mews ?
Il crut prendre un coup à l’estomac et avança une main pour recouvrer l’équilibre.
— Que s’est-il passé ?
— On y va, là. J’ai une voiture.
Burge tourna les talons, prête à partir, mais Karlsson tendit le bras et la rattrapa par la manche.
— Elle est morte ?
Elle secoua la tête.
— C’est un homme.
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- Quand j'étais petite, je haïssais les dimanches. (…)
C'était un jour de silence et d'ennui, où il n'y avait rien à faire à part aller à l'église et retrouver de la famille qu'on avait pas envie de voir.
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[ Londres ]
Ici, c'était l'île de Jacob , reprit Frieda. Le coin était si dangereux que la police refusait de s'y rendre. Je parle d'il y a un siècle et demi. Et aujourd'hui, ni vous ni moi n'aurions les moyens d'y vivre.
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Il détenait un alibi idéal. C'était là que résidait le problème. Les gens normaux n'ont pas d'alibi parfait.
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Frieda eut une pensée pour la famille au sein de laquelle elle avait grandi : un père qui avait mis fin à ses jours, une mère qui n’avait jamais eu envie d’enfants et l’avait affirmé jusque sur son lit de mort, des frères qui nourrissaient ressentiment et réprobation à son endroit et qu’elle ne voyait jamais. Les liens du sang. Sa véritable famille, faite de bric et de broc, déglinguée et chahuteuse, se trouvait ici, dans cette pièce bruyante et surchauffée.
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Vidéo de Nicci French
Nicci French - Terrible jeudi, le jour de l'innocence perdue .A l'occasion du Quai du Polar 2015, Nicci French vous présente son ouvrage "Terrible jeudi, le jour de l'innocence perdue" aux éditions Fleuve Noir. Retrouvez le livre http://www.mollat.com/livres/french-nicci-terrible-jeudi-jour-innocence-perdue-9782265098923.html Notes de Musique : © Mollat https://www.facebook.com/Librairie.mollat/ https://twitter.com/LibrairieMollat http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/ https://vimeo.com/mollat https://instagram.com/librairie_mollat/ https://www.pinterest.com/librairiemollat/ http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ https://soundcloud.com/librairie-mollat http://blogs.mollat.com/
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