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Critiques de Nicolas Ancion (413)
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La cave

Quand je me suis rendu compte que ce roman était en fait du young adult, j'ai eu un moment de doute et j'ai failli jeter l'éponge... finalement, je me suis tout de même lancée et je ne regrette pas.



Si on fait abstraction des personnages qui sont légèrement simplistes (la jolie jeune fille en détresse, le petit ami aussi preux qu'un chevalier et le méchant psychopathe à souhait...), l'intrigue est rapidement assez addictive. Le récit tourne autour de l'enlèvement et de la séquestration de la jeune Summer, par un détraqué qui kidnappe des jeunes filles pour pouvoir former une "famille".



Du suspens, du rythme, du glauque même car pas grand chose n'est épargné à ces pauvres filles et enfin, une bonne dose de crédibilité dans l'évocation du syndrome de Stockholm: tous ces ingrédients font de ce roman un très bon thriller, même pour un public adulte.

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Invisibles et Remuants

Le dernier roman de Nicolas Ancion est une plongée jubilatoire dans les coulisses de notre monde comme il va mal. De l’enthousiasme désespéré des victimes espagnoles de la crise économique au regard désabusé d’un barbouze chargé d’organisé la riposte sécuritaire, le récit a le souffle du thriller terroriste et la profondeur d’une fresque sociale. Une lecture passionnante et pertinente.







Et si, comme moi, on peut ne pas apprécier la tournure que prend la fin de l’histoire, Nicolas Ancion a su insuffler assez d’énergie, d’amour et d’humour pour qu’on se prenne à vouloir agir à notre tour pour un monde meilleur.


Lien : http://aveclesourire.be
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Maudit Cupidon, tome 1

J'ai découvert ce premier tome via différents avis de booktubeuses avec pour fond, l'histoire de Cupidon peu adaptée à mon goût. Je l'ai lu en entier et j'ai apprécié. Or, il est vrai que l'on présente un triangle amoureux et que ça sent la romance toxique à plein nez... Eh bien pas tant que ça... Les personnages restent des ados, les réparties de Cupidon sont drôles et l'histoire reste une aventure. Je lirai sûrement la suite !
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Nous sommes tous des playmobiles

Dans ce recueil d'histoires à la belge on retrouve avec plaisir la trépidante ville de Bruxelles. J'ai aimé l'écriture tantôt cruelle tantôt tendre mais toujours acidulée de Nicolas Ancion.



Mes nouvelles préférées sont sans conteste : « Moi, je dis qu'il y a une justice » (Peut-être parce que j'adore le parfum de la vengeance qui s'en dégage mais qui ne me rend pas sadique pour autant) et « Haute Pression », qui n'a rien à envier à un excellent thriller. Le pire, c'est qu'on arrive même à s'identifier au protagoniste en se demandant ce qu'on aurait fait à sa place.



Autant de remises en question qui nous assaillent en lisant ces courtes histoires qui ne manqueront pas de susciter étonnement, dégoût, révolte mais également tendresse, rire et humanité. Car force est de se l'avouer, dans chaque individu sommeille autant de déclinaisons du clair à l'obscur qui n'attendent que des mises en situation pour faire surface.



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La cave

Alors, pour un livre young adult, ça fout carrément la frousse.... En fait, frousse n'est peut-être pas le bon mot, j'aurai peut-être du dire c'est carrément glauque... Le genre d'ambiance que j'aime... c'est noir, c'est tordu et ça nous tient en haleine. J'ai sincèrement tout aimé dans ce bouquin. Une écriture très fluide, des phrases punch, un personnage principal en la personne de Summer très bien développé, un dangereux psychopathe qui kidnappe des femmes et qui en fait qu'il veut... L'atmosphère est étouffante, comme cette cave, trop petite, sans soleil, où 4 jeunes femmes doivent partager l'espace. Et que dire de la couverture qui est juste magnifique. Un très très bon bouquin, qui se lit rapidement et qui rempli amplement le mandat qu'il se donne.
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Quatrième étage

J'ai lu ce roman en tant qu'élève il y a un peu plus de dix ans (... Oulah! ), et je relis aujourd'hui, puisque je le propose comme lecture obligatoire à une de mes classes. C'est curieux, je n'avais pas beaucoup de souvenirs de l'histoire... Je me souvenais qu'il y avait une histoire d'amour et qu'à un moment donné deux histoires se rejoignaient en une seule. Bizarrement, j'ai vite oublié l'histoire mais pas le livre en soi...



Il n'en a pas l'air comme ça, mais il est très dense ce roman. Il pose un regard acerbe sur la société, sur Bruxelles la "ville à deux vitesses" où les grands buildings ne sont jamais loin de taudis insalubres où s'entassent les pauvres.

Je ne sais pas si je suis la seule, mais j'ai été troublée par l'environnement de Thomas et Marie. En effet, ils se sont rencontrés à la fin des années 90 (ce que l'on sait grâce à l'histoire de "Serge et Louise") et on sait qu'ils sont âgés. On peut donc en déduire que l'histoire de Thomas et Marie se passe dans le futur... Est-ce cela la vision du futur de Nicolas Ancion? Un monde où il faut se laisser humilier pour un peu de viande? Où un propriétaire a tous les droits sur ses locataires? Où la misère pullule ? le moins que l'on puisse dire c'est que ce n'est pas un roman très optimiste. Pourtant, il passe bien.



Je suis heureuse de l'avoir redécouvert et d'avoir éprouvé un plaisir identique à cette deuxième lecture que celui que j'avais ressenti à 15 ans.
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Nous sommes tous des playmobiles

Vive la Belgique ! Libérée de son encombrante voisine.

Allégée de son bagage francophone, qui bride les expressions hautes en couleur, les fautes de grammaires, la puissance du parlé plein de vie et d'imagination au travers de ses institutions coupolesques et remplies de grabataires.

Sur une telle base quoi de plus simple que de trouver dans "Nous sommes tous des playmobiles" un exutoire exceptionnel au désir que l'on peut avoir de franchir LA ligne.

Celle qui régit nos vies, nous empêche de briser les règles édictées par les institutions ou celles de la morale, toujours fluctuantes ceci dit .

Il faut lire ce petit roman plein de verve, d'idées loufoques et un rien féroces, vous vous sentirez plus léger, moins tenu par votre imagination et votre irrépressible envie de faire bonne impression en parlant riche et sans fôtes d'ortogafes.

Tabasser un académicien à coup de Larousse...il y a de l'idée non...
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La cave

J'avais ce bouquin dans ma PAL abyssale car le résumé était sympa.

Et puis Siabelle, sur Babelio, m'a interpellée en me le conseillant fortement!

Du coup, hop, j'ai vite ouvert la porte de la cave, à mes risques et périls!



Et je n'ai pas été déçue!



Captivée dès les premières pages, je n'ai pas lâché ma lecture!



Quelques roses, un peu de lilas, des violettes, un ou deux iris et des touffes de trèfle pour un peu de verdure! Quel sublime bouquet pour égayer votre intérieur, vous ne trouvez pas?

Perso, je n'aime pas les fleurs coupées! Les pauvres, fauchées en pleine croissance, elles ne peuvent que faner et mourir, alors que les plantes vertes ou fleuries, ne demandent qu'à grandir et s'épanouir, non?!?

Et ces jeunes filles vont connaître le même sort que ces magnifiques fleurs coupées composant un bouquet pour le seul plaisir de Colin, alias Trèfle. À moins qu'une ou deux refusent son sort…



Le thème de la séquestration n'est pas une nouveauté mais dans les romans que j'ai pu lire jusqu'ici, il s'agissait d'une personne isolée ou d'un adulte.

Alors que dans La cave, les victimes sont jeunes, autour de la vingtaine et 16 ans pour Summer, et elles sont toujours au moins deux.

Cela permet d'aborder le sujet d'une manière plus fouillée et complète, à mon sens.

On le voit avec le comportement de Rose, la plus « ancienne », face aux nouvelles arrivées. Les dégâts de l'emprise de Trèfle sur Rose sont énormes, toute velléité de rébellion est morte depuis longtemps. le syndrome de Stockholm est à son apogée.

Et même si j'avais envie de lui coller des claques à tout bout de champ, le parcours de Rose m'a émue et troublée.



Se laisser faire, ne pas riposter? Il n'en est pas question pour Summer alias Lilas quand elle arrive dans la cave. Elle ne comprend pas. Cette résignation lui paraît tellement aberrante!

Mais elle n'a pas encore connu la paralysie de la peur viscérale et les affres de la douleur.

Et elle est jeune.

Si elle sait les dangers qui existent de part le monde, elle a la naïveté de croire qu'ils ne peuvent arriver chez elle.

Si elle a une idée de ce qu'un kidnappeur peut faire subir à sa victime, elle est persuadée que vouloir s'évader, c'est pouvoir.

Si elle ne peut pas se sauver, elle compte sur ses proches pour la délivrer très vite.



Au fil des jours, Lilas change et s'adapte. L'esprit travaille pour la survie de Summer, sa protection. Mais les mois passent, les ravages sournois s'insinuent en chacune des fleurs.

Parce que la répétition d'événements hors norme devient un quotidien, une normalité que le cerveau intègre et finit par faire sienne.

Summer se raccroche à ses souvenirs, son amour pour Lewis, son affection pour son frère qui l'énerve pourtant, elle essaye de se dissocier de Lilas et de ce qu'elle est obligée d'accepter pour survivre, pour souffrir le moins possible. Mais deux entités peuvent-elles rester étrangères dans un même corps?

Et nous, lecteurs, sommes impuissants devant les drames qui se succèdent. L'empathie est totale tout comme notre frustration et notre impuissance car nos poings sont prêts à cogner mais dans la cave, il en va autrement.



Dans ce roman, nous vivons l'intimité malsaine de cette « famille » composée: l'auteur nous dévoile peu à peu la psyché de Colin, les sources de sa folie et de ses tocs, les fondements de son mobile. Par petites touches, nous recomposons son passé, sa relation au sein de sa famille de sang, avec son père et sa mère, et la naissance de son grand projet.

Loin de l'excuser ou de justifier ses actions, on comprend comment son esprit déviant a pu orchestrer toute cette horreur.



Lentement, il perd pied. Alors que ses sorties nocturnes sont parfaitement préméditées et ses pertes de contrôle calculées, il panique quand le monde extérieur se rapproche de sa « famille ». Car on ne peut jamais parfaitement maîtriser sa vie et que l'interaction avec l'autre a toujours des conséquences imprévisibles…



Parce qu'il y a aussi les autres: la famille de Summer, son petit ami Lewis dont la volonté de trouver Summer ne faiblit pas au long de ces mois, et aussi la police.

L'engagement de Lewis est plus qu'honorable pour un jeune homme amoureux mais je reste dubitative devant l'échec de l'usure du temps sur ses efforts et la force de son espoir.



Un bémol toutefois dans ce thriller flippant! Je trouve le dénouement trop rapide.

Je ne parle pas la scène finale dans la cave. Mais l'auteur ayant abordé « l'après » et alors que nous avons eu tout le temps de nous imprégner des changements psychologiques des fleurs en compagnie du trèfle, les réactions de la famille et du petit ami face à Summer et son comportement auraient mérité un peu plus de développement pour mesurer l'ampleur des effets de la séquestration chez un individu.

Le lecteur reste ainsi, à mon sens, sur sa faim et en est réduit à des suppositions.



Natasha Preston est un jeune auteur anglais (à peine la trentaine) et ses débuts sont plus que prometteurs avec ce thriller psychologique captivant, tant par sa maîtrise de la psyché de ses personnages que celle du suspens sombre et malsain. Elle dose finement l'horreur de la situation sans jamais tomber dans la violence gratuite ou le voyeurisme glauque, tout en balançant une flopée d'émotions qui prend le lecteur à la gorge. C'est, je crois, son premier roman traduit en français, et j'ai hâte de lire ses prochains écrits!



Alors un grand merci à Siabelle, pour le conseil de lecture! Sans toi, le bouquin risquait de prendre l'humidité à la cave pendant un long moment… et c'eût été bien dommage!
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Nous sommes tous des playmobiles

Dix nouvelles. Dix tranches de vie. C'est moi, toi, vous, cela peut être n'importe qui. Amusantes, déroutantes, scabreuses, surprenantes, ces nouvelles ne laisseront pas indifférent. On aime ou on déteste, on y voit du talent ou au contraire on pense que Nicolas Ancion brade le sien ici. La nouvelle est un genre difficile et je pense que Nicolas Ancion y excelle. Mention spéciale pour "Moi je dis qu'il y a une justice" et "Haute pression", mes préférées.



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Le livre le plus nul de la bibliothèque

C'est évidemment son titre provocateur qui m'a donné envie de découvrir "Le livre le plus nul de la bibliothèque" et Nicolas Ancion par la même occasion.

Je ne m'attendais pas à lire des nouvelles, et encore moins des nouvelles "à chute".

Comme souvent, le résultat est inégal. Certaines m'ont vraiment surprise, d'autres m'ont amusée et d'autres encore sont moins réussies.

Le résultat est divertissant et un peu dépaysant (l'auteur est belge) mais sera vite oublié.
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En mille morceaux

En mille morceaux est une histoire qui raconte la vie d’adolescents, soirées, drogue, alcool et puis la mort de Jessica.

Mon fils a dû lire ce livre pour l’école, du coup ça m’a donné envie de le lire également.

Le livre est écrit sous forme de journal intime et on découvre petit à petit l’histoire de chaqu’un, avant et après la mort de Jessica.



Un petit livre qui se lit facilement, mais je ne peux pas vraiment dire si j’ai aimé lire cette histoire. J’ai un peu eu du mal avec certaines incohérence. En revanche, j’ai aimé m’immerger dans les histoires d’ados, cela m’a rendu nostalgique de ma propre adolescence et puis mélangé d’une peur de ce qui pourrait m’attendre en tant que parent…



En conclusion, un livre que j’ai facilement lu mais qui est plus ciblé pour les jeunes adolescents.

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La cave

La cave, c'est l'endroit où il les a enfermé. Ses fleurs comme il les appelle. Quatre jeunes femmes retenues prisonnières et qui doivent jouer leur rôle au millimètre près.



C'est un roman ado qui prend au tripes. On en ressort pas indemne. Paradoxalement, la dureté du thème et des violences n'empêche pas la fluidité de la lecture. Une fois ouvert, je n'ai pas pu lâcher ce livre. Natasha Preston a une façon de raconter l'indicible qui le rend terriblement réaliste et on espère à chaque page que ces jeunes femmes vont s'en sortir. J'ai suivi avec tristesse le sort de chacune d'entre elle. Et la fin ouverte témoigne de la vie d'après avec beaucoup de bon sens.



Psychologiquement, c'est une lecture difficile. Kidnapping, meurtres, tortures psychologiques, viols... Âmes sensibles s'abstenir.
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L'homme qui valait 35 milliards

Nicolas Ancion est l'auteur de romans loufoque que j'adore.



Dans celui-ci Le PDG d'Acelor Mittal est enlevé.

La bande responsable de son enlèvement est aussi préparée que moi à faire un saut dans le vide : rien n'est prêt ou pensé.

C'est ce qui rend cette lecture savoureuse.



S'en suit des aventures rocambolesques de Mittal et ses ravisseurs dans la région où les hauts fourneaux se sont éteint et ont laissé pas mal de misère. C'est aussi la région de l'auteur.

Pour l'histoire complète de cette époque, la critique de Daniel_dz est parfaite :)



En parallèle, on suit une autre histoire. Moins loufoque, tout aussi touchante.



A lire en se rappelant que l'auteur est Belge : l'histoire est surréaliste!

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Positive

Pour cette nouvelle lecture du Gang des Lectrices, Gaëlle et moi restons dans le registre young-adult et le thème LGBTQ+, mais pas que. Surtout pas que...





Nous avons donc jeté notre dévolu sur Positive, le premier roman de la très jeune Camryn Garrett qui aborde l'adolescence sous un prisme très différent en parlant du VIH et la séropositivité donc, le tout dans une ambiance "légère" malgré la gravité du sujet.





Doté de messages essentiels peu importe les générations, le livre rappelle ce qu'est la maladie, les modes de transmission et les traitements, adoptant son langage à cette génération qui n'a pas connue, contrairement à Gaëlle et moi, les années SIDA et le fameux slogan "Sortez couvert", qui ont pu marquer nos jeunes années.





Présentation vidéo en un clic sur la page Babelio de l'auteure, le blog et YouTube :





Lien Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=XqauPt9dHS4&t=1s
Lien : https://bookncook.over-blog...
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La cave

Livre téléchargé sur ma liseuse. Du coup, je viens de réaliser, en me connectant à Babelio, que c'est un livre pour "jeune adulte". Quoi, moi qui suis adulte mais plus toute jeune (sauf dans ma tête), j'ai lu un livre "jeune adulte" sans même m'en rendre compte ? C'est certain, je vieillis, mes capacités de déduction ne sont plus ce qu'elles étaient.

Plus sérieusement, je pense que le classement de genre devrait être élargi dans ce cas bien précis.



Summer a 16 ans, un frère, un petit ami et un caractère positif et obstiné. Une obstination qui la fait refuser de se faire conduire à une soirée où elle va être enlevée. Une obstination qui va lui permettre de tenir bon.



Une cave aménagée pour accueillir quatre filles et former ainsi la famille idéale. Quatre filles rebaptisées de noms de fleurs. Ainsi en a décidé Trèfle. Un personnage inquiétant, qui passe d'une humeur à l'autre.



Les chapitres sont centrés sur trois personnages. Summer, devenue Lilas, qui s'adapte tant bien que mal à cette nouvelle "vie". Trèfle, dont on apprend le parcours familial et les raisons de ses actes. Lewis, le petit copain qui refuse de croire que Summer est morte et s'obstine à continuer les recherches.



L'auteur a manifestement voulu se centrer sur le côté psychologique des personnages. Comment survivre lorsqu'on est enfermées ? Faut-il resister, refuser d'obéir, continuer à croire à une libération, à un avenir ? Faut-il accepter la situation, oublier son passé, ne pas essayer de s'enfuir ? Pourquoi ne pas se révolter quand on est quatre contre un ?



Bien sûr il y a de la violence mais elle limitée au niveau des détails et aurait pu être beaucoup plus gore. Elle est néanmoins suffisante pour se mettre dans la peau des malheureuses cloitrées.



La fin est un peu rapide et "facile" mais n'oublions pas que le public visé est supposé être jeune.



Une auteure que je lirai encore avec plaisir.













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La cave

Un homme qui se fait appelé "Trèfle" enlèvent des jeunes filles et les séquestrent dans une cave. On retrouve donc Rose, Iris , Violette et Lilas. Pour lui elles sont ses jolies fleurs, sa famille idéale. Il a fait une erreur en enlevant Lilas qui s'appelle en réalité Summer car elle a de la famille et n'a aucune envie d'accepter son sort.

J'ai été un peu déçu par ce roman, même s'il y a des passages pas faciles , je le trouve pas assez noir (c'est ce que la 4ème de couverture sous entendait). Natasha Preston n'a pas réussi à créer assez de tension , de suspense. Histoire qui est restée trop plate
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La cave

> https://booksandrap.wordpress.com/2017/04/11/la-cave-natasha-preston/





Ce bouquin ! Non mais ce bouquin ! J’ai adoré. Je l’ai dévoré. Il a tout ce dont j’espérais quand je l’ai commencé : Du suspense, de la tension, de l’émotion, de l’adrénaline, du rebondissement. C’était à la fois glauque et intense, magnifique et terrifiant. Un petit bijoux sans conteste.

Si vous n’aviez encore jamais entendu parler de ce livre, ouvrez grands les yeux et tendez l’oreille au maximum, soyez attentifs et concentrez-vous car je vais vous parler d’une histoire qui vous fera frissonner de peur et de dégout. Imaginez-vous la nuit, vous marchez tranquillement, quand un homme vous appelle. Non pas par votre prénom, mais par un autre. Rose, Lilas, Iris ou Violette. Des prénoms de fleurs. Vous ne comprenez pas, vous commencez à avoir peur. L’homme se rapproche, vous appelle de nouveau, il est déterminé, fort. Et puis c’est déjà trop tard. Vous vous réveillez dans une cave, dieu seul sait où, en compagnie de trois autres jeunes filles. L’homme se fait appeler Trèfle, et dans son esprit pervers vous faites désormais partie de sa famille. Le cauchemar ne fait que commencer…





Je partais avec un avantage : Le thème. C’est totalement ma came quand on mêle thriller et lecture adolescente je ne pouvais donc qu’aimer non ? J’apprécie beaucoup les policier en général, j’aime ce genre d’histoire où il est question de kidnapping. Je trouve le concept et l’intrigue originale et c’est vrai que j’ai tout de suite accroché au style de l’auteur. L’idée est totalement tordue mais vraiment prenante.

C’était vraiment intéressant car en lisant le résumé je savais ce qui allait arriver à Summer : Son enlèvement, sa captivité, sa cohabitation avec les autres filles, la peur etc… Et pourtant on commence l’histoire en suivant Summer dans sa chambre, inconsciente de ce qu’elle va vivre à peine quelques heures plus tard. J’ai beaucoup aimé la découvrir avant ce drame et voir sa relation avec sa famille et son chéri. Au fil des chapitres on la voit finalement changer. On l’a connu avant et on voit l’après. On suit Summer, et Lilas, et on finit par ne plus croire que c’est la même personne tant tout ce qu’elle vit la change et la transforme.





Le gros point positif de ce roman, c’est définitivement l’alternance des points de vue.

Si on avait suivi uniquement Summer durant tout le livre, je pense que cela aurait été trop redontant et peut-être même ennuyeux, mais là ce n’est pas le cas. On suit bien évidemment Summer dans la cave, qui nous dévoile son quotidien. ce sont toujours des passages oppressant et surréaliste par moment. Puis c’est au tour de Trèfle et là on pénètre dans son esprit et on a enfin un aperçu de comment il pense. J’ai trouvé ça vraiment très intéréssant de pouvoir un peu sonder ses pensées et comprendre comment il vit cette situation, et comment il s’illusionne. Et enfin, on suit Lewis, le petit ami de Summer. On le suit lorsqu’il apprends la disparition de Summer, puis dans ses intensives recherches. Autant les passages de Summer et Trèfle sont parfois terrifiant et absurde, autant ceux de Lewis sont teinté de douleur et d’émotions.

L’ambiance de roman est totalement dingue, c’est à la fois glauque, angoissant mais aussi pleins d’espoir et d’amour… De quoi complètement perdre pied. C’est bien mis en place, une fois le nez plongé dedans, il est impossible de penser à autre chose.





En plus de l’alternance des points de vue on a également le droit à des bonds dans le temps. On peut passer d’un chapitre au présent, à un de l’année 2005 où on apprends comment Trèfle en est venu à vriller de cette manière. On a droit également à entrapercevoir des bouts de l’adolescence de Summer, son premier baiser avec Lewis et pleins de petits passages comme celui-là rajouté à l’intrigue principale pour apporter un peu plus de rythme et de détails. Que dire à part que j’ai adoré ? C’était totalement addictif et vraiment très bien fait.

Autant j’ai aimé ces bonds dans le temps, autant ils m’ont tout de même pas mal dérouté. J’ai été parfois un peu paumée entre les époques. On est tantôt au présent avec Summer alias Lilas, puis on repart et on suit Trèfle bien des années en arrière lorsqu’il ramène les 4 premières « fleurs-filles » à la maison, et les dates se ressemblant toutes j’ai de nombreuses fois mis quelques minutes à comprendre où me placer dans l’histoire pour ne pas tout confondre. Mais honnêtement ça ne gâche en rien l’intensité du récit.





J’ai dévore la dernière partie d’une traite. J’étais tout simplement incapable de le reposer avant de savoir comment cette histoire sordide allait se terminer.

J’étais à la fois anxieuse et excitée de connaître le dénouement j’avais cette pression quand je sentais que tout allait basculer d’un moment à l’autre. J’ai trouvé la dernière partie vraiment haletante c’était douloureux à lire mais c’était aussi magnifique pour pleins de raisons. Ne vous attendez pas à un retournement de situation et à un twist de fou, c’est attendu, ça reste un thriller young-adult assez simple, avec un dénouement qui ne va pas vous surprendre plus que de raison. Mais vraiment cela vaut le coup. Oui ça se termine simplement, mais c’est exactement ce dont on attends au final. Je vous le conseille mille fois c’est une lecture qui n’est pas de tout repos, qui va mettre vos nerfs à l’épreuve plus d’une fois, mais c’est une lecture qui mérite qu’on la lise.

Je tire mon chapeau à Natasha Preston qui signe avec « La cave »un récit brûlant, juste et bouleversant ! C’est une petite pépite littéraire qui m’a déchiré le coeur.




Lien : https://booksandrap.wordpres..
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À l'heure de Moscou : Des nouvelles du Tran..

Chacun des douze auteurs de ce recueil a rédigé une nouvelle ayant pour cadre la célèbre ligne ferroviaire du Transsibérien.

Ce train relie Moscou à Vladivostok en une semaine. Il parcourt 9 288 kilomètres via plus de 900 gares - mais ne s'arrête qu'à une cinquantaine d'entre elles.



Le contrôleur Dimitri, personnage principal de la première nouvelle de l'ouvrage, réapparaît dans les histoires suivantes. Outre Dimitri et le train, chaque récit présente quelques aspects de la vie à l'époque soviétique. Les difficultés à vivre sous un régime autoritaire et liberticide sont mises en évidence, même si l'on y voit quelques personnages s'accommoder du système et y percevoir une voie vers le progrès de l'humanité.



Les styles d'écriture de ces nouvelles sont variés, de même que leurs genres, quelques unes s'apparentant au fantastique ou à la SF.



Le version offerte par Babelio est en format à l'italienne alors que la seule image de la couverture trouvée sur internet est à la française. Le format à l'italienne rend bien hommage à l'esprit du livre et aux illustrations de la couverture, puisqu'il permet de mieux représenter visuellement l'immensité des espaces parcourus par le Transsibérien. Les illustrations au milieu des textes sont sobres mais contribuent à faire de ce livre un bel objet.



Il est probable qu'aucune de ces nouvelles ne me laisse un souvenir impérissable, mais cet ouvrage collectif est original dans sa forme et sa lecture agréable.



• Je remercie Babelio et les éditions du Samovar.
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En mille morceaux

Je n'ai pas du tout aimé ce livre, même si l'auteur maîtrise très bien son art de l'écriture.



Malgré les évènements dramatiques, les scènes qui se veulent déchirantes, les tourments intérieurs des héros, je n'ai pas ressenti une goutte d'émotion. Et pourtant d'ordinaire j'ai la larme facile.



Du début à la fin du livre, j'ai trouvé l'écriture tendue, rageuse, remplie de phrases ou de mots à l'emporte-pièce.

Comme si l'auteur veut nous montrer que le sujet qu'il traite est grave, trèèès grave, que ça rigole pas, mais il reste à l'extérieur. C'est artificiel.



A le lire, on a l'impression que tous les jeunes n'ont qu'une idée en tête : se saoûler, se droguer, se cogner dessus, mentir à leur parents, et les parents, eux, sont durs, manipulateurs, blasés, désabusés ou déconnectés.



En fait, j'ai trouvé le ton de cette histoire très cynique.



Et je n'ai pas cru une seconde le coup de la blogueuse mystérieuse.



Peut-être que c'est ça qui m'a le plus gêné dans ce roman. L'improbabilité de la psychologie des personnages.

Je n'ai senti ni l'amitié entre Karine et Jessica, la morte, ni l'amour entre Léa et Franck, et par contre je n'ai pas compris comment Karine pouvait accepter la trahison et la manipulation de sa mère si facilement.

D'ailleurs je n'ai pas senti vraiment de différence entre les personnages. Je n'ai eu envie de m'identifier à aucun.



Ce qui est bizarre aussi, c'est que ce roman est soutenu par Info-drogues, alors que pour moi il tourne autour de la mort de Jessica et fait plein de mystères dessus, dont je ne vois pas l'intérêt au final.



Bref, je suis déçue.
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Le fabuleux voyage de Ferdinand

Ferdinand est un petit garçon qui adore se rendre à l'école. Il déborde d'imagination, et chaque situation banale est transformée en une formidable aventure: la vieille dame ne promène pas son caniche, mais un Dragon à poils durs, le petit muret qu'il longe borde un dangereux ravin infesté de crocodiles, etc...



L'album grand formé est richement illustré, détaillé. Il éveillera l'imaginaire de vos petits, à partir de 4 ans.
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