Nicolas Carreau

« Ouvrir un livre et rentrer dedans, quand c'est une belle histoire, c'est un merveilleux voyage pour pas un rond » martèle chaque dimanche Nicolas Carreau en ouverture de « La voix est livre » sur Europe 1.



Un homme sans histoire, vivant à Belprat en 1995, effectue un voyage aussi merveilleux qu'improbable sous la plume du romancier. A l'instar de Phileas Fogg réalisant « Le Tour du Monde en 80 jours » ou de Pierre Aronnax effectuant « 20 000 Lieues sous les Mers », Henri Reille traverse la planète sans le moindre passeport et sans « Les Cinq sous de Lavarède », héros de Paul d'Ivoi. Avec la complicité de Fenimore et Vito il traverse l'Europe, franchit l'Atlantique en découvrant Julie, une gracieuse Robinsonne, et arrive en Amérique latine sur les traces de Franz Muller, ex officier allemand…



Chaque chapitre est un épisode de feuilleton ou de série Netflix avec son lot de heurts, de malheurs et de bonheurs. C'est drôle, addictif, invraisemblable, illégal et immoral … merveilleux et agréablement écrit.



C'est délicieusement rétro et les moins de trente ans découvriront les « boutons de manchettes », datant d'une époque où les chemises avaient des poignets mousquetaires, préhistoire sans GPS, sans Internet, sans Smartphone, sans Réseaux Sociaux ni Babelio.



Un véritable festival imaginaire qui offre deux heures de détente, d'optimisme, et démontre que « la minimisation permanente des problèmes » et la recherche du « juste milieu » sont des impasses et que la vocation de l'humanité est d'explorer l'univers infini.



Mais un enchainement de bons chapitres n'aboutit pas toujours à un roman parfait et Nicolas Carreau est, à mon modeste avis, meilleur nouvelliste que romancier car la conclusion de ce premier roman prometteur tombe trop abruptement.

Cet anti-héros fait de sa banalité son titre de gloire : ne jamais se faire remarquer, faire de la norme sa ligne de conduite, passer inaperçu, être transparent. Pas un mot plus haut que l’autre, pas de conflit, y compris avec la femme qu’il a épousée et qui ,on le comprend rapidement, ne se prive pas de pimenter sa propre vie, sans doute d’un ennui mortel auprès de ce compagnon si fade.



Or, la donzelle a osé donner un coup de canif dans le contrat de mariage. Ça, on pourrait faire comme si on n’avait rien vu, mais il se trouve que l’élu est le pire ennemi d’enfance de notre héros malgré lui. Le couple infernal s’est de plus rendu coupable d’un forfait impardonnable : le vol d’une paire de boutons de manchettes dépareillé, auquel Henri tient plus qu’à la prunelle de ses yeux. L’homme est hors de lui et pour récupérer son bien si précieux va commettre l’irréparable !



C’est un second départ dans sa vie : la fuite est salutaire et nécessaire et va considérablement infléchir la trajectoire de son destin.



Sorte de fable contemporaine, qui prend des allures de Candide qui découvre le monde, le long d’un chemin initiatique haut en couleurs, en compagnie de drôles de lascars.



C’est à la fois léger et étayé, le plaisir est là, alors que l’on accompagne le valeureux Henri et ses compagnons de voyage, pour en tirer une leçon de vie !



Merci à Netgalley et aux éditions Lattès.
Lien : https://kittylamouette.blogs..

C'est un homme dont le quotidien est réglé à la seconde prêt ; un évènement va faire de lui un fuyard.

Nous voila à le suivre, tambour battant, dans un voyage fait de rencontres.

Les personnages sont forts sympathiques.

Derrière cette histoire déjantée, il est questions de remise en question, d'affronter ses certitude et de se coltiner à la vie.

C'est plaisant à lire mais il y a quelques longueurs dans ce livre pourtant très court.

Certains passages sont assez rigolo mais l'histoire tourne un peu court.

Un premier roman prometteur.

Lu dans le cadre du prix des lecteurs du livre de poche 2023.

La vraie vie des héros est un court traité (un tout petit plus de deux cent pages) publié en 2017 et qui tente de décrire rapidement la vie des personnes qui auront influencé d’une manière ou d’un autre les grands héros de la littérature.



Le propos est original et se suite avec grand plaisir. Nicolas carreau parvient ici à partager sa passion pour la littérature. Sa démarche est franchement intéressante car elle lui permet de convaincre le lecteur qu’il existe des parcelles entre les héros bien réels et les héros de fiction. L’écriture est fluide, agréable, la démonstration est aérée et pourtant riche !



Le programme est chargé puisque l’auteur s’intéresse tour à tour à aux grands classiques tels que Dracula, D’Artagnan, le comte de Montecristo, Jean Valjean, Tarzan, Robinson Crusoé, Phileas Fogg, Emma Bovary. Il va ensuite jeter un œil du coup du côté des policiers avec Maigret, Arsène Lupin, Sherlock Holmes, avant de finir en fanfare avec les personnages de Tintin… et James Bond.



L’on pourra toutefois que le propos soit aussi court et que certains personnages n’ont que quelques pages pour eux. Mais c’est le prix à payer pour savourer une synthèse qui rend compte d’importants travaux de recherches. La couverture de l’ouvrage est particulièrement réussi et donnera clairement à votre entourage d’en savoir davantage.



Preuve de son bon goût et de la finesse de ses analyses, l’auteur est assez critique quant à la qualité de l’adaptation du personnage de 007 par Daniel Craig… alors c’est certain, il n’y a pas à hésiter !



Voici un titre sympathique à mettre entre toutes les mains !

(...)

Le texte se présente sous forme de brefs entretiens réalisés pour une émission de radio, c’est-à-dire de discussions informelles et de questions-réponses. L’auteur a rencontré diverses personnalités dans leurs bibliothèques personnelles et a cherché à savoir quelles étaient leurs lectures. La question du rangement des bibliothèques est parfois abordée, mais m’a paru la plupart du temps secondaire. Les personnes rencontrées parlent de leurs lectures préférées, dans la plupart des cas.



Le « problème » que j’ai eu, c’est que beaucoup des personnalités qu’on croise dans ce livre étaient pour moi d’illustres inconnus ^^ Bon, ce n’était pas vraiment gênant, j’aurais été aussi intéressée si l’auteur avait interviewé des anonymes dans la rue plutôt que des célébrités. J’ai trouvé l’idée de départ du livre intéressante. Certains entretiens m’ont plu davantage, question d’atomes crochus avec les personnes rencontrées. D’ailleurs parfois je serais bien restée plus longtemps avec certaines. D’autres semblaient parfois un peu trop élitistes dans le choix des titres dont ils parlaient, mais hé, chacun lit ce qui lui plaît, je me suis juste peu sentie concernée par les livres mentionnés.



Je ne parlerai pas de la plume, s’agissant de la transcription de discussions orales, ça n’aurait pas grand sens. Mais la lecture est agréable, facile, rapide. Je ne suis pas forcément convaincue par le classement alphabétique, qui ne permet pas de voir si l’émission a évolué au fil du temps, mais ça, c’est affaire de goût.



En fait, le hic de ce livre, c’est qu’il donne envie de découvrir encore plein de nouveaux bouquins 😆



Une bonne lecture, bien que mon intérêt ait varié selon les personnes interviewées.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Le titre du premier roman de Nicolas Carreau "Un homme sans histoires" porte déjà en lui toute l’ironie de l’histoire racontée par l’auteur, une histoire déjantée, mais terriblement drôle et addictive. Et je ne regrette pas le grand voyage qu’il m’a offert, une véritable échappée belle, une grande bouffée de romanesque.



D’emblée je vous le dis, j’ai aimé. J’ai aimé le récit de la vie d’Henri Reille, un homme des plus banals qui n’aime rien tant que l’uniformité de sa vie "pépère", éloignée des modes mais pas trop, qui n’aime rien tant que de respecter l’heure et le nombre de bises à sa femme – une – sur la joue gauche et n’a, pour seul ami qu’Antoine, Antoine du Pin…"seul aristocrate connu du canton". Vie banale donc, jusqu’à ce qu’il s’aperçoive de la disparition de ses "deux boutons de manchettes dépareillés…Un trésor sentimental en fait…Mais c’était un cadeau, un héritage de son grand-père Jean Reille."



Et à partir de là tout va "partir en cacahuètes", mais de la suite, je ne vous dirai pas grand-chose. C’est le genre d’aventure à suivre sans réfléchir. Amateurs de réalisme, de faits précis, vérifiables, de situations sérieuses, passez votre chemin. Pourtant ce serait dommage. L’écriture parfaitement maîtrisée, vive et entraînante, m’a prise par la main et j’ai suivi sans respirer cette cavale abracadabrantesque. Le récit est hallucinant, savamment ponctué de cliffhangers qui ont pour objectif évidemment, et c’est réussi, d’empêcher le lecteur – avide de connaître la suite – de refermer le livre.

Voilà donc notre héros "sans histoires" embarqué dans un périple qui le mène de Munich à Ostende, New-York et l’Argentine sur les traces d’un homme en lien avec les fameux boutons de manchette. Nicolas Carreau passe ainsi en beauté, je trouve, d’intervieweur littéraire à auteur lui-même. Aussi banale que l’est son Henri Reille je dirais juste que son coup d’essai est réussi.



"Un homme sans histoires", une épopée haute en couleurs, une clique de Pieds nickelés en goguette, non, là j’exagère. En tous les cas Henri Reille aura pour une fois des histoires à raconter.


Lien : https://memo-emoi.fr

Ce roman qui m'a fait passer un bon moment malgré quelques réserves.



On est embarqué dans les péripéties humoristiques d’Henri dont le quotidien bien réglé est perturbé par la perte de ses boutons de manchettes. Pour ce premier roman, l’auteur dévoile une plume fluide et agréable. On sent l’influence du chroniqueur par la présence de fréquents clins d’œil culturels.



En revanche, j'ai parfois eu du mal à me projeter dans le récit car il me semblait invraisemblable et trop loufoque. Et d’une manière générale, il m’a également manqué de l'émotion.



La fin de l'histoire m’a toutefois redonné le sourire, porteuse d’une morale qui fait sens. J’ai également aimé savoir ce qu'il advient des personnages secondaires.



Sans garder un souvenir mémorable de ce livre, je retiens que Nicolas Carreau est un bon conteur d’histoires.

Henri Reille est expert-comptable. Il emploie toute son énergie à ce que rien ne lui arrive et à ce que sa vie soit réglée comme du papier à musique. Des horaires maîtrisés, une tenue vestimentaire passe-partout, un mariage moyen, une vie millimétrée… rien ne dépasse. Henri a toutefois un attachement viscéral aux boutons de manchette que lui a légués son grand-père. Alors quand Henri voit ces boutons accrochés aux manches de son ennemi juré, il voit rouge. Et il comprend par la même occasion que Géraldine, sa femme, est la maîtresse de cet homme qu’il déteste. A l’encontre de toute ses habitudes, Henri va décider d’aller récupérer ces boutons de manchette et là… tout bascule. Et voilà Henri en pleine cavale, quittant sa tranquille ville de Belprat à destination de l’Allemagne. Enfin, c’est ce qu’il croit car ses aventures vont l’emmener bien plus loin !



Ce premier roman de Nicolas Carreau est très réussi. Distrayant, drôle et parfaitement maîtrisé, il met en scène des personnages quelque peu loufoques auxquels on s’attache rapidement. Même si les situations sont parfois totalement ubuesques, on tourne les pages et on suit les aventures d’Henri avec grand plaisir. On voyage ainsi avec lui, et les comparses qu’il va trouver sur sa route, de l’Allemagne à New-York, du Mexique à l’Argentine cherchant à échapper à ceux qu’il imagine en train de le poursuivre.



On sent chez l’auteur une certaine passion pour les romans d’aventure, les livres de Jules Verne, l’humour des frères Coen, et étrangement le mélange de tout cela fonctionne parfaitement. La folle épopée d’Henri emporte totalement le lecteur et l’incite à tourner les pages pour savoir où le mènera l’aventure et la rencontre suivantes. Un excellent moment de lecture.

Tout commençait bien car j'adore autant lire qu'écouter des passionnés parler de leurs lectures et de leur rapport aux livres...

Malheureusement, j'ai vite été rebutée par le style des différents entretiens, de simples retranscriptions de propos tenus à l'oral. Le contenu m'a également laissée sur ma faim : un survol rapide de la bibliothèque de l'invité, beaucoup de questions fermées dans la majorité des entretiens, quelques thèmes récurrents ('Ulysse' de Joyce, Philippe K. Dick...)... Dommage, l'idée est pourtant épatante.

Un zeste de Jules Verne à la sauce sud-américaine. L’ambiance est agréable mais je me suis un peu endormie sur le livre. Une veine surréaliste, des personnages atypiques, une suite d’événements incongrus et des aventures amusantes. J’aime bien cet exercice de style mais dans le même genre je préfère Joël Egloff ou Pierre Raufast. Léger, amusant, bien construit et vite oublié.

Henri Reille est un homme sans histoires et casanier, à qui il arrive des histoires plus rocambolesques les unes que les autres, un départ inopiné de Belprat pour l'Allemagne, New York, le Mexique… tout ça pour des boutons de manchette dépareillés, départ-Reille-hé ! pourrait-on dire. C'est totalement burlesque, improbable, et les aventures du sympathique Henri et de ses compagnons atypiques apportent un peu de fantaisie et de couleurs dans notre monde terne et morose. Alors pourquoi bouderait-on le plaisir d'une lecture primesautière et dépaysante ?

Un homme sans histoires de Nicolas Carreau

En librairie depuis mars 2022, publié chez @jclattes que je remercie.



Premières phrases : « La plupart des gens tentent par tous les moyens de se distinguer de leurs semblables. Henry Reille, lui, s’ingéniait à ne se différencier en rien de quiconque. »



Le bonheur d’Henry tient à peu de choses… être ponctuel, avoir des chaussures bien cirées mais pas trop, et par-dessus tout que jamais rien de nouveau n’advienne dans sa vie bien organisée.

C’est donc dans un quotidien où les menus sont les mêmes d’une semaine sur l’autre, les sorties programmées que le destin d’Henry Reille va prendre une tournure inattendue.

Notre cher Henry ne hausse jamais la voix, même si vous lui passez devant au supermarché avec un caddie pour une famille XXL, il ne dira rien. Il ne se fâcherait pas plus si vous lui vidiez votre cendrier de voiture sur les chaussures… pas de remous, pas d’esclandres … RIEN.

En revanche il y a une chose pour laquelle Henry serait prêt à entrer, en rogne, voir, et je pèse mes mots, en colère, c’est si un jour, un quidam lui volait ses boutons de manchette !!! Boutons de manchette qui ne sont ni en or ni en pierres précieuses, leur valeur est ailleurs, c’est un cadeau de son grand-père, ils représentent à ses yeux, rien de moins qu’un authentique trésor.

Alors le jours, où, Gwendoline, son épouse, les offre à son amant, pour Henry, voilà l’inconcevable commis et la colère le pousse à récupérer ce précieux ensemble. Mais voilà, ce faisant, il commet l’irréparable et se voit contraint de fuir son ordinaire. Pour lui, débute alors une vie de fuites, de planques et d’aventures rocambolesques ponctués de rencontres truculentes et saugrenues. Lui qui n’a jamais quitté son village de Belprat, traversera pourtant l’Atlantique sur un vieux rafiot, franchira la terrible frontière séparant les USA du Mexique mais dans le sens inverse de tout le monde et parcourra l’Amérique latine en coccinelle. Voilà donc pour un homme qui n’avait jamais rien à raconter, toute une vie d’histoire à partager.



Une chose que je peux affirmer est qu’avec ce livre, l’ennui est impossible, les personnages tous plus loufoques les uns des autres, offrent à ce roman un caractère inattendus et décalé. Un roman anti-déprime, qui ne joue pas la carte de la facilité. Une belle découverte servie par une écriture aux petits oignons dont on se délecte. Je le conseille sur toutes les tables de nuit !!!



Emma aime :

-Dévorer un roman

-Déguster un roman

-Se réjouir de l’avoir lu.


Lien : https://www.instagram.com/le..

L'idée est sympathique et la forme, une succession d'entretiens, agréable. L'auteur nous fait entrer dans intimité de plusieurs personnes qui bien souvent n'ont en commun qu'une certaine célébrité et un fort attachement aux livres.

Mais j'ai été rapidement déçu par cette lecture. Le style y participe : une simple retranscription de dialogues. Une fois la dernière page tournée, rien de particulier ne subsiste. L'auteur a fait le choix d'interroger de nombreuses personnes n'allant donc pas très loin dans les échanges avec ses interlocuteurs. Dommage.

Une épopée jubilatoire en raison d’une paire de boutons de manchette !



Plongez dans une épopée trépidante et rocambolesque avec la seconde sélection pour le mois de juin du Prix des lecteurs du livre de Poche 2023 : Nicolas Carreau, Un homme sans histoire.



Suivez les péripéties hilarantes et improbables d’Henri Reille qui préfère l’ennui aux ennuis. Cet homme attachant dont la vie ne le prédestinait pas à chambouler son quotidien du jour au lendemain. La vie d’Henri était millimétrée et ennuyeuse. Un jour, elle bascule dans l’absurdité lorsqu’il devient un fugitif. Sa cavale le mène de Munich aux confins du Mexique…



Ce roman loufoque m’a littéralement fait rire aux éclats et m’a transporté dans un tourbillon d’aventures inattendues !

Henri Reille est un homme sans histoire, ou presque. Expert- comptable, ses journées suivent un programme très précis, à la minute près il répète chaque jour les mêmes gestes, jusqu'à la bise, chaque matin, sur la joue gauche de son épouse Géraldine. Son seul ami, Antoine du Pin, aristocrate, vit dans ce même bourg, dans un château légué par ses ancêtres. La ville de Belprat (département romanesque d'Evre-et-Maine) où il vit depuis sa naissance, ressemble à ces bourgs de province décrits par Balzac dans sa comédie humaine. Tout se passe ainsi jusqu'à ce que les boutons de manchette de son grand-père, qu'il conservait jalousement dans un écrin, disparaissent. A partir de là, les événements et l'ordinaire de notre héros vont être bouleversés, et une aventure trépidante et loufoque le menera dans différents pays.



Adepte des romans un peu barrés, j'ai vraiment été séduite par cette épopée surprenante, entre conte Voltairien et quête familiale. L'humour décalé, la description de scènes surréalistes, et le style très enlevé de Nicolas Carreau m'ont fait sourire plus d'une fois. Un roman surprenant à lire au deuxième degré et sans à priori.

Je suis désolé d'avoir mis une si mauvaise note à cet ouvrage mais il y a pour moi tromperie sur la marchandise.

Quand un livre intitulé "Les furies de l'Histoire" paraît dans une collection qui a pour nom "Historissimo" sous la direction de Bruno Fuligni, je m'attends à ce qu'il me parle de l'Histoire et plus précisément ici de femmes tueuses historiques. Or, ce n'est pas le cas. Il est constitué de quinze portraits de femmes tueuses, écrits pour moitié par des historiens, mais dont quatre seulement peuvent être considérées comme des personnages historiques : Agrippine, Frédégonde, Irène l'Athénienne et Tseu-Hi. Toutes les autres font partie des faits divers.

En fait, cet ouvrage est un recueil de faits divers comme Pierre Bellemare en a fait paraître des dizaines dans les années 80.

Il atteint malgré tout son but, à savoir que les femmes peuvent être aussi violentes que les hommes, peuvent être aussi sadiques, sociopathes, psychopathes qu'eux. Seules les ultra-féministes les plus obtues en doutent, celles qui pensent, à tort, que toutes les petites filles sont naturellement la gentillesse même et les petits garçons la méchanceté incarnée. La femme n'est qu'un être humain comme l'homme en somme.



Merci à Babelio de m'avoir sélectionné pour sa Masse Critique et aux Éditions First de m'avoir fait parvenir "Les furies de l'Histoire".

Hi ! Hi !

Loufoque et farfelu : les pérégrinations d’un homme sans histoires.



Ce livre déjanté m’a bien fait sourire.

C’était du grand n’importe quoi ! Et ça fait du bien.



Je suis bien contente de ne pas avoir lu la 4eme de couverture pour découvrir l’histoire au fil des pages, C’était vraiment très surprenant. Je n’ai rien vu venir !

Nicolas Carreau nous prouve qu'il est possible d écrire une histoire drôle et déjantée avec très peu de matière. C'est à cause d une simple paire de boutons de manchette que le quotidien d'un homme au quotidien réglé comme du papier à musique va basculer dans le chaos le plus total. Toute une série d'aventures toutes aussi loufoques les unes que les autres vont alors s'enchaîner pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques.

Pourtant, au fil du récit, on a de plus en plus l'impression d'assister à une sorte de parodie du tour du monde en 80 jours. L'originalité de l'histoire s'étiole alors progressivement tandis que les situations rocambolesques s'accumulent comme des assiettes qu'on empile sans ménagement. La pile vacille mais ne s'écroule pas . Nous voilà saufs.

Je ne vais pas bouder mon plaisir. De nos jours, les romans aussi drôles ne courent pas les rues.

Chacun a sa façon de trier, de ranger ses livres, ou au contraire de les laisser en désordre. D’aucuns les disséminent partout chez eux quand d’autres les regroupent méthodiquement.



Avec Et vous, vous les rangez comment, vos livres ? Nicolas Carreau nous emmène découvrir les étagères de nombreuses personnalités issues du monde des lettres, de la culture et des médias qui l’ont accueilli chez elles. Le journaliste nous fait explorer ces objets intimes que sont leurs bibliothèques car elles révèlent beaucoup de nous.



Cet ouvrage s’ouvre par une préface de François Morel dont on découvre aussi la bibliothèque et sur un avant-propos de Nicolas Carreau qui confie sa démarche et les difficultés qu’il a rencontré pour découvrir les personnalités des journalistes, chanteur.euse.s, act.eur.trice.s, écrivains. Beaucoup ont refusé de dévoiler les écrivain.e.s qu’ils aiment et leur intimité à travers les livres présents sur leurs étagères.



C’est vrai qu’une bibliothèque, c’est du ressort de l’intime même si comme moi, on les expose au regard des autres puisque j’en ai trois dans mon salon.



C’est un ouvrage agréable à lire, très vivant puisque ce sont des retranscriptions d’interviews et que ces conversations à bâtons rompus avec toutes ces personnalités donnent envie de découvrir des auteurs et des romans.



Et les miennes ? Je crois qu’elles me ressemblent aussi pas mal ! On y trouve tout ce que j’aime lire et par thématiques. J’ai en effet fait le choix de bibliothèques thématiques : ma pile à lire, à part, celle pour les romans jeunesse, celle consacrée aux romans policiers, celle où je glisse les documents, essais et biographies et plusieurs consacrées aux romans.



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Lors de cette lecture, on se rend compte que le livre est bien plus qu’une couverture et qu’une reliure de pages racontant une histoire. C’est un ami, un refuge qui aide souvent à fuir la réalité, à s’évader et indispensable à beaucoup de personnes.



Une lecture différente avec laquelle j’ai passé un agréable moment et que l’on peut emmener partout avec soi. Lire une histoire, le poser, le reprendre quand on a peu de temps devant soi ou bien sûr le dévorer.



Et vous ? vous les rangez comment vos livres ? Chez moi, il y en a dans toutes les pièces, même dans les wc. Rangés dans une bibliothèque, en tas, debout, couchés, dans le petit creux d’un meuble.
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